Le cauchemar revient dans le Fokontany de Tsimialonjafy Mahamasina et ses environs. Après la forte précipitation de jeudi dernier, un bloc de rocher a détruit une maison en bois. Bien qu’aucun décès ni de blessé n’ait été enregistré, les habitants sont terrorisés. Hier, l’équipe du Bureau national de gestion de risques et des catastrophes (BNGRC), accompagnée de la Préfecture de police d’Antananarivo, du Corps de la protection civile et des sapeurs-pompiers ont effectué une descente sur terrain. Afin de prévenir la population, ils ont placé une centaine de drapeaux rouges sur les lieux où le risque d’éboulement est très élevé. 5 « Fokontany », à savoir Tsimialonjafy, Ankadilalana, Ambaninamparinana, Tsarafaritra, Ambohidempona, Ambohipotsy sont donc en alerte rouge à cause d’une éventuelle chute de blocs de rocher, glissement de terrain ou les deux phénomènes en même temps.
D’après le directeur général du BNGRC, le Général de brigade Elack Olivier Andriankaja, outre la sensibilisation de la population à quitter les lieux, aucun mesure n’est plus possible, ni l’explosion avec de la dynamite ni la décomposition artisanale des blocs, puisque ces pratiques augmentent le risque d’éboulement. A tout moment, les 25 blocs de rocher, identifiés lors des études menées avec l’université de La Réunion, celle de la France ainsi que l’université d’Antananarivo, menacent de s’écrouler. Après la mise en place des drapeaux rouges, chaque ménage connait sa situation et demeure donc libre de quitter ou non sa maison. D’ailleurs, le DG du BNGRC a confirmé que le fait de convaincre les habitants à quitter ces endroits est très difficile, bien que le danger soit imminent. Cependant, leur évacuation est inévitable vu l’ampleur du danger, et il vaut mieux le faire dès aujourd’hui avant qu’il ne soit trop tard. Actuellement, 350 toits sont exposés directement au risque d’une chute de rochers et d’un glissement de terrain.
Selon la prévision météorologique, une pluie abondante sera attendue dans l’ensemble du pays, du moins pour ce mois de janvier. La Région de Boeny et Sofia sont actuellement en alerte rouge quant au risque d’inondation. Partout, la vigilance est de mise puisque des crues rapides, des glissements de terrain et des inondations menacent tout le territoire national.
Anatra R.
Faute de lumière, la plupart des quartiers de la ville d’Antananarivo se trouvent dans le noir. Les points lumineux qui servent d’éclairage public disparaissent de jour en jour voire n’existent plus. Soit les poteaux électriques ne sont pas équipés de lampes, soit les ampoules sont brûlées et attendent que le miracle arrive afin qu’elles se rallument. C’est à cela que se résume la situation à Andavamamba, 67 Ha, Ankorondrano, Analamahitsy, et tant d’autres quartiers fréquentés 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Par conséquent, l’insécurité y règne, les rues et ruelles deviennent des zones rouges, et il est impossible de circuler à pied une fois que le soleil se couche. « Mon travail m’oblige à rentrer tard tous les jours. L’heure tardive ne me pose pas de problème, mais ce qui me préoccupe est la sécurité dans mon quartier. Etant donné que ma maison se situe à des dizaines de mètres en partant de la route principale, je suis contrainte d’appeler des gens pour me chercher puisqu’aucune lampe n’illumine notre ruelle », relate une femme. « Cette triste réalité m’intrigue beaucoup avec les impôts et taxes que j’alloue régulièrement à la Collectivité locale », avoue une mère de famille habitant du côté d’Andavamamba. « J’ai exposé plusieurs fois ce problème à chaque passage au "Fokontany" et au cours des rencontres avec les responsables communaux, mais en vain ! », poursuit-elle.
Quid de la responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo ? En effet, la mise en place des infrastructures d’éclairage à Antananarivo résulte d’une collaboration entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la société Jiro sy Rano Malagasy. Pour sa part, la CUA assure la détection des problèmes au niveau local à travers des services techniques opérationnels dans les différents Arrondissements. Ces derniers se chargent d’envoyer les alertes présentés par les chefs de Fokontany. Effectivement, la gestion de l’éclairage public appartient en grande partie à la Municipalité. Notre journal a contacté cette dernière mais malheureusement, cette approche n’a donné aucune explication concrète.
Quant à la compagnie d’eau et d’électricité, la JIRAMA, par le biais d’un service spécifique, elle se place en tant que fournisseur d’énergie et de ressources humaines spécialistes dans l’installation des ampoules au niveau des poteaux électriques. D’après les informations communiquées par un responsable auprès de la JIRAMA, il suffit juste que la Commune l’interpelle pour que ses techniciens déploient tous les matériels nécessaires, à l’exception des ampoules. Pour résoudre ce problème, l’arrivée de la nouvelle équipe communale est très attendue.
K.R.
Pour une fois, les conditions nécessaires et suffisantes pour remettre sur les rails Madagasikara vers l’émergence sont réunies. Les éléments déclencheurs d’une dynamique n’attendent que le top. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, le Commandant de bord assisté de son co-pilote le Premier ministre Ntsay Christian, en pleine cogitation pour la finalisation de la composition de l’ « équipage » pour le prochain vol décisif, donnera sans plus tarder le coup d’envoi effectif du décollage. Le temps pour le jeune « Commandant » de boucler la « liste » définitive des collaborateurs admis à continuer avec lui, l’aéronef battant pavillon Madagasikara prendra l’envol. Nous nous sommes résolus à nous limiter sur quatre éléments basiques de nature à propulser la dynamique du développement.
La volonté politique. L’essor d’un pays restera dans le domaine de la chimère si tout le monde en particulier ceux qui sont appelés à diriger n’ont pas la ferme détermination sinon la volonté politique imperturbable de faire aboutir les engagements pris. La conviction et la foi en la réussite s’érigent forcément en principe directeur dans toutes les actions à entreprendre. Lors de son discours de fin d’année et d’accueil du Nouvel An 2020, le Président Rajoelina a pris le peuple malagasy pour témoin de sa volonté politique de mener à terme, dans la réussite, l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara. Le Chef de l’Etat y croit fermement et résolument ! L’exemple vient d’en haut, à nous tous de le suivre sans fioritures.
Un programme bien établi et réalisable. Inutile d’avoir une volonté à bloc si on ne sait pas où est-ce qu’on va et quel itinéraire à suivre. La force du régime de Zandry Kely réside dans le fait qu’il dispose d’un Plan ou Programme bien ficelé et structuré, l’IEM, résultant des études et analyses correspondant aux besoins urgents et à long terme du pays. C’est un atout non négligeable !
Le moyen mis en fonction. Il ne faut point tromper le peuple du Bon Dieu ! Il ne faut pas rêver, sans le moyen à disposition, tout n’est que tromperie. La finance, le nerf de la guerre, se présente comme l’arme de premier choix ou l’outil principal. Partir en guerre sans arme est une folie douce ! La loi de finances 2020 fin prête n’attend après les procédures d’usage que son … déblocage. Seulement voilà, la gestion de l’argent public exige selon les consignes du Grand Chef une transparence et rigueur sans faille. Toute tentative de gaspillage et de malversations sont à bannir ! Les fastes causant des dépenses superflues n’ont plus droit de cité. Tout le monde doit se plier devant la loi implacable de l’austérité. En revanche, il est temps de se pencher sur les intérêts du peuple !
L’adhésion populaire. Sans le soutien de l’ensemble de la population, tous les efforts pour sauver le pays se contenteraient aux résultats limités. L’adhésion populaire est une condition indispensable pour que l’œuvre de développement atteigne la profondeur des besoins de chacun. La mobilisation nationale « tagnamaro », du genre « Umuganda » rwandais, s’avère incontournable. Tout le monde doit nécessairement se sentir utile et responsable dedans.
A cela s’ajoute la politique nationale basée sur la décentralisation émergente. Et tout est là, du moins l’essentiel, pour la dynamique de développement.
