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Sept (7) décès en une journée. Le paludisme fait ravage à Midongy du Sud, parmi les Districts considérés comme foyers de cette maladie contagieuse. Selon les informations recueillies auprès de notre source locale, près de 200 personnes ont succombé suite à l’épidémie depuis le début de cette année. Les enfants âgés entre 2 et 12 ans constituent les principales victimes, sans parler des femmes enceintes et des personnes vulnérables. Le nombre de personnes contaminées reste toutefois non communiqué jusqu’ici. Le renforcement des sensibilisations pour faire face à la fois au paludisme et au coronavirus a été débattu lors d’une récente réunion d’urgence des autorités locales. Des équipes vont sillonner les quartiers pour ce faire, mégaphones à la main. Les personnes présentant des symptômes sont encouragées à consulter immédiatement les agents communautaires et les centres de santé, où ils peuvent bénéficier des tests de diagnostic rapide et des médicaments gratuits pour le traitement.
Depuis l’année dernière, le paludisme se fait voler la vedette par la Covid 19 alors qu’il continue de frapper fort dans une centaine de Districts foyers à Madagascar. Pourtant, le coronavirus accroît le taux de prévalence de cette maladie tropicale contagieuse. Celle-ci enregistre une recrudescence dans nombreuses zones. 487 décès parmi 463 689 malades ont été enregistrés au premier trimestre de l’année dernière. 70 % des cas ont été notés dans 7 Régions, dont l’Atsimo-Atsinanana. Toujours en 2020, 64 % des consultations dans les centres de santé à Midongy du Sud ont été liées au paludisme. Notons que les statistiques officielles pour l’année 2020 et pour le premier trimestre de 2021 ne sont pas encore disponibles jusqu’à maintenant. Les responsables au sein du ministère de tutelle ont été débordés par la Covid 19, à en croire notre source auprès de ce département…
Recueillis par Patricia R.




Le virus de la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) frappe de nouveau la Grande île, après une dizaine d’années d’absence. L’information a été confirmée par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Désiré Tilahy, hier. C’était en marge de l’inauguration du laboratoire des micropolluants à l’Institut Pasteur d’Avaradoha. Le Gouvernement a déjà déployé des techniciens au niveau des localités concernées par la circulation du virus.
La présence du virus a été observée dans trois Régions, Atsimo Andrefana, Vatovavy-Fitovinany et Diana, selon le numéro deux du MAEP. D’après des informations supplémentaires obtenues auprès de responsables, le virus de la FVR a contaminé près de 900 têtes de bétail desquelles 480 sont mortes depuis sa réapparition, dont la majorité ont été recensées dans la Région Vatovavy-Fitovinany. Les premiers cas auraient été enregistrés il y a à peu vers la fin du mois de février et le début du mois de mars.
Recensé pour la première fois dans les années 1930 dans un élevage de moutons dans la Vallée du Rift, au Kenya, le virus frappe en priorité le bétail, principalement les bœufs et les petits ruminants. Il est ensuite transmis aux hommes par le contact avec le sang ou d’autres fluides ou organes d’animaux infectés. Dans de rares cas, la maladie est transmise de l’animal à l’homme par l’intermédiaire de piqûres de moustiques. S’il est rare que ces cas entraînent une mortalité chez les hommes, le SG du MAEP invite à la vigilance, surtout chez les femmes enceintes dans la mesure où le virus peut provoquer une interruption de la grossesse.
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie cyclique, précise un responsable auprès dudit département ministériel. Il réapparaît environ tous les dix ans. La dernière épizootie à Madagascar a eu lieu vers 2010 et avait frappé deux régions de la Grande île. « Les pluies abondantes favorisent l’éclosion des œufs de moustiques porteurs du virus », indique notre interlocuteur.
Déplacement de bétail interdit
Des mesures ont été prises par les responsables pour endiguer l’actuelle épizootie. « Le déplacement des animaux d’élevage dans les localités concernées doit être restreinte voire interdite. Des techniciens, les médicaments et le matériel nécessaire au traitement des animaux ont été mobilisés et envoyés dans les zones où sévit l’épizootie », a précisé le numéro deux du MAEP.
Etant donné qu’il s’agit d’une maladie virale, une campagne de prévention est également nécessaire afin renforcer le système immunitaire des animaux, selon des précisions. La diffusion des messages de santé publique auprès des éleveurs afin d’éviter la propagation de l’épidémie est également une mesure entreprise par les autorités. C’est notamment la raison du communiqué diffusé hier par la Direction régionale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche de la Région Atsimo Andrefana à l’endroit des éleveurs de cette circonscription.
Un responsable précise que les bêtes décédées du virus de la FVR doivent être incinérées. La consommation de la viande d’animaux morts des suites d’une contamination au virus de la FVR est fortement proscrite, pour les raisons citées plus haut. En outre, la population est toujours invitée à cuire soigneusement tous les produits animaux tels que la viande et le lait, avant consommation. Et ce, à plus forte raison si les consommateurs se trouvent dans les zones où l’épizootie sévit.
Notre interlocuteur rassure en précisant que les viandes présentes sur le marché ont fait au préalable l’objet d’un contrôle de la part d’un vétérinaire inspecteur. « Si ces viandes avaient présenté une suspicion de contamination, elles n’auraient jamais été autorisées à être vendues au grand public », assure-t-on.
  
La Rédaction






Le programme des compétitions africaines est enfin connu ! Rugby Afrique, tenant compte de la crise sanitaire sans précédent que nous vivons, a aménagé des dates de repli si la situation malheureusement empire.
Les Makis de Madagascar disputeront les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de rugby 2022, au mois de juillet en Namibie. Ils évolueront dans le groupe A avec les Eléphants de la Côte d’Ivoire et les Zèbres de Namibie, pays hôte.  Un copieux menu qui attend les Makis qui devront tout simplement affronter le grand favori Namibien à domicile. La Namibie truste la place qualificative africaine en Coupe du monde depuis 1999. Le dernier pays l’ayant privée de Coupe du Monde étant…la Côte d’Ivoire en 1995. Madagascar et ses formidables athlètes complètent le groupe, assurément le plus relevé de ces poules. Les deux premiers seront qualifiés pour le Top 8 qui se disputera en 2022 et désignera le représentant africain pour la Coupe du monde 2023 en France.
En mai, l'attention se tourne vers l'Afrique de l'Ouest pour le repêchage de la Coupe d'Afrique de Rugby, un qualificatif pour la 12e place des poules de la Coupe d'Afrique de Rugby 2021. Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Eswatini, Maurice, Maroc (en attente de révision de la suspension) Nigeria et le Rwanda sont tous éligibles pour le grand tirage au sort, avec une fenêtre internationale de juillet comme option de repli.
Les poules de la Coupe d'Afrique de rugby débuteront en juillet, avec quatre groupes de trois équipes jouant chacun un tournoi à la ronde dans un seul lieu par groupe. Les deux meilleures équipes de chaque poule se qualifient pour le RAC 2022, qui sert de tour final de qualification pour la Coupe du monde de rugby 2023 pour l'Afrique.
En parlant de rugby, l’équipe nationale malagasy à XV dispute des matchs amicaux chaque weekend au stade Makis Andohatapenaka. Ce stade vient de bénéficier aussi des améliorations grâce au sponsor de la Fédération. La construction d'un château d'eau financée par le sponsor Société Générale Madagasikara sera la prochaine rénovation au du stade Makis d'Andohatapenaka. La mise en place de cette infrastructure apportera une amélioration du système d'arrosage dudit terrain.
Le Malagasy rugby limite l’organisation à trois matchs seulement par weekend depuis le retour des compétitions.
Elias Fanomezantsoa


Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) a présenté, avant-hier, le bilan de ses réalisations pour l’année 2020. Le ministre s’est particulièrement réjouit du résultat car 90 % des objectifs fixés ont été atteints. Certaines réalisations ont même largement dépassé les objectifs. Ce sont les cas des apports en recettes publiques. « Les entrées non fiscales constituées par la recette des redevances et ristournes minières s’élèvent à 57,12 milliards d’ariary, alors que la prévision biannuelle 2019-2020 était de 36 milliards d’ariary pour ces exercices, soit une performance biannuelle à hauteur de 158,33 %. Dans les détails, les recettes non fiscales de 2020 ont atteint les 26,44 milliards d’ariary contre seulement 18,10 milliards d’ariary dans les prévisions de recouvrement de la loi de Finances 2020. Les performances sont alors plus que satisfaisantes, mais nous comptons nous améliorer encore plus pour cette année. Il ne faut pas oublier que le secteur extractif figure parmi le secteur clé pour la relance économique du pays, plus particulièrement après la crise sanitaire générée par la pandémie de coronavirus », a soutenu le ministre Fidiniavo Ravokatra.
Ce bon résultat ne se limite pas au niveau financier, mais s’étend également dans l’assainissement et la réforme du secteur, sans oublier la formalisation des exploitants nationaux.
Cette rétrospective 2020 s’est notamment faite en ligne sous le thème fédérateur « Agissons différents, pensons gagnant-gagnant », en présence des représentants de l’Administration et des Institutions publiques, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile, mais également des fédérations de syndicats des travailleurs.
Dépassant le caractère simplement informatif, l’événement a particulièrement été marqué par une analyse des effets macro et micro-économiques des activités au sein du secteur minier et pétrolier, ainsi que des mesures de réformes menées par le MMRS en 2020. Cela démontre ainsi les opportunités pour assurer une forte croissance additionnelle sur la base des ressources minières, pétrolières et gazières abondantes.
Rova Randria

Un record en matière de crime pour cet homme de 56 ans résidant dans le quartier rural d’Ambokala, dans le District de Manakara. Le 16 mars dernier, la Police l’avait arrêté pour la première fois pour le meurtre de son épouse, la deuxième puisqu’il s’est déjà marié à une autre quelques années plus tôt. Et pourtant, ce multirécidiviste sans scrupule, puisqu’il s’en agi un, venait à peine de sortir de la prison la veille de son meurtre, la énième du genre. Et pas des moindres. En 2004, il a alors trucidé sa première épouse. Ce qui lui a valu une peine de dix années de prison. Mais sitôt remis en liberté en 2014, il a assassiné de nouveau. Cette fois, c’est son beau-père qui a payé le plus lourd tribut à ses habitudes pour tuer. Naturellement, il fut de nouveau condamné avant que la Justice ne l’ait relâché le 15 mars dernier où il a éliminé sa deuxième épouse. Mais sitôt son crime consommé, le quinquagénaire a pris la fuite pour se cacher ailleurs.
Depuis, les éléments de la direction de la sécurité publique Vatovavy-Fitovinany ont ouvert une enquête. Finalement le 6 avril dernier, leurs efforts ont été couronnés de succès. Ils ont pu retrouver les traces du fugitif à Ambokala même où le suspect fut arrêté. Pour retracer brièvement les faits, le corps sans vie de la troisième victime du quinquagénaire fut trouvé le 16 mars dernier à Ambodihara, Commune rurale de Mahabako, toujours dans le District de Manakara.
Lors d’un constat, la Police décrète que la victime avait été étranglée, et que le principal suspect dans l’affaire a disparu complètement du circuit. Depuis, les Forces de l’ordre n’ont plus voulu le lâcher.

F.R

LA UNE DU 09 AVRIL 2021

Publié le jeudi, 08 avril 2021

L'assemblée générale élective de la FSBM est prévue se tenir demain samedi 10 avril à l'office national des anciens combattants, Ampatsakana. Les 7 nouveaux présidents des ligues régionales de la Fédération de sport- boules malagasy (FSBM) éliront un nouveau président officiel vis-à-vis du ministère de la Jeunesse et des Sports et de l'instance internationale de pétanque.

 

Sur les huit personnes arrêtées par le Service central des enquêtes spécialisées (SCESLFD) de la Police, situé à Anosy, pour une affaire d'immigration clandestine au Koweït et en Arabie Saoudite, trois sont des jeunes candidates malagasy à ces voyages. Tous ces individus avaient été présentés au Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha, le 2 avril dernier. Trois d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que deux autres ont obtenu une liberté provisoire. Certains accusés sont des multirécidivistes, selon ce service de police.

 

Un hébergement en hôtel sera désormais proposé aux personnes testées positives au coronavirus. Un certain nombre d'établissements hôteliers accueilleront, en collaboration avec les autorités, des personnes atteintes de la Covid-19 qui ne peuvent pas être isolées au sein de leur domicile. En effet, le Conseil des ministres datant du 7 avril dernier a décidé de réaménager des établissements hôteliers en hôpitaux pour recevoir des patients.

Amélioration et modernisation du transport dans la Capitale. Depuis plusieurs années, les consommateurs se plaignent de la qualité de services offerts dans les transports en commun. Outre le non-respect du cahier des charges, certains passagers sont victimes d’insultes et d’intimidations perpétrées par les chauffeurs et leurs aides.

 

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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