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De 600 à 3 000 et au-delà de 10 000 dollars dans certains cas, le taux de fret maritime au niveau mondial ne cesse de croître ces derniers temps. Par le caractère insulaire du pays, la Grande île subit de plein fouet un phénomène qui commence à faire grincer les dents des opérateurs, qu'il soit importateur ou exportateur. « Nous étions stupéfaits des résultats de la simulation de fret que nous avons effectuée sur le site d'une compagnie maritime avec laquelle nous avions l'habitude de travailler.

18 heures. L’heure des bilans. L’odeur de brûlée est toujours omniprésente. Mais le feu est finalement maîtrisé. « Le feu a persisté mais nous avons enfin réussi à le contenir, après plusieurs jours de travail acharné. En tout, plus de 650 volontaires sont intervenus pour réussir cet exploit au vu de la force du vent. A partir de là, nous allons donc mener l’enquête avec l’appui de la Gendarmerie nationale pour voir l’endroit et la manière dont cet incendie s’est déclenché. Nous allons également faire un état des lieux pour dresser un bilan complet des dégâts », a annoncé Ihando, directeur inter-régional de l’Environnement et du Développement durable, Régions de Boeny et Betsiboka, contacté au téléphone, hier dans la soirée. Cela fait cinq jours en effet que cinq cent personnes tentent de maîtriser un incendie qui s’est déclenché jeudi dernier dans les forêts vierges autour du lac Ravelobe, mais aussi tout autour de cette réserve naturelle. Dans tous les cas, les autorités constatent déjà les dégâts, occasionnant une perte estimée à environ une centaine d’hectares.

 

Le changement. Tel est le mot d'ordre en vigueur au niveau du ministère de la Justice. C'est dans cette optique que la parole a été donnée aux agents étatiques, représentant toutes les catégories au niveau du département ministériel de la Justice, hier, au cours d'une séance succédant à la cérémonie de levée du drapeau.

La dernière mise à jour remontant au mois d'août dernier a indiqué que Madagascar enregistre 306 établissements d'enseignement supérieur habilités par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). 138 d'entre eux sont des établissements privés, 109 des instituts spécialisés dans la formation des paramédicaux, 22 autres rattachés au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

LA UNE DU 14 SEPTEMBRE 2021

Publié le lundi, 13 septembre 2021


« Il a fallu réduire considérablement notre marge bénéficiaire pour tenter de garder notre flux habituel de clientèle. Les grilles tarifaires de nos fournisseurs ont toutes, sans exception, subi des modifications à la hausse ces derniers temps », déplore Harivony Randrianasolo, grossiste dans l’Atsimondrano. Comme lui, les détaillants ainsi que les consommateurs finaux ont du mal à appréhender la hausse continuelle du coût de la vie malgré les efforts des autorités pour tenter de contenir l’inflation présentement. En effet, tous les mois, le ministère de l’Economie et des Finances, par le biais de l’INSTAT, collecte les prix des biens et services constituant le panier de consommation des ménages sur un échantillon de points de vente couvrant le territoire national. L’agrégation pondérée de ces prix par nature du produit et par localité fournit l’indice des prix à la consommation, et par la suite une mesure de l’inflation. Par définition, l’inflation est un phénomène décrivant une hausse généralisée et en moyenne des prix. Les dernières collectes de prix effectuées par les autorités en charge nous informent que les prix sont généralement maîtrisés, quoique des sentiments d’une inflation galopante se fassent sentir au sein de l’opinion publique. En effet, les forts ressentiments d’inflation sont observés sur quelques produits, comme le riz et les médicaments par exemple, et parfois dans seulement certaines localités, mais pas de façon élargie et encore moins généralisée. Ces hausses se résument à un taux d’inflation globale mensuelle de 6,1% comparée aux prix de la même période durant l’année dernière qui était pourtant une période assez difficile avec les mesures de confinement.
Maintien des prix
Le riz, les PPN, et les produits alimentaires sont les composantes les plus importantes du panier et qui sont à l’origine de cette inflation. La hausse des prix du riz, des produits de première nécessité (PPN) et des produits alimentaires sont une réalité aux environs de 8% respectivement. L’inflation la plus forte étant celle de la santé dépassant les 11%. Mais ce n’est pas tout, les résultats affichent aussi une hausse de seulement 1,8% dans le domaine de la communication. D’après les arguments des autorités, « La situation aurait pu être encore plus accentuée si les mesures entreprises par le Gouvernement pour contenir cette hausse des prix n’ont pas produit leurs effets. A l’instar du maintien des prix du carburant inchangé depuis la dernière révision de juin 2019 qui a certainement été d’une aide considérable. Ce produit qui a un effet d’entrainement important sur le prix de l’ensemble des autres produits du panier à travers le coût de transport ». Par ailleurs, l’effet de la réduction de la TVA à 5% du gaz butane contribuerait aussi à contenir les prix pour la catégorie gaz et combustibles car l’inflation pour cette catégorie est 1,7%. D’un autre côté, l’importation de riz (Vary Tsinjo), et la vente de riz de proximité (Vary Mora) suite à la collaboration initiée par le ministère en charge du Commerce et les commerçants de gros ont respectivement contribué à contenir une hausse inéluctable des prix du riz. « Quoique conjoncturelles et ponctuelles, ces mesures ont quand même permis de ralentir et d’atténuer la hausse et stabiliser les effets entraînements du prix du riz sur l’inflation en général. La variation du prix du riz représente 60,5% de l’inflation globale. », explique l’Institut national des Statistiques, source des indicateurs chiffrés mentionnés précédemment. 
Hary Rakoto


 Pour la bonne gouvernance. C’est dans cette optique que la Direction des soldes et des pensions (DSP) vient d’annoncer officiellement les calendriers du prochain processus de renouvellement des cartes de pensionnés. Selon l’annonce, depuis la fin de la semaine dernière, des flyers informatifs sont distribués aux pensionnés. Permettant à ces derniers d’être en connaissance des dates ainsi que des pièces à fournir pour pouvoir renouveler leurs cartes respectives correctement. Ce renouvellement sera valable pour tous les pensionnés sur l’ensemble du territoire. Ces derniers devront se présenter physiquement dans les services responsables des salaires et des pensions de leurs localités, et se munir de leur carte d’identité nationale ainsi que de l’ancienne carte de pension et deux photos d’identité, entre les 11 et 19 octobre prochains. Concrètement, le changement de carte sera effectué avant que les retraités touchent leur pension. Après vérification et contrôle par les agents de l’Etat responsable du processus, ceux qui ont pu réunir les pièces réclamées obtiendront tout de suite leur nouvelle carte pré-imprimée. Il faut signaler que cette opération est gratuite. A terme, les pensions de ceux qui ne récupèrent pas leurs cartes seront annulées. Par ailleurs, les anciennes cartes ne seront plus, à ce moment-là, valables ni pour la perception de pension ni pour la prise en charge médicale. Les objectifs de cette opération sont de mettre à jour la base de données des pensionnés, de réduire le montant des subventions mobilisées et de mettre fin aux situations irrégulières en plus de l’amélioration du côté esthétique et pratique de ce document individuel. En effet, la nouvelle réforme devrait permettre de réduire le gap des pensions et d'identifier les pensionnés qui sont encore en vie et d’éviter ainsi les fraudes diverses. D’ailleurs, le déficit au niveau de la caisse de retraite civile et militaire est l’une des principales raisons qui motivent les autorités à procéder à cette réforme, selon les observateurs. Dans la mesure où l’Etat est encore dans l’obligation d’injecter des centaines de milliards d’ariary pour combler le gap. Une subvention qui doit être réduite au quart de sa valeur actuelle afin que l’Etat puisse investir convenablement dans des infrastructures de développement.
Hary Rakoto

