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Antsirabe, Ambositra, Maevatanàna, Moramanga parmi tant d’autres villes où les usagers se plaignent des longues files d’attente pour pouvoir se procurer du carburant, plus précisément du gasoil. Depuis quelques jours, les voyageurs sur les routes nationales craignent l’éventualité d’une pénurie à défaut d’approvisionnement. « Nous étions partis de Toliara pour rejoindre la Capitale. Comme à notre habitude, c’est au niveau de la ville d’Ambositra que nous effectuons le plein de notre véhicule.

Gros son et « headbang ». De quoi ravir et décoiffer les férus de la musique métal de la Capitale. Après les différents concerts qui se sont succédé dans l’antre du théâtre de verdure d’Antsahamanitra, il était aussi temps pour les groupes de rock d’effectuer un rassemblement. Ainsi, par le biais de Blooky Event et Marcom Prod, l’événement « Blooky Festi-Rock » réunira cinq formations sur la même scène. Une autre grande messe, mais cette fois-ci dédiée aux rockeurs.

L’abattoir aux normes promis à la population d’Imerintsiatosika vient d’être inauguré hier par le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa. Il s’agit d’un engagement de l’Etat en faveur de la Commune et de ses habitants en aidant à mettre en place les infrastructures, par exemple en construisant un nouvel abattoir pour la Commune, car l’ancien, implanté au cœur du site qui prévoit la construction des nouveaux logements, vétuste, devait être détruit.

Le mois de juillet dernier semble être particulièrement sanglant dans la Capitale, du moins en ce qui concerne les accidents de la circulation. Une récente statistique de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna mentionne 85 cas durant cette période. Les accidents mortels ont fait 16 victimes. Là, ce sont les particuliers qui ont fait le plus de morts. Car six décès enregistrés étaient le fait de voitures particulières. Viennent ensuite les motos, qui ont fait 5 morts, les cycles avec 5 décès, un pour les taxis-be, enfin un pour les taxis-brousse.



Drame pour leurs proches mais aussi pour les paroissiens de l’église dite « Fiangonana Fifohazana sy Fanavaozana eto Madagasikara » (FFFM) située au 67 Ha. Trois jeunes hommes membres de ladite église s’étaient tragiquement noyés dans les cascades de la chute de la Lily, au niveau du Fokontany d’Amparihy, dans la Commune rurale d’Analavory, dimanche dernier vers midi. Hajaina Ezra Ambinintsoa (15 ans), collégien, demeurant à Androndrakely, Fifaliana Razafinirina (17 ans), étudiant, qui fut domicilié à Amboanjobe, et enfin Tsiafohy Zania Andriantoavina (18 ans) ont trouvé la mort dans des circonstances effroyables sur les torrents de ce site touristique particulièrement prisé des visiteurs de la Région d’Itasy.

Certes, les secours ont fait le maximum pour tenter de sauver encore les malheureux. Mais l'atteinte pulmonaire liée à leur noyade et se traduisant par un œdème était irréversible, du moins selon le médecin chef du centre de santé de base (CSB II) de ladite localité. Peu après la triple noyade, le maire de la Commune rurale d'Analavory a informé la Brigade de gendarmerie de ladite localité, laquelle a dépêché ses éléments sur place pour procéder à un constat d’usage.

Les victimes ont effectué un voyage organisé sur ce site touristique, aux côtés d’autres jeunes co-paroissiens. Mais le destin en a donc décidé autrement. Quant aux circonstances du drame, elles seraient liées aux efforts chez l'une des victimes pour récupérer des sandales qui étaient tombées par mégarde dans l'eau. Bravant le risque et surtout la mort, ce jeune homme a essayé de récupérer la paire de sandales, en n’ayant pas hésité à plonger dans l'eau. Mais au bout de quelques moments à peine après ses tentatives hautement risquées et dangereuses, le pire s'était produit : le malheureux n'était plus réapparu. Du coup, ses deux amis ont tenté de le sauver. Mais à leur tour aussi, ils ont tous été submergés. Après des recherches qui s'étaient déroulées dans des conditions souvent périlleuses, les sauveteurs composés essentiellement de membres du « fokonolona » ont finalement réussi à repérer puis récupérer les trois corps dont l'état rendait déjà moins optimistes les médecins urgentistes. En effet, les tentatives des médecins pour ranimer les victimes étaient vaines. Leurs corps ont été remis aux membres de familles après expertises médicales. L'enquête assumée la Brigade de gendarmerie d'Analavory suit son cours.

Franck R.


Du jamais-vu ! Le conflit entre les fidèles au niveau de l’église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano est loin d’être terminé. Dimanche matin, ils en sont venus aux mains, quelques instants après le commencement du culte. Les vitres ont été cassées, les chaises et quelques matériels sont abimés. Plusieurs personnes sont blessées et ont été évacuées d’urgence à l’hôpital à cause des coups de bâton. Une situation qui n’a jamais existé depuis la fondation  de cette église, soutient un membre : « A l’extérieur du temple, les Forces de l’ordre ont effectué des fouilles. Tandis qu’à l’intérieur, le pupitre s’est déjà transformé en un champ de bataille ». Des témoins ont même avancé l’existence de « gros bras ». Ainsi, la situation ne cesse de s’empirer.
Malgré des heurts successifs entre fidèles, ce temple ne sera pas fermé. Seulement, les cultes journaliers seront suspendus. Les fidèles ne pourront plus entrer dans l'enceinte de l'église sauf le dimanche, soutient le préfet de police d’Antananarivo, Angelo Ravelonarivo. Par contre, la sécurité sera renforcée afin d'éviter un nouvel affrontement, entre autres en effectuant des fouilles systématiques à l’entrée. Ceci, afin de détecter le port d’objets tranchants, tandis que les Forces de l’ordre effectueront le tour de l’église durant les cultes de dimanche. Désormais, il est aussi interdit de s’attrouper en dehors du temple.
A noter que les fouilles sont déjà appliquées depuis quelques réunions des fidèles, mais cette mesure n’a pas pu empêcher les accrochages. En effet, ces gens n’utilisent pas d’objets tranchants pour blesser les autres, mais plutôt des bois ronds en détruisant les chaises. Depuis le décès survenu l’année dernière de l’ancien président du Conseil d’administration, le pasteur Léon Ratafy, cette église a déjà été fermée au moins quatre fois.
Anatra R.

La une du 16 août 2022

Publié le lundi, 15 août 2022


L'Egypte remporte un nouveau titre continental en dominant la rencontre et s'imposer aisément (81-54) face à Madagascar. 
Pour le coach Aimé Marcel Randria dit Mémé, le match ne s'est pas déroulé comme prévu. «Fantastique soutien de notre public. En plus, nous avons décroché notre qualification pour la prochaine Coupe du Monde U19 FIBA pour la toute première fois de notre histoire. Il ne faut pas minimiser ce que les garçons ont accompli », a-t-il affirmé.
Mathias M'Madi, Jerry Pepin Rabibisoa et Andyerson Andriatsarafara sont tombés sur un adversaire plus fort qu’eux malgré le soutien indéfectible du public. Les trois joueurs ont tout de même atteint la barre des 10 points en inscrivant à eux trois 39 des points pour l’Ankoay. Dès l'entame du match, Madagascar a subi les coups de son adversaire.
« Nous nous sommes battus tout au long du tournoi. Nous avons affronté des adversaires redoutables, mais à la fin, nous sommes tombés sur ceux plus forts que nous. En tout cas, merci à notre public. Nous étions fiers de représenter le pays », dit l'ailier de 1m98, Mathias M’Madi. Et d’ajouter, « Le public a vraiment été fantastique, très fair-play et respectueux. Ils ont compris que c'est juste un jeu.»
M’Madi et sa bande ont bien essayé d’imposer leur rythme face aux Pharaons, mais ils n'ont tenu qu'un seul quart-temps, le premier, perdu 20-13.
L'Egypte a rapidement pris le large pour atteindre la mi-temps avec une avance confortable (41-21). A la fin du 3e quart-temps, la sélection égyptienne apparaît hors d'atteinte grâce à une avance au score de 61-42.
Madagascar a tenté un dernier retour au milieu du 4e quart-temps, mais il était déjà trop tard pour espérer renverser la situation.
Dans le match de classement, disputé plus tôt dans la journée, le Mali a battu l'Angola (79-54) pour s'adjuger la 3e place de ce championnat d'Afrique U18 FIBA 2022.
L’organisation pointée du doigt
Si toutes les délégations étrangères ont salué l’hospitalité et l’hébergement du pays durant l’évènement, le public malagasy ne voit pas tout à fait les choses du bon côté. Depuis les demi-finales, des centaines des fans n’ont pas pu entrer au Palais des Sports alors qu’ils ont leurs billets et invitations en main. Pis pour la finale, ils étaient des milliers. Parmi eux, il y avait des personnes qui se sont rendues très tôt sur place mais privées d’entrer. Beaucoup dénoncent le népotisme et la camaraderie sans parler de la vente de billets sur le marché noir, visible sur le parking du Palais des Sports et ce en vendant les billets à 25000 ariary à 50000 ariary.
Elias Fanomezantsoa




