Ras-le-bol. C'est le message véhiculé par des citoyens lors des manifestations instantanées, visibles un peu partout dans la ville, hier en milieu de journée. Plusieurs centaines de personnes ont agité des banderoles et des pancartes dans plusieurs Arrondissements de la Capitale. Voilà ce que l'on pouvait voir sur les photos et les vidéos de ces manifestations qui ont circulé en ligne. Une marche instantanée au cours de laquelle ces citoyens ont exprimé leur ras-le-bol face aux manœuvres du collectif des candidats.
Les abonnés qui ont fait la demande de raccordement aux réseaux électriques de la JIRAMA doivent être patients. En effet, les dossiers de 17.200 clients potentiels sur tout le territoire malagasy, envoyés au sein de la compagnie nationale d'électricité, sont encore en attente. La compagnie a cependant déclaré hier que ces demandes seront traitées le plus tôt possible afin de désengorger la liste d'attente, mais surtout de satisfaire les demandeurs. Ainsi, la JIRAMA a indiqué qu' « au plus tard tous les dossiers seront traités ce mois-ci ». Outre le manque de matériel, le nombre de poteaux opérationnels est également mis en cause, ce qui ralentit les opérations. Actuellement, plus de 2.800 demandes de mise en place de poteaux électriques sont également en suspens.
Le pays se reprend tout doucement.
Les crises cycliques que l’on a vécues depuis 1972 mettent à mal l’essor du développement du pays. Les aléas climatiques ou naturels à l’instar des intempéries et des récurrentes épidémies freinent les résultats des efforts soutenus. La pandémie de 2020 et suite aggrave la situation. L’économie, la victime principale, s’agenouille, rampe au sol.
Timidement, la relance se remet en marche. A moins que les soubresauts de la politique ne viennent tout gâcher. Madagasikara reprend modestement le rythme de croissance sensiblement égal à celle des années 90 – 00. Evidemment, ce n’est pas la croissance des années 70 seulement, on redémarre.
Madagascar se positionne de plus en plus comme une destination de choix pour les événements d'affaires. Avec ses établissements hôteliers de haut standing et son potentiel naturel unique, l'île attire de plus en plus l'attention des professionnels du tourisme et des voyageurs d'affaires. La semaine dernière, le ministère du Tourisme et l'Office national du tourisme de Madagascar ont organisé une soirée gastronomique à Paris. Le but étant de promouvoir Madagascar en tant que destination MICE (« Meetings, Incentives, Conferences and Exhibitions »). Cette initiative vise à attirer les entreprises et les organisateurs d'événements à considérer Madagascar pour leurs prochains rassemblements professionnels. L'événement a réuni près d'une trentaine d'agences spécialisées en MICE ainsi que les grands groupes hôteliers de Madagascar.
Après deux ans de travaux de réhabilitation, la Bibliothèque municipale située à Analakely rouvre ses grandes portes et sera accessible à un public plus large, dans un local plus vaste et mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a procédé hier à l’inauguration de cette infrastructure. Le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a mené la cérémonie de réouverture de ce nouvel endroit convivial, assisté par l’ambassadeur de France et celui du Japon, des entreprises partenaires, des donateurs de livres ainsi que des artistes sculpteurs.
Reporter l’élection présidentielle à tout prix ! Telle est la mission que s’est fixé le collectif des 11 candidats qui a entamé une manifestation depuis près d’une semaine. Un objectif flagrant malgré les prétextes évoqués comme la question de nationalité ou encore les débats autour de la Constitution. Hier encore, le collectif a fait une ultime tentative dans l’unique but d’ajourner le scrutin présidentiel prévu le 9 novembre prochain.
Le tronçon de la Route-Digue passant au niveau du carrefour des boutiques des « Arts malagasy », menant à Ambohitrimanjaka, a été le théâtre d’une collision frontale entre deux minibus, vers 5h du matin hier. L’un est une Mazda qui transportait des membres d’une famille en deuil. Bien que le choc soit terrible, cet accident n’a pas occasionné un décès. En revanche, le porte-bagage installé sur le pavillon du minibus fut arraché avant qu’il n’atterrisse violemment quelques mètres à gauche du Mazda, et naturellement le cercueil avec.
Prenons mille fois garde ! Il n’existe même pas un brin de cheveu entre la sérénité et le trouble. Entre le « sakoroka » et le calme. Bref, la paix civile et le chaos ! Tout peut dégénérer en un clin d’œil en situation incontrôlable, ingérable. Attention !
La Grande île serait-elle un pays condamné à revenir en arrière jusqu’au point zéro, au point de départ ? Les Malagasy, les éternels « damnés de la Terre », ne pourront-ils à jamais se défaire de cet infernal cercle vicieux au point de s’embourber dans la misère. Un éternel retour à la case de départ qui, au final, portera atteinte à la dignité même du Malagasy aux yeux du reste du monde. Certains observateurs nationaux et étrangers, entre autres les partenaires techniques et financiers s’interrogent « pourquoi le pays ne parvient-il pas à s’en débarrasser de cette pauvreté alors que nous avons tous les moyens disponibles entre nos mains pour se développer ? ». Sommes-nous citoyens d’un pays … maudit ? Est-ce que la malédiction de la misère nous frappe-t-elle ? Peut-être qu’il s’agit là d’une remarque saugrenue mais le sujet mérite réflexion tout de même !
Des « tabataba » de 1947 au « rotaka » de 1972 en passant par les crises cycliques de 1990 à 2009 pour en finir aux « sakoroka » de nos jours, on est obligé de se demander si les Malagasy seraient-ils des abonnés à la pratique politique de déstabilisation. Une politique qui, à terme, compromet évidemment à toute tentative de redressement voire de relance de la vie nationale notamment l’économie. Malheureusement, c’est le cas ! Le pays peine à retrouver son rythme de développement à cause des secousses d’ordre politique sans cesse. Et le plus dangereux entre tous relève des hésitations sinon le doute des investisseurs à venir. Or, nous ne pouvons en rien pour subvenir de nos propres moyens aux besoins de financements de notre économie. Les éternels départs à zéro à tous les coups et qui accumulent les dégâts constituent des facteurs de blocage très difficiles à surmonter. A l’allure où vont les choses politiques en évoluant vers un certain point de non- retour, on risque fort de revivre la galère des années noires du passé.
Alors que le pays commence à redémarrer. La relance des secteurs porteurs comme le tourisme, la production halieutique, les ressources minières et bien d’autres se trouvent en bonne voie, le caprice des acteurs politiques vient à tout gâcher. Au moment où les partenaires techniques et financiers renouvellent leur confiance que voilà les entêtements voire les fantasmes des uns et des autres risquent de tout casser.
Le funeste scénario des années 90 plane de nouveau. A l’époque où la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) reconnurent les efforts déployés et tandis que le pays se remit en route grâce au Programme d’ajustement structurel (PAS) dicté par les Institutions de Bretton Woods après les vicissitudes du régime socialiste, les contestations populaires remirent en cause l’espoir d’un essor à venir. La galère des quatre décennies d’après et ce jusqu’à ce jour ont donné raison à l’assertion comme quoi le pays soit victime des errances des supposés leaders politiques.
Nous nous trouvons à la croisée des chemins. Que chacun fasse attention !
Ndrianaivo
Leader dans l'importation de produits alcoolisés à Madagascar et premier fabricant de whisky local, Royal Spirits a célébré l'excellence de 53 de ses membres du personnel en leur décernant des distinctions honorifiques, lors d'une cérémonie le 7 octobre 2023. Cet événement, initialement prévu en 2020 mais reporté en raison de la pandémie de Covid-19, marque le chemin parcouru par cette entreprise depuis sa fondation en 1974 par Eleonore Fohine et son défunt mari. Royal Spirits, qui emploie actuellement 200 personnes à temps plein et engage environ une centaine de saisonniers dans les zones de production de raisin pour le vin, a traversé de nombreux défis au fil des ans. Malgré ces obstacles, l'entreprise est restée un leader incontesté dans son secteur. Lors de la cérémonie, Rakotondratsima John Luc, directeur général de la société, a souligné l'importance de ces distinctions honorifiques pour reconnaître les valeurs sociales et professionnelles des récipiendaires. Il a également souligné que cette reconnaissance renforce la réputation de l'entreprise en tant qu'entité méritoire et respectable. La devise de Royal Spirits, "Professionnalisme-Performance-Pérennité", guide les actions de l'entreprise au quotidien. Dans une optique de développement durable, la société a mis en place un système intégré de normalisation, obtenant la certification ISO 9001 en 2015, avec des renouvellements en 2018. Cette démarche vise à améliorer la qualité des produits, à satisfaire aux normes internationales et à garantir la satisfaction continue des clients et des parties prenantes. La sécurité alimentaire est une priorité pour Royal Spirits, qui a obtenu l'attestation HACCP+ (Management de la sécurité des aliments).
Bonne pratique
Cette approche systématique et préventive garantit la maîtrise des dangers alimentaires et le respect des bonnes pratiques d'hygiène dans tous les locaux et équipements de l'entreprise. De plus, la société s'est engagée dans le management de la Santé et de la sécurité au travail (SST), garantissant ainsi la pérennité de ses activités en maîtrisant les risques professionnels et en favorisant un environnement de travail propice à l'implication et à la participation de tous les employés. A l'approche de son 50ème anniversaire en 2024, Royal Spirits se prépare à obtenir les certifications ISO 22000 (Système de management de la sécurité des denrées alimentaires) et ISO 45001 (Système de management de la Santé et de la sécurité au travail) pour continuer à élever ses normes de qualité et de sécurité. Au cours de ses cinq décennies d'existence, Royal Spirits a lancé de nombreuses marques de spiritueux emblématiques, devenant ainsi un symbole de l'identité malagasy. La société s'est également diversifiée dans la viticulture depuis 2013, créant ainsi des emplois directs et indirects pour plus de 130 personnes grâce à la production de vins de qualité tels que le vin mousseux Maromamy et le vin Tongasoa. En ce qui concerne la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), Royal Spirits s'est engagée dans plusieurs projets communautaires, notamment la construction de barrage, l'approvisionnement en eau potable, la construction d'école, et le désenclavement de village par la construction de route en terre battue. La société a également contribué à la préservation de l'environnement grâce à des initiatives de reboisement couvrant plusieurs dizaines d'hectares. A l'approche de son jubilé, Royal Spirits continue de s'engager en faveur de l'innovation, de la qualité et de la durabilité, tout en honorant ses membres du personnel dévoués qui ont contribué à son succès continu.
Hary Rakoto