Publié dans Société

Mort suspecte de Nasandratra Valimbavaka - Ses proches haussent le ton

Publié le mercredi, 07 juillet 2021

Il y a plus de deux semaines, le jeune Nasandratra Valimbavaka mourrait sous les coups et autres sévices que lui réservaient ses tortionnaires. En cause, des éléments de la Base aéronavale ou Bani d’Ivato mais dont on ignore le mobile. Depuis, les proches de la victime, de même que ceux de Tovo, l’autre adolescent également agressé et torturé, mais qui est indemne, ont porté plainte auprès de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie.

Ce service de gendarmerie serait déjà sur le point de finaliser l’enquête, et que le déferrement des militaires en cause est annoncé pour le courant de cette semaine. Dans cette ligne droite de l’enquête, la famille du défunt se montre subitement intraitable. Son porte-parole a annoncé qu’elle maintient sa poursuite contre ceux qui ont assassiné le jeune homme. « Nous nous impatientons de voir le moment du déferrement de l’affaire au cours de cette semaine. Car nous ne laisserons pas les choses se passer ainsi. Il faut que les coupables paient », déclare un proche de la victime.

Pour appuyer ses dires, ce membre de la famille affirme qu’il y avait aussi des témoins à la scène. Et que Valimbavaka allait jouer près de la base militaire lorsqu’une poignée d’hommes en uniforme l’avaient arrêté avant de l’entraîner dans la caserne. D’après notre interlocuteur, c’était dans ces circonstances que les deux jeunes furent tabassés voire torturés, et avant que des témoins aient pu finalement voir le corps inanimé de Valimbavavaka gisant dans la rue, et non loin de la base. Pour sa famille, les versions des faits des militaires seraient trop contradictoires.

Même son de cloche, côté militaires. Pour eux, les contradictions dans les versions des faits sont nombreuses. Pour l’instant, ils préfèrent garder le silence…

Franck R.  

Fil infos

  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

A bout portant

AutoDiff