La randonnée, à laquelle ont participé six randonneurs, s’est transformée en un vrai cauchemar, vendredi dernier en début d’après-midi, dans le parc national de l’Isalo. De fortes précipitations suivies d’une subite et grave inondation survenue dans un canyon du circuit dit Namaza, ont surpris le petit groupe, qui n’a eu aucune chance de s’en tirer vivant tant les éléments se déchaînaient à une vitesse incroyable.
Le quatrième Gouvernement de l'ère Rajoelina démarre en trombe. Compte tenu des consignes strictes du Chef de l'Etat, lors du tout premier Conseil des ministres du 16 mars, la nouvelle équipe atteindra d'ici peu la vitesse de croisière. Tout est urgent ! Le Président Rajoelina dicte à l'endroit des heureux élus et réélus des mots d'ordre nets et concis c'est-à-dire «être des modèles à tout point de vue devant le peuple », « concrétiser au moins les 80 % du Velirano en 2023 » autrement dit « avoir des résultats probants ». L'échéance cruciale approche à grande vitesse. Gare aux lambins !
Une étoile s’est éteinte. « Mes amis, c’est dans une immense tristesse que je vous annonce la nouvelle. Mon père Kelly Rajerison, célèbre artiste et musicien malagasy, est décédé ce samedi 19 mars, après des mois de lutte pour combattre la maladie d’Alzheimer », a écrit son fils Cédric Rajerison sur son compte. Une véritable secousse a ainsi traversé le monde artistique de la Grande île. Il a rendu l’âme à l’âge de 69 ans. Ceux qui l'ont connu parlent de lui comme un musicien passionné, un très bon guitariste et un excellent chanteur.
La visite du Président Andry Rajoelina dans la Région d'Analanjirofo s'est terminée sur une note festive, samedi. Cette 2ème et dernière journée a été marquée par une double cérémonie qui s'est tenue à Mahambo. La première cérémonie était celle de la remise de galon au Secrétaire d'Etat à la Gendarmerie, Serge Gellé, qui a été officiellement élevé au grade de Général de corps d'armée.
Pour des affaires judiciaires les concernant, deux hautes personnalités sont frappées d’interdiction de sortie du territoire (IST) et ce jusqu’à nouvel ordre. Les supputations vont bon train sur les raisons pour lesquelles ce ministre démissionnaire de l’ancien Gouvernement de Ntsay Christian et ce parlementaire de la partie Est de l’île se trouvent dans cette situation.
Dans le cadre de l’appui au secteur de la pêche à Madagascar, la Banque mondiale finance depuis des années le Gouvernement malagasy à travers le projet « Swiofish 2 ». Pour une consolidation du partenariat, le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), Mahatante Paubert, a reçu jeudi dernier à son bureau sis à Ampandrianomby, Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale, accompagnée de ses collègues, premiers responsables du projet « Swiofish 2 » au sein de la Banque mondiale. La rencontre a été mise à profit par les deux parties pour échanger autour des différentes priorités du MPEB. Il s'agit notamment de l’amélioration au niveau de la gouvernance et de la gestion de la pêche ainsi que l’appui aux acteurs, notamment les communautés vulnérables, victimes des cyclones successifs ayant frappé le pays.
« Nous exprimons notre satisfaction par rapport aux efforts déployés par le MPEB depuis ces 6 derniers mois pour imprimer la transparence dans la gestion du secteur Pêche à Madagascar, ainsi que dans la protection des côtes et des ressources halieutiques nationales. (...) Madagascar montre un bon exemple à suivre pour les autres pays ayant bénéficié du même programme », a souligné Marie Chantal Uwanyiligira, Country manager de la Banque mondiale. Et de poursuivre que Madagascar pourrait servir de vitrine pour les autres pays et, pourquoi pas, devenir le leader dans sa politique de mise en place d’une gestion durable et inclusive des pêcheries.
En matière de ressources, justement, il a été relevé au cours de cette rencontre que le programme « Swiofish 2 » dispose encore d’un budget disponible d’environ 60 millions de dollars mais encore à décaisser que la Grande île peut affecter à l’amélioration de l’aménagement des pêcheries prioritaires et à l’accès aux activités alternatives pour les pêcheurs cibles. Avec cette somme, la mission vise, à travers des séances de travail réalisées avec différents responsables ministériels et des acteurs du secteur, à trouver ensemble les voies et les moyens d’accélérer le décaissement de cette ressource financière par des activités inscrites dans le plan de travail annuel et qui touchent directement les pêcheurs.
Recueillis par K.R.
Un grand tournoi Open intercommunal est en gestation dans le District d’Atsimondrano. Et ce, dans cadre de la réalisation du projet de développement Atsimondrano Fitaratra 2023, initié par le député Andry Ratsivahiny. Quatre disciplines seront en compétition à savoir basketball, rugby, pétanque et football. Cette dernière discipline ouvrira le bal et s’étalera sur quatre mois et ce jusqu’au mois de juillet. Hormis les divers lots promis par les organisateurs, deux millions d’ariary seront offerts à l’équipe championne et 500 000 ariary pour les vice-champions.
Les phases éliminatoires se dérouleront du 9 avril au 22 mai, les quarts de finales programmés pour le 29 avril alors que les demi-finales sont prévues pour le 5 juin.
La finale va donc avoir lieu le 19 juin. Après quelques semaines de repos, les finalistes de chaque zone s’affronteront de nouveau dans un Poule des As et disputeront le titre de Super Champions d’Atsimondrano. Le comité d’organisation offrira la somme de 4 millions d’ariary au vainqueur et un million d’ariary pour le vice-champion.
« Ce tournoi permettra de favoriser une cohésion entre jeunes d’Atsimondrano et un échange d’expérience. La compétition servira aussi de détection et les meilleurs pourront bénéficier de stage avec l’équipe du CFFA que ce soit pour les joueurs ou les entraineurs. Comme Atsimondrano doit servir de « Fitaratra », ou vitrine, tous les Districts devront suivre l’exemple pour le bien de notre sport et l’avenir de la jeunesse de notre pays dans tout Madagascar », explique le député d’Atsimondrano, Andry Ratsivahiny instigateur de la compétition avec les 26 maires de sa circonscription.
Les 26 Communes, constituées de 39 équipes seront réparties en deux zones de 13 équipes. Toutes les Communes traversées par la Route nationale 1 dont Anosizato, Ampitatafika, Fenoarivo et celles d’Itaosy vont être regroupées dans une même zone et c’est pareil pour celles sur la RN7, Tanjombato, Soavina, Andoharanofotsy, Anjomakely, Ambalavao. Tandis que Bongatsara et Ambalavoa évolueront dans une autre zone.
Les 13 équipes seront réparties en 8 poules dont 7 poules de 5 équipes et une de quatre équipes durant les phases éliminatoires.
Trois équipes sont permises pour chacune. Les 26 Communes dans l’Atsimondrano seront autorisées à s’inscrire au tournoi jusqu’au 1er avril.
C’est la Mairie dans laquelle évolue le club qui s’organisera respectivement pour la désignation de son représentant. Effectivement, le tournoi est exclusivement réservé aux jeunes d’Atsimondrano. Chaque résident et présentant un certificat de résidence peut intégrer son équipe et participer à la compétition. Par contre, pour les joueurs licenciés en pro League, ils ne peuvent pas y participer. Chaque équipe peut faire jouer trois joueurs de la D1 et 4 joueurs de la D2 au maximum sur le terrain avec 4 amateurs. Notons que toutes les rencontres seront officiées par des arbitres nationaux et internationaux de la ligue Analamanga.
Elias Fanomezantsoa
Cela fait deux ans, jour pour jour ! Le 20 mars 2020, le Président de la République Andry Rajoelina révèle que trois personnes présentant les symptômes du coronavirus, déjà responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes sur les continents asiatiques, européens et américains, ont été détectées à Madagascar. Ce sont les premiers cas confirmés dans la Grande île. Il s’agissait des citoyennes malagasy respectivement revenant de voyages en France ainsi que d’une autre de 19 ans de retour, elle, d’un voyage sur l’île Maurice, selon les précisions du Président de la République Andry Rajoelina lors d’une déclaration officielle. Les trois femmes ont été placées à l’isolement et prises en charge au niveau de l’hôpital « manara-penitra » d’Andohatapenaka.
Dans le pays, la panique avait gagné les rangs. Ont-elles contaminé d’autres personnes sur leur passage ? Sur les réseaux sociaux, l’inquiétude monte. Des craintes apaisées par les décisions prises par l’État. L’ensemble des passagers ayant voyagé sur les mêmes vols que ces premières contaminées a été identifié et faisait l’objet d’un confinement. Les voyageurs récemment arrivés dans le pays ont été invités à respecter les mesures mises en place par les autorités telles que l’auto-confinement. Pendant ce temps-là, on dénombre déjà une dizaine de morts par jour dans nombre de pays du monde. Des mesures drastiques pour contenir la propagation du nouveau virus tueur, avec le confinement de plus de 40 millions de personnes, avaient notamment été prises en Chine.
D’un pic à l’autre
La suite est connue. Tests de dépistage massif, Etat d’urgence sanitaire, confinements et déconfinements, restrictions sanitaires, masques, gel hydroalcoolique, gestes barrières, télétravail, hôpitaux sous pression, Centre de traitement Covid, fermeture des frontières, course contre la montre pour trouver des remèdes et des traitements, campagne de vaccination, passe sanitaire,… pour tenter de freiner la propagation de l’épidémie. Depuis maintenant deux ans, le monde vit au rythme de la pandémie de Covid-19 et de ses variants. Depuis la fin de l’année dernière, le monde fait face à une énième vague de la maladie, avec l’apparition en Afrique du Sud du variant Omicron, plus transmissible mais néanmoins moins agressif que d’autres tel que le Delta. Et, selon certains spécialistes, il existe « une possibilité » que cette vague soit, enfin, peut-être la dernière, en raison de la multiplication des contaminations et la couverture vaccinale de plus en plus étendue.
A Madagascar en tout cas, après un pic au mois de janvier dernier, la pandémie amorce un recul ces dernières semaines. En mars 2022, la Covid-19 a fait plus de 6 millions de morts dans le monde, dont plus de 1 377 à Madagascar, et contaminé plus de 466 millions de personnes sur la planète, dont 63 870 dans la Grande île.