Ce service de gendarmerie serait déjà sur le point de finaliser l’enquête, et que le déferrement des militaires en cause est annoncé pour le courant de cette semaine. Dans cette ligne droite de l’enquête, la famille du défunt se montre subitement intraitable. Son porte-parole a annoncé qu’elle maintient sa poursuite contre ceux qui ont assassiné le jeune homme. « Nous nous impatientons de voir le moment du déferrement de l’affaire au cours de cette semaine. Car nous ne laisserons pas les choses se passer ainsi. Il faut que les coupables paient », déclare un proche de la victime.
Pour appuyer ses dires, ce membre de la famille affirme qu’il y avait aussi des témoins à la scène. Et que Valimbavaka allait jouer près de la base militaire lorsqu’une poignée d’hommes en uniforme l’avaient arrêté avant de l’entraîner dans la caserne. D’après notre interlocuteur, c’était dans ces circonstances que les deux jeunes furent tabassés voire torturés, et avant que des témoins aient pu finalement voir le corps inanimé de Valimbavavaka gisant dans la rue, et non loin de la base. Pour sa famille, les versions des faits des militaires seraient trop contradictoires.
Même son de cloche, côté militaires. Pour eux, les contradictions dans les versions des faits sont nombreuses. Pour l’instant, ils préfèrent garder le silence…
Franck R.