La une du 13 septembre 2021

Publié le dimanche, 12 septembre 2021

Coupe de la CAF - Le CFFA tenu en échec à domicile

Publié le dimanche, 12 septembre 2021



Pas de vainqueur entre CFFA et les Kabwe Warriors de Zambie, lors du tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football qui s’est tenu ce dimanche après-midi au Stade Barea à Mahamasina.  Les deux équipes se sont séparées sur un score nul et vierge (0-0), au terme du match.
La deuxième confrontation est prévue dimanche prochain 19 septembre à Lusaka. Le club de Titi Rasoanaivo devra marquer au moins une fois durant ce match retour, pour pouvoir poursuivre sa campagne continentale. Autrement dit, un but marqué à l’extérieur serait déjà synonyme de qualification pour la prochaine étape malgré un nul. Effectivement, afin d’espérer une qualification, la formation de la Commune d’Andoharanofotsy n’a pas droit à l’erreur.
« La jeunesse des joueurs a été ressentie dans l'équipe cet après-midi », explique Titi Rasoanaivo en se référant aux diverses occasions non concrétisées par la formation vainqueur de la Coupe de Madagascar pour cette année. L'équipe zambienne a choisi de verrouiller la défense et de profiter de quelques contre-attaques qui ont parfois fait peur dans la surface malagasy.
Rappelons, le match est prévu se tenir sans la présence du public (à huis clos). Ce qui aurait pu être un coup dur pour le Centre de formation de football d'Andoharanofotsy (CFFA), le club vainqueur de la Coupe de Madagascar. Toutefois, à peu près de 500 supporters ont tout de même pu assister au match qui opposait le CFFA au Kabwe Warriors de la Zambie.
« La CAF a décidé que le match se déroulera à huis clos », rapporte Henintsoa Rakotoarimanana alias Tota, maire de la Commune d'Andoharanofotsy, déçu. Mais le ministère de la Jeunesse et des Sports a fait appel à la CAF qui, par la suite, est revenue sur sa décision.
Le CFFA est le seul club engagé dans les compétitions africaines cette année. L'AS Adema, champion de Madagascar Pro League ne s'est pas inscrit à la Ligue des champions africains faute de moyens financiers. Seulement pour le droit d’engagement, la CAF exige 20 millions d’ariary aux clubs participants. Lors de la saison précédente, Madagascar a déjà manqué les deux principales compétitions de la CAF pour cause de crise sanitaire de la Covid-19.
Elias Fanomezantsoa


Une importante baisse de la fréquence des patients Covid-19 est actuellement enregistrée à Antananarivo, a confirmé hier une source auprès du ministère de la Santé Publique. « Il ne reste plus que deux établissements hospitaliers publics à Antananarivo, à savoir les Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), qui traitent des patients testés positifs au coronavirus. Ces derniers présentent des symptômes graves, notamment des complications respiratoires.  Si l’on se réfère aux chiffres officiels, ces centres médicaux comptent moins d’une dizaine d’occupations de lits s’y rapportant. Les autres hôpitaux spécialisés dans la prise en charge des patients contaminés tels que le CHU d’Andohatapenaka ou encore celui d’Anosiala ne s’occupent plus que des cas suspects et qui attendent les résultats des tests PCR », a souligné cette source. Quelques médecins travaillant auprès de ces hôpitaux l’ont également confirmé. « La situation tend considérablement vers le positif (…) Certes, de nouveaux patients arrivent avec des symptômes mais il n’y a plus rien d’alarmant (…)  Le nombre de visiteurs a considérablement diminué ces derniers jours », ont-il évoqué.
Il faut savoir que depuis quelques temps, le Centre de Commandement Opérationnel (CCO) - Covid-19 ne rapporte plus régulièrement les statistiques liées à la Covid-19. Il est ainsi difficile de déterminer exactement l’évolution épidémiologique à Madagascar depuis la semaine dernière. La dernière information publiée remonte il y a trois jours. A la date du 10 septembre dernier, le CCO - Covid 19 a recensé trois cas confirmés qui présentent le syndrome de détresse respiratoire. En outre, le bilan Covid-19 à Madagascar a encore fait état de trois nouvelles contaminations au virus. Elles sont toutes localisées dans la Région d’Analamanga. Ces nouveaux cas ont été identifiés suite aux analyses réalisées sur 339 échantillons, soit un taux de positivité de 0,88 %. Aux dernières nouvelles, entre le 23 mars 2020 et le 10 septembre 2021, la Grande île a réalisé 249 081 analyses PCR, ayant permis d’identifier 42 894 cas positifs. Avec les différents protocoles de traitement suivis, 42 608 personnes testées positives ont recouvré la santé sur l’ensemble du pays. Malheureusement, 958 patients infectés victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe ont succombé.
K.R.


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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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