Nos archives web

Après une assez longue période d’inertie, les faux-monnayeurs sont de nouveau entrés dans la danse. C’était le cas vers 9h30 dans les parages du marché de Soamanatombo, en face de l’HJRA à Ampefiloha, hier. Les limiers de la Compagnie urbaine d’intervention de la Police (CUIP) ont jeté un suspect de 31 ans dans leur filet. Ce dernier était cueilli sur place avec une somme de 200 000 ariary, constitués de faux billets de
20 000 ariary, soit au nombre de 10 au total.
La cible de ce faux-monnayeur, le préposé d’un cash point du quartier. Le suspect a alors effectué un dépôt à l’endroit, et en plaçant les liquidités dans une enveloppe blanche et ce, en vue d’une soi-disant opération en mobile banking. Or, en voulant vérifier le compte, l’agent de service de ce kiosque a brusquement réalisé la supercherie. Toutes les coupures s’avéraient loin d’être vraies.
Du coup, l’agent s’est empressé d’interpeller le suspect qui était sur le point de quitter précipitamment l’endroit. Mais au lieu d’obtempérer à l’appel de l’employé, l’inconnu a au contraire lancé le moteur, prêt à s’enfuir sur sa moto. Devant cette situation, le propriétaire du kiosque a dû le pourchasser, et il a réussi à mettre finalement la main sur le fugitif. Et a alerté la Police. C’était dans ces circonstances que les limiers de la CUIP de Tsaralalàna, encadrés par le commandant d’unité en intervention, ont procédé à l’interpellation.  Lors d’une fouille sur sa moto, la Police a trouvé des amulettes, une cartouche de 9mm ainsi qu’un faux billet de 5000 ariary.  D’après une source au niveau de cette équipe de Police, les suspects mis en cause dans cette affaire sont au nombre de deux. A part celui qui avait été arrêté, puis emmené au commissariat central de Tsaralàlàna, précisément auprès de la Sûreté urbaine d’Antananarivo, pour une enquête, son complice a réussi à prendre la poudre d’escampette, et avant même que les éléments de cette Compagnie de Police n’arrivent sur les lieux. L’enquête suit son cours.
Franck R.


Promulguée par le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina récemment, la loi portant modification de certaines dispositions du Code de la communication médiatisée a été présentée aux parties prenantes du monde de la communication à Mahajanga, hier. C’est dans cette même localité que les consultations régionales en vue de la réforme du Code de la communication médiatisée avaient été lancées en juin 2019. En un an, la boucle est donc bouclée. La réforme de ce Code avait, pour rappel, été lancée à l’initiative de l’actuelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo. Cette réforme consistait à présenter au Parlement une nouvelle loi élaborée de manière participative et consensuelle par les parties prenantes de la communication, et qui tient compte des desiderata des acteurs et des nouvelles réalités du secteur, tout en protégeant les acquis de l’avant-projet de code validé de manière consensuelle en 2015. A l’issue des différentes consultations régionales, un atelier national de restitution avait été organisé aux fins de présenter un avant-projet de loi intégrant les recommandations validées. Examiné et adopté tel quel au niveau du Conseil de Gouvernement et du Conseil des ministres, l’avant-projet de loi avait été soumis au niveau du Parlement où il a été adopté. Le texte avait reçu le feu vert de la Haute Cour constitutionnelle récemment avant sa promulgation donc par le Chef de l’Etat. Outre le Code de la Communication, l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information à caractère public a également fait l’objet d’une présentation, hier, dans le cadre de la journée mondiale de l’accès à l’information.
La Rédaction


La Région d’Ihorombe a identifié 54 personnes testées positives au coronavirus après analyses en laboratoire utilisant la technique GèneXpert. Ces nouvelles contaminations au coronavirus ont figuré parmi les nouveaux cas positifs annoncés hier par le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19, situé à Ivato.
404 analyses en laboratoire ont été réalisées par les laboratoires d’analyse, ce qui a permis d’identifier 63 nouveaux cas. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre, outre les 54 nouveaux cas déclarés à Ihorombe, la Région d’Analamanga a recensé 6 cas positifs. La Région de Haute-Matsiatra comptait aussi deux nouveaux cas infectés. A cela s’ajoute un porteur du virus à Diana. A la date d’hier, la Grande île a recensé au total 16 348 cas confirmés à la Covid-19.
Le bilan quotidien sur la situation de l'épidémie de Covid-19 à Madagascar a également fait état de 25 patients ayant recouvré la santé. La Région de Diana a répertorié 8 individus porteurs du coronavirus ayant recouvré la santé. Les 17 patients restants qui ont rempli les critères de guérison sont situés à Vakinankaratra, Sava, Itasy, Alaotra-Mangoro et Ihorombe. Avec 14 947 cas de rémission depuis le 12 avril dernier, le pays enregistre un taux de guérison à plus de 90 %.
Comme bonne nouvelle, aucun décès n’a été signalé au cours des dernières 24 heures. Ce qui fait un total de 229 morts du coronavirus depuis le début de l’épidémie.
Toujours selon le dernier bilan établi par le CCO - Covid-19, il reste 1 170 patients en cours de traitement dont 17 cas positifs développant des formes symptomatiques graves.
Recueillis par K.R.



Immunité et impunité !

Publié le lundi, 28 septembre 2020

Le régime MAPAR de Rajoelina Andry Nirina s’investit énormément. En moins de deux ans au pouvoir, d’immenses progrès s’inscrivent déjà sur le tableau des résultats. D’énormes efforts ont été consentis et continuent afin d’exécuter, à la lettre, les termes du « Velirano ». Mais, beaucoup reste à faire et le parcours, encore loin et long, parsemé d’embûches, s’annonce âpre et éreintant. Du courage, de la volonté et de la bravoure, il en faut certainement.
Le combat contre toute forme de malversation est une lutte de longue haleine. En dépit des tirs aveugles des détracteurs, la bataille bat son plein. Durant la campagne électorale, le candidat n°13 s’était engagé fermement à lutter contre la corruption comme étant la base de toute action destructive. En tandem du mal avec l’impunité, la corruption résiste. Et quand l’impunité croise en chemin l’immunité, le combat se corse davantage. Conscient de l’effet dévastateur, de la gravité sinon la dangerosité de la « pandémie », le Président ne minimise point l’importance voire la délicatesse de l’enjeu.
L’Art. 73 alinéa 1 de la Constitution stipule en ces termes « Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions ». Même cas au sénateur, en vertu du principe « par analogie » évoqué dans l’Art. 85. Jusque-là, rien à signaler forcément. Mais quand ce même Article 73 mais alinéa 2 et 3, prévoit qu’ « aucun député (sénateur) ne peut, pendant les sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle … sauf en cas de flagrant délit ». Alors là, l’immunité parlementaire va trop loin ! C’est un droit ou privilège exceptionnel qui ouvre la voie aux abus ou à la dérive. Une grande avenue menant tout droit à l’impunité. On ne peut pas se fier sur l’intégrité des membres du Bureau permanent des Assemblées parlementaires à trancher sans être tentés de se balancer vers le corporatisme entre parlementaires d’autant qu’il est difficile de trancher sur les limites de ce qu’on appelle « flagrant délit ». Par conséquent, l’immunité dont bénéficie le député (sénateur) lui offre l’opportunité d’abuser. Ainsi, l’immunité se rapproche de fait avec l’impunité. Le débat houleux à l’Assemblée nationale, tout récemment, entre un député du Sud dont la réputation dans les dérives autoritaires et les abus de fonction en tant qu’élu et le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie illustre nettement le cas de litige lié à l’immunité parlementaire. En fait, les députés protégés par l’Art 73 de la Constitution, se croient tout permis. Il est temps pour le respect de l’Etat de droit d’opérer à des changements.
Les hauts dirigeants au sommet de l’Etat, selon l’Art 133 du Texte fondamental, les présidents des Assemblées parlementaires, le PM et les autres membres du Gouvernement et le président de la HCC sont  pénalement responsables « uniquement » devant la HCJ. Et leur mise en accusation dépend du vote à l’Assemblée nationale. De lourde procédure qui porte préjudice à la célérité du traitement des dossiers des hauts responsables accusés de malversations à l’encontre des deniers publics. Un crime impardonnable aux yeux de l’opinion. Des fauteurs de détournements courent toujours dans la nature sans être inquiétés.
Ndrianaivo


L’Etat malagasy tend vers une ouverture progressive du trafic aérien pour les liaisons avec les îles voisines, dans les prochains jours. Néanmoins, la nouvelle flambée des cas de Covid-19 en Europe, dont la France, en ce moment ne manque pas d’inquiéter puisque les îles en question ont déjà procédé à une levée de boucliers. Les médias internationaux ont, depuis le début de ce mois de septembre, évoqué une période difficile pour le continent européen à cause de cette épidémie. Les bilans journaliers sont à la hausse dans plusieurs pays comme l’Espagne, le Royaume Uni, etc. Aux dernières nouvelles, la plupart des grandes villes françaises sont actuellement en alerte maximale à cause de cette remontée de la pandémie avec une contamination plus importante chez les jeunes. La semaine dernière, l’Hexagone comptait plus de 13 000 nouvelles contaminations et plus d’une quarantaine de décès en 24 heures. La multiplication des contacts pendant la période des vacances et le non-respect des gestes barrières expliquent en grande partie cette nouvelle flambée.
Cette situation sème le doute quant à l’imminente réouverture de nos frontières aériennes. Il va sans dire des opérations de rapatriement qui continuent de suivre leur cours en ce moment. A cela s’ajoutent les rentrées des passagers qui sont mises sur le compte d’un rapatriement opéré par la compagnie Air France mais qui représentent pourtant un risque pour le pays. Au même titre que les autres pays qui ont décidé de faire une ouverture de frontière sélective, Madagascar dispose d’une entière souveraineté pour limiter voire interdire les nouvelles entrées pour le moment.

Des nouveaux  cas importés
Faut – il rappeler que 6 cas importés figuraient parmi les nouveaux cas comptabilisés dans les statistiques du Centre de commandement opérationnel (CCO) la semaine dernière. Ce qui augmente davantage les craintes pour un retour à la case départ. D’aucuns n’ignorent que les premiers cas de contamination à la Covid-19 à Madagascar provenaient de cas importés, il y 7 mois de cela.
La dernière intervention du Premier ministre
Christian Ntsay, il y a une semaine, a été l’occasion de faire connaître les nouvelles mesures qui sont de plus en plus allégées, à savoir l’ouverture des restaurants avec une limitation de 200 personnes au maximum, ouverture de lignes de transport terrestre sur toute l’étendue du territoire, entre autres. La rentrée scolaire est même déjà en cours pour les écoles privées tandis que les établissements publics ouvriront leurs portes dans un mois au plus tard. Parmi les changements les plus notoires attendus dans les prochains jours, l’on peut citer l’ouverture de l’aéroport de Nosy Be aux vols internationaux à partir du 1er octobre ainsi que celle des autres aéroports nationaux aux vols régionaux. Ce retour à la vie normale nécessite pourtant un maximum de prudence aussi bien de la part des citoyens que des dirigeants. Ouvrir notre ciel à ce stade pourrait exposer l’ensemble de la population et nécessite davantage de réflexion car la bataille contre la Covid-19 n’est pas encore gagnée !
La Rédaction


Hier matin, dès leur réveil, plusieurs milliers d’usagers de la JIRAMA ont été pris de cours par une coupure de courant. Cette dernière est en effet survenue au milieu de la nuit. Près d’une quinzaine de quartiers d’Antananarivo ont ainsi été touchés, à savoir les 67 Ha, Ampasika, Bemasoandro, Itaosy, Vinany, Ambohidrapeto, Andohatanjona, Andohatapenaka, Ampefiloha Amnbodirano, Anosizato, Ampitatafika, Fasan'ny Karàna, Ankadimbahoaka, Tanjombato et leurs alentours. Selon les explications fournies par les responsables au niveau de la compagnie d’eau et d’électricité, l’origine de ces pannes n’est pas la même. « Pour la partie sud de la ville, la coupure est inévitable parce que le câble alimentant cette partie - situé à Anosizato - a grillé. Quant à la partie ouest, c’est le réseau en partance de la sous-station située à 67 Ha qui a rencontré des anomalies », a communiqué l’entreprise sur les réseaux sociaux. Pour les 67 Ha et ses environs, l’approvisionnement en électricité est revenu à la normale en début d’après-midi. Mais pour Anosizato, cela a pris bien plus de temps. Une fois le câble réparé, les techniciens ont également dû procéder à des travaux supplémentaires. « Effectivement, le parafoudre du poste transformateur situé à Leader Price Anosizato a grillé. Il est donc en cours de réparation, d’où la suspension de l’alimentation en électricité dans les quartiers alimentés par ce poste », notifient les responsables.
Une fois de plus, cette panne de courant touchant plusieurs quartiers de la Capitale a généré de nombreuses réactions auprès des clients de la compagnie nationale d'eau et d'électricité. Des réactions particulièrement négatives. « La qualité des services fournis par la JIRAMA est à déplorer et ces coupures le prouvent bien. Cependant, les factures continuent de gonfler au fil des mois. Les responsables devraient prévoir des solutions de secours pour éviter qu’autant de quartiers soient privés d’électricité pendant aussi longtemps. Comme moi, plusieurs opérateurs n’ont pas pu travailler ce matin, vu qu’il n’y avait pas d'électricité », se plaint Tovo, propriétaire d’un cybercafé, du côté d’Itaosy.
Outre le réseau de distribution d’eau, le réseau électrique de la JIRAMA rencontre également des problèmes de vétusté. Toutefois, des actions sont déjà menées par la compagnie pour améliorer la qualité des infrastructures, entre autres le programme « Une semaine, un quartier ». Malheureusement, jusque-là, les efforts ne sont pas encore vraiment ressentis par les abonnés. Les mauvais côtés sont toujours les plus considérés.
Rova Randria


Près de neuf mois après son investiture à l’Hôtel de Ville d’Analakely, le maire Naina Andriantsitohaina a effectué son premier grand oral depuis sa prise de fonction à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ce fut à l’occasion d’une émission intitulée « L’interview du Maire » diffusée sur certaines chaînes de télévision de la Capitale ainsi que sur les réseaux sociaux officiels de la Commune et du maire.
Le premier magistrat de la Ville des Mille a eu à répondre à une série de questions préparées par les journalistes et qui découlent des préoccupations actuelles de la population tananarivienne. Dans ce grand oral qu’il a voulu sérieux, concis et sobre, le maire de la Capitale a présenté aux Tananariviens de manière ouverte et avec beaucoup de pédagogie, les projets menés par l’équipe municipale. Une interview qui s’est muée, à certains moments, en une véritable leçon d’éducation civique et morale à l’endroit de ses détracteurs.
Sur certaines dispositions du Code municipal d’hygiène, que beaucoup ont ironisé sur les réseaux sociaux, Naina Andriantsitohaina a expliqué simplement les choses, notamment la nécessité de faire la distinction entre taxe et amende. Il dit ainsi que lorsqu’une personne n’est pas fautive, il ne sera pas sanctionné. « Il y aura zéro ariary d’amende (pour ceux qui ne contreviennent pas au CMH) », indique l’édile. A ceux qui le critiquent, celui-ci de donner par ailleurs des explications sur la fonction de maire et le fonctionnement d’une municipalité rappelant notamment que le maire est le premier responsable de la sécurité publique ou encore de l’assainissement. L’organisation dans les lieux publics tels que les marchés, rappelle-t-il, fait partie du ressort du maire, en réponse à ceux qui critiquent la démarche de la Commune de démolir certaines infrastructures illicites dans la Capitale.
S’il a martelé sa fermeté dans l’application de la loi, le locataire de l’Hôtel de Ville d’Analakely sait également être bienveillant. Parlant ainsi du Code municipal d’hygiène ou encore des marchés publics, le maire indique par exemple que certaines sanctions ne seront pas appliquées tant que les mesures d’accompagnement correspondantes ne seront pas disponibles. Il touche ainsi un mot notamment de la construction d’infrastructures sanitaires ou de nouveaux marchés.
A ce sujet justement, le maire affirme que les appels d’offres pour la construction de ces infrastructures seront lancés bientôt. Le budget, dit-il, est prêt, pour la concrétisation de ces pans de son « Veliranon’Iarivo », visant à redonner à la Capitale son lustre d’antan. Un défi qui doit commencer à être visible d’ici le début de l’année prochaine, à l’entendre, mais nécessitant l’adhésion et le soutien de la population pour être effectif.
Le changement de mentalité est plus important que les sanctions et les amendes, renchérit le maire, expliquant la nécessité de mettre en place les règles régissant la vie en société à Antananarivo. « Je vais être franc. S’il y a des personnes qui pensent ne pas être prêts à suivre les règles en vigueur dans la Capitale, ils ont notre bénédiction pour aller vivre dans d’autres villes où la saleté, le désordre et le bruit sont tolérés. En tout cas, nous allons restaurer les valeurs de la Capitale et de la population tananarivienne, et cela nécessite le concours de cette dernière », a-t-il conclu un premier grand oral, passé haut la main.
La Rédaction

3 885 ariary. C’est la valeur d’un dollar américain converti en ariary, selon le cours de change de la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM), publié hier. En un mois, cette monnaie étrangère n’a cessé de s’apprécier sur le Marché interbancaire de devises (MID), allant de 3 804 ariary vers la fin du mois d’août pour atteindre sa valeur énoncée précédemment. L’institution financière a, de sa part, constaté une dépréciation de 3,9 % de l’ariary par rapport au dollar depuis le début de l’année. Il faut dire que le Gouvernement a déjà pris en compte cette légère dépréciation de l’ariary dans le projet de loi de Finances rectificative (LFR) 2020. Le document apporte une explication selon laquelle « la diminution du taux directeur de la réserve fédérale américaine (FED) à presque 0,25 % pourrait réduire les espérances de rendement des placements en dollars et pousser les épargnants à opter pour des monnaies plus rentables. La baisse attendue des importations malagasy entraînera également une réduction de la demande de dollars américains de la part des sociétés importatrices ».
Risque d’inflation
Etant donné que la majorité des transactions économiques du pays sont opérés en dollars, les économistes n’excluent pas une hausse de prix des biens sur le marché. « Effectivement, comme le dollar reste la principale monnaie de paiement sur le commerce international à hauteur de 64 %, une hausse de prix des biens sur le marché est à prendre en compte », souligne un économiste. Malgré la situation, le Gouvernement s’attend à ce que la moyenne du cours soit maintenue à 3 700 ariary comme elle l’était il y a une année durant la même période, et cela grâce aux entrées de devises en provenance des pays partenaires et institutions financières, que ce soit à travers des aides budgétaires, emprunts, subventions, dons, projets, etc.  
Rééquilibre
Quoi qu’il en soit, le meilleur moyen de valoriser l’ariary serait le rééquilibre de la balance des paiements du pays, selon la Banque centrale. Et ce, à travers la promotion de la diversification des exportations, la lutte contre les exportations illicites des métaux et pierres précieuses et l’intégration des recettes dans le MID, le renforcement du suivi des opérations d’exportation, de rapatriement et de cession des devises, ainsi que l’industrialisation à travers la production de biens pour lesquels les avantages comparatifs malagasy sont établis par rapport aux importations.
Solange Heriniaina

Les Barea de Madagascar ne seront pas au grand complet pour le regroupement durant la fenêtre FIFA du 8 au 12 octobre prochains. En effet, ils effectueront le stage au Luxembourg contre le Swift Hesperange, une équipe qui vient de monter en D2 au championnat luxembourgeois. La FMF et l’Etat malagasy semblent bien prêts à aider la sélection nationale pour effectuer la rencontre contre le Burkina Faso, mais Dupuis et ses protégés préfèrent l’espace Schengen, sauf contrainte venant des dirigeants pour le match amical au Maroc.
 
Abel Anicet Andrianantenaina, à cause de sa blessure, le capitaine des Barea qui évolue en milieu défensif du club Bulgare Ludogorets Razgrad PFC, sera le grand absent de cette rencontre. Anoter que c’est une préparation de l’équipe nationale, et ce pour le compte de la troisième et quatrième journées des éliminatoires contre la Côte d’Ivoire au mois de novembre.

Annoncée contre les Super Eagles du Nigeria, la rencontre amicale des Éléphants de Côte d’Ivoire se jouera plutôt contre la Belgique. Le match est prévu le 8 octobre au stade du Roi Baudoin à 20h45 locale. Quant au second contre le Japon, il aura lieu le 13 octobre (l'heure reste à confirmer) au Stade de Galgenwaard d'Utrecht aux Pays-Bas.

