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Johary Rakotoson, alias Zôzô, qui fut de son vivant un transitaire, a été assassiné sauvagement à son domicile sis à Besakoa, Toliara. Hier matin, le corps sans vie et tout en sang de la victime a été alors retrouvé dans sa maison. Ses pieds ont été tranchés, probablement avec un objet contendant, selon la gendarmerie à Toliara. C'est la femme de ménage, qui a fait en premier la découverte macabre de son employeur. "La femme a été très surprise de voir la porte d'entrée ouverte. Puis, son sang n'a fait qu'un tour en voyant tout ce sang, qui souillait le carrelage.. Une grande panique s'était alors emparé d'elle. "N'y tenant plus, la femme était donc accourue informer les parents de Zôzô, qui habitent quelques mètres de là", rapporte une source auprès de ce service de gendarmerie en charge de l'rnquête sur ce drame.
Pour l'heure, plusieurs qui s'y rapportent, restent encore sans réponse. "L'enquête en cours tentent justement de comprendre à quel moment le meurtre avait été perpétré. Est-ce que c'était dans la nuit du samedi dernier ou plutôt la journée du dimanche suivant  ?", ponctue notre interlocuteur au niveau de la gendarmerie.
En réalité, on est très loin de savoir ni le mobile, encore moins l'identité du ou des tueurs.
"Nous estimons que la victime se serait défendu jusqu'à ce qu'il a succombé. Les membres  charcutés de la victime ainsi que tout ce sang qui souillait l'appartement en sont la preuve", continue cette source.
Autre détail révélateur, seul le téléphone du malheureux a été volé. Par contre, la télévision et autres objets de valeur, sont intactes. "Puisqu'il n'y avait personne autour de  lui, on ignore si ceux qui l'ont tué ont volé de l'argent ou non", a ajouté cette source auprès de la Gendarmerie.
 Le fait que Zozo vivait seul complique assi la tâche des enquêteurs. Il n'avait ni femme, ni enfant. Et il vivait indépendamment de ses parents. Il a emmené dans sa tombe son secret à propos de sa vie sentimentale.
Dans la vie quotidienne et professionnelle, il ne se serait plaint d'avoir des ennemis. Les pe membres de son entourage le confirment. Zôzô n'avait aucun problème, ni avec ses collègues, ni ses voisins.
En attendant, la dépouille mortelle de l'informaticien a été confiée à ses proches. Et que l'enquête ne devra reprendre qu'après les obsèques.
Franck R.


