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Suspendus durant la saison des pluies. Les travaux de remblaiement auprès des 43 Communes du Grand Tanà reprendront à partir de demain 15 avril jusqu’au 1er décembre prochains. Ainsi, le transport de terres pour remblai est autorisé uniquement durant cette période, d’après Ranto Rakotonjanahary, directeur général de l’APIPA (Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo).

Après un long combat contre la maladie, Karenne est partie en début de semaine pour l’au-delà. Son enterrement s’est déroulé, hier, dans la plus stricte intimité. Karenne, c’était cette jeune fille qui, atteinte d’une insuffisance rénale depuis 2018 et sous traitement, a lancé un SOS à travers les réseaux sociaux et sous l’appui d’une association caritative. Son visage amaigri a fait le tour sur facebook et relayé par des centaines de facebookers.

 

Le transport des dépouilles en dehors de la Région Analamanga a engendré une confusion au sein de la population. En effet, certaines familles ne connaissent pas les étapes à suivre pour qu’elles puissent enterrer leurs défunts dans leurs villes natales. En conséquence, celles-ci sont confrontées à de grandes difficultés au niveau des barrages sanitaires. Comme c’est le cas à Analamanga parc dernièrement. Tous les membres d’une famille du convoi funéraire se sont agenouillés pour pouvoir franchir la barrière et poursuivre leur route.  

 

En alerte. La Société Malgache de Propreté (SOMAPRO) qui produit la marque « Impec » est victime de contrefaçon. Etant donné que l’état d’urgence sanitaire est de nouveau en vigueur dans le  pays, aussi  la lutte contre la propagation du coronavirus bat son plein, les contrefacteurs s’attaquent essentiellement aux gels désinfectants. A première vue, les produits se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Mais on peut constater la différence au niveau des flacons.

Optimiste. L’Office malgache des hydrocarbures (OMH) table sur une perspective positive concernant le marché pétrolier à Madagascar. Il faut rappeler qu’un effondrement à hauteur de 16,2% de la consommation nationale a été constaté l’année dernière à cause du ralentissement des activités économiques. Les produits n’arrivant pas à se redresser étaient ceux qui dépendaient de l’ouverture complète de la frontière vis-à-vis de l’extérieur et de la fluidité des relations commerciales avec le reste du monde.

LA UNE DU 15 AVRIL 2021

Publié le mercredi, 14 avril 2021

L’Administration fiscale et la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) sont arrivées à une entente au sujet du paiement des impôts. Deux mois après leur rencontre, les opérateurs ont reçu une réponse favorable. La Direction générale des Impôts (DGI) a envoyé, hier, une lettre concernant la poursuite des allégements fiscaux en faveur des contribuables œuvrant dans ce secteur. Faute de trésorerie des opérateurs, aucun paiement des impôts n’est exigé pour l’instant. De ce fait, le paiement de l’impôt sur le revenu et l’impôt synthétique au titre de l’année 2019 et 2020 est reporté au 15 du troisième mois suivant l'annonce de l'ouverture officielle des frontières. Le paiement des acomptes bimestriels reste suspendu. Par contre, les opérateurs doivent effectuer leur déclaration fiscale. « Outre l’obligation de déclaration de l'impôt sur le revenu, de l'impôt synthétique et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au titre des exercices 2019 et 2020, les opérateurs doivent faire le dépôt de leurs états financiers au plus tard le 15 mai 2021, sans parler de l’obligation de dépôt des déclarations mensuelles pour l'exercice 2021, tout cela en contrepartie de la délivrance de la carte fiscale 2021 », souligne Razanadrakoto Lalaina, inspecteur des Impôts auprès de la Direction technique de la DGI.

Outre les questions d’impôt, les membres de la CTM attendent impatiemment l’arrivée du vaccin contre le coronavirus pour favoriser leur reprise. L’adhésion de Madagascar au dispositif COVAX fut une excellente nouvelle pour eux. « La preuve de vaccination est en train de devenir une norme mondiale dans la reprise des voyages, tant pour les voyageurs que pour les pays d’accueil. De nombreuses destinations touristiques affichent déjà ou ambitionnent d’afficher un statut " Covid Safe ", ce qui semble rassurer tous les acteurs. Un an après la fermeture de nos frontières, il devenait vital pour notre économie et pour la survie des emplois de disposer d’une stratégie de sortie de crise dans laquelle la vaccination est un élément clé pour stopper la progression de la pandémie et sauver des vies », déclare Aina Raveloson, présidente du Conseil d’administration de la Confédération du tourisme de Madagascar.