Les habitants d’Alaotra sont toujours aux abois. Quatre personnes kidnappées dans les Districts d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola ont pu regagner leur famille respective plus d’une semaine passée. L’une d’entre elles, une collégienne de 16 ans, est rentrée chez elle à Antsangasanga, saine et sauve, samedi 6 août après-midi. Quatre autres à Bejofo ont aussi eu cette chance la veille.
Toutes les quatre retournent à leur vie normale comme si de rien n’était. Elles fréquentent qui elles veulent en toute liberté. Le traumatisme consécutif à la dure épreuve existentielle reste quand même vif pour les leurs. Selon les indiscrétions, le versement des rançons exigées par les ravisseurs a conditionné la libération de ces otages.
Un haut responsable régional a confirmé cette information sans savoir les montants exacts. Tout le monde parle seulement de plusieurs dizaines de millions d’ariary pour chacun des libérés. Tout justement après chaque enlèvement, les criminels ont appelé les membres de la famille pour marchander les prix à payer.
Lieu de pèlerinage
Ils sont à tout moment au courant des moindres mouvements des proches parentaux qui, face à la situation, sont momentanément déstabilisés au plus haut point. Les ravisseurs savent à qui les proches des otages parlent, les moments et les lieux où ils tiennent des réunions de crise, les quantités de produits agricoles vendus, etc. Ceci semble indiquer que des voisins ou résidents du village seraient complices.
Durant leur détention forcée, les habitants enlevés sont amenés à des endroits loin de chez eux. Les libérés ont dit avoir été transportés jusqu’à Betsiboka, la Région voisine d’Alaotra-Mangoro, en traversant le District d’Anjozorobe à proximité du lieu de pèlerinage d’Anosivolakely.
La caravane a fait six jours de marche pour se rendre à cette destination en bravant pluies, vents fraîcheur d’hiver, épines… cours de route. Le jour, le groupe se cache dans des ravins, champs, forêts… Il y a des moments où les otages ont vu passer les suiveurs tout près d’eux. Mais ils ne pouvaient pas appeler au secours.
Proximité géographique
Les victimes ont aussi dit n’avoir subi aucune maltraitance. Mais il y a des jours où elles n’ont mangé à leur faim qu’une seule fois du matin au soir. Les filles ont été épargnées du viol. Tout acte sexuel avec les otages aurait désacralisé le talisman détenu par les kidnappeurs qui sont tous en permanence cagoulés.
A la place du viol, ils forcent les otages à exécuter des danses en envoyant des musiques sur des Speakers ou téléphones. C’est pour leur plaisir en attendant l’évolution des discussions avec les familles. Les ravisseurs se communiquent selon le code qu’ils s’inventent eux-mêmes pour éviter que leur identité soit dévoilée. Ils se gardent ainsi de s’appeler par leurs vrais noms. C’est encore un autre indicateur confirmant la proximité géographique des kidnappeurs avec leurs proies.
Un officier de la Gendarmerie a révélé que le rapt dans l’une des Communes rurales sous sa juridiction n’est réussi qu’à la cinquième tentative. « Nous le savons durant l’enquête des suspects arrêtés », a affirmé le responsable de la sécurité publique. Il a alors recommandé le renforcement de la vigilance villageoise pour bien surveiller les mouvements de tout suspect.
Nous ou les autres
Aucune précision n’est fournie sur les circonstances du paiement des rançons. Les criminels eux-mêmes ont guidé à distance les déplacements des transporteurs des fonds. L’exactitude des montants reçus est d’abord vérifiée avant de révéler les cachots où se trouvent les otages. Mais ils s’en disputent le partage en présence même des verseurs en leur présentant des excuses pour leur avoir causé des peines.
Une fois chacun ayant sa part en main, les kidnappeurs règlent leur compte entre eux. « Je te rends maintenant la somme que je te dois ». Ceci laisse entendre que les ravisseurs auraient préparé de nouveaux coups qui leur permettraient de s’acquitter d’autres dettes. On ne savait pas donc qui seraient les prochaines cibles.
« Personne n’est plus en sécurité dans le coin. Ce serait peut-être nous ou les autres demain ou après-demain. Rien n’indique que ces bandits ne viendraient jusque chez nous pour y cueillir qui ils veulent », s’inquiète une mère de famille à Andilanatoby, dans le sud-ouest du District d’Ambatondrazaka.
M.R.