Santé mentale - Manque de personnel qualifié

Publié le lundi, 16 octobre 2023

La prise en charge des malades mentaux est encore minimisée. La santé mentale affecte tout le monde, mais dans des proportions différentes. Cependant, les services et les personnels spécialisés dans ce domaine sont encore peu nombreux à Madagascar.
Il n’existe que 6 hôpitaux à Antananarivo qui prennent en charge ce type de maladie. Les médecins et professeurs spécialistes se comptent sur les doigts de la main dans toute l’île. Les patients sont ainsi triés, et seuls les cas graves sont internés dans les centres spécialisés pour être pris en charge.
Le nombre de personnes atteintes de troubles psychiques ne cesse d’augmenter. Pourtant, les infrastructures et les mesures d’accompagnement ne suivent pas. Selon les derniers chiffres évoqués lors du rendez-vous du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l'environnement (REMAPSEN Mada), hier à Ambohidahy, Madagascar occupe actuellement le premier rang en matière de prise en charge de malades mentaux. 17,6 % d’entre eux sont dépendants des produits stupéfiants, 12,5 % ont une addiction à l’alcool et 11 % à l’héroïne.
Recours aux soins à la maison
Les centres de soins pour les maladies nerveuses sont quasiment pleins en toute saison et des compromis doivent être faits. Les patients sont traités chez eux si leur état le permet.
« Notre fils est atteint de troubles mentaux. Les médecins ont diagnostiqué qu’un surmenage est à l’origine du mal. Un peu de repos en milieu familial a été préconisé. Ainsi, tous les traitements sont pris à la maison et on ne se déplace pas à l’hôpital que pour des visites régulières afin de suivre l’évolution de la maladie », selon une mère de famille. Elle a ajouté que le cas de son fils ne nécessite pas un internement ou un séjour dans une maison de repos psychiatrique. « Vu que notre fils n’a pas de comportement violent, mais seulement des errements temporaires, l’internement peut aggraver son cas à cause de la contiguïté des lieux. Les médecins ont ainsi favorisé un milieu plus familial. Pendant ces 3 mois, des évolutions positives ont été observées et la prise de certains médicaments a même été arrêtée ».
Avoir une bonne santé mentale est important dans la réalisation des activités de tous les jours. Il faut savoir diagnostiquer les signes avant-coureurs et aussi faire connaître les différentes manifestations de la maladie. C’est ainsi que l’association « Psy Kôzy » va organiser un atelier axé sur la réhabilitation psycho-social, le 7 novembre prochain. Cela permettra au public de connaître les actions à entreprendre face à cette maladie.
Quelques signes et symptômes des troubles mentaux
Ils peuvent être plus ou moins intenses. Voici quelques signes que la famille et l’entourage de la personne présentant un trouble mental peuvent observer : une tendance à l’isolement, une augmentation de la prise ou une consommation abusive de drogue ou d’alcool. Une difficulté à s’organiser comme d’habitude peut également être révélatrice d’un mal psychique. Des pertes de mémoire et une difficulté à maintenir ses obligations familiales, professionnelles et sociales sont aussi des signes probables.
N.R

De plus en plus choisie. L’espagnol est la quatrième langue au choix depuis le collège pour les établissements privés et au lycée pour les écoles publiques. Le nombre d’apprenants ne cesse d’accroître ces dernières années. En 2021, environ 10.000 collégiens et lycéens ont choisi la langue hispanique, même pour leur brevet. A l’université d’Antananarivo, 200 étudiants sont inscrits dans le département d’études hispaniques. D’ailleurs, l’ambassade d’Espagne subventionne depuis 2016 des activités culturelles organisées avec l'université et le Consulat honoraire, dont une pièce de théâtre classique, une exposition sur Cervantes, des conférences et ateliers sur la gastronomie et le tourisme avec des instituts de formation professionnelle de renom, etc.
« J’ai choisi l’espagnol comme 4ème langue depuis la classe de 6ème puisqu’elle note de nombreuses ressemblances avec le français. C’est plus facile à apprendre pour ceux qui se sont habitués à la langue de Molière. De plus, les chansons et films en langue hispanique sont actuellement de plus en plus en vogue », argue Ny Kanto Andrianina, collégiène auprès d’un établissement privé sis à Tsimbazaza. Pour Daniel, diplômé du département d’études hispaniques de l’université d’Antananarivo, l’espagnol lui a permis de trouver un métier dans une société off-shore. « Le marché du travail est encore très vaste, avec plusieurs offres alléchantes, pour ceux qui parlent l’espagnol », constate ce jeune cadre.
Pour information, le Consulat honoraire d’Espagne à Madagascar, dirigé par Hasnaine Yavarsoussen, a célébré la Fête nationale espagnole, jour de l’hispanité, le 14 octobre dernier à Ankadimbahoaka. Une occasion de rappeler la coopération bilatérale fructueuse entre l’Espagne et la Grande île. Les relations diplomatiques, commerciales et de développement entre les deux pays sont établies depuis mars 1966. Dans le volet commercial par exemple, l’Espagne exporte à Madagascar divers produits dont des aliments manufacturés, des céramiques, des appareils électriques, des articles en fer et en acier forgés, etc. La valeur totale des exportations s’élevait jusqu’à 21,4 millions d’euros en 2022, selon les informations recueillies. En matière de développement, l’Espagne a aidé Madagascar par le biais de la Croix Rouge Internationale lors du passage des cyclones en 2022 et dans la crise alimentaire dans le sud de Madagascar en 2019. A cela s’ajoute son appui dans le domaine de l’enseignement et de la formation, etc.
P.R.





