Tragique fin pour un piéton toujours non identifié près de l'Ocada à Anosimasina Itaosy, vers 10h du matin hier. Un taxi-be Mercedes Benz 307 de la ligne A faisant route vers le centre de la Capitale, et qui aurait connu une défaillance mécanique, a échappé totalement au contrôle de son chauffeur, puis s'est dévié brutalement de sa trajectoire. Enfin, le minibus a foncé sur le côté de la chaussée avant de renverser le piéton qui était alors passé sous le véhicule. Le malheureux se faisait littéralement broyer dans une effusion de sang.
Parviendront-ils à atteindre le sommet ? Beaucoup de leurs « followers » sur les réseaux sociaux se posent cette question quant à l’aventure de Zouzar, Raïs et Raj-Alexandre Bouka, sur l’ascension du mont Everest, situé sur la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine, depuis maintenant quelques semaines. Cette famille originaire de Madagascar s’apprête à passer à l’assaut final, prévu ce dimanche soir. En attendant, le père de famille et ses fils ont entamé depuis mercredi dernier une phase cruciale de récupération au camp de base. Ces quelques jours leur permettent de reconstituer leurs forces, soigner les premiers signes d’épuisement et surveiller de près les conditions météorologiques. Tout cela avant de se relancer dans l’ultime étape de leur aventure qu’est l’ascension finale vers le sommet du monde.
L’ouverture officielle du Mois de la protection sociale s'est tenue, hier, dans la Région de Haute-Matsiatra. Cette région dispose d’un grand nombre de bénéficiaires.
La protection sociale concerne les personnes vulnérables, les femmes, les personnes handicapées, les familles défavorisées, accompagnées par le ministère de la Population et de la Solidarité nationale. Cet évènement a été marqué par une sensibilisation sur la protection sociale, une exposition de plusieurs institutions comme l’Autisme Madagascar, la Brigade féminine de proximité de Fianarantsoa, ainsi qu’un carnaval tenu dans la ville de Fianarantsoa.
Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo.
L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !
Dans un contexte économique déjà asphyxié par l’inflation et les incertitudes, la récente décision de la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM) de porter son taux directeur à 12 % ne pouvait tomber à un pire moment. Si cette manœuvre s’inscrit dans une logique classique de lutte contre l’inflation, elle révèle aussi l’étroitesse des marges de manœuvre de notre politique monétaire. Selon un haut responsable d’une banque primaire du pays, ce resserrement monétaire est censé freiner la croissance excessive du crédit, perçue comme un facteur potentiel d’inflation.
Après avoir conquis le public de la Grande île avec son exposition inaugurale « Bientôt, je vous tisse tous » à la Fondation H, l’artiste Zoarinivo Razakaratrimo, connue sous le nom de Madame Zo, étend désormais son rayonnement artistique au monde entier. Ses œuvres participent à l’exposition collective « Musafiri : Travelers and Guests », visible au Haus der Kulturen der Welt (HKW) à Berlin, en Allemagne, jusqu’au 16 juin 2025. Cette ambitieuse exposition explore le parcours des voyageurs, volontaires ou contraints, à travers l’histoire et la société contemporaine. Elle soulève des questions essentielles comme l’hospitalité, la mondialité et les droits humains, tout en mettant en avant des histoires souvent marginalisées, notamment celles des migrants, des travailleurs essentiels et des figures historiques méconnues.
La Capitale malgache et sa porte d’entrée, Ivato, s’apprêtent à changer de visage. Le Président Andry Rajoelina a donné, hier matin, le coup d’envoi officiel du Village Artisanal, un chantier déjà bien avancé et qui s’inscrit dans un projet plus vaste, celui du Lac Iarivo, dont le détail des travaux à entreprendre a été présenté hier aussi par le Chef d’Etat.
Le Village Artisanal, implanté sur 2 hectares en bordure du Lac Iarivo, comptera 240 boxes inspirés de l’architecture traditionnelle. Il accueillera des artisans, des restaurants, une salle d’exposition, des espaces de démonstration, un guichet unique pour les formalités douanières, ainsi qu’un bureau DHL pour les envois à l’international. Le tout sera sécurisé, partiellement alimenté à l’énergie solaire, et ouvert jusqu’au dernier vol international quotidiennement. Un parking de 130 places est également prévu. En clair, il s’agit d’une vitrine de l’artisanat malgache que veut bâtir le Président, en valorisant les trois millions d’acteurs du secteur, dans l’objectif de multiplier par cinq les revenus générés. L’ensemble devra être prêt avant août, en vue du sommet de la SADC.
Le Fonds Vert pour le Climat, partenaire indispensable dans l’obtention de financements environnementaux.
Madagascar, particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, renforce activement ses initiatives pour relever ce défi crucial. Dans ce contexte, une délégation du Fonds Vert pour le Climat (FVC), menée par sa Directrice exécutive, Mafalda Duarte, effectue une visite officielle dans l'île. Le Président Andry Rajoelina a rencontré la délégation, soulignant l'importance du FVC comme partenaire dans la recherche de financements pour des programmes axés sur la protection de l'environnement, le développement des énergies renouvelables et l'adoption de pratiques agricoles durables. Le Président a exprimé sa satisfaction quant à cette collaboration et a plaidé pour un renforcement de celle-ci, notamment en attirant des investissements pour des projets gouvernementaux prioritaires, tels que la gestion forestière et la lutte contre le dérèglement climatique. Par la suite, des discussions approfondies ont eu lieu avec plusieurs ministres clés, dont ceux de l'Environnement et du Développement durable, de l'Economie et des Finances, ainsi que celui de l'Energie et des Hydrocarbures. Ces échanges ont exploré les moyens pour Madagascar d'accéder plus efficacement aux ressources financières du FVC, dans le but de soutenir des projets de résilience, d'adaptation et d'atténuation face au changement climatique.
Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente.
Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la Haute Cour de justice (HCJ). Les députés de l’Opposition, à l’époque, ont saisi la HCC aux fins de procéder à la déchéance du Chef de l’Etat. La HCC n’a pas pu éviter d’enclencher la procédure en choisissant de faire organiser une élection présidentielle anticipée et en chargeant le Président Rajaonarimampianina de procéder, illico, à la nomination d’un nouveau Premier ministre chef de Gouvernement chargé formellement d’organiser une élection anticipée libre et inclusive. Tout cela afin de mettre les points sur les « i » sur l’importance de cette haute juridiction dans le processus du respect de l’Etat de droit.
Christian Paul Andriamahavory, procureur général de la Cour suprême (PGCS), Faly Ravo Rakotoarison, président de la section de la Cour d’Appel, Barijaofetra Emmanuel Rabemananjara, président du Tribunal de grande instance de Mahajanga et Jean Yves Rakotomanana, président du Tribunal de grande instance de Toamasina, ont prêté serment lors d’une cérémonie solennelle auprès de la Cour Suprême à Anosy Antananarivo le mercredi 7 mai. Et ce, en présence de Mme Hanitriniaina Belalahy, secrétaire générale du ministère de la Justice qui a représenté le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Alexis Benja Rakotomandimby, retenu pour d’autre charge.
La Haute Cour de justice est un outil tranchant sinon un instrument de premier choix voire une arme redoutable pour combattre la corruption et par extension l’impunité. La loi, conformément au prescrit de la Loi fondamentale, confère à la HCJ la compétence de juger les hauts dirigeants, anciens ou en place, du pays. De l’article 131 à celui de 135, la Constitution définit le contour des compétences de la HCJ. Du Président de la République aux présidents des Assemblées parlementaires, au Premier ministre aux autres membres du Gouvernement et au président de la Haute Cour constitutionnelle, ils sont justiciables devant la Haute Cour de justice suivant des procédures spécifiques à chacun des cas.
Mais quelle que soit la haute charge conférée à la HCJ, elle ne peut pas être opérationnelle tant que les procédures devant aboutir à l’accusation soient bloquées quelque part. Ce fut le cas malheureusement durant l’ancienne mandature de l’Assemblée nationale. La commission spéciale de mise en accusation n’a pas pu débloquer le processus. Et la HCJ se trouvait clouer ne pouvant rien faire autre qu’attendre !
Si la situation de blocage au sein de la commission spéciale persiste, à quoi bon !
Ndrianaivo