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« Il n’y aura pas d’année blanche ». Le Président de la République Andry Rajoelina l’a confirmé dimanche  dernier, lors de l’habituel rendez-vous télévisé avec la population. « Les parents peuvent se rassurer puisque tous les examens officiels auront lieu », a-t-il déclaré. Jusqu’à hier, les nouvelles dates des examens du CEPE, du BEPC et du baccalauréat ne sont pas encore définies. « Lors de son intervention au Sénat la semaine dernière, le ministre intérimaire a avancé que des propositions de date sont disponibles. L’on attend la validation du Gouvernement », relate le directeur des technologies de l’information et de la communication (DTIC) auprès du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel. D’après toujours notre source, la sortie d’un arrêté officialisera les dates. En attendant, les préparatifs des examens vont bon train. Après celle du CEPE, la conception des sujets pour le BEPC s’achèvera cette semaine. Des représentants des enseignants issus des 4 coins de l’île y ont participé, tandis que des éléments des Forces de l’Ordre se sont chargés de la sécurisation.
Soulagement et crainte pour les parents
« Je suis soulagée que mes enfants puissent passer les examens, après des mois d’inquiétude sur une éventuelle annulation de la session. L’aîné passera son baccalauréat tandis que la cadette fera son examen du BEPC. Depuis la reprise du cours au mois de mai, ils sont retournés à l’école, en respectant les gestes barrières et les règles d’hygiène nécessaire. On leur a également payé un professeur pour des cours particuliers à domicile, afin qu’ils puissent mieux se préparer aux examens », nous confie Mendrika R., mère de famille résidant à Ankadilalana. Certains parents d’élèves partagent ce soulagement tandis que d’autres restent craintifs quant au sort de leurs enfants. « Je préfère que mon fils redouble au lieu de l’exposer aux risques liés au Covid-19. Je ne supporterai pas qu’il lui arrive quelque chose », s’exprime Tefy R., père d’un candidat à l’examen du CEPE. Notons que les établissements, publics et privés, ont adopté toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité sanitaire de leurs élèves, mais des parents restent toujours dans le doute…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


« Les prestataires seront désormais sélectionnés selon leur savoir-faire, et non parce qu’ils connaissent un ministre ou un haut fonctionnaire », a annoncé le Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, lors de son intervention sur les chaînes locales. Effectivement, pour la réalisation des différents travaux publics, « il n’est plus question de corruption ou de favoritisme. Je m’assurerai personnellement que les appels d’offres se fassent dans la régularité et que tous les opérateurs puissent avoir la même probablité d’exécuter ces travaux », a promis le Chef de l’Etat. Même en cette période de crise, les travaux de construction et de réhabilitation continueront. Selon le « Plan Marshall » élaboré par le Gouvernement, 1 043 milliards d’ariary du budget de l’Etat seront ainsi alloués à ces travaux. La semaine prochaine, le Président de la République rencontrera les acteurs de la filière BTP (Bâtiments et Travaux publics) pour élaborer ensemble une stratégie de construction et de réhabilitation des infrastructures présentes dans tout le pays. Cette stratégie sera notamment intégrée au « Plan Marshall », le plan de relance économique de Madagascar.
Longue liste
En tout cas, la liste des infrastructures comprises dans ce budget est déjà établie. « Avec ce budget colossal, nous ferons en sorte que tous les Districts dans tout le pays puissent en bénéficier, et jouir ainsi d’un développement sur tous les plans. Pour ce faire, les appels d’offres seront affichés dans chaque District. Les opérateurs locaux seront ainsi privilégiés. Comme cela, ils se chargeront de la réalisation des constructions dans leur District respectifs. Cela génèrera ainsi des emplois et des sources de revenus pour toute la population », précise l’occupant d’Iavoloha. Avec ce budget, le Président de la République envisage notamment la construction d’une trentaine de centres hospitaliers mais aussi des logements pour le personnel médical, 874 logements et centres sociaux, 44 immeubles d’habitation et des bureaux ministériels, ainsi que 1 100 salles de classe et 1 250 km de routes.
Pour les infrastructures routières par exemple, chaque Région aura pour objectif de construire annuellement 10 à 20 km de routes en pavées. « Des budgets y afférents ont déjà été inscrits dans la LFR (Loi de Finances rectificative) 2020. Chaque Région sera également dotée d’engins de construction pour les aider dans les travaux », a rajouté le Président Andry Rajoelina. Ainsi, les opérateurs attendent avec impatience cette rencontre avec le Chef de l’Etat afin de débuter au plus vite les travaux. 
La Rédaction


Ça s’en va et ça revient. A l’heure actuelle, aucun pays au monde  n’est épargné par la Covid 19, cette couronne de virus qui a déjà contaminé des millions de personnes et fait des milliers de morts. Alors que certaines Nations continuent à lutter contre sa propagation, d’autres affirment avoir maîtrisé la situation et s’apprêtent à vivre comme auparavant. Depuis sa découverte en décembre 2019 en Chine, aucun pays ne peut se vanter d’avoir vaincu cette pandémie qui semble jouer au chat et à la souris avec les chercheurs du monde entier.
La Chine qui un temps a cru sortir vainqueur de la bataille contre la Covid-19 fait de nouveau face à elle, si on se réfère aux dernières nouvelles du bulletin de santé mondial. La mise en quarantaine des quartiers dans une ville chinoise la semaine dernière constitue une preuve que la Covid-19 est loin de s’avouer vaincu. Même cas également aux Etats-Unis où le nombre des morts, après une baisse conséquente il y a quelques jours, augmente dangereusement ces derniers temps. L’Europe joue elle aussi la prudence, bien que les autorités locales parlent d’une même voix pour la réouverture de leurs frontières respectives d’ici peu. 
A voir cette inquiétude mondiale et face à l’inexistence d’un médicament efficace, force est d’admettre que tout le monde est conscient que désormais il faudra vivre avec la Covid-19. Elle fait ainsi partie des maladies qui sévissent dans chaque partie du globe à l’instar de la grippe, de la peste, du choléra ou autres. A chaque pays ses mesures et à chaque individu sa protection. Gestes barrières et port de masque entreront ainsi dans les us de tous pour éviter propagation et contamination. Le renforcement du système immunitaire devient ainsi… systématique et sur ce point Madagascar, avec son remède traditionnel amélioré (RTA) qu’est le Covid-Organics (CVO), est mieux loti.
Cette pandémie incite les dirigeants à se pencher sérieusement au système sanitaire d’un pays. Se doter des infrastructures, des équipements médicaux divers ainsi que des protections s’avèrant ainsi nécessaire pour ne plus être pris au dépourvu comme l’ont été les pays du monde entier, pauvres, riches, développés ou sous-développés.
La Rédaction


Appui à la trésorerie des entreprises. Le Président de la République a annoncé, dimanche dernier, une ligne de crédit en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ainsi que les Petites et Moyennes Industries (PMI) face aux conséquences de la crise sanitaire. Pour ce faire, la Banque centrale de Madagascar lance une opération d’injection de liquidités allant jusqu’à 300 milliards d’ariary pour approvisionner les banques primaires. Raison pour laquelle la masse monétaire augmente dans le Projet de loi de Finances rectificatives (PLFR). Celle-ci passe de 18 à 22,9 %. Outre cette alimentation en liquidité, le Gouvernement mettra 40 millions de dollars à la disposition des entrepreneurs. Vu le besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises pour relancer leurs activités, le taux d’intérêt sera exceptionnellement bas ou bonifié. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato a déjà indiqué lors de son passage au Sénat que le Gouvernement travaillera avec SOLIDIS concernant cet octroi de crédit. Le taux d’intérêt de l’emprunt s’élèvera 4,97 %.
Parallèlement à cela, les autorités ont déjà lancé le mécanisme de financement « Miarina » au début de ce mois en faveur des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). Dans le cadre de ce type de financement, chaque entreprise peut demander l’équivalent de trois mois de besoin en fonds de roulement, sans dépasser un montant de 300 millions d’ariary. Et ce, à un taux bonifié de 9 % par an. La durée de remboursement maximum est de 24 mois. En contrepartie, l’entreprise s’engage à maintenir l’ensemble des emplois au sein de son établissement. Il faut savoir que le prêt « Miarina » est garanti par le fonds « Fihariana », à hauteur de 100 %. La banque BOA Madagascar traite les demandes en suivant ses règles d’analyse d’octroi de crédit. L’institution financière se réserve le droit de ne pas donner de suite favorable en fonction de sa propre analyse de risque. A noter que les secteurs d’activité comme le tourisme, l’évenementiel, le bâtiment et travaux publics, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration sont exclues de ce type de financement.
Solange Heriniaina



« Aucune région ne sera laissée-pour-compte en matière de projets pour le développement » ! Ces propos viennent du Président, Andry Rajoelina qui, lors de son intervention sur la chaîne nationale avant – hier, a tenu à réitérer sa volonté de garantir un développement équitable à toutes les régions de Madagascar. Depuis plusieurs années, certaines Régions ou ex – chefs-lieux de province se sont plaints d’être moins avancés que d’autres. Un retard qui s’observe aussi bien dans le domaine social (santé, éducation, etc.) que dans le domaine économique et industriel. Cette période est donc révolue car désormais toutes les Régions et Districts doivent être sur le même pied d’égalité.  Il n’est plus à rappeler que dans ses fameux « Velirano », le Chef de l’Etat a déjà promis un développement auquel profiteront tous les Malagasy. Des promesses que l’homme fort du pays tient à honorer et appliquer à la lettre durant son quinquennat à la magistrature suprême du pays.
Malgré le contexte de crise sanitaire auquel le pays fait face en ce moment, le numéro « un » de l’Exécutif ne perd pas de temps pour la concrétisation desdits « Velirano ». Dans cette démarche, les gouverneurs régionaux jouent un rôle crucial car sont les premiers responsables de tous les projets entrepris dans leurs régions respectives et seront jugés en fonction de leur échec ou réussite.
Démarrage des grands chantiers
Le Président de la République avait annoncé l’inscription d’un montant de 1 043 milliards d’ariary dans la loi de finances rectificative en vue de réaliser de grandes infrastructures (routières, scolaires et immobilières, entre autres). « Au total, 1250 km de routes seront à réhabiliter et 1100 nouvelles salles de classe à construire pour cette année », a déclaré l’homme fort du pays. Chaque Région doit au moins avoir 10 à 20 km de nouvelles routes construites par an. La réhabilitation des axes routiers s’inscrit dans le programme de désenclavement de toutes les zones qui demeurent encore difficiles d’accès. Des difficultés qui pourraient être un frein au développement.
D’après toujours ses explications, les appels d’offres s’effectueront par District au profit des entreprises locales. Les expériences et le savoir-faire de chaque entreprise seront les principales critères dans la sélection qui sera effectuée de manière rigoureuse afin d’écarter toute tentative de corruption. Plusieurs grands travaux sont déjà en cours comme la construction des hôpitaux « manara – penitra», ainsi que des Centres de santé de base (CSB II). Au moment de l’inauguration de ces ouvrages d’ici quelques mois, les premiers changements tant attendus pourront déjà être perceptibles par l’ensemble la population.
La Rédaction

la une du 16 juin 2020

Publié le lundi, 15 juin 2020

L’Etat malagasy a ressaisi son bien concernant la zone de recasement localisée à Soavimasoandro, et qui a été vendue par un particulier il y a 3 ans de cela lors du régime Rajaonarimampianina. Il s’agit d’une zone marécageuse que l’association Pachamama a aménagée depuis 2006, où un centre de rééducation, une bibliothèque et un terrain de rugby y ont été installés avec une autorisation légale de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ces infrastructures en dur ont été construites sur le terrain durant les 10 ans pendant que l’association procédait à la demande du titre foncier à l’Etat malagasy. Et voilà qu’un certain huissier, maitre Alain Rakotonirina, débarquait sur le lieu avec des éléments des Forces de l’ordre pour déloger les enfants et les encadreurs, occupants du lieu.

 

Alors que l’enquête bat encore son plein et que les plaies ne se sont pas encore cicatrisées à Ambohitrimanjaka, voilà que les coups de bélier d’une berline Peugeot 301 venaient de faire encore quatre victimes à Manakambahiny, vers 20h samedi. Deux d’entre elles, une femme de 22 ans et un homme de 27 ans n’ont pas survécu à leurs  horribles blessures. Ils ont rendu l’âme quelques moments à peine après leur arrivée à l’hôpital. Si ce dernier a souffert de multiples fractures, la première le fut par un hématome interne, car n’ayant pas présenté des traces de blessures. Les deux autres piétons sont également constitués d’un homme et d’une femme.

 

Une coupure de courant généralisée est survenue samