Le Gouvernement malagasy veut mieux écouter les besoins de la population. Raison pour laquelle il prévoit de créer un Conseil économique, social et culturel (CESC). « Ce Conseil permettra aux citoyens, aux entreprises, aux syndicats et aux associations de donner leur avis sur les projets de développement du pays », selon le communiqué publié par le ministère de la Pêche.
Cette idée n’est pas nouvelle. La Constitution malagasy parle déjà de ce Conseil depuis 2010, mais sa mise en place a pris du temps. Aujourd’hui, les choses avancent. Une délégation du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de Nouvelle-Calédonie - un ensemble d'îles et d'archipels français, faisant partie de la Mélanésie et de l'Océanie lointaine - est venue à Madagascar pour partager ses expériences. Elle a rencontré plusieurs responsables pour discuter de la manière dont ce Conseil peut fonctionner.
Qu’on le veuille ou non, les deux affaires, l’une macabre et l’autre louche polluent l’atmosphère nationale, pire encore, entachent la crédibilité et l’honorabilité de l’Etat malagasy. Elles tombent pile à un moment où Madagasikara a besoin justement de soigner son image.
La Grande île s’apprête à abriter le sommet de la SADC et accueillir ainsi des hôtes de marque du rang de Chefs d’Etat et de Gouvernement. Un rendez-vous crucial que les tenants du régime et le peuple entier ne minimisent point. Une opportunité à valeur internationale qui conforte l’intégrité morale et politique du pays. Etant le second rendez-vous international qui devra se tenir à Antananarivo ce mois d’août après celui du sommet de l’océan Indien, en l’espace de trois mois, le sommet de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe, la SADC, revêt un caractère particulier pour le pays dans la mesure où il confirme le retour effectif de Madagasikara dans le Concert des Nations.
Peu enviable. En matière d’attractivité minière selon le dernier classement du Fraser Institute, Madagascar hérite de la 77e place sur 82 juridictions mondiales évaluées. Un chiffre qui sonne comme un rappel brutal d’une réalité déjà connue des acteurs du secteur car le potentiel minéral de la Grande île est immense, mais les incertitudes politiques, juridiques et administratives freinent encore largement son exploitation optimale. “Ce classement ne surprend personne dans la filière”, confie un ingénieur géologue malgache exerçant dans le sud du pays. “On a l’habitude de composer avec une administration minière peu digitalisée, des délais interminables pour l'obtention des permis, et un cadre fiscal flou qui décourage les investisseurs.”
Après plusieurs mois de préparation, Madagascar est fin prête pour accueillir le 45ème sommet de la SADC. Pas moins d’une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement sont attendus dans la Grande île à partir du 15 août prochain afin de prendre part au sommet proprement dit selon un programme officiel transmis aux médias. Parmi les Présidents qui devront arriver au pays à partir de cette date figurent entre autres, le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa; le Président du Botswana, Duma Gideon Boko ; le Premier ministre du Lesotho, Ntsokoane Matekane ; le Président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera ; le Premier ministre de l’île Maurice, Dr Navin Ramgoolam ; le Président du Mozambique, Daniel Francisco Chapo ; la Présidente de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah ; le vice – président de la Tanzanie, Dr. Philip Isdor Mpango et le Président du Zimbabwe, Emmerson Dambudzo Mnangagwa.
C’est une prise de parole rare, mais puissante. Mialy Rajoelina, Première dame de Madagascar, connue pour sa discrétion, sort de son silence. Et cette fois, c’est une mère qui parle, une mère qui en a assez de voir ses enfants jetés en pâture aux réseaux sociaux, mêlés à des affaires qui ne les concernent pas.
Sur ses comptes officiels, elle s’est exprimée avec fermeté. « Diffamation. Atteinte à l’honneur. Mensonges. C’en est ASSEZ », écrit-elle. Ce coup de colère fait suite à des rumeurs en ligne, véhiculées par une frange de l’Opposition particulièrement active sur les réseaux sociaux, accusant une entreprise supposément liée à ses enfants d’être mêlée au scandale de l’immatriculation suspecte de plusieurs Boeing 777, repérés en Iran, en violation présumée des sanctions internationales.
La 13e édition des Jeux de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien) se déroule actuellement aux Seychelles avec la participation des sept membres dont Seychelles, La Réunion, Comores, Mayotte, Madagascar, Djibouti et Maurice. Une légende vivante de la CJSOI et des Jeux en particulier se trouve parmi les membres de la délégation de l’île Maurice. Il s’agit du Mauricien Michael Glover, père fondateur de la CJSOI et initiateur des Jeux.
Dans la semaine du 19 juillet dernier, le corps en état de décomposition très avancée - et qui n'avait plus d'yeux - de Tania (6 ans) fut retrouvé dans une clairière d'Ambohitremo, Commune rurale d'Ambohimalaza, dans l'Avaradrano. Depuis, la Gendarmerie mène son enquête avec acharnement pour retrouver les personnes susceptibles d'être impliquées dans cette barbarie. Et ses efforts ont été couronnés de succès. A preuve, deux femmes pointées du doigt, pour avoir participé dans ce kidnapping, de viol et surtout le meurtre de cette innocente petite fille, ont été arrêtées. Déferrée récemment au Parquet, les deux femmes suspectes ont été finalement placées sous mandat de dépôt à Antanimora.
Tolérance zéro pour le trafic humain. « La situation est claire pour le Gouvernement malagasy concernant la lutte contre la traite des personnes. Les agences de placement n'ont pas l'autorisation d'opérer. Toute entité se présentant comme une agence de recrutement pour un travail à l'étranger opère dans l'illégalité », a martelé Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique. Cette déclaration a été faite ce 30 juillet à Ivato, lors de la commémoration de la Journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes.
Dans les rues ensoleillées d’Antsiranana, une campagne de sensibilisation a récemment rappelé une réalité que beaucoup préfèrent encore ignorer : les risques liés aux infections sexuellement transmissibles (IST) et au VIH-SIDA. Menée par l’association Jardins du Monde, en collaboration avec la Direction régionale de la santé publique (DRSP DIANA), l’université d’Antsiranana et d’autres acteurs locaux, l’opération a réussi à mobiliser 565 volontaires pour un dépistage gratuit. Trois cas positifs ont été détectés, ce qui représente un taux de prévalence de 0,5 %.