Application depuis hier. Quelques détenus de la maison centrale d’Antanimora ont pu sortir de la prison, quelques jours après l’annonce des mesures de grâce présidentielle et de remise de peine. Celles-ci s’appliquent aux prisonniers jugés et dont les peines sont déjà prononcées. « Plus de 1000 détenus bénéficient de ces mesures, dont près de 400 seront aussitôt libérés. L’on a juste attendu la sortie de la circulaire d’application émanant du ministère de la Justice pour lancer les procédures de libération. Puisque cette circulaire est disponible depuis cet après-midi, nous avons immédiatement passé à la mise en liberté des détenus dont le reste des peines sont couvertes par la grâce présidentielle », a informé hier Tahiana Rakotonanahary, chef d’établissement d’Antanimora. « Incarcéré depuis septembre 2019, un détenu sanctionné de 6 mois d’emprisonnement ferme sera immédiatement relaxé puisque la grâce présidentielle lui accorde 3 mois de remise de peine. Chaque prisonnier connaît sa peine capitale et le nombre de jours qu’il a déjà passé en prison, ce qui facilite le calcul », a ajouté ce contrôleur d’administration pénitentiaire. Les détenus libérés se composent de mineurs, jeunes, hommes, femmes et personnes âgées.
Des familles impatientes…
Forte affluence depuis le premier Jour de l’an. Bon nombre de familles des détenus d’Antanimora y sont venues non seulement pour rendre visite à leurs proches mais surtout pour demander des informations aux responsables concernant la grâce présidentielle. « Nous avons dû leur expliquer les procédures à suivre avant toute mise en liberté, notamment l’attente de la circulaire d’application. Mais avant cela, nous avons fait le tour des quartiers pour informer les détenus de l’existence de la grâce présidentielle et d’expliquer les procédures d’application », fait part le chef d’établissement pénitentiaire d’Antanimora. Pour leur part, tous les personnels de cette prison se sont apprêtés à l’application des mesures depuis quelques jours. Aussi, la maison carcérale a déjà reçu des matériels pour ce faire, dont les fournitures de bureau et encres afin de faciliter la préparation des dossiers des détenus.
Pour information, la mise en œuvre des mesures de grâce présidentielle et de réduction de peine allège la surpopulation carcérale flagrante. Pour Antanimora, Plus de 4000 détenus y sont recensés actuellement, alors que sa capacité d’accueil étant d’environ 1000 prisonniers.
Patricia Ramavonirina
Le stade municipal de Mahamasina se muera bientôt en stade des « BAREA ». Un changement d’appellation que le Président de la République, Andry Rajoelina » a promis au mois de juillet dernier lors du retour triomphal au pays de la sélection nationale « A », après sa performance historique à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte. « Vous avez inscrit le nom de Madagascar dans l’histoire du football africain, c’est tout à fait normal que le pays soit reconnaissant envers vous », a-t-il annoncé à l’endroit des BAREA de Madagascar et le staff technique, face à la foule amassée devant le stade de Mahamasina ce jour-là.
Ce changement de nom est néanmoins précédé d’un sérieux lifting lequel l’initiateur du projet a donné une esquisse lors de ses précédentes sorties médiatiques. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, et Ahmad, président de la CAF, ont été mis au courant par le Président Andry Rajoelina sur les grands travaux qu’il compte réaliser au stade de Mahamasina. A la sortie de l’audience accordée par le locataire du Palais d’Iavoloha, le patron du football mondial a salué la volonté du Président de la République d’aider le football malagasy et de lui doter un stade aux normes internationales. De son côté, le président Ahmad a enfoncé le clou en annonçant que l’Etat de la pelouse du stade de Mahamasina lui interdit désormais d’accueillir des matchs internationaux.
La nouvelle tant attendue par les férus du ballon rond et la population avide d’innovation, mais tant redoutée par les détracteurs du régime, est tombée hier. Les travaux de réhabilitation du désormais stade des BAREA débutera la semaine prochaine, plus précisément ce lundi. Le comité tripartite composé par la Présidence, la CUA et l’entreprise adjudicataire du marché a livré à la presse hier les détails et la chronologie des travaux ainsi que le visage du stade des BAREA.
Concernant la pelouse, elle sera en hybride aux normes de la FIFA. Ce type de pelouse, la nouvelle génération, équipe les grands stades en Europe et fut installé pour la première fois en 2013. Des nouveaux locaux techniques seront installés au stade des BAREA à l’instar des vestiaires, salles de repos, de musculation et de récupération ainsi qu’un local pour la Presse. Deux tableaux électroniques y seront installés et une sonorisation adéquate. Pour accéder dans l’enceinte du stade qui aura une capacité d’accueil de 40.000 places (tribunes et gradins), six grands portails seront installés avec un accès à travers les 28 escaliers d’entrée pour les tribunes et gradins. Pour la sécurisation de l’assistance, les tribunes et les gradins seront dotés de siège, ce qui veut dire, toutes les places seront assises. Des caméras de surveillance installées dans et en dehors de l’enceinte veilleront au grain. Bref, le stade des BAREA n’aura pas à envier des autres sites des pays développés.
Les travaux se dérouleront en deux phases et vont durer 18 mois. La première phase, qui consiste au remplacement des tribunes actuelles, s’achèvera au mois de juin prochain pour accueillir une partie des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance. La seconde phase se terminera ainsi au mois de juin 2021 au plus tard.
L’Etat malagasy a confié les travaux à l’entreprise chinoise, China State Construction Overseas Development (CSCOD) qui a déjà fait ses preuves dans la construction des grandes infrastructures. Un délai qui aurait été réduit si l’équipe sortante de la Commune urbaine d’Antananarivo y a mis un peu de sa volonté depuis le mois d’août pour la réalisation de ce nouveau joyau pour la Capitale de Madagascar. « La réhabilitation du stade de Mahamasina n’est pas la priorité de la CUA », a déclaré laconiquement une voix autorisée de la CU d’Antananarivo en réponse à la sollicitation de la Présidence.
Cette promesse présidentielle est la première rénovation opérée à l’ex-stade de Mahamasina en trois décennies….
La Rédaction
Pour cette année 2020, la majorité des jours fériés, plus précisément 13 dates sur les 15 inscrites dans le calendrier, tombent en fin de semaine et week-end. Le 8 mars, célébration de la journée de la femme, le 29 mars, jour des martyrs, le 24 mai de l’Id al Fitr, et la Toussaint du 1er novembre tombent un dimanche. Pour les autres dates restantes à savoir le 1er mai, jour du travail, le 26 juin fête de l’indépendance, le 31 juillet de l’Id al Adha, le 25 décembre, Noël et le 1er janvier 2020, on pourrait profiter d’un long week-end de trois jours. Le 15 août, célébration de l’Assomption tombe cette année un samedi. Le jeudi de l’Ascension est célébré le 21 mai. Pour ce même mois de mai, quatre jours chômés et payés sont inscrits. Il n’y a pas de ponts en vue à moins que les autorités gouvernementales n’en décident.
Pour l’Id al Fitr et Id al Adha, les dates du 24 mai et du 31 juillet sont encore provisoires mais comme d’habitude, le Conseil de ministres, ainsi que l’apparition de la lune détermineront les dates exactes. A noter que depuis l’année dernière, un décret gouvernemental adopte que ces fêtes musulmanes sont devenues chômées et payées comme d’autres fêtes religieuses.
Recueillis par Anatra R.
Le premier jeudi de l’année 2020 dans un calme plat. La ville d’Antananarivo paraissait presque morte si l’on tient compte de l’ambiance post- festive d’hier. Contrairement au début de cette semaine, le centre- ville était peu fréquenté, notamment depuis Andohan’Analakely jusqu’à Behoririka en passant par Tsaralalàna et Soarano. Bon nombre de magasins, que ce soit ceux des « Karana », chinois et malagasy, ont fermé leurs portes. « Nous avons travaillé le 31 décembre et la demi-journée du 1er janvier, c’est pourquoi notre patron nous a accordé 2 jours de repos les 2 et 3 janvier. Nous reprendrons le travail à partir du lundi 6 janvier », nous confie Herilala, magasinier auprès d’un grossiste à Tsaralalàna. C’est également le cas pour certains restaurants, entreprises privées et sociétés de service, qui ont choisi la dernière semaine du mois de décembre 2019 jusqu’au week-end prochain pour le congé annuel, soit 10 à 15 jours de repos pour les employés. Toutefois, les grandes surfaces restaient ouvertes.
Marchés moroses
Alors que jeudi étant le jour du marché à Mahamasina, l’on a constaté un climat morose non seulement du côté des commerçants mais aussi des clients. La plupart des places étaient inoccupées, ce qui a surpris plus d’un. « Je suis venue ici pour acheter un sac vrai cuir, mais je n’ai pas vu le marchand habituel. J’ai dû faire le tour du marché, mais en vain. Finalement, je suis rentrée les mains vides et devrais me contenter de porter ce que j’ai jusqu’à l’achat d’un autre », se désole Verohanta R., cadre auprès d’une entreprise de offshore. Les marchands qui y étaient présents se sont également plaints de la faible affluence. « Nous avons baissé jusqu’à 200% le prix de nos articles aujourd’hui, mais les clients sont absents. Ils n’ont surement plus d’argent pour s’acheter des vêtements et accessoires, avec les énormes dépenses durant les fêtes de fin d’année », suppose Faniry, marchand de friperie. Même situation pour les marchands des rues, dont l’effectif a largement baissé hier. Ceux qui occupaient leurs places habituelles ont baissé le prix des articles, quoique les clients aient été rares.
Circulation fluide
Dix minutes pour rejoindre Antanimena depuis Anosy. Les automobilistes et transporteurs en commun mais aussi les passagers se sont réjouis de la fluidité de la circulation, dans la journée d’hier. « Il n’y a presque pas d’embouteillages, même dans les points noirs et durant les heures de pointe. Je pense que ce sont les marchands des rues qui sont à l’origine du trafic puisque dès qu’ils sont absents, les routes sont plus dégagées et accessibles. Je souhaite tellement que ce désengorgement de la circulation se poursuit au quotidien, et non seulement après les fêtes », s’exprime Rindra R., employé d’une maison d’assurance. Comme lui, les usagers de la route ont été soulagés de cette facilité de la mobilité urbaine. Ceci d’autant plus que les « taxis-be » ont en majorité été opérationnels, en assurant le trajet complet…
Patricia Ramavonirina
A la fois horrible, choquant et émouvant ! C’est ce qu’on peut décrire la scène qui s’offrait aux habitants de la Capitale hier matin. Quatre cadavres d’un seul coup ! L’averse survenue dans la nuit du nouvel an a provoqué un drame dans le quartier d’Ambohidrapeto Itaosy, Le pan d’un mur de soutènement qui surplombe la maison d’un particulier s’est brutalement effondré. Sous l’impact, et avec l’avalanche de ces tonnes de débris, le mur de cette maison a cédé à son tour. Bilan, les quatre locataires dont un couple dont le mari (19 ans) et son épouse (28 ans) ainsi leurs enfants de 3 ans et d’un an à peine, ont péri.
Visiblement, les victimes ont été surprises dans leur sommeil. Des témoins sur place assurent que tout était arrivé très vite. « Il y eut un bruit sourd et une onde de choc qui a secoué le secteur entier. Puis, c’est tout. Mais tout le monde a réalisé qu’il s’agissait d’un éboulement », commente un riverain.
Malgré la pluie, les riverains qui savaient que des victimes ont été piégées sous les décombres, s’étaient rapidement mobilisés et ont tenté de les secourir. Malheureusement, c’était déjà trop tard. Le temps que les secours ont réussi à se frayer un passage dans l’habitation au mur ébréché, c’étaient les cadavres des malheureux qu’ils voyaient. L’avalanche de pierres et autres débris ont occasionné un trou béant sur le mur là où se trouve justement la chambre à coucher dans laquelle ils s’étaient engouffrés, tuant ainsi au passage ces pauvres personnes. « La mort les a frappés avec une si redoutable violence et tant de rapidité que les malheureux n’ont eu même pas le temps de réaliser ce qui leur était arrivé », confie une habitante du secteur. Au bout d’un travail acharné, les secours ont quand même réussi à les dégager. Rien qu’à voir les quatre corps inertes et couverts de boue extraits des ruines, c’était vraiment insoutenable.
De leur côté, les sapeurs pompiers ont affirmé avoir reçu l’alerte quelques minutes après l’éboulement. Lors de leur intervention sur les lieux, ils n’ont vraiment plus très grand-chose à faire. C’est que les membres du fokonolona ont déjà fait le gros du travail. Les pompiers n’ont dû alors que parachever la tâche en effectuant quelques travaux de nettoyage et instaurer un périmètre de sécurité sur le lieu du drame. « Ces civils ont bravé le danger dans l’espoir de sauver les quatre locataires piégés dans les décombres », note un chef d’équipe des sapeurs de Tsaralalàna. La Gendarmerie s’était également mobilisée. Ses éléments dépêchés sur place ont fait le constat tout en assurant la sécurisation de l’endroit.
