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Le Président de la République, Andry Rajoelina a lancé hier la Concertation nationale pour la transformation agricole à Madagascar, un événement marquant au Centre de conférence international (CCI), situé à Ivato. Devant des responsables gouvernementaux, des gouverneurs, des parlementaires et des acteurs du secteur agricole, il a exposé les objectifs d'une réforme destinée à atteindre l’autosuffisance alimentaire du pays.

Andry Rajoelina a mis en avant l’importance de l’agriculture pour l’économie malgache, soulignant que 80 % de la population vit de ce secteur et que 23 % du PIB provient des zones rurales. Dans son discours, il a rappelé que la « transformation agricole » était une priorité pour lutter contre la pauvreté et encourager un développement durable centré sur l’humain.

A partir de la semaine prochaine, les tarifs des transports régionaux et nationaux connaîtront une baisse. Cela est dû à la diminution du prix du carburant. Cette mesure a été annoncée hier par Martin Randriamparany, président du comité de gestion de la gare routière « Fasan'ny Karàna » (KMMTF), lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au ministère des Transports et de la Météorologie. Il a précisé que « les frais de transport seront révisés en concertation avec les responsables au niveau des stations de transport publiques et privées, ainsi que les transporteurs ».

La bonne semence

Publié le jeudi, 23 janvier 2025

La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine.

La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

La promotion de l’artisanat malagasy prend un nouvel essor avec la signature d’une convention entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et l’ONG Tourisme sans frontières (TSF), hier à Tsimbazaza. Cet accord vise à garantir l’authenticité et la qualité des produits artisanaux du pays afin de mieux répondre aux exigences des marchés internationaux. Un aspect clé de cette initiative est la création d’un label pour les artisans locaux. Celui-ci met en valeur la filière raphia, un matériau emblématique de Madagascar. Cette démarche vise à assurer une reconnaissance officielle des produits artisanaux, tout en préservant les savoir-faire traditionnels. 

Le team Madagascar n’a pas démérité lors de la 9e édition du Coupe du Monde des Traiteurs. La délégation malgache a su se démarquer, remportant le prix de « Meilleure dégustation de dessert ». Composée de deux talentueuses représentantes, Fenosoa Rahajamalala, chef d’équipe, et Bodosahondra Hantanirina, sous la houlette du chef Lalaina Ravelomanana, l’équipe malgache a impressionné le jury avec son savoir-faire exceptionnel. Pendant trois jours de compétitions intenses, les participants ont eu l’opportunité de démontrer leur expertise culinaire et leur créativité. 

Un groupe de soi-disant ray aman-dreny refait surface. Ces personnalités se prétendent prêtes à "guérir" le pays. Mais tout observateur de la vie politique n’est dupe. En réalité, elles veulent surtout semer la confusion et déstabiliser le pouvoir en place.

Parmi ces « anciens », on retrouve des noms familiers. Christine Razanamahasoa, ancienne présidente de l'Assemblée nationale évincée, Raymond Ranjeva et son épouse, le Général Désiré Ramakavelo, et le Pasteur Roger Randriamisata, dont les moins jeunes se rappellent de la mutinerie des FIGN il y a une quinzaine d’années maintenant, sont les plus connus. Ces figures, dont plusieurs avaient déjà tenté de s'opposer au Gouvernement en 2023, reviennent aujourd'hui devant la scène, prétendant être les sauveurs du pays. Mais ce qu’ils cachent, c’est une volonté de renverser l'ordre démocratique.

L'extension de l'obtention des passeports biométriques marque une avancée significative pour les ressortissants malgaches vivant à l'étranger, particulièrement ceux qui n'avaient jusqu'à présent accès qu'au centre d'enregistrement biométrique de l'ambassade de Madagascar à Paris. La décision, prise lors du dernier Conseil des ministres, d'implanter des centres similaires dans toutes les ambassades malgaches à l'étranger vise à résoudre les problèmes de renouvellement de passeport, qui étaient souvent coûteux et longs, obligeant les demandeurs à passer par des démarches complexes et onéreuses impliquant celles qui doivent être faites à Madagascar. 

La une du 23 janvier 2025

Publié le mercredi, 22 janvier 2025

Come back historique

Publié le mercredi, 22 janvier 2025

Donald Trump revient ! Retour en zone en puissance. Le 47 ème Président des Etats-Unis d’Amérique a solennellement prêté ce lundi 20 janvier dans la Salle d’honneur de la Capitole devant un parterre de personnalités dont les anciens locataires de la Maison Blanche, certains multimilliardaires et des sympathisants triés au volet et entièrement acquis à la cause. Cette Nation étoilée, traditionnellement reconnue comme la première puissance du monde, ne cesse de nous épater, de nous éblouir et parfois même de nous bousculer.

Dans un discours fleuve apparemment non écrit, Donald Trump, l’ancien-nouveau locataire de la Maison Blanche, étale de long en large son fameux leitmotiv « American first », les « Américains d’abord », dans une rhétorique qui envoûte l’Amérique.  D’un ton parfois provocateur et incisif, Donald Trump reprend sa revanche et du haut de son piédestal de Président des Etats-Unis d’Amérique investi officiellement. Il tire à boulets rouges ses pourfendeurs. Il prend le contre-pied, point par point, de toutes les grandes options sinon tous les grands engagements à l’échelle nationale et internationale pris par ses prédécesseurs démocrates. Il défie la communauté internationale notamment sur les questions du réchauffement climatique. Le Président-milliardaire promet le retour à l’exploitation maximale  des ressources énergétiques fossiles dont les Etats-Unis disposent en quantité suffisante et cela pour booster l’économie nationale du pays. Une position controversée qu’il brandit déjà durant son premier mandat (2017 – 2021) et qui menaçait directement l’avenir des résolutions des Conférences des Parties (COP), en particulier la COP 21 à Paris en 2015. Trump n’a pas froid aux yeux, il réitère et renforce sa position.

Le Président nouvellement investi consolide son engagement à refouler du territoire américain les milliers d’émigrants irréguliers. L’armée américaine durcira sa position sur le front mexicain en déclarant l’état d’urgence.

Donald Trump enfonce le clou sur l’intransigeance de la position américaine (conservatrice) concernant les transgenres, les mariages mixtes, etc. Aux Etats-Unis, il n’y a que deux genres : l’homme et la femme !  Toute dérive de pratique autour est radicalement proscrite. Evidemment, on comprend bien la panique des adeptes LBGT devant une telle position qui tranche ouvertement contre les « acquis » durant des prédécesseurs locataires de la Maison Blanche.

Le Président Trump s’engage devant la Nation sur le retour en force de l’Amérique sur l’échiquier de l’économie mondiale. Il promet la solidification à la base des Etats-Unis en tant que première puissance mondiale.

Certaines remarques pertinentes s’imposent. Au pays de l’Oncle Sam, le respect du choix du grand nombre, base fondamentale de la démocratie, ne se discute point. Quel que soit le jugement apporté, les supposées dérives de paroles ou de comportement du candidat durant les campagnes. Une fois élu, on le respecte et cela en vertu des fondamentaux de la démocratie. Pas pour rien que l’on admet les Etats-Unis en tant que pays de la démocratie.

Les Etats africains se demandent quel sera le sort réservé à l’ « African growth opportunity act » (AGOA) ? Madagasikara fait partie de ces pays bénéficiant des opportunités de cette Loi votée en 2000 aux Etats-Unis. La Grande île, éligible au prochain projet de l’AGOA, attend de pied ferme la suite à donner.

 

Le 47 ème Président des Etats-Unis, Donald Trump, entend remettre les pendules à l’heure dans son cher pays.

Ndrianaivo 

Les ondes de choc « Donald Trump » atteindront Madagascar. Le changement est une question de temps comme l’est le changement climatique. La décision du 47e Président américain de retirer son pays de l’Accord de Paris, destiné à combattre le réchauffement planétaire, ne laisse personne insensible.

Pour avoir participé à deux Conférences des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP), l’ancienne ministre de l’Environnement et du Développement durable, Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina, enseignante-chercheure à l’université de Fianarantsoa et non moins experte internationale en développement durable, transition écologique et changement climatique, a son mot à dire par rapport à la nouvelle donne.

« Est-ce dramatique pour le climat et pour les pays vulnérables au changement climatique ? », s’est-elle demandée. « Premièrement, il ne s’agit pas du premier retrait des Etats-Unis. Il va falloir s’en accommoder presque. Le Président Trump l’avait déjà fait durant son premier mandat pour montrer son profond désaccord avec l’administration Obama », a-t-elle répondu à sa propre interrogation.

C’était en effet le Président Joe Biden qui, arrivé au pouvoir, a de nouveau ramené l’Amérique sur la table des négociations climatiques, tentant difficilement de reprendre le leadership sur le sujet. Par la suite, il est important de rappeler que les Etats-Unis représentent à eux seuls la deuxième économie la plus émettrice de gaz à effet de serre.

Ils sont les gros pollueurs. Sur le principe du pollueur-payeur, ils devraient donc être parmi les plus gros contributeurs. Que ce soit pour le Fonds vert pour le climat ou pour le Fonds perte et dommage, qui vient d’être mis sur pied. « En se retirant de l’Accord de Paris, il n’y a donc rien à attendre d’eux. Personne ne peut les obliger à quoi que ce soit », a dit l’ancienne locatrice d’Antsahavola.

« Le Président Trump l’a annoncé : ils vont forer, forer et forer (gaz et pétrole). C’est le grand retour de l’économie carbonée pour la deuxième puissance économique mondiale. Avec ceci, il faut rajouter la conquête de l’univers, sous le leadership d’Elon Musk et Jeff Bezos, qui voient un avenir multi-planétaire. Ils tiennent à leur conquête spatiale et ils ont investi plus dedans que dans l’aide au développement si on regarde les statistiques de ces cinq dernières années », a poursuivi la scientifique malagasy.

Est-ce dramatique ? Doit-on s’en inquiéter ? Peu de voix du côté des pays du Sud et des pays les plus vulnérables ne semblent être audibles aujourd’hui. « En tant qu’ancienne négociatrice pour le continent africain et les Etats insulaires, mais aussi en tant qu’experte internationale pour le compte des pays vulnérables et des pays moins avancés, je partage ici mon inquiétude, non pas pour le financement de l’adaptation au changement climatique de nos pays, même si oui, c’est aussi le nerf de la guerre, mais pour l’avenir de la Maison commune. » 

 « Nous vivons sur une seule planète où il est rappelé depuis 1972 (lire le Rapport Meadows et les rapports du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat ou GIEC) que les actions des uns influencent les autres et leur devenir. Le climat s’affole complètement aujourd’hui, que ce soit aux Etats-Unis, à Madagascar, aux Maldives, au Japon ou au Brésil. ‘We are One’. Néanmoins, les conséquences sont plus chaotiques pour les uns, moins coûteuses pour les autres. »

 « L’Accord de Paris, c’est le multilatéralisme par excellence. C’est régler ensemble des problèmes communs, avec des responsabilités et des devoirs, des droits aussi. Le multilatéralisme n’est pas parfait. Loin de là. Mais hors de ce cadre, c’est la loi de la jungle et l’impossibilité pour des pays comme le nôtre de négocier convenablement et d’être écoutés. »

 « Le retrait des Etats-Unis est dramatique. Mais il faut avancer sans eux et espérer que les efforts des uns vont compenser ce recul car il s’agit d’un vrai recul pour la bataille que nous avons engagée ensemble, entre les nations, pour nos générations futures. L’espérance sera le remède. Continuer à avancer avec un gros handicap. Tout en restant optimiste. Continuer à y croire à cet éveil des Nations. Je suis d’avis que l’interdépendance soit rappelée encore et encore. Beaucoup l’oublient. Je reprends ici la phrase culte du Président Jacques Chirac : ‘‘Notre maison brûle et nous regardons ailleurs’’. »

Recueillis par M.R.

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Editorial

  • Solide pilier
    Base Toliara rouvre ses portes. Par la décision du Conseil des ministres du 29 novembre 2024, la suspension du projet minier de la Base Toliara est levée. Base Toliara, une entreprise matriculée localement du groupe Base Ressources de nationalité australienne et britannique, projette de produire l’ilménite, le zircon et le rutile de Ranobe, utiles pour la production des pigments blancs pour la peinture, le papier ainsi que la céramique et la métallurgie. Elle se trouve à 50 km au nord de Toliara, dans le sud-ouest de la Grande île. En raison des tensions sociales sujettes à une connotation politique locale, le Gouvernement suspend le projet en 2019, le temps également de revoir en profondeur la réorganisation et l’éventuelle révision des clauses du contrat. Se sentant incompris par et la communauté locale et par le pouvoir en place les porteurs du Projet n’ont cessé de plaider sur le bien-fondé de Base…

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