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Le navire tangue mais…

Publié le dimanche, 13 mars 2022

Il tient le coup. Le bâtiment Orange bascule mais il garde le cap ! Il tangue mais il maintient l’équilibre ! Les rafales des perturbations cycloniques semblent persister d’une autre façon. Des bisbilles frisant des enfantillages en interne, de vulgaires scandales sur la place publique et des frustrations mal gérées secouent l’immeuble et finissent par ternir l’image. En effet, le régime Orange du Président Rajoelina traverse en ces temps-ci une zone de turbulence.
Le premier semestre de l’année 2021 fut un tournant notable sur l’avenir de la majorité présidentielle en particulier dans la relation entre Exécutif et majorité à l’Assemblée nationale.  Une bataille rangée s’éclate. Députés IRD et des membres du Gouvernement détenant des départements-clés comme la Justice, la Sécurité, les Finances ou d’autres se tirent les oreilles en pleine session. Des parlementaires Orange se sentent frustrés. Ils accusent l’Exécutif d’ignorer leurs « demandes », entre autres, véhicule tout-terrain, etc. et règlent leurs comptes.
Le remaniement, quelque peu controversé, du 15 août pollue encore plus l’atmosphère. Un ministre nouvellement nommé, après avoir tout juste effectué la passation, dut se démettre illico. En cause, empêtré dans une affaire de malversation, il fut poussé à la porte. Un fait rarissime !
Deux femmes ministres appelées à collaborer étroitement dans un même Département se chamaillent honteusement. Idem pour deux ministres issus d’un grand ministère éclaté en deux n’arrivent pas à trouver le terrain d’entente. Etant entendu que leurs domaines d’actionrespectifssont interdépendants, ils finissent au contraire par se discréditer publiquement. Un autre membre de Gouvernement, n’a pu faire autrement que jeter l’éponge. Pour cause, mêlé dans une affaire de corruption de haut vol, il ne pouvait que s’éclipser. Des parlementaires de la majorité qui font trop parler d’eux compliquent la chose.Evidemment, les réseaux sociaux ne ratent pas et saisissent la balle au bond.
Cerise sur le gâteau, le mal ne vient jamais seul. Une formation politique membre dès le départ de la plate-forme, l’ARMADA,  soutenant le Président quitte avec éclat le navire. Le malaise existe !
Le navire portant pavillon « Orange » tangue mais attention, il ne chavire point. Le leader de la Révolution 2009, Chef de l’Etat en place, dispose toujours la carte maitresse en main. A un an et plus de l’échéance décisive pour le second mandat, Rajoelina Andry, très conscient du danger qui guette, entreprend à redorer le blason. Il lui faudra un second souffle. De toute manière, il n’est jamais tard pour bien faire ! Tout le monde, membres de l’équipage, anciens et nouveaux, doivent impérativement, resserrer les rangs.
Ndrianaivo





Après l’Egypte et le Gabon, Madagascar est le troisième pays membre de la confédération africaine de pétanque suspendu par la Fédération internationale de pétanque et jeu provençal (FIPJ). La sanction a été annoncée par le président de la FIPJ, Claude Azema en personne aux autorités malagasy.
Cette suspension signifie que Madagascar ne pourra pas participer aux prochains championnats du monde, individuel, doublette féminin masculin et doublette mixte qui se tiendront du 12 au 15 mai 2022 à Karlslunde au Danemark ainsi qu’aux jeux mondiaux prévus à Birmingham (USA) du 7 au 17 juillet. Pire, la FIPJ a annoncé que Madagascar, pays hôte des Jeux des îles de l’océan Indien 2023, ne pourra pas aussi se présenter à la discipline pétanque.
La raison des sanctions est que Madagascar n’a pu payer ses divers frais lors des championnats du monde de pétanque de Barcelone en novembre dernier. La somme impayée reste encore indéterminée mais d’après le président de la Fédération malagasy de sport boules (FSBM) Amir Andrialemirovason  « Tous les frais d’hébergement de la délégation durant le séjour à Barcelone restent impayés. La liste est longue, si je ne cite que les billets d’avion, les divers frais de dossiers, de visa, de transport, qui ont été avancés par des particuliers,… Jusqu’ici, seuls les billets d’avion ont été remboursés par le ministère. Mais en ce qui concerne notre hébergement, c’est la FIPJ qui s’est engagée à le payer», explique le numéro un de la FSBM qui n’a pas mentionné la somme non payée. Et il a avancé que des pourparlers avec les ministères de la Jeunesse et des Sports sont prévus la semaine prochaine pour trouver une issue à ces problèmes de sanction.
La Grande île est donc suspendue pour une durée d’un an jusqu’à régularisation de la situation. Du côté d’Ambohijatovo, les responsables confirment que la facture venant de la FIPJ n’est parvenue au ministère que vers début décembre. Le retard sur le déblocage de l’argent en question ne dépend pas du ministère de tutelle. Pourtant, la FSBM réplique que les dossiers nécessaires ont déjà été déposés à Ambohijatovo un an avant le départ et que la somme a aussi été déposée mais le déblocage a connu un retard.
« 4 mois après… le Gouvernement malagasy n’a toujours pas versé l’argent promis à la Fédération malagasy du sport boules …, pour régler les frais de séjour des équipes présentes », relate la FIPJP dans une lettre officielle datant de vendredi 11 mars.
Le même communiqué précise dans un paragraphe plus bas que, « seuls ont bizarrement été réglés sur place les séjours de M. le ministre des Sports, M. Hawel Mamod’ali qui n’a jamais manifesté sa présence, et de sa directrice des sports, Mme Rosa Rakotozafy… ».
Ce même problème est déjà survenu à l’équipe nationale malagasy lors du championnat du monde junior et dame au Cambodge en 2019. C’était le président par intérim de la FSBM, feu Dolys Andriamihaja qui a payé de sa poche toutes les dépenses de la délégation, qui restent impayées jusqu’à ce jour.
Elias Fanomezantsoa



A l’approche d’un nouveau remaniement gouvernemental, l’état-major politique est en effervescence. Pour le moment, la date exacte de la proclamation officielle de la nouvelle formation gouvernementale demeure un véritable suspense. Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que le remaniement se fera soit ce jour, soit demain ou mercredi au plus tard. D’autant plus que le dernier Conseil des ministres tenu au Palais présidentiel d’Iavoloha a déjà été l’occasion pour le Président de la République, Andry Rajoelina d’adresser ses remerciements à tous les membres du Gouvernement pour les réalisations à l’issue de ces 7 mois de fonction au sein de l’Exécutif. Il est donc fort probable que le prochain Conseil des ministres verra la participation de la nouvelle formation gouvernementale.

La tâche est rude pour le numéro un de l’Exécutif qui fait également face à de nombreuses pressions venant de divers horizons. D’une part, les déclarations à consonance régionaliste venant de différentes associations qui veulent à tout prix influer sur le choix des futurs membres du Gouvernement. A cela s’ajoute les nombreuses opérations de communication menées par les partisans de certains ministres, qui visent à redorer le blason des concernés dans l’optique d’une éventuelle reconduction.

Les pronostics vont bon train

Malgré l’existence de ces nombreuses pressions qui paraissent inutiles, le dernier mot appartient au Chef de l’Etat et au Chef du Gouvernement. En effet, ils sont les seuls à décider sur la base de critères d’évaluation qui permettent de juger chaque membre du Gouvernement par leurs réalisations. D’ailleurs, le secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé a appelé tout un chacun à « respecter la décision du Président de la République et du Premier ministre. Et de déclarer que « le Gouvernement n’est pas le seul domaine permettant de prendre des responsabilités pour le développement du pays ».

En attendant le moment fatidique, les pronostics vont bon train autour des éventuelles limogeages ou reconductions. Après la déclaration du parti « Malagasy Miara- Miainga » sous la houlette de Hajo Andrianainarivelo, le portefeuille de l’Aménagement du territoire sera donc occupé par une nouvelle tête. Le MMM ayant annoncé sa décision de ne plus faire partie du prochain Gouvernement, il est donc certain que ce département ministériel changera de titulaire. Le choix des deux chefs de l’Exécutif ne peut s’écarter de l’objectif de concrétiser les projets de développement de Madagascar. Le fait de partager la vision du régime aussi bien du point de vue technique que politique pourrait également être un critère déterminant. Pour l’instant, l’attente est de mise !

La Rédaction


La finale de Miss World se tiendra mercredi à Porto Rico. Notre candidate, Nellie Anjaratiana, aura la tâche de défendre les couleurs de la Grande île.
Notre reine de beauté garde la tête haute. La belle Nellie Anjaratiana vient de déposer ses valises samedi dernier à Porto Rico. Sélectionnée dans le top 40 parmi les 97 candidates pour la grande finale qui se tiendra mercredi, notre candidate se dit être prête pour défendre et porter haut l’étendard de Madagascar dans ce concours de beauté. « Je suis confiante pour la suite des évènements. Chaque concurrente à ses atouts et sa propre identité. Mais oui ! On a la chance d’arriver au sommet. J’ai confiance en ma prochaine réussite mais tout dépend de Dieu », explique la belle. Notre candidate est donc bien décidée à ne pas laisser ce prestigieux titre lui échapper. Concernant les votes, Nellie Anjaratiana encourage les Malagasy à la soutenir en visitant le site web de Miss World « www.missworld.com/2021/madagascar/nellie-anjaratiana ». Notre candidate est tellement fière de défendre la couleur de Madagascar et remercie déjà tout le public et les organisateurs de lui avoir offert cette chance exceptionnelle. « Quel que soit les résultats, je voudrais déjà vous adresser mes remerciements. Merci pour votre soutien, merci à ma famille et merci à l’organisation Miss Monde de m’avoir donné cette chance incroyable », se réjouit la jeune fille de 25 ans.

Digne
A noter que récemment, Nellie Anjaratiana s’est hissée dans le top 10 du challenge « Beauty with a purpose », traduit littéralement par « Une beauté avec un but ».  Cette catégorie met en avant les projets caritatifs des candidates. Impatiente à l’idée de porter haut le nom de Madagascar sur la scène internationale, Nellie garde la tête haute et reste confiante pour la suite du concours. Cette belle créature native de la Commune de Port-Bergé a toutes les chances d’être couronnée. Agée de 25 ans, elle possède tous les attributs nécessaires pour concourir avec les plus belles femmes du monde dont elle fait désormais partie. Nellie Anjaratiana est la troisième miss Madagascar à participer au concours de Miss Monde, après Felana (2017) et Miantsa (2018). La chance sourira-t-elle à Madagascar lors de cette nouvelle édition 2022 ? La réponse se trouve entre les mains de la belle brune Nellie Anjaratiana. Rendez-vous donc à la grande finale qui se tiendra mercredi prochain.
Sitraka Rakotobe


L’affaire concernant la mort probablement par homicide de Tahiana Rajaonavah, ce jeune père de famille de 31 ans résidant en France, a été déférée vendredi dernier au Parquet d’Anosy. Le déferrement des concernés n’a pris fin que vers 20h ce vendredi-là. Sur les quatre personnes impliquées sinon soupçonnées du meurtre de Tahiana, 2 avaient été finalement placées sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora, selon une source auprès de la Gendarmerie nationale. Il s’agit des deux beaux-frères de la victime. En revanche, les deux autres suspects, entre autres le beau-père de Tahiana ainsi qu’un cousin de sa femme, ont bénéficié d’une liberté provisoire, précisément ont été placés sous contrôle judiciaire.
Parallèlement, une autre source avance toutefois que le nombre des personnes, qui avaient dû être déférées dans le cadre de l’enquête sur cette triste affaire le vendredi dernier, est 5. Et que trois auraient été placées en détention provisoire si deux autres ont été provisoirement relâchées.
Malgré donc ce récent développement, la vérité sur la vraie cause de la mort du jeune chef de famille n’est pas encore pour demain.
D’après un élément, encore officieux de l’information, l’assassinat présumé de la victime aurait été motivé par des tensions au sein même des deux familles. Celle de son épouse aurait donc emprunté de l’argent auprès de Tahiana dont la vie s’est nettement améliorée après son exil en France. Bien entendu, tout cela n’est encore présenté que comme une hypothèse. Mais il s’avérerait par la suite que les proches de l’épouse de Tahiana n’auraient pas été en mesure de rembourser leurs dettes. Faute de quoi, ils lui auraient dû céder une parcelle de terrain familial au bénéfice de leur créancier. Et c’est qui aurait été à l’origine de cette tension, qui faisait ainsi s’entre-déchirer, entre d’une part la famille de sa femme, et d’autre-part Tahiana lui-même. Tout cela laisse donc supposer que le camp de son épouse, qui est restée en France malgré ce qui était arrivé à son mari, lui aurait réglé définitivement son compte à ce dernier, profitant de sa récente visite, sinon de ses vacances qu’il a passées dans la Grande-île, en février dernier.
Tout cet imbroglio laisse penser que la balle est dans le camp de la femme de Tahiana. Or, c’est là que le bât blesse. Aucun moyen d’arracher à la dame le moindre renseignement, cette dernière étant restée en France. A propos, son attitude nourrit de plus en plus le soupçon à son égard, comme nous l’avons d’ailleurs rapporté dans l’une de nos précédentes publications.
Tahiana était venu au pays pour passer ses vacances en février dernier. Alors que la date de leur retour, sa famille et lui en Hexagone, s’approchait, le chef de famille a disparu complètement du circuit le 19 février dernier. A cette date- là, il allait se rendre à un rendez-vous dont on ignore avec qui. Depuis, il ne donna plus aucun signe de vie. Entre-temps, sa femme a décidé de regagner la France avec leurs enfants.  Une semaine plus tard, les restes réduits à l’état de squelette du père de famille furent repérés dans un terrain vague à Amborompotsy -Talatamaty.
Franck R.



Opportunité à saisir. Depuis le 2 janvier 2022, l’Ethiopie a été exclue de l’AGOA, et 80% des entreprises textiles éthiopiennes ont fermé. D’une part, cette situation fait moins de concurrence pour la Grande île, et d’autre part, elle représente une opportunité particulière car les entrepreneurs qui avaient investi en Ethiopie pourront venir s’implanter à Madagascar et fournir de nombreux emplois pour la population. Dans ce contexte, l’Organisation internationale du travail, représentée par son directeur du bureau de pays Coffi Agossou, qui est en visite dans la Grande île a constaté que la main-d’œuvre malagasy est une main- d’œuvre de qualité supérieure. Cependant, bien supérieure à celle du Bengladesh selon l’OIT, la main- d’œuvre malagasy est encore catégorisée de main- d’œuvre abondante et bon marché comme c’est le cas actuellement et mérite ainsi d’être rémunérée à sa juste valeur.

Justement, dans l’objectif d’améliorer la qualité de la main- d’œuvre malagasy, l’OIT présente plusieurs projets dont celui du « Better work » (meilleur travail), pour appuyer Madagascar à augmenter sa compétitivité et sa productivité dans le secteur textile. L’objectif est d’impulser l’image du made in Madagascar, pour que les grandes marques et les grands pays s’approvisionnent sur la Grande île. Certaines qualités personnelles (soft skills) telles que l’éducation civique, devraient être intégrées dans le curriculum des formations professionnelles. Il est également primordial de déterminer ce qui bloque la compétitivité, car il se pourrait qu’un petit module complémentaire suffise de défaire ce blocage. L’OIT peut former ces modules.

Ainsi, dans ce contexte, l’OIT sollicite de la part de l’Etat qu’une requête officielle précisant que Madagascar a besoin du projet « Better work »soit formulée et signée, que Madagascar soit promu en tant qu’acteur principal dans le domaine textile pour faciliter les accords avec l’AGOA, l’UE, et les futurs autres accords. De cette manière, l’OIT pourra ensuite assister le pays dans la relance post-Covid du domaine textile, en incluant le travail décent, en aidant à l’élaboration d’une stratégie bien ficelée et à la mise en œuvre de cette dernière. Pour rappel, depuis le mois de mars 2020, l’industrie du textile à Madagascar était au plus mal à cause de la pandémie de coronavirus.

En effet, la production a considérablement diminué, approximativement de 20 à 50% selon l’entreprise et sa filière.Toutefois, cette situation tend à se renverser car le redémarrage économique à l’échelle mondiale commence à se faire ressentir. La consommation a ainsi repris avec ce redémarrage économique, principalement dans les pays comme les Etats-Unis ou encore ceux de l’Europe.Le textile et l’habillement contribuent effectivement à hauteur de 19,35% au PIB (Produit intérieur brut) du pays. Ce secteur espère ainsi retrouver son dynamisme du passé. En 2019, d’après les statistiques publiées par la Banque centrale de Madagascar, les exportations de produits textiles ont atteint 522 millions de dollars, avec une hausse de 13 millions de dollars en comparaison à 2018.





Des traitements gratuits. Les personnes séropositives au VIH-Sida ainsi que les malades du paludisme et de la tuberculose bénéficient d’une prise en charge médicamenteuse gratuite. Pour la première maladie, 9 075 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) suivent un traitement à vie, en prenant un comprimé par jour. Les tests de diagnostic rapide et le traitement du paludisme se font aussi gratuitement. Il en est de même pour les mois de traitement de la tuberculose. En général, ces traitements gratuits ont permis d’améliorer la situation, avec moins de décès et de complications, sauf pour les patients perdus de vue. Mais le taux de prévalence a de nouveau augmenté depuis la pandémie de Covid-19, non seulement à Madagascar mais au niveau mondial. « La Covid-19 est en train d’inverser de nombreux progrès durement acquis dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Si elle n’est pas examinée de manière efficace et urgente, cette situation aura des répercussions profondes, néfastes et durables... », confirme le Rapport de 2021 sur les résultats du Fonds mondial. Cette organisation internationale se focalise sur la lutte contre les 3 maladies citées en sus, à travers des investissements et la mobilisation des acteurs dans une centaine de pays.

Un besoin de 19 milliards de dollars
« De nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à l’appui du Fonds mondial. Cette organisation prend en charge les médicaments pour le traitement du VIH-Sida, du paludisme et de la tuberculose. Son financement a également permis de distribuer des millions de moustiquaires à Madagascar, l’année dernière », avance le Dr Jean Claude Rakotomalala, directeur national de la Coalition malagasy pour le renforcement du système de santé (COMARESS). Cette plateforme de la société civile œuvrant dans le domaine de la santé sollicite l’engagement des pays donateurs et plus de financement de contrepartie des pays bénéficiaires. La contribution de Madagascar pour le Fonds mondial s’élève à un million de dollars pour 3 ans, annoncée à Lyon (France) lors de la 6ème conférence pour la reconstitution de cette organisation internationale. Une somme de 14 milliards de dollars a pu être collectée à l’occasion. La 7ème reconstitution se fera cette année, convoquée par le Président des Etats-Unis, Joe Biden. Cette fois-ci, le besoin s’élève à 19 milliards de dollars afin que les efforts dans la lutte contre ces trois maladies s’enchaînent, au lieu de régresser face aux effets de la Covid-19.
Patricia Ramavonirina


La une du 12 mars 2022

Publié le vendredi, 11 mars 2022



Concurrence et innovation. Pour une grande première, la Radio nationale malagasy (RNM) s’est dotée d’un studio entièrement dédié à la rédaction, dans le cadre de son 90ème anniversaire. Après le studio « Vahandanitra », l’inauguration d’un autre studio de la rédaction a été réalisée hier par la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo. Ce nouveau studio porte le nom de la célèbre journaliste et présentatrice, Solo Ramarolahy, décédée en 2019. Elle avait intégré la radio en 1982. Elle présentait le journal en version française à la chaîne I le midi, et celui en version anglaise à la chaîne II le soir. Cette grande dame du journal radiophonique s’est fait remarquer par son habilité à traduire en français et en anglais, en quelques minutes, le journal en version malagasy avant sa diffusion. Elle a consacré 35 années de sa vie au sein de la station nationale.
« Elle reste vivante parmi nous ». Tels ont été les propos de sa sœur cadette, en voyant le nouveau studio de la rédaction, en mémoire de son aînée Solo Ramarolahy. « Nous devons marquer d’une pierre blanche ces 90 ans de la RNM. Cette année, pour que le journal de la station nationale puisse répondre aux attentes de tous les auditeurs, nous devons apporter cette innovation parmi tant d’autres qui ont déjà été réalisées durant une année. La RNM doit se bonifier avec le temps en suivant le rythme de l’innovation et de la concurrence », a conclu le numéro Un du MCC.
E.F.





« Les enjeux des droits des consommateurs face à la transition numérique ». C’est la thématique qui sera abordée pour le 15 mars prochain, jour de la célébration de la Journée mondiale des droits des consommateurs (JMDC). Des discussions autour de l’impact de l’ère numérique sur les consommateurs seront au programme, avec la participation de l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) et la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF). L’utilisation de la technologie est devenue le quotidien des consommateurs et il est normal de s’assurer que les droits des consommateurs soient respectés.

Effectivement, le commerce via les moyens numériques prend de plus en plus d’ampleur présentement, alors que la législation régissant les commerces sur Internet n’est pas encore d’actualité dans le pays. Pourtant, étonnamment, Madagascar possède un arsenal de lois assez complet encadrant le commerce électronique en particulier, et les activités numériques en général, à l’instar de la loi n° 2014-024 sur les transactions électroniques parmi tant d’autres.

Longtemps considéré comme un marché libéral et sans structure, le commerce en ligne est en pleine ébullition. A ce sujet, on peut citer l’initiative des séances de formation en ligne sur les aspects juridiques du commerce électronique, réalisée il y a quelques années par le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de la Justice et le Comité de pilotage pour le développement du commerce électronique (CPDCE) à Madagascar. Ceci dans le but de mettre en place ce cadre juridique. Dans tous les cas, Madagascar possède bel et bien des lois qui protègent la vie privée des consommateurs et les transactions électroniques et qui condamnent la cybercriminalité.

Ainsi, de la mère de famille qui s’aventure dans les petites activités de vente en ligne sur les réseaux sociaux jusqu’aux systèmes d’inclusion financière à partir de la bancarisation en ligne, tous les niveaux existant dans l’e-commerce devraient être des sujets à un balisage juridique afin de renforcer le concept de la protection des consommateurs. Ainsi, les associations œuvrant dans leur protection préconisent le recours à l’utilisation des outils technologiques pour revendiquer leurs droits. Cependant, avec ses milliers de membres, l’association des défenseurs des droits des consommateurs ne pèse pas assez pour constituer une force de proposition et de répression. Par conséquent, les actions des associations de protection de consommateurs existantes se limitent à des actions médiatiques, des pourparlers, des lobbyings et négociations auprès des sociétés commerciales, ainsi qu’auprès d’autres entités ministérielles pour faire connaître les droits et les revendications des consommateurs.

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  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
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  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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