Solange Heriniaina




La une du 14 avril 2021

Publié le mardi, 13 avril 2021


Le quartier de Tanambao Andafiavaratra, sis à Mandrosoa Ivato, a été le théâtre d’un assaut meurtrier perpétré par un gang, vers 4h du matin hier. Un père de famille japonais, Masuko  Yasunori (51 ans), a perdu sa vie au cours de cette agression meurtrière survenue à la Cité Seimad de ladite localité. D’après une information de la Gendarmerie, les six assaillants encagoulés, qui ont perpétré l’acte, s’étaient acharnés particulièrement sur  le ressortissant japonais en lui tirant à bout portant à l’aide d’un fusil de calibre 12.  En cause, le malheureux, un employé d’une grande société ayant pignon sur rue à Madagascar, aurait tenté de riposter aux bandits lorsque ces derniers ont fait irruption dans la chambre où la victime était à côté de sa compagne. Le Japonais a succombé presque sur le coup sous les tirs des assaillants. La blessure par balle qui a été observée sur sa poitrine lui était fatale.
L’épouse, qui est indemne, fut témoin de cette scène sanglante au cours de laquelle son conjoint mourait sous ses yeux. Elle raconte qu’après que les six assaillants eurent réussi à faire incursion dans son domicile, ils ont foncé sur la chambre à coucher du couple, l’arme à la main. Là, ils ont fait main basse sur un sac contenant une somme de trois millions d’ariary, mais aussi d’un ordinateur portable. C’était dans ces circonstances que le Japonais a réagi en tentant de s’opposer aux agresseurs.  Sitôt leur forfait accompli, les assaillants ont pris la fuite.
Sitôt avisée, une équipe de la Gendarmerie encadrée s'était déplacée à l’endroit.   Plus tard, une autre compagnie utilisant des chiens renifleurs a participé à l’opération de pistage et de ratissage des environs. Mais aucun suspect n’a pu être encore pris, du moins jusqu’au moment où nous écrivions ces lignes. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la compagnie de Gendarmerie d’Ambohidratrimo.
Franck R.


Angoissant. Le bilan quotidien des nouveaux cas de contamination à la Covid-19 donne littéralement la chair de poule. Le dernier bilan en date du 12 avril fait état de 6 nouveaux décès (soit 512 morts jusqu’ici), 228 nouveaux cas dont 149 sont recensés dans la Région d’Analamanga, et 3 837 personnes en traitement (288 présentent une forme grave). A ceux-là s'ajoute les patients contaminés mais qui n'ont pas été testés. Des chiffres à donner le tournis au Professeur Vololontiana Hanta si elle était encore chargée d’annoncer les bilans quotidiens. Le plus inquiétant est le fait que le pays enregistre plus d’un millier de cas en une semaine. A ce stade, il y a véritablement lieu de s’inquiéter.
« Alors que nous ne sommes pas encore dans la période hivernale, la situation est déjà critique. Il faudrait prévoir le pire d’ici la saison froide car les nouvelles contaminations risquent de monter en flèche », confie un médecin qui veut garder l’anonymat. D’après ses estimations, cette 2ème vague pourrait être plus meurtrière que la première. Pour cause, la présence du variant sud – africain qui s’est invité dans le pays cette année. D’ailleurs, les symptômes de la Covid-19 sous ce nouveau variant sont différentes des signes de l’épidémie par rapport à l’année dernière. Cela est confirmé par les nombreux témoignages des patients affectés. Selon toujours les médecins, l’infection est plus sévère, avec une tendance plus rapide à la forme grave, chez les personnes âgées (entre 60 et 70 ans). Il arrive même que certains décèdent à la suite de quelques signes de fièvre ou de grippe.
Bilan comparatif
L’hypothèse que la Covid-19 pourrait s’avérer plus ravageuse cette année 2021 et plausible si l’on faisait un bilan comparatif avec l’année 2020 sur la même période, c'est-à-dire au mois d’avril.  Durant le mois de mars 2020 – à partir du 20 mars date d’annonce des premiers cas par le Président de la République – Madagascar comptait 57 cas positifs tandis que le mois d’avril comptait 71 nouvelles contaminations. Le premier décès lié à la Covid-19 était enregistré le 16 mai 2020. Le défunt fut alors un membre du personnel médical âgé de 57 ans et déclaré comme diabétique et hypertendu. Le nombre de décès ne dépassait pas la dizaine, 6 plus précisément, jusqu’à la fin du mois de mai. Pendant le mois de juin, 1 443 personnes ont été testées positives au Coronavirus et une vingtaine de malades ont succombé à la maladie.
La période entre le mois de juillet et août est considérée comme le pic de l’épidémie dans la Grande île. A partir du mois de septembre et octobre, le nombre de nouvelles contaminations a considérablement baissé allant respectivement de 1 514 à 734 nouveaux cas. D’ailleurs, au mois d’octobre, le régime a décidé de lever l’Etat d’urgence sanitaire tout en maintenant la fermeture des frontières extérieures. Selon l'avis d'un épidémiologiste, le pic de cette deuxième vague serait prévu vers la fin du mois de juin.
Sans verser dans la paranoïa, les dirigeants comme la population devraient se préparer à cette 2ème vague difficile. Si toutes les dispositions nécessaires sont prises convenablement et que tous les Malagasy prennent également de leur côté leur responsabilité par le respect des gestes barrières, rien n’empêche le pays de sortir indemne face à l’épidémie.
La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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