Publié dans Société

Mort suspecte de Nasandratra Valimbavaka - Ses proches haussent le ton

Publié le mercredi, 07 juillet 2021

Il y a plus de deux semaines, le jeune Nasandratra Valimbavaka mourrait sous les coups et autres sévices que lui réservaient ses tortionnaires. En cause, des éléments de la Base aéronavale ou Bani d’Ivato mais dont on ignore le mobile. Depuis, les proches de la victime, de même que ceux de Tovo, l’autre adolescent également agressé et torturé, mais qui est indemne, ont porté plainte auprès de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie.

Ce service de gendarmerie serait déjà sur le point de finaliser l’enquête, et que le déferrement des militaires en cause est annoncé pour le courant de cette semaine. Dans cette ligne droite de l’enquête, la famille du défunt se montre subitement intraitable. Son porte-parole a annoncé qu’elle maintient sa poursuite contre ceux qui ont assassiné le jeune homme. « Nous nous impatientons de voir le moment du déferrement de l’affaire au cours de cette semaine. Car nous ne laisserons pas les choses se passer ainsi. Il faut que les coupables paient », déclare un proche de la victime.

Pour appuyer ses dires, ce membre de la famille affirme qu’il y avait aussi des témoins à la scène. Et que Valimbavaka allait jouer près de la base militaire lorsqu’une poignée d’hommes en uniforme l’avaient arrêté avant de l’entraîner dans la caserne. D’après notre interlocuteur, c’était dans ces circonstances que les deux jeunes furent tabassés voire torturés, et avant que des témoins aient pu finalement voir le corps inanimé de Valimbavavaka gisant dans la rue, et non loin de la base. Pour sa famille, les versions des faits des militaires seraient trop contradictoires.

Même son de cloche, côté militaires. Pour eux, les contradictions dans les versions des faits sont nombreuses. Pour l’instant, ils préfèrent garder le silence…

Franck R.  

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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