En cette période de l’année, un drame similaire lié au mauvais temps, se produit souvent dans la Capitale et ses environs. Alors qu’on craignait le pire pour des quartiers comme Ambaninamparinana où des blocs entiers de rocher de la falaise d’Anatirova, représentent toujours un énorme danger pour les habitants occupant la zone sise en aval de la colline, c’était donc à Ambohidrapeto que la tragédie fut au rendez-vous.
Franck Roland
Que personne ne menace personne ! L’opposition, du moins ce qui prétend l’être, fait machine arrière. Stratégie ou froussardise ? A déterminer ! Telle une bête affamée, la bande à Rina et à Fidèle voulait sortir de sa tanière non pour trouver de quoi à croquer mais pour manifester leur rancœur sur la place publique. Finalement, fin stratège ou plutôt poltronne, la « bête » se refuse de sortir. Elle a dû se contenter à un geste frisant le « m’as-tu vu ». Le minimum que l’on puisse faire et ce pour contourner le … ridicule tout en proférant une menace à peine voilée.
Force nous est de se poser la question : y a-t-il une opposition, la vraie, à Madagasikara ? Serait-on en présence de quelques rigolos qui s’agitent ou qui s’exécutent des gestes ou gesticulations servant à attirer l’attention du public ? Existe-t-il en face du régime en place un réel répondant ?
Le minimum de décryptage des faits et gestes de ces supposés leaders du mouvement permet d’en déduire qu’on est loin d’avoir affaire à de vrais dirigeants d’opposition. Plutôt des marionnettes bêtement manipulés !
Ny Rina Andriamasinoro, candidat n° 2 sous les couleurs du TIM aux communales d’Antananarivo, atterrit par défaut dans l’arène de la politique. Très maladroit et novice à évoluer dans ce terrain glissant et à la fois boueux, il multiplie bourdes et âneries. Le vieux guru qui tire les ficelles lui fait jouer un rôle nettement au-dessus de ses capacités personnelles. A l’allure des choses, le « petit Monsieur » risque de courir tout droit vers son déclin prématuré.
Fidèle Razarapiera, ce vieux routier de la politique et un caméléon hors-pair, élu parlementaire TIM d’Ambatondrazaka, est le genre type de quelqu’un qui parle pour ne rien dire. Fidèle est capable de se lancer dans des débats houleux et bruyant mais totalement à côté de la plaque. Les membres du Bureau permanent de l’Institution dont il fait partie ont entièrement raison de lui faire un rappel à l’ordre aussi rare que nécessaire ! Toutefois, un tel agissement de la part d’une pirouette comme Razarapiera ne surprend personne. Fidèle fervent et défenseur de la cause du jeune fondateur du TGV, dans les années 2008-2009, en fustigeant le dictateur Ravalo chaque jour où le Bon Dieu fit, Fidèle n’a aucun scrupule d’effectuer, d’un moment à l’autre, un virage à 180° pour soutenir, bec et ongles, l’ancien exilé de l’Afrique du Sud, la bête noire qu’il avait conspuée auparavant.
Tout le monde n’est pas dupe au point de ne pas saisir les tenants et aboutissants de l’objectif inavoué du commanditaire des micmacs. En effet, le plus important qui préoccupe Ravalo consiste à pousser le jeune président à commettre l’irréparable. Seulement, comme toujours, il se trompe. Rajoelina Andry n’est pas le genre d’homme qui brûle de tout bois.
Voyant un aboutissement incertain, Rina et Fidèle battent en retraite. Mais ne s’avouant pas vaincus totalement, ils s’adonnent à une ultime tentative en proférant des menaces, à peine voilées, à l’endroit de la Juridiction qui va statuer incessamment sur le scrutin du 27 novembre.
Qu’on se le dise, pas de menace ! Etant le raccourci des poltrons, une forteresse en carton, elle ne servira à aucun intérêt !
Ndrianaivo