Nous avons interrogé Nicolas Dupuis  sur un possible remplacement d’Abel Anicet suite à sa blessure qui l’empêchera de participer au prochain rassemblement en octobre. « Malheureusement n'étant plus dans les délais de convocation, nous ne pourrons pas le remplacer », évoque le technicien français avant d’annoncer la probable absence d’autres joueurs. Déjà prévisible à l’avance car vu l’évolution sanitaire mondiale liée à la Covid-19, beaucoup de pays ont fermé leurs frontières. Effectivement, certains joueurs ne pourront pas sortir du pays dans lequel ils évoluent respectivement.
« Finalement il devrait  manquer quelques joueurs pour ce rassemblement, Abel et Romain Métanire par exemple et peut être Carolus et Ibrahim. Donc nous serons loin d'avoir l’équipe au complet.»
Cela permettra par contre de se retrouver et d'intégrer les 5 nouveaux. Une opportunité pour les nouvelles recrues de faire leur preuve pour gagner le poste. A l’instar de Sylvio Ouassério (Fola Esch Luxembourg) au poste de défenseur, Alexandre Ramalingom (As Sedan France), au poste d’attaquant et de Hery Bastien Linfield FC (Irlande) milieux. Mais les absents seront bien évidemment parmi les Barea durant les éliminatoires de la CAN en novembre. Et il se pourrait aussi que Aro Hasina Andriamirado alias Dax rejoint l’équipe via Afrique du Sud.  « J'ai eu Dax ce matin au téléphone. Ça aurait été une solution. Nous sommes en train de voir.» L’Afrique du Sud aussi reste encore fermé à l’extérieur à cause de la pandémie de Covid-19.
Recueillis par E.F.


Une dizaine de partis politiques et de groupuscules de partis de l’Opposition se sont donné un second rendez-vous à l’hôtel Panorama d’Andrainarivo, en fin de semaine dernière. L’on compte notamment le Tiako i Madagasikara (TIM) ou le Hery vaovao ho an’i Madagasikara (HVM). Ces formations politiques annoncent qu’ils ne participeront pas aux élections sénatoriales du 11 décembre prochain. De nombreux arguments sont avancés pour motiver ce boycott. Ces opposants ont notamment deux cibles favorites : la Haute Cour constitutionnelle et la Commission Electorale nationale indépendante (CENI), qu’ils accusent de tous les torts.  L’Opposition multiplie les critiques et attaques ouvertes contre Ambohidahy à qui elle reproche notamment de prendre des décisions porteuses de troubles. Il est utile de rappeler pourtant que les membres de la HCC actuelle ont été placés dans cette institution par les dirigeants du régime HVM. Pour ce qui est du TIM, faut-il rappeler que c’est cette HCC qui a remis le parti fondé par l’ancien Président Ravalomanana en selle dans l’arène politique malagasy.  En effet, si ce n’était la HCC, le TIM n’aurait jamais pu réintégrer le Gouvernement lors des derniers mois d’agonie du régime HVM.
La CENI en prend aussi pour son grade, accusée de manque de transparence dans l’organisation des dernières élections, par exemple. Dernièrement, ce groupe du Panorama a indiqué qu’il va rendre public des doublons dans la liste électorale. Faut-il pourtant rappeler que le TIM a participé aux élections organisées par cette Commission, à l’instar des Communales et Municipales, ou encore les Législatives. Des scrutins dont les résultats ont été validés par la HCC. Il est clair en tout cas pour beaucoup que la démarche de ce groupe de partis va aboutir à des contestations des résultats des sénatoriales. Pour les observateurs avertis, il ne s’agit toutefois que de gesticulations de la part de politiciens en proie à une peur panique de la traversée du désert pour certains, et la peur d’un cuisant échec pour d’autres. Ayant raflé un nombre important d’élus aux élections municipales et communales, la plateforme IRD, soutenant l’actuel Président de la République, part en effet favori pour rafler la quasi intégralité des 12 sièges de sénateurs à élire. Pour le HVM qui ne compte aucun élu communal et le TIM qui n’en compte pas beaucoup, les chances sont minimes de retrouver le Palais de verre d’Anosy. En tout cas, il faut souligner que le dépôt de candidature aux élections des futurs sénateurs a débuté hier. La machine est lancée.
La Rédaction



Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

La Une

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff