La Cour d’Appel de Mahajanga dotée de matériel informatique. Le ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a récemment entrepris une démarche visant à améliorer les conditions de travail au sein du système judiciaire. Dans cette optique, lors d'une visite à Mahajanga, 13 ordinateurs et des photocopieuses ont été remis à la Cour d'Appel de Mahajanga. Cette action témoigne de la volonté du ministère de moderniser les équipements disponibles pour garantir un traitement plus efficace des dossiers. Cette démarche s'inscrit dans un ensemble de mesures visant à moderniser l'appareil judiciaire et à rendre la Justice plus accessible et efficiente pour tous les citoyens. En mettant l'accent sur la réforme et l'amélioration continue, le ministère de la Justice démontre son engagement envers une Justice plus équitable et efficace. L'initiative a bénéficié du soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), soulignant ainsi l'importance de la coopération avec les partenaires internationaux dans le renforcement du système judiciaire du pays.
Kermesse de Betongolo, répétition du grand spectacle des Forces de défense et de sécurité. Avant le jour J, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont peaufiné les démonstrations qu’elles vont offrir lors de l’ouverture de la kermesse de l’Armée à Betongolo. Vendredi dernier, la répétition du grand spectacle des FDS s'est tenue sur le complexe sportif de Betongolo pour agrémenter la cérémonie officielle d'ouverture du « Kerimesy » conjoint de l'Armée malgache, de la Police nationale et la Garde nationale. Le mardi 18 juin 2024, cette fête particulière sera ouverte à tous et ne se terminera que le mercredi 26 juin 2024. C'est une célébration qui entre dans le 64ème anniversaire de l'Indépendance de Madagascar et de la création de l'Armée. Tout le monde sans exception est invité et peut participer aux évènements. Il y a aussi des rencontres sportifs inter-FDS, mais également des présentations des responsabilités et des actions des FDS. Il y aura une rencontre avec des artistes malgaches connus, de nombreux stands, de la nourriture, des jeux divers et bien d'autres activités.
Nettoyer Tana des deux-roues en infraction. Grâce à l’opération « Dona », les Forces de l’ordre ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour enlever les scooters et les motos qui ne respectent pas l’application de la loi. En effet, l'opération « Dona » a été lancée le samedi 15 juin à Andohan’Analakely dans le but principal de renforcer l'application de la loi face aux nombreuses infractions commises. Souvent impliqués dans des accidents, les conducteurs de deux-roues surtout en ville sont incorrigibles d’où cette décision de la saisie de leur véhicule. Toutes les motos ayant été prises en infraction ont été mises en fourrière, conformément aux mesures prises dans le cadre de l'opération « Dona ». Lors de cette première journée, plusieurs infractions ont été relevées par les autorités, parmi lesquelles on retrouve le non-port de casque, la surcharge des deux-roues, la conduite avec des papiers non en règle. L'opération « Dona » est prévue pour durer cinq jours. Son objectif principal est de prévenir les risques d'accidents liés au non-respect du code de la route. En sensibilisant les conducteurs de deux-roues à l'importance de respecter les règles de circulation, cette initiative vise à améliorer la sécurité routière à Andohan’Analakely et à réduire le nombre d'infractions constatées sur les axes de la Capitale.
Soutien aux orphelins d'Ambohibao- Antehiroka par la promotion Miatrika de l’ENAM. La promotion Miatrika, représentant la 6e promotion de l’Ecole nationale d'administration de Madagascar (ENAM) « cycle expertise », a choisi de soutenir le centre « Akany felana maitso » après la Commune de Tsiafahy. Ce centre s'occupe des orphelins et des orphelines d'Ambohibao- Antehiroka, accueillant également des enfants nécessiteux des villages environnants. 61 enfants vivent et sont élevés au centre, comprenant des orphelins sans tuteur, des handicapés et des victimes d'actes de viol. En tout, 137 enfants, y compris ceux issus de familles défavorisées des environs, y sont scolarisés. Le plus jeune d’entre eux a seulement 1 mois, tandis que le plus âgé a 18 ans. La promotion a fourni un soutien social crucial pour aider ces enfants dans leur vie quotidienne, notamment en leur fournissant de la nourriture comme du riz, du sucre, de l’huile, des pâtes alimentaires, et surtout du lait pour bébé. En plus des fournitures scolaires pour leur éducation une variété de jouets, biscuits, bonbons, chocolats ont été offerts aux enfants du centre à l'approche du 26 juin. Le parrain de la promotion, le président du Sénat, le Général Ravalomanana Richard, a personnellement soutenu l'initiative de la promotion Miatrika. De plus, le président du Sénat et Madame Haingo Ravatomanga, présidente de l’association « Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana » (AFF) et marraine de la promotion, ont généreusement fait un don de 2 millions d’ariary pour soutenir « Akany felana maitso ».
A la fois une curieuse et alarmante découverte à Sabotsy-Namehana. Des tortues endémiques du pays, des Astrochelys Radiata ont été retrouvées, vers 3h du matin samedi dernier sur les bords de la chaussée. Lors d'un comptage, 342 sauriens ont été répertoriés. C'est une patrouille de la brigade de Gendarmerie de ladite localité qui, lors d'une ronde, a retrouvé les bébés tortues abandonnés à cet endroit-là de la localité de Vavafolo, dans la Commune rurale de Sabotsy-Namehana. Lors d'un constat, les bébés tortues ont été emballés dans du sachet en plastique. Quelqu'un les aurait dû délibérément jeter à cet endroit, du moins selon une source au niveau de cette force. Manque de pot, les gendarmes n'ont trouvé aucune trace de suspect dans le périmètre, du moins dans les moments qui ont suivi la découverte des tortues. Néanmoins, les Forces de l'ordre ont emmené ces dernières aux réserves naturelles tandis que le directeur du département environnemental de Nanisana a été avisé en vue de récupérer les animaux. En attendant, on ignore si c'était le fait des trafiquants ou non. Mais la manière avec laquelle les bébés tortues ont été empaquetés ravive le soupçon. La question qui se pose reste de savoir si ces tortues seraient prévues à être exportées clandestiment ou non. D'autant plus que la très importante saisie de tortues endémiques du pays aux Comores, soit 400 individus, laisse croire que les trafiquants ne sont pas encore au bout de leur peine. Mais de là à chercher à faire un quelconque rapprochement serait trop hâtif. Ce qui est certain, c'est que le ministre de l'Environnement et du Développement durable a promis que ces tortues saisies à Moroni, seront rapatriées dans le courant de ce mois. En attendant, l'enquête suit son cours.
Franck R.
Un concert qui promet d’être grandiose. C’est ce qu’a annoncé Ami Vision, organisateur de cet événement, en collaboration avec Bogasy et avec le soutien de Telma Madagascar. Il s’agit de la première édition de la soirée « Bollywood Glam Night » qui se déroulera le 22 juin au Novotel, Ivandry. Pour ce faire, Arjun, célèbre chanteur, auteur-compositeur et producteur indien, sera en tête d’affiche lors de ce spectacle. Il foulera le sol de la Grande île cette semaine. A cette occasion, il présentera ses succès comme « Can’t Forget You » et « Suit » tout en promettant une soirée inoubliable.
Les organisateurs ont tenu à souligner que l’objectif de ce concert n’est pas uniquement de divertir le public. Ce sera également une opportunité d’échanges culturels entre Madagascar et l’Inde. Une soirée exceptionnelle durant laquelle les artistes mettront le feu à la scène avec de mélodieuses chansons et des pas de danse exquis qui feront le bonheur du public malagasy. « Arjun est enchanté de venir à Madagascar pour la première fois. Il s’agira d’une découverte pour lui et son équipe. Il offrira un concert de 45 minutes en interprétant ses grands titres. En outre, Ami Vision Madagascar veut expérimenter ce tout nouveau concept "Glam" et "Dinner", un concept que nous avons créé nous-mêmes, en estimant sortir de l’ordinaire. Cet événement sera la fusion de deux cultures riches et diversifiées, créant une expérience inoubliable pour tous ceux qui y participeront. Nous souhaitons s’ouvrir sur le monde grâce à ce concept qui va permettre à Madagascar de renouer le lien avec le tourisme international », indique un responsable au sein d’Ami Vision.
Notons que cette soirée se déroulera également avec la présence d’un artiste du nom de Gaei. On attend également la venue d’un DJ International Bollywood DJ Harpz, de même que la présence de « Krumania Dance Group », une troupe de danse mauricienne de renommée internationale qui présentera un spectacle électrisant pour la première fois à Madagascar lors de cette « Bollywood Glam Night ». « Les artistes ont promis qu'ils donneront le meilleur d'eux-mêmes pour que le concert soit un véritable succès. Ils invitent chaleureusement les fans de chansons Bollywood à venir assister à ce show et de passer ainsi une soirée mémorable ensemble », a-t-il conclu. Après sa prestation, Arjun prévoit de rester une semaine au pays pour mener des actions sociales, en visitant notamment plusieurs centres d’orphelinat.
Si.R
Les attaques contre les agents de la douane sont devenues fréquentes sur les réseaux sociaux et autres médias, souvent liées à des accusations de corruption. Hier soir, le directeur général (DG) Laikana Zafivanona Ernest a reconnu lors d’une interview télévisée que de telles publications existent sur Facebook et que l’administration douanière les a examinées de près. Cette situation soulève des questions sur la perception publique de la douane et son rôle dans l’économie et la sécurité nationale. L'institution a plusieurs responsabilités selon lui, « générer des recettes pour le trésor public, faciliter l’exportation et l’importation de marchandises, et protéger la richesse nationale contre des menaces comme la drogue". Cependant, un manque de communication et de compréhension de ces rôles a conduit à des accusations souvent infondées et à des campagnes de diffamation en ligne ». Par exemple, des incidents non liés aux douanes, comme un écran endommagé lors d’un procès, sont parfois attribués à tort aux agents douaniers. Selon le DG, "la douane a souvent accusé de tâches qui relèvent d'autres ministères. Par exemple, le ministère des Transports est responsable de la réglementation des véhicules, mais les douanes sont souvent blâmées par défaut." Les publications sur Facebook ont été examinées individuellement, et beaucoup d’entre elles ne reflètent pas la réalité.
Rôle
La douane joue un rôle dans l’économie malagasy en générant des recettes pour le trésor public et en facilitant les échanges commerciaux. Elle est également essentielle pour la protection du pays contre des menaces telles que les drogues et autres substances illicites. Cette double mission de facilitation commerciale et de protection nationale est complexe et souvent mal comprise par le public. "L'institution n'est pas seulement là pour percevoir des droits et des taxes," explique le DG. "Nous avons également la responsabilité de protéger le pays contre les importations illégales et dangereuses. Cela inclut des produits qui peuvent nuire à la santé publique ou à la sécurité nationale."
Réponses aux accusations de corruption
Les accusations de corruption sont parmi les plus graves auxquelles est confrontée la douane. Le DG a admis que "tous les douaniers ne sont pas parfaits, mais ceux qui enfreignent la loi sont sévèrement sanctionnés." Une procédure stricte est en place pour punir les agents corrompus, et des efforts continus sont faits pour lutter contre la corruption de manière systématique. "La lutte contre la corruption nécessite la participation de tous", souligne le DG. "Il est de la responsabilité de chacun de dénoncer et d’éviter les pratiques corruptives. Malheureusement, certaines personnes utilisent les réseaux sociaux pour diffamer et inciter à la haine contre l’administration douanière".
Communication et sensibilisation
Pour améliorer la compréhension et la transparence, la douane malagasy lance des initiatives de communication. L’une de ces initiatives est le « E-tarif », une plateforme en ligne prévue pour juillet, qui permettra au public de consulter les tarifs douaniers. Cet outil vise à informer les citoyens de manière claire et à réduire les malentendus sur les coûts associés à l’importation de marchandises. "Le « E-tarif » est conçu pour rendre les informations tarifaires accessibles à tous," explique le DG. "Cela aidera à clarifier les procédures et les coûts d’importation, réduisant ainsi les opportunités de corruption et les accusations infondées".
Gestion des devises
La gestion des devises est une tâche sensible pour la douane régie par le code des changes. Toute entrée ou sortie de devises doit être traçable, et les douanes jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de ces régulations. "Il y a une circulaire déposée au ministère de l’Economie et des Finances (MEF) pour appliquer le code des changes à la frontière", précise le DG. "L’argent entrant et sortant doit être déclaré et suivi, conformément à la loi." Un incident récent a impliqué une tentative de dissimulation de 108 200 euros, illustrant les défis que rencontrent les douanes dans la surveillance des flux de devises. "La personne a délibérément caché l’argent pour le faire passer clandestinement, ce qui est une violation claire de la loi," a déclaré le DG.
Coopération internationale et surveillance
La coopération internationale est essentielle pour l'institution, en particulier dans la gestion des frontières maritimes et terrestres. Des protocoles d’assistance administrative avec les pays voisins de l’océan Indien facilitent l’échange d’informations et l’entraide en cas d’incidents transfrontaliers. "Nous avons des accords de coopération avec des pays comme la Thaïlande, l’Indonésie, et l’Afrique du Sud", explique le DG. "Ces collaborations sont importantes pour lutter contre les activités illégales telles que le trafic de lémuriens." Les attaques contre la douane sur les réseaux sociaux mettent en lumière des problèmes de communication et de perception. Pour remédier à ces défis, une meilleure communication, une transparence accrue et des efforts constants de lutte contre la corruption sont nécessaires. Les initiatives comme le « E-tarif » montrent que les douanes s’efforcent de renforcer la transparence et de faciliter l’accès à l’information. La lutte contre la corruption et la protection des richesses nationales nécessitent la coopération de tous les acteurs. La douane joue un rôle clé dans cette lutte, et son travail doit être soutenu et compris par le public. En améliorant la communication et en renforçant la coopération internationale, l’institution peut surmonter les défis actuels et continuer à protéger les intérêts du pays.
Carinah Mamilalaina
En attendant que la plus haute Juridiction du pays tranche définitivement sur le sort final des législatives du 29 mai, une nouvelle recomposition de la classe politique se dessine à l’horizon. Un nouveau schéma qui ne veut nullement signifier une nouvelle majorité par rapport à la précédente législature (2019 – 2024). Loin de là !
Le régime Orange, au vu des résultats provisoires publiés par la CENI, gardera certainement la majorité à l’Assemblée nationale. Il s’est même permis de créditer un effectif revu à la hausse de 81 sièges (version CENI). Un coup de vent de renouveau souffle à la nouvelle législature. Certaines anciennes gardes de l’ancienne législature ont dû céder la place à la nouvelle génération. En fait, la majorité présidentielle se rajeunit. Bref, on garde à peu près le même effectif, c’est-à-dire la majorité, mais la composition interne subit un changement notable. Dans le camp d’en face, on maintient la tendance avec une certaine performance notamment l’aile co-dirigée par Ravalomanana Marc et Siteny Andrianasoloniaiko, le « Firaisankina » dans les grandes villes, les anciens chefs-lieux de province. Certains des ténors de l’Opposition, surtout ceux qui ont quitté le navire Orange en claquant la porte arrivent en fin de parcours à moins que l’on refasse un revirement à 380 degrés, pour rejoindre le « bercail ». Ce qui est invraisemblable sinon impensable ! On anticipe déjà la longue et dure traversée de désert. Il faut noter que même dans l’enceinte de l’Opposition on constate également un coup de changement voire du renouveau. Des jeunes loups aux dents longues et acérées apparaissent et ne comptent pas tenir le rôle de figurants.
Toutefois, la percée des candidats, qui ont choisi l’étiquette « indépendant », bouleverse la configuration de l’ossature politique au sein de l’Assemblée nationale ainsi que l’échiquier de la classe politique nationale. Certains observateurs avertis de la vie politique du pays n’écartent pas la vague de « prostitutions » qui risque de se produire pour renforcer les rangs d’un tel ou tel groupe parlementaire. De toute façon, la future législature qui va s’installer n’échappera pas à la « règle ».
Le coup de vent de changement ou de renouveau, c’est selon, ne concerne pas uniquement Madagasikara, sous d’autres cieux, presque partout, des rafales de vent balayent et bousculent l’ordre établi au sein des Parlements. En Inde, le BJP de Narendra Modi, n’ayant plus la majorité absolue, doit composer avec les autres forces politiques pour former un Gouvernement. Même schéma en Afrique du Sud, l’ANC a essuyé une défaite historique lors des dernières législatives après avoir régné sans partage pendant trente ans dans ce pays cher à Nelson Mandela. Il va falloir gouverner avec d’autres sensibilités. En Europe, c’est la déroute des partis au pouvoir. L’extrême droite réalise une percée sans précédent. En France, le parti du Rassemblement national et ses alliés remportent haut la main les élections européennes. Ils ont battu à plate couture les apparatchiks de la Droite et de la Gauche ou du Centre confondus. Ce fut un coup de tonnerre qui ébranle le pouvoir en place. Le Chef de l’Etat français Macron se trouvait obliger de dissoudre l’Assemblée Nationale et appelle à de nouvelles élections.
A Madagasikara, en attendant la proclamation officielle des législatives, l’ambiance bouillonne.
Ndrianaivo
Commune Mananasy, enfin une route digne de la production locale 25 ans après. Depuis longtemps, la Commune de Mananasy est connue pour ses produits maraîchers, en particulier ses ananas mais aussi le riz, le manioc et le sorgho. Cependant, son développement a été freiné par l'état déplorable de la route principale desservant la région. Après 25 ans d'attente, une lueur d'espoir apparaît grâce à la coopération entre le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage et le projet CASEF. Les travaux de réhabilitation de la route sur une distance de 12 km touchent à leur fin, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la Commune. Le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Ratohiarijaona Rakotoarisolo Suzelin, a supervisé sur le terrain l'avancée des travaux, en compagnie de hauts responsables ministériels, du coordonnateur national du projet CASEF et des représentants de la Banque mondiale. Cette dernière a investi 4 649 729 666 ariary dans ce projet de réhabilitation, qui aura un impact majeur sur la vie des habitants de la Commune. Non seulement cela réduira les coûts de transport des marchandises, mais permettra également aux petits véhicules d'accéder plus facilement à la localité. Cette réhabilitation de la route ouvre de nouvelles opportunités pour les agriculteurs locaux, les entreprises de collecte et améliore considérablement la qualité de vie quotidienne des habitants de Mananasy.
Maroc-Madagascar : exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Un accord de coopération signé entre Madagascar et le Maroc a abouti à une exemption de visa pour certaines catégories de voyageurs. Désormais, les titulaires de passeports diplomatiques et de service des deux pays n'ont plus besoin de visa pour leurs déplacements. Outre l'exemption de visa, un autre accord portant sur le domaine de la santé a également été conclu. La ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont été les signataires de ces accords. La ministre malagasy s'est rendue au Maroc le 13 juin suite à une invitation officielle. Cette visite revêt une importance particulière, car elle coïncide avec la célébration du 30e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.
Madagascar invité au « World Artificial Intelligence Conference & High-Level Meeting on Global AI Governance ». Lors d'une visite de courtoisie, l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ji Ping, a invité le ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, à assister à la prestigieuse "2024 World Artificial Intelligence Conference & High-Level Meeting on Global AI Governance" qui se déroulera à Shanghai du 4 au 6 juillet prochains. Au cœur de cet événement d'envergure internationale, les échanges porteront sur le thème crucial de "Gouverner l’Intelligence Artificielle pour le bien de tous". Cette thématique souligne l'importance de réguler et d'utiliser l'intelligence artificielle de manière éthique et bénéfique pour l'humanité. Lors de cette rencontre, l’ambassadeur chinois a souligné les années de collaboration fructueuse entre la Chine et Madagascar, basées sur un partenariat gagnant-gagnant. Un des exemples concrets de la coopération est le projet MRTAM, fruit d'un partenariat avec l'entreprise technologique Huawei. Ce projet a permis l'installation de plus de 1 200 caméras de surveillance connectées à un centre de commandement à Antananarivo. De plus, un Datacenter souverain a été mis en place pour l'Etat malagasy, renforçant ainsi les infrastructures numériques du pays. Les discussions ont également porté sur l'extension de ce projet à l'échelle nationale, envisageant son déploiement dans les grandes villes de Madagascar.
Début de jugement des contentieux à la HCC. Hier, les premières affaires des plaintes concernant les élections législatives ont été présentées à la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Trois Districts, à savoir Mahajanga I et II ainsi que Faratsiho, ont été délibérés lors de cette séance. Dans le premier cas, l'affaire opposant Christian Afakandro de la plateforme Firaisankina, arrivé premier selon les résultats provisoires de la CENI, aux requêtes du candidat indépendant Stéphan Alphonse Nicolas, arrivé troisième. Ce dernier demande l'annulation des voix du défendeur qu'il accuse de corruption électorale. Pour Mahajanga II, Léon Rasalama de la plateforme Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina (IRMAR) a déposé des requêtes en annulation de voix contre le candidat indépendant Handry Orlando Ramananarivo. La troisième affaire concerne Faratsiho et oppose Lalatiana Rakotondrazafy, candidate de la plateforme IRMAR, au candidat du Firaisankina, Andriamampionona Ramilison. La plainte a été notamment axée sur l'achat de voix et la distribution de bulletins pré-cochés par son adversaire. L'ex-ministre demande ainsi à la Cour l'annulation des voix obtenues dans 24 bureaux de vote. Ces premières séances de jugement des contentieux à la HCC marquent le début d'un processus crucial pour la transparence et l'intégrité des élections législatives en cours.
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a tenu une audience publique à Ambohidahy, hier, suite à une demande de Lalatiana Rakotondrazafy, candidate à la députation. Cette audience a examiné les 28 requêtes qu’elle a déposées concernant des fraudes et des actes de corruption électorale lors de l’élection à Faratsiho. Selon Rakotondrazafy, ces fraudes, soutenues par des preuves solides, remettent sérieusement en question la légitimité du candidat de l’Opposition, actuellement présumé vainqueur.
Les preuves présentées par Rakotondrazafy sont accablantes : témoignages vidéo, exploits d’huissier, et procès-verbaux d’enquête corroborent ses allégations. Parmi ces preuves, on trouve des cas d’achat de voix, l’utilisation de bulletins pré-cochés et la manipulation des listes électorales, des pratiques qui auraient empêché des électeurs de voter librement, compromettant ainsi le processus démocratique.
Une défense fragile
En outre, la défense du candidat de l’Opposition s’est avérée étonnamment fragile. Incapable de réfuter les preuves présentées, son avocat s’est limité à des attaques personnelles contre Rakotondrazafy et à des invectives contre le régime en place. Aucune preuve tangible n’a été fournie pour contredire les accusations de fraude, ce qui renforce la crédibilité des revendications de la candidate.
Il est important de rappeler qu’en 2019, le candidat de l’Opposition avait été déjà impliqué dans des fraudes électorales similaires à Faratsiho. A cette époque, le tribunal administratif avait annulé l’élection communale en raison de preuves irréfutables de fraude. Cette récidive soulève de graves questions sur l’intégrité du candidat et sur l’ampleur des fraudes électorales dans cette région.
Rakotondrazafy demande l’annulation des voix obtenues par le candidat de l’opposition dans 26 bureaux de vote et la tenue d’un nouveau scrutin à Faratsiho. Si la HCC accepte ces mesures, cela pourrait non seulement invalider les résultats actuels, mais aussi mener à une réorganisation complète du processus électoral dans le District.
Des allégations graves de complicité entre un membre de la Commission électorale de district (CED) et le représentant du candidat de l’Opposition ont également émergé. Ces individus auraient eu accès aux locaux de stockage des matériels de vote, permettant ainsi la distribution de bulletins pré-cochés, révélant des failles profondes et systémiques dans le processus électoral malagasy.
Face à ces preuves accablantes et à une défense manifestement faible, le candidat de l’Opposition se retrouve en position précaire. La crédibilité du processus électoral à Faratsiho est sérieusement remise en question, et la HCC devra examiner ces accusations avec rigueur.
La Rédaction
Scène d'horreur au camp Docker, parcelle 31-11, Tanambao II, à Toamasina, hier. Le corps sans vie et baignant dans une flaque de sang d'un homme de 84 ans, de surcroît malvoyant à cause d'un cataracte, a été retrouvé gisant sur le carrelage de son appartement. Il semblait que ce retraité du chemin de fer a été poignardé dans le dos. A quelques mètres du cadavre, retrouvé couché sur le ventre, celui d'une femme, la trentaine, et dont du sang s'échappait également des plaies occasionnées avec un objet contendant. C'est la femme de ménage de l'octogénaire, selon une source. A la différence de ce dernier, la victime est étendue sur le dos. C'est le fils de l'octogénaire qui, en se rendant au domicile paternel, a fait en premier cette double découverte macabre vers 5h30 du matin, hier. Deux cadavres l'y ont alors attendu et il n'a d'autre choix qu'informer rapidement les autorités locales. Pour l'heure, l'enquête de la Gendarmerie n'est encore qu'à ses débuts. De fait, il est donc encore impossible de tenter de comprendre le mobile de ces assassinats barbares, encore moins à propos de leur(s) auteur(s). Seulement, l'octogénaire jouirait d'une certaine aisance financière. "Disons qu'il avait des moyens", s'est contenté de dire une source locale. D'après toujours une information, le défunt père de famille est marié mais que sa femme n'était pas à la maison au moment des faits. Qu'est-ce qui aurait pu donc pousser le(s) assassin(s) à éliminer sauvagement ainsi les victimes ? Des bribes ont avancé l'hypothèse d'un règlement de compte. Ce que la Gendarmerie, également moins prolixe, n'a guère validé, ni informé. De leur côté, les proches des victimes semble être très prudents pour cautionner quoi que ce soit encore. L'enquête suit son cours.
Franck R./kamy
Une vingtaine de femmes ont reçu leur certificat de fin de formation, hier, à Ivandry. Elles ont suivi une formation en coupe et couture pendant trois mois. Au mois de mars dernier, plus de 40 jeunes filles et femmes ont déjà reçu leur certificat. Cette formation est le fruit d’une collaboration entre l'association « Wednesday Morning Group » (WMG) et Inner Wheel Club d'Antananarivo.
Selon Finaritra Andriampeno, présidente d’Inner Wheel Club d'Antananarivo, il s’agit de la troisième promotion depuis le début de ce projet. Plus de 70 femmes ont déjà bénéficié de la formation. Outre les serviettes hygiéniques lavables, elles ont été initiées à la coupe et couture de base comme les jupes, robes, pantalons,…
Après cette vague, l’association WMG a décidé de créer son propre atelier de formation en coupe et couture. Sis à Tsiadana, cet atelier accueille une dizaine de jeunes filles et femmes. La formation débutera lundi prochain.
Au sujet de la distribution de serviettes hygiéniques lavables, une initiative de WMG, les jeunes filles issues de deux Collèges d’enseignement général (CEG) en ont déjà bénéficié dont le CEG d’Ambohimanarina et celui d’Ambohitrabiby. Aussi, une sensibilisation sur l'hygiène menstruelle leur a été octroyée. Outre l'éducation des femmes, ce projet aide financièrement les femmes et filles, accompagnées par l’association. « Notre prochain projet est de vendre des serviettes hygiéniques lavables à bas prix. L’objectif est de subvenir au fonctionnement de l'atelier, notamment avec l’achat des matériels et équipements pour le centre », dixit Josiane Ralambotsirofo, vice-présidente de WMG.
Ce projet cible les filles et femmes vulnérables de la Capitale. Certaines d'entre elles ont dû abandonner le banc de l'école à cause du problème financier, tandis que d'autres sont des mères de famille ayant besoin d'accompagnement et d'expérience pour pouvoir chercher de l'emploi et subvenir aux besoins de leur famille. Selon Inner Wheel Club d’Antananarivo, la prochaine formation aura lieu le mois prochain.
Anatra R.