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Le fils d’un boulanger kidnappé par un boulanger ! Les six personnes trempées dans le kidnapping du petit Djivan (3ans) le 7 février dernier à Ambodivonkely, avaient été déférées au Parquet d’Anosy, après que la section de recherche criminelle et la Circonscription inter-régionale de la Gendarmerie nationale (CIRGN) d’Analamanga, les ont présentées aux médias à la caserne d’Ankadilalana, la matinée d’hier. Parmi les suspects, le cerveau présumé de l’acte, un métis chinois, propriétaire de son état d’une boulangerie sise à Ankadifotsy ainsi qu’une femme, sa complice. Le premier avait réclamé 400 000 euros soit près de 2 milliards d’ariary de rançon aux parents du petit otage. Mais ce n’est pas tout : il a également demandé 10 millions d’ariary comme une sorte d’engagement, selon les termes employés par le Chinois. Notons qu’aucune des sommes demandées n’a été finalement perçue par le gang, selon le Gal commandant la CIRGN d’Antananarivo. Quant aux quatre autres suspects, ce sont à la fois des complices et des hommes de main du gang.

Mais un bref rappel des faits s’impose ! Le mardi 7 février dernier, quatre hommes cagoulés, équipés de différents types d’armes dont des big boss, s’étaient emparés par la force du gosse dans la boulangerie de ses parents à Ambodivonkely. Les ravisseurs étaient venus en moto. Par la suite, ils ont foncé en direction d’Antanandrano où ils avaient séquestré l’enfant. Puis vint un changement de programme et de planque où ses geôliers ont ensuite emmené le petit otage à Ambatobe où ce dernier avait été par la suite relâché, précisément le lendemain même des faits, précisément le 8 février dernier. En cause, les ravisseurs ont pris peur en apprenant l’arrestation d’un de leur complice peu après même le rapt, c’est-à-dire le 7 février même.

C’était dans ces circonstances qu’une femme, sous son apparente bonne volonté, a remis le petit Djivan entre les mains du commissariat du 8e Arrondissement à Analamahitsy, le mercredi soir suivant, précisément aux environs de 20h. En réalité, la soi-disant Samaritaine, qui prétendait avoir trouvé le petit Djivan à Ambatobe pour ensuite le remettre entre les mains de la Police, n’est en fait qu’un membre du gang. “Du coup, la Gendarmerie qui a ouvert une enquête, a trouvé bizarre le comportement de cette dame. Cette Force a donc mis en place tout le dispositif nécessaire en vue d’une série de coups de filet. C’était dans ces circonstances que la Gendarmerie a arrêté la femme suspecte puis la soumettre à un interrogatoire au cours duquel elle a fait un aveu”, explique le colonel Tahina Ravelomanana, commandant la section de recherche criminelle de la Gendarmerie. De toute façon, la femme suspecte, dans ses révélations, a dénoncé ses complices et surtout le métis chinois. Ce dernier fut arrêté à son tour dans sa propre boulangerie, le dimanche suivant.
Lors de son audition, ce dernier a reconnu avoir commandité le rapt de Djivan. Il a argué avoir une énorme dette, soit 4 milliards d’ariary, auprès de ses créanciers dont le propre père du petit garçon, son homologue boulanger. Puisque le Chinois n’a plus aucun moyen pour honorer sa dette, l’idée de faire enlever cet enfant a germé dans ses esprits. Mais on connaît la suite.
“Après notre investigation, il s’avère que ce kidnapping n’a finalement aucun lien avec de la politique comme certains l’ont avancé”, certifie le Gal Jocelyn Randrianarison, commandant la CIRGN d’Analamanga. A ce dernier de préciser encore que deux autres bandits trempés dans la même affaire sont encore recherchés. “Ces deux-là sont les pilotes des motos lors de l’enlèvement”, ajoute notre interlocuteur.
A l’heure où nous mettons sous presse (Ndlr, tard dans la soirée d’hier), les auditions des suspects de l’affaire par le juge d’instruction, devraient se poursuivre encore.
Franck R.


Alors que la saison agricole souffre d’un grand déficit pluviométrique, le Roi Mohammed VI a donné ses instructions afin de mobiliser tous les efforts nécessaires pour soutenir le monde rural dans sa globalité.
Les dispositions d’urgence devant être prises, doivent permettre de trouver des solutions face aux manques de précipitions, puisque ces dernières atteignent à ce jour 75mm, enregistrant un déficit de 64% comparativement à une saison agricole dite normale, nous indique le communiqué Royal diffusé par l’agence MAP.
Le déroulement de la campagne, notamment pour les éleveurs qui souffrent du peu de pâturages et pour les cultures d’automne, est impacté négativement par le déficit pluviométrique à ce stade de la campagne agricole.
Le Souverain a souligné la nécessité pour le gouvernement de prendre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour faire face à l’impact du déficit des pluies sur le secteur de l’agriculture, dans l’espoir que Dieu répande sa miséricorde sur notre pays et le comble de pluies bénéfiques.
Toujours selon le communiqué, en Exécution des Hautes Orientations Royales proactives à ce sujet, le programme exceptionnel élaboré par le gouvernement doit permettre d’atténuer les effets du retard des précipitations, mais aussi d’alléger l’impact sur l’activité agricole et à fournir l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés.
Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue à hauteur de 3 milliards.
Pour ce faire, le Roi a donné Ses Hautes instructions pour que le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue par un montant de 3 milliards de dirhams à ce programme, qui nécessitera une enveloppe financière globale estimée à 10 milliards de dirhams.
3 axes principaux figurent au programme gouvernemental : la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux,  l’assurance agricole, l’allégement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, le financement des opérations d’approvisionnement du marché national en blé et en fourrages, outre le financement des investissements innovants dans le domaine de l’irrigation.
Source : agrimaroc.ma



1 sac et demi de riz, soit 75 kg, 4 litres d’huile et 6 « kapoaka » de haricots secs ainsi que 3 barres de savon. Tels sont les dons distribués à un millier de sinistrés dans le Fokontany de Mangarivotra, à Fort Carnot Ikongo, dans l’après-midi de mercredi dernier. Venus en masse, chacun d’entre eux a finalement reçu  1 « madco » de riz, 3 capsules d’huile et une dizaine de graines de haricots. Cela a engendré la grogne des sinistrés, mais ils se sont quand même arraché des vivres. « Certains habitants ont suggéré au chef Fokontany de Mangarivotra de stocker les dons pour les familles ayant des victimes décédées suite au passage de Batsirai. Mais la majorité d’entre eux ont refusé cette proposition, en exigeant de les distribuer à tous les sinistrés. Au final, les responsables du Fokontany ont cédé, en partageant les dons en " très petite quantité " », témoigne Andry Tafaray, journaliste local qui a publié l’information et les photos sur les réseaux sociaux. Ces éléments informatifs ont entraîné l’indignation des internautes depuis la soirée de mercredi. Les autorités locales se sont aussitôt dépêchées pour recouper les infos et rectifier la donne.
Questionné à ce sujet de polémique, le directeur général de la Protection sociale (DGPS) auprès du ministère de tutelle, en la personne de Ghisbert Rivomanana dément l’information stipulant que ces aides proviennent de l’Etat. « Je suppose que ces dons distribués dans le Fokontany de Mangarivotra viennent d’une personne de bonne volonté ou d’un natif de l’Ikongo, et non de l’Etat. Lors de leur récente visite à Ikongo, la ministre de la Population et celui de la Défense nationale ont remis 5 tonnes de riz et 3 tonnes de légumineuses pour les sinistrés. Cette aide d’urgence a déjà été distribuée pour les victimes la Commune centrale. Il n’y avait pas d’huile ni de barre de savon. Normalement, des éléments du BNGRC et des Directions régionales des ministères, vêtus de gilets, devraient assister aux distributions, ce qui n’était pas le cas dans celle de ce Fokontany », affirme le DGPS. Toutefois, ce responsable confirme le fait que les sinistrés se battent et s’arrachent des dons, surtout si ces derniers sont en petite quantité. Quoi qu’il en soit, les sinistrés d’Ikongo recevront ce week-end leur part de « Vatsy Tsinjo », dont l’acheminement a été lancé mercredi dernier. Pour ceux des 3 Communes encore inaccessibles, l’acheminement des aides se fait progressivement par voie aérienne…
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Chaque Stage Pro est une occasion pour nombreux passionnés de football d’améliorer leur niveau, grâce au programme des coaches professionnels. Les participants auront deux semaines au choix : du lundi 28 février au vendredi 4 mars de 9h à 16h est programmée la première semaine de stage tandis que le deuxième stage est prévu du lundi 7 mars au vendredi 11 mars.
« Vous aimez le football ? Tu souhaites pousser plus loin ton niveau de jeu ? Ce stage de vacances est fait pour les joueurs souhaitant aller plus loin dans le football. Un programme d'entrainement qui vous convient, que vous soyez un garçon ou une fille, débutant(e) ou avancé(e). Nos coaches diplômés CAF seront là pour vous évaluer et vous former. Pour les plus performants, vous pourrez peut-être intégrer nos équipes Elite », avance un responsable du club.
Rappelons que ce stage de football est ouvert aux joueurs de 8 ans à 25 ans. Petit-déjeuner, déjeuner, goûter, cocktail, remise de certificat et de matériels professionnels Macron Madagascar, journée récréative à l’Ibis hôtel, séance photo avec la mascotte de Barea sont inclus dans le droit d’inscription. Le maillot de Stage Pro sera offert à tous les stagiaires. Les élèves de Kintana Academy et anciens stagiaires bénéficieront d’une réduction de tarif.
Recueillis par E.F.


 



Moins de trois semaines après le passage du cyclone Batsirai, un autre système d’une intensité comparable à ce dernier pourrait débarquer à Madagascar. Les prévisions météorologiques  indiquent qu'il va toucher terre dans la partie Est de l’île mardi ou mercredi prochain. En effet, la perturbation cyclonique qui s’est formée dans l’océan Indien et qui a été surveillée de près par Météo Madagascar, s’est intensifiée en tempête tropicale modérée. Elle a rempli toutes les conditions et a été baptisée Emnati. Selon les propos de plusieurs prévisionnistes, sa trajectoire présente de troublantes similitudes avec l'épisode Batsirai qui, rappelons-nous, a tué plus de 120 personnes à Madagascar. Etant donné que cette tempête tropicale va poursuivre une trajectoire d’ouest-sud-ouest, en s’intensifiant progressivement au cours des prochains jours, elle va probablement évoluer au stade de cyclone tropical entre dimanche soir et lundi soir. « Un atterrissage sur la côte Est de la Grande île est à ce stade envisagé par l'ensemble des principaux modèles de prévision. L’impact   avec des conditions météorologiques très dégradées sera attendu mardi ou mercredi sur la côte Est, dans une zone qui devra être déterminée ces prochains jours »,  a avancé hier Cycloneoi, le blog spécialisé en cyclones dans l’océan Indien. Hier à 9 heures locales, son centre global a été localisé à 1 760 km à l’Est de Sambava, accompagné d’un vent moyen de 85 km/h, alterné par des rafales de 120 Km/h. Sachant qu’elle s'est déplacée vers l’Ouest à  20 km/h, elle n’aura pas d’influence directe sur les conditions météorologiques à Madagascar durant cette semaine. « Toutefois, les conditions météorologiques marines de la côte Est seront déjà menacées par des vagues d’une hauteur d’environ 3 mètres », a alerté la Direction générale  de la Météorologie sise à Ampandrianomby.
K.R.

LA UNE DU 17 FEVRIER 2022

Publié le mercredi, 16 février 2022

L’enquête concernant le kidnapping du petit Diwan (3ans) il y a deux semaines de cela, ce fils d’un homme d’affaires indopakistanais de la ville, progresse à grande vitesse. Aux dernières nouvelles, le déferrement des suspects dans l’affaire ce jour, et ce, après leur garde à vue dans une caserne de la Gendarmerie chargée de mener l’enquête dans la Capitale. Cependant, aucune information officielle n’a encore filtré pour tenter de savoir combien sont-ils à l’obligation de répondre de leurs actes devant le procureur.

La tempête tropicale Dumako a laissé des dégâts sur tout son passage. A Sainte-Marie et Soanierana Ivongo, des maisons sont inondées et des arbres déracinés à cause des fortes pluies et rafales de vent. D’après le premier bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 2 personnes sont disparues, emportées par la rivière de Marimbona à Soanierana Ivongo.

Cap sur Bruxelles

Publié le mercredi, 16 février 2022

Le Président malagasy et son épouse, à la tête d'une délégation, ont mis le cap sur Bruxelles pour participer au VIème sommet Union européenne - Union africaine (UE - UA). L'Afrique et l'Europe, deux continents voisins ayant des relations économiques et surtout historiques privilégiées mais tendues parfois, ont intérêt à se concerter régulièrement afin d'accorder leurs violons sur certains domaines précis au nom des intérêts supérieurs respectifs. L'UE et l'UA ont des atouts chacune de leur côté à valoriser.

« Des tonnes et des tonnes d’ananas sortent chaque année de nos terres. La mise en place d’une industrie de transformation de ce produit nous conviendra parfaitement », s’enthousiasme le maire de la Commune rurale de Sandrandahy, District de Fandriana, à l’occasion d’une descente effectuée par le ministère de l’Industrie dans cette localité. L’idée étant de prospecter pour voir les potentialités de la région dans le cadre du développement du programme ODOF ou One District, One Factory.

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  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
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  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
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  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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