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Devant l’incertitude de l’avenir, la Fédération a fait le choix de ne pas communiquer, notamment sur les réseaux sociaux, avant d’avoir des éléments tangibles quant à la reprise des activités. Pour maintenir le suspens, le président de l’instance nationale de l’athlétisme  refuse catégoriquement de se prononcer sur la tenue ou pas des championnats de Madagascar jeunes et toutes catégories, cette saison.  Quant à l’instance internationale, cette dernière a déjà prévu de reprendre le calendrier de compétition au mois d’août avec le Diamond League et cela s’étalera jusqu’en 2021 avec les Jeux Olympiques. Une décision qui a été prononcée durant la réunion des membres par visioconférence en mi-mai dernier.

 

Ils ont osé. A l’heure du 21ème siècle où l’égalité des genres est sur toutes les lèvres, la dernière sortie médiatique des membres du groupement des enseignants – éducateurs sonne comme un affront aux oreilles des défenseurs de cette lutte pour l’équité homme - femme. Rappelons qu’au cours d’une déclaration relayée par un quotidien de la Capitale hier, les membres dudit groupement ont étalé sans la moindre gêne leur profil idéal d’un ministre de l’Education nationale. Un poste resté vacant depuis le limogeage de son dernier occupant, Rijasoa Andriamanana et dont l’intérim est assuré par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assoumacou Béatrice.

 

Quelques jours après la publication d'un avis de recherche à l'endroit de Ramboarivelo Norotiana connue sous le nom de « Jeannoda »,  et Phan Van Hien  Noelivao ou « Sœur Olga», des victimes sortent petit à petit de leur cachette. Deux d'entre elles ont accepté de témoigner en anonymat.

 

Urgence budgétaire

Publié le mardi, 16 juin 2020

Lors de son intervention radiotélévisée du dimanche dernier, le Président Rajoelina s’était longuement exprimé sur la confection de la loi de Finances rectificative de 2020. Il s’était personnellement investi, assisté du PM sur la touche finale de la LFR. Le budget de chaque département passait au peigne fin durant dix jours francs non-stop avec comme mot d’ordre  « restriction budgétaire ». Austérité oblige ! Rajoelina a été intraitable. Chaque ministre devait batailler dur pour défendre son budget.

 

Les entreprises s’attendent à des mesures d’accompagnement supplémentaires pour pouvoir relancer leurs activités. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé dimanche dernier, la mise en place d’une ligne de crédit en faveur de PME (Petites et moyennes entreprises) et des PMI (Petites et moyennes industries) pour soutenir les opérateurs malagasy face aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Toutefois, cet appui à la trésorerie est loin de suffire. Effectivement, les problèmes rencontrés actuellement par les entrepreneurs ne se limitent pas seulement sur le besoin de fonds de roulement. C’est dans cet état d’esprit que des associations ont demandé la mise en place de mesures plus « adaptées » à chaque domaine d’activité et catégorie d’entreprise.

 

« Toute personne ou organisme dont le chiffre d'affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal à 400 millions d'ariary sera soumis obligatoirement à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ». Telle est la nouvelle disposition prise dans le Projet de loi de Finances rectificative (PLFR) 2020. Le ministère de l'Economie et des Finances, à travers la Direction générale des impôts (DGI), a donc doublé ce seuil vu que le montant s'est élevé auparavant à 200 millions d'ariary.  Selon Hasina Rakotondrainibe, directeur technique auprès de la DGI, cette mesure facilite les collectes de la TVA auprès des entreprises.

Un nouveau  groupement parlementaire prend forme à l'Assemblée nationale. Après celui de l'IRD, du TIM, du GP Républicain, la naissance d'un quatrième groupement parlementaire se profile à l'horizon. Il s'agit du regroupement des députés qui auparavant ne se sont adhérés à aucun des groupements existants. Apparemment, c'est le député indépendant élu à Antanifotsy, Narson Rafidimanana, qui préside ce nouveau groupement qui comme il l'a qualifié « non affilié ».

14 octobre - Une date à mettre en exergue

Publié le mardi, 16 juin 2020

14 octobre 1958, fête de la République, est une date mémorable dans les annales de l’histoire contemporaine de Madagasikara. Ce jour-là, la Grande île, une colonie française, accéda au statut de République.

En effet, dans la grande salle de fête du lycée Gallieni, le Congrès des assemblées provinciales réuni en assemblée générale ce 14 octobre 1958 et présidé par Norbert Zafimahova adopta par 208 voix sur 234 votants la proposition suivante « Madagascar est érigé en Etat et cet Etat est une République malgache. » Ainsi, par cette majorité écrasante, la République malgache est proclamée. L’émotion fut à son comble et la bonne nouvelle se propageait comme une fumée dans toute l’île. Notons que deux mois auparavant, le 22 août,  le Général de Gaulle, alors Chef de Gouvernement français, débarqua à Antananarivo et annonça solennellement, en regardant en haut vers le Palais de la Reine, à Mahamasina « Demain, vous serez de nouveau un Etat ».

L'Assemblée nationale a adopté ce jour deux propositions de loi. Ces propositions seront examinées et votées par le Sénat pour son adoption définitive.

Deux propositions de loi ont été adoptées par les députés hier au Centre de conférence international d'Ivato. La première est la proposition de loi n° 03-2019/PL relative à la production et à la commercialisation du rhum artisanal, «  toaka gasy ». Présentée par le député Razafintsiandraofa Jean Brunelle, vice-président de l'Assemblée nationale, la proposition de loi a été adoptée par 72 députés.

 

LA UNE DU 17 JUIN 2020

Publié le mardi, 16 juin 2020

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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