Les événements s’ensuivent mais ne se ressemblent pas au Musée de la photo, sis à Andohalo. Alors que l’exposition « Voyage en pays bara et vezo » bat son plein depuis le 7 octobre dernier, les locaux de la Musée accueilleront déjà une autre manifestation qui risquera de ravir les amateurs de photographie et de peinture. En effet, après être reçu au Musée international d’archéologie de Bibracte (France),  au Centre national des arts et du paysage de Vassivière (France), à la ville et la médiathèque de Bandrélé (Mayotte), l’exposition « La Voix, le Loin », initiée et pensée par Jean Luc Raharimanana, débarque enfin à Madagascar. Celle-ci se tiendra au Musée de la photographie de Madagascar à partir du 21 octobre jusqu’au 31 décembre prochain.
Jean Luc Raharimanana, un artiste multidisciplinaire engagé, explore l’écriture, la pensée et le théâtre mais aussi la photographie, le dessin, la peinture et la musique. Il s’attaque aux mots, en malaxe le sens jusqu’à ce que leur musicalité pénètre au plus profond du lecteur, ancre la mémoire dans le corps, et fait acte de beauté dans le dire, l’écrit et l’image.
De par ses diverses résidences d’écriture, de Mayotte à Madagascar, de la Brière (Loire- Atlantique) à Bibracte (Morvan, Bourgogne), en France, de Francfort (Allemagne) à Varsovie (Pologne), de par ses promenades et ses errances dans les villes et sentiers, Jean Luc Raharimanana a pu amasser un nombre important d’images, dessiner, peindre, écrire un recueil de 100 poèmes où chaque pièce comporte dix temps. Quand les photos empruntent à la peinture et au graphisme, quand les peintures ne représentent pas mais suggèrent, quand les ombres à peine profilées embarquent dans des paysages inattendus ou dans des mélanges de culture surprenants, c’est l’île, sa culture et sa voix qui nous emmènent vers le Loin en un parcours poétique dans le jardin du Musée de la photo. 
« La Voix, le Loin » est une exposition à multiples facettes qui investit différents médiums. Les photographies côtoient la peinture, la peinture cohabite avec la sculpture, le tout en résonnance avec ses poèmes. « Ecrire, dessiner, photographier, au fond, c’est le même déploiement des sens en ce qui me concerne, afin de s’imprégner de l’inattendu. Créer, c’est laisser les sens disponibles à saisir, ou à être saisis. Veiller, c’est se préparer au déploiement, et accepter que les choses viennent, que les Voix nous touchent, avant que le Loin ne vienne contre nos peaux », a écrit l’artiste. Les responsables invitent ainsi le public à faire un détour au Musée de la photo.
Si.R

 Le rêve brisé des Makis de Madagascar. Avec trois participations au tournoi qualificatif des Jeux olympiques de Paris, l’équipe nationale malagasy de rugby à 7 dames s’est fait des illusions en Tunisie. Rappelons que les Ladies, une équipe expérimentée de la compétition,  ont déjà disputé deux tournois de repêchage.
Les Makis dames terminent cinquième du tournoi qualificatif des Jeux olympiques qui s'est tenu en Tunisie les 14 et 15 octobre derniers. Loin du compte, l’équipe mondialiste malagasy ne participera pas aux Jeux olympiques de rugby à 7. Les protégées de Mboazafy Noe dit Razily ont engrangé deux défaites respectivement face au Kenya 20-17 et à la Zambie 17 à 15, et une victoire 34-10 face au Ghana.
Elles ont disputé le match de classement en terminant cinquième et ce, après avoir défait la Tunisie 25-5 au score.
Ce résultat n’a pas permis aux Makis ladies de se qualifier en demi-finale.
Le tournoi a été gagné par l’Afrique du Sud qui a validé son ticket pour Paris en 2024. Malheureux finaliste (17-12), le Kenya disputera le barrage intercontinental durant un tournoi de repêchage.
L’Ouganda complète le podium en terminant à la troisième place après avoir battu la Zambie  29 à 10 au score final. Le Kenya et l’Ouganda sont qualifiés pour le repêchage.
A noter que le  Kenya a effectué un parcours sans faute  en dominant toutes les rencontres dans le groupe A, alors que la Zambie, qui a battu Madagascar et le Ghana, rejoint les kenyanes en demi-finale.
Dans le groupe B, les deux  équipes qualifiées pour les demi-finales sont l'Afrique du Sud et l'Ouganda. L’équipe de l'Afrique du Sud a fait carton plein, tandis que celle de l'Ouganda, qui a perdu face à cette dernière, a battu la Tunisie et le Zimbabwe.
E.F.

LA VERITE DU 16 OCTOBRE 2023

Publié le dimanche, 15 octobre 2023

Après quatre tours d’horloge d’attente, à l'issue d'une élection tenue à huis clos, pour ne pas dire neutre, et loin des regards espiègles de la presse, le nom du nouveau patron du football malagasy est finalement sorti après décompte de voix.

L'ancien deuxième vice-président de la Fédération malagasy de football (FMF) et non moins président fondateur du club Elgeco Plus, Alfred Andriamanampisoa est élu nouveau président de la Fédération malagasy de football pour succéder à Raoul Arizaka Rabekoto. Il est donc propulsé à la place du numéro un du football malagasy.  Il a  été élu par 14 voix sur les 22 ligues régionales votantes pour diriger la FMF pour les quatre prochaines années. Dans sa première allocution, le nouveau président n’a pas manqué l’occasion de remercier Andry Rajoelina de lui avoir donné l’aval de se porter candidat la Fédération.  Il a également annoncé 

Lors de leur récente manifestation du samedi dernier, les supporteurs du collectif des 11 candidats se livraient encore à toutes les provocations et à tous les excès. Cela a été surtout observé à Ivandry où une bande d'excités qui se trouvaient dans leurs rangs a, au comble de leur ferveur, cherché à investir le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C'est surtout le cas d'un manifestant, un ex-militaire, selon une source d'information. Il fut rapidement arrêté par la Police anti-émeute de l'EMMONAT, puis conduit dans le bureau d'un service de Gendarmerie de la ville pour y être interrogé. Mais hier, une information a avancé que le concerné aurait été relâché.

Un budget de plus de 280 millions d’ariary a été alloué pour l’équipement de six camps pénaux afin d’acheter des matériels agricoles. Cette mesure a été prise par l’Etat malagasy en vue d’améliorer le rendement des plantations et des champs de culture. Ainsi, des engins comme des tracteurs seront loués pour les travaux de labour. Cette somme servira également à acheter les semences de riz ou de maïs, ainsi que d’autres intrants agricoles comme les engrais.

Les six prisons concernées par cet appui financier sont celles d’Ambato-Boeny, Ihadilalana (Ambositra), Ampanihifana (Moramanga), Andilanomby (Ambatondrazaka), Andonaka (Fianarantsoa) et Mitsinjoarivo (Morondava). Ces localités ont la particularité de disposer des terrains fertiles et faciles à cultiver.

Plus de 3 % de la population malagasy souffrent d'une incapacité visuelle. La plupart de ces personnes sont confrontées à des difficultés au quotidien. Selon les chercheurs, 80 % des cas de cécité sont évitables ou guérissables. La Journée mondiale de la vue est célébrée tous les 12 octobre. Madagascar n’est pas en reste pour cette célébration. Pour le ministère de la Santé publique, en partenariat avec ses collaborateurs comme le Lions Club, la journée a été marquée par des consultations oculaires gratuites, ainsi que la distribution de lunettes dans plusieurs localités à travers l’île.

Fil infos

  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

A bout portant

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