Le premier championnat national se conclura en juin, marquant une étape clé avant le grand rendez-vous international. Madagascar se prépare à écrire une nouvelle page de son histoire sportive, plaçant le Foot à 5 au cœur de son développement et de sa stratégie de rayonnement mondial.
Le Foot à 5, une discipline en pleine expansion à travers le monde, prend racine à Madagascar avec un projet d’envergure qui marquera l’histoire sportive du pays. En 2025, Madagascar accueillera un tournoi international de Foot à 5, mettant en lumière son potentiel sportif et ambition sur la scène internationale.
Karim Moughaba, président international du Mini Football five, est en visite à Madagascar. Au cours de son séjour, il a mis en avant les infrastructures sportives du pays, qualifiant les terrains locaux de « comparables à ceux d’Europe ». En tête des installations, le stade Barea, qui sera au cœur des phases finales des compétitions nationales.
Ce projet, porté par le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère du Tourisme, ainsi que le SENVH, vise à démocratiser l’accès au Foot à 5 à Madagascar. « Chaque espace libre devient un lieu de jeu pour les jeunes, mais il manque un cadre structuré. C’est ce que nous voulons apporter », a déclaré Karim.
Le championnat national de Foot à 5 débutera dès mars prochain, ouvert à tous les joueurs à partir de 15 ans, sans limite d’âge ni nécessité de licence. L’objectif est d’identifier les talents bruts dans les Fokontany et de les accompagner vers des compétitions régionales et nationales.
Au-delà du développement local, Madagascar aspire à devenir un acteur clé du Foot à 5 sur la scène internationale. En collaboration avec le Gouvernement, un tournoi réunissant 16 nations parmi les 30 intéressées est en préparation pour 2025. Des stars internationales du football à 11, notamment du Brésil, d’Argentine, d’Angleterre et d’Allemagne, pourraient être invitées pour promouvoir l’événement.
Avec le soutien de sponsors comme Yas Madagascar, ce projet ne se limite pas au sport. Il ouvre de nouvelles opportunités aux jeunes talents, tout en positionnant Madagascar comme une destination sportive incontournable. « Ce n’est pas qu’un projet sportif, c’est une vitrine pour Madagascar », a souligné Karim.
Elias Fanomezantsoa
Madagascar s'approche d’une qualification pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, qui se tiendra en Ouganda, Tanzanie et au Kenya, pays hôtes de cette compétition continentale.
Lors du match aller disputé contre Eswatini, les Barea ont assuré une belle victoire en s’imposant 2 à 0. Les deux buts, inscrits en première mi-temps par Christiano et Feno aux 20e et 22e minutes, ont scellé le sort du match. Malgré une seconde période sans but, Madagascar a su maintenir son avantage face à un adversaire coriace.
Quelle mouche a piqué les chauffeurs de taxi-brousse reliant la capitale et le nord de l’île, pour qu'ils n’aient pas cessé de provoquer une effusion de sang sur les RN 4 et RN 6, tout au long du week-end dernier ? A commencer par l'un des plus sanglants accidents, celui survenu sur RN 4, PK 288?, précisément dans la localité d'Ambavahaditany, Fokontany d'Antanimbary, District de Maevatanàna.
Une lueur d’espoir. Les parents de Damyan étaient et restent confiants qu’une évacuation sanitaire sauverait leur fils, afin qu’il puisse à nouveau voir, parler, se mettre débout et regagner un peu d’autonomie physique. Après des années d’attente et d’espérance, leur vœu est sur le point d’être exaucé puisque le « MIOT hospital », l’un des meilleurs hôpitaux de l’Inde, a livré un devis pour l’évacuation sanitaire du petit. « Nous avons besoin de 50 millions d’ariary pour sauver notre fils, qui souffre depuis plus de 6 ans maintenant.
Le projet IMPACT (« Improving Market Partnership and Access to Commodities Together »), financé par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), a officiellement pris fin vendredi dernier. Cette clôture marque un tournant important dans l'amélioration de l'accès aux produits de santé essentiels à Madagascar. Ce programme, lancé en 2018, a été mis en œuvre par l’ONG « Population Services International (PSI) », en partenariat avec le Programme de technologie appropriée en santé (PATH), « Management Sciences for Health » (MSH), « Banyan Global » et la Fondation Axian. Son objectif principal était de relever les défis liés à la chaîne d'approvisionnement en produits de soins de santé, en impliquant différents secteurs, notamment public, privé et communautaire.
Le pays traverse en ces temps-ci l’une de ses périodes les plus dures. Une zone de turbulence secouant la vie de la Nation.
La tension politique est palpable. On attendait fiévreusement les résultats officiels des élections communales et municipales du 11 décembre. Les spéculations allaient bon train jusqu’à envenimer l’atmosphère. A chacun ses « scores » ! A Antananarivo, chaque état-major se déclarait vainqueur. La proclamation des résultats provisoires via la CENI eut lieu ce vendredi 20 décembre. Au moins, tout le monde fut fixé à même provisoirement de son sort. C’est déjà ça !
Optimiste, le lancement officiel de la Stratégie nationale d'inclusion financière (SNIM) pour la période 2024-2028 a été effectué en fin de semaine dernière. Ce plan, orchestré par le ministère de l'Economie et des Finances à travers la Coordination nationale de la finance inclusive (CNFI), se présente comme un tournant stratégique pour améliorer l'accès aux services financiers formels. Cependant, cette initiative, bien que prometteuse, soulève des interrogations sur sa mise en œuvre et son efficacité à atteindre les populations les plus vulnérables.
Après le passage de la chanteuse Anisha Jo, lauréate du concours « Star Academy 2022 », voilà maintenant Jyeuhair, un autre artiste du milieu du hip-hop, qui annonce sa venue dans la Grande île. Madagascar s'apprête ainsi à vibrer au rythme du hip-hop avec l'arrivée imminente de Jyeuhair, un artiste révélé lors de la saison 3 de « Nouvelle Ecole », un concours de rap en France.
Le futur de la Commune urbaine d’Antananarivo se dessine progressivement. Selon les résultats provisoires publiés vendredi par le SPATREC Antananarivo, Harilala Ramanantsoa devrait devenir la prochaine maire de la Capitale (voir article par ailleurs). A en juger par les chiffres qui circulent, la liste qu’elle dirige pourrait obtenir 24 conseillers municipaux sur les 55 sièges à pourvoir.
La répartition des sièges au sein du Conseil municipal devrait également créditer la liste menée par Tojo Ravalomanana, sous la bannière du TIM, de 20 conseillers. La liste conduite par Tahina Razafinjoelina, représentant du Tia Tanindrazana, pourrait obtenir 7 conseillers. Celle d’Ogascar Fenosoa Mandrindrarivony, affilié au Mouvement Gasikara, devrait en compter 3. Enfin, la liste emmenée par Joseph Martin Randriamampionona devrait se voir attribuer un seul siège.
Conformément à l’article 306 de la Loi n°2023-023, modifiant la Loi n°2014-020, les membres du Conseil municipal ou communal sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour, sans panachage, ni vote préférentiel, ni liste incomplète. Les sièges sont attribués selon la règle du quotient électoral et du plus fort reste. Le quotient électoral est obtenu en divisant le nombre total de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir. Les sièges restants sont ensuite attribués aux listes ayant les plus grands restes.
Un choix à faire
La liste IRMAR, bien qu’arrivant en tête avec une majorité relative, ne dispose pas de la majorité absolue au sein du Conseil municipal. Cela souligne la nécessité pour cette liste de choisir soigneusement le président du Conseil municipal. Cet élu devra jouer un rôle clé dans la formation d’une majorité au sein du Conseil pour permettre à la nouvelle maire de gouverner efficacement. Pour ce faire, la personnalité choisie devra être rassembleuse, compétente et expérimentée, afin de rallier des conseillers issus d’autres listes.
Durant le mandat du précédent maire, la question de la majorité au Conseil municipal avait déjà posé problème. Un retournement de veste parmi les conseillers élus sous la même bannière que le maire avait privé la majorité initiale de la stabilité nécessaire. Le président du Conseil de l’époque, présent dans la liste des conseillers élus sur la liste IRMAR actuelle, avait dû composer avec des conseillers issus d’autres formations politiques. Ces derniers avaient privilégié les intérêts de la Commune à ceux de leur famille politique, permettant ainsi au maire de poursuivre son programme.
Lalaina A.