Une semaine minée. A partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi prochain, les yeux et l’attention de tous les opérateurs du secteur minier seront rivés au Mining Business Center, Ivato où se déroulera une énième consultation publique portant sur la refonte du Code minier. Une opération qui a toujours autant de mal voir le jour depuis l’annonce de l’initiative, il y a quelques années. En tout cas, la semaine sera l’occasion pour tous les acteurs de la chaîne de valeur de porter haut leurs voix et requête. En effet, craintes et doutes demeurent par rapport aux grandes lignes sur la proposition de révision du Code minier, notamment sur l’augmentation des redevances minières ou encore le blocage ressentis par ces opérateurs concernant les frais d’administration et les permis d’exportation. « La révision à la hausse de ces redevances ainsi que les autres propositions, comme la participation minière imposée aux détenteurs de permis d’exploitation et de permis de recherche, représentent une charge financière encore plus importante pour les acteurs du secteur extractif qui sont, pour la plupart, des exploitants à petit échelle », déplore un petit exploitant qui a son activité dans la zone sud du pays. Ce dernier d’ajouter que « les frais d’administration minière constituent déjà une part importante dans notre budget annuel. Si des participations minières s’y ajoutent, la rentabilité de nos activités n’en sera que plus affaiblie alors qu’on ne parle même pas du gel du renouvellement des permis d’exploitation et d’exportation qui "mine" littéralement le secteur ». Une façon pour ces petits exploitants de proposer des études de dossier au cas par cas sur ces modifications proposées sur le code en lui-même afin qu’ils puissent se rassurer.
Corruption
Ainsi, durant toute la semaine, certains de ces opérateurs comptent bien exposer la situation d’empêtrement dans laquelle ils sont enlisés depuis des lustres. « Tandis que certains se sont vu refuser leur demande de renouvellement de permis d’exploitation pour cause d’arriéré non payé alors qu’ils étaient, comme tout autre opérateur économique, en péril à cause de la crise sanitaire mondiale, d’autres qui ont eu le précieux sésame de renouveler leur permis se retrouvent à leur tour bloqués aux frontières dans la mesure où aucun permis d’exportation n’est accordé pour le moment », déplore un membre de la chambre des mines. Pourtant, pendant que la situation de blocage stagne pour les opérateurs réguliers, les opérateurs informels pullulent et arrivent malgré tout à perpétuer leurs business. Ce qui représente un risque non négligeable quant à la croissance des recours à la corruption. Un marché informel représente un véritable fléau pour l’économie malagasy, dans la mesure où cela ne rapporte rien en matière de fiscalité pour le pays. « Imaginez que pendant qu’on reste bloqué sur des sujets de gel de permis d’exploitation et d’exportation et que nos pierres ont du mal à trouver acheteur à cause de cela, d’autres sans foi ni loi arrivent malgré à tout à sortir des kilo et des tonnes de pierres hors du territoire, sans autorisation officielle, à condition qu’il suffit juste de mettre un peu sous la table et l’affaire est dans le sac », s’attriste notre petit exploitant.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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