Nos archives web


Pour la énième fois, des ressources minières sont parvenues à sortir de nos frontières. 22,5 kg d’or viennent d’être saisis par les autorités seychelloises à bord d’un bateau en partance de Nosy Be.  D’après les informations officielles publiées par la Direction générale des douanes de Madagacscar, ce navire en partance de Nosy Be à destination des Seychelles a fait l’objet d’un contrôle mixte au port de Nosy Be. Ce contrôle mixte effectué conjointement par un représentant de l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale), la Police de l’air et des frontières (PAF), la Gendarmerie nationale et des agents de la Douane malagasy n’a révélé aucune anomalie.
« Néanmoins, étant donné le profil des passagers en matière de trafic illicite, connaissant le mode opératoire des contrebandiers aux abords de nos côtes, lequel se fait par transbordement en pleine mer, alors que confrontée au manque de moyens pour y effectuer des interventions, la douane malagasy a sollicité les autorités seychelloises aux fins de contre – visite du navire », précise la douane malagasy. Cette contre – visite a donc permis de saisir ces 22,5 kilos d’or. Quatre passagers non répertoriés au contrôle depuis Nosy Be se trouvaient également à bord dudit navire. Et seront poursuivis pour contrebande, faux et usage de faux.
D’après d’autres sources bien informées, le navire en question a prétexté vouloir effectuer des réparations aux Seychelles. Pourquoi donc ne pas confier ces travaux de réparation à la SECREN au lieu de se déplacer jusqu’aux Seychelles ? Des doutes qui n’ont pas empêché les responsables de la préfecture et l’APMF de Nosy Be d’accorder une autorisation. Aux dernières nouvelles, un certain T. serait le propriétaire du bateau. Alors que l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud n’est pas encore résolue, voilà qu’une nouvelle affaire de trafic d’or s’ajoute encore à la liste des dossiers sensibles à résoudre pour les autorités malagasy.
La Rédaction

 

Parmi les centres bénéficiaires de soutien. L’association Capricornus vient de faire un don d’intrants de santé pour le centre Vonjy, implanté dans l’enceinte du centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana. Les divers médicaments offerts serviront notamment au traitement des victimes de violences sexuelles qui y sont prises en charge, notamment pour les soins d’urgence. « Nous avons déjà remis des dons pour ce centre, afin de venir en aide aux victimes, constituées majoritairement de mineurs. Cette fois-ci, notre action entre dans le cadre de la célébration de notre 10ème anniversaire », affirme Herisolo Rasoazanamaka, présidente de ladite association œuvrant dans la promotion des droits humains.

 

Le centre Vonjy Befelatanana offre, rappelons-le, une prise en charge intégrée pour les victimes de violences sexuelles, depuis l’accueil et l’écoute jusqu’à l’accompagnement psychologique, en passant par les consultations, les médicaments et les diverses procédures pour les poursuites des auteurs. L’établissement a enregistré plus de 900 cas de viol l’année dernière, contre 843 en 2019. De janvier en septembre dernier, 804 cas y sont passés, selon les statistiques. Le centre a déjà recensé 28 cas durant ce mois en cours.

 

Patricia R.

 

 

En route pour la 42e édition du Rallye international de Madagascar(RIM). La course à la succession des frères Ando et Rivo Andrianarivony est donc relancée pour le titre 2021 au titre du championnat de Madagascar. Cette compétition compte pour la cinquième manche du championnat de Madagascar. 41 équipages toutes catégories confondues se sont mobilisés pour la course.

Le terrible accident survenu sur la RN 44 mercredi soir dernier, et qui fut imputé à un taxi-brousse Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative FIFIZAM, choque et horrifie l’opinion du fait du nombre des victimes tuées, au nombre de 8 au total dont un nourrisson d’à peine 8 mois. Récemment, une information de la Gendarmerie a révélé l’identité de voyageurs ayant péri dans cet accident, lequel s’est produit à une vingtaine de kilomètres de la ville de Moramanga. Le minibus qui venait de la Capitale, assure justement le même trajet en passant par quelques localités telles qu’Ambaiboho, Amparafaravola et Tanambe, dans la Région d’Alaotra-Mangoro.

 

Trop d'irrégularités ! Les passagers se plaignent soit via les réseaux sociaux, soit directement. En effet, le comportement des chauffeurs et leurs assistants, la gestion abusive des passagers, bien que certains véhicules aient été pénalisés sont autant d’irrégularités commis par les transporteurs.

Issus de plusieurs organismes répartis dans les 4 coins de l’île. Onze jeunes volontaires malagasy vont prochainement partir en France pour y vivre une expérience de volontariat, en effectuant chacun une mission de 6 à 12 mois. Celle-ci se rapporte entre autres sur la promotion de la culture malagasy, le travail dans l’agriculture ou encore sur la formation sur une discipline sportive. Outre l’âge compris entre 18 et 25 ans, les expériences en animations font partie des critères requis durant la sélection de ces jeunes qui auront l’opportunité de découvrir d’autres horizons, d’après Faniry Rakotomalala, chargée d’appui au développement du volontariat auprès de France Volontaires.

 

L’inévitable rappel !

Publié le jeudi, 21 octobre 2021

La Présidence fonce dans le tas. Conscient du degré alarmant du laxisme dans certains secteurs de l’administration, le sommet de l’Etat se décide, enfin, à prendre la situation en main. Un ministre fait même l’objet d’un rappel à l’ordre de la Présidence. Il fallait à tout prix prendre le taureau par les cornes.  

 

Grève de la douane - Le SEMPIDOU passe à l'acte

Publié le jeudi, 21 octobre 2021

Contre vents et marées, le syndicat des employés de la douane (SEMPIDOU) a concrétisé le sitting à Antaninarenina comme ils l'ont annoncé quelques jours auparavant, et cela malgré une lettre d'interdiction provenant de la Préfecture d'Antananarivo. « Nous manifestons uniquement dans l'enceinte de notre établissement, et ce n'est pas une simple lettre sans aucune valeur juridique qui pourra nous empêcher de revendiquer nos droits », lance Herizo Andrianavalona, président du SEMPIDOU, hier à Antaninarenina face aux représentants de la presse, présents sur les lieux de la manifestation. A première vue, les raisons qui motivent les syndicalistes à faire grève restent les mêmes.

Préserver le pouvoir d’achat des consommateurs malagasy. Avec les tensions actuelles concernant le cours du pétrole sur le marché international, la question de la révision des prix à la pompe est de nouveau sur la table. Madagascar, qu’il le veuille ou pas, est affecté directement par ces tensions. « Toutes les compagnies pétrolières opérant dans le pays se plaignent énormément, étant donné la situation.

« Des actions à coordonner pour des résultats efficaces et optimaux ». Ce fut en ces termes que le Président de la République, Andry Rajoelina a résumé l’esprit de la coopération qui doit s’installer entre l’Etat malagasy et les partenaires internationaux pour résoudre les problèmes du Sud. Message adressé par le Chef de l’Etat dans le cadre d’une séance d’échanges entre l’Etat malagasy et les représentants de la Chancellerie étrangère à Madagascar ainsi que les partenaires techniques et financiers, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.

 

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Recherche par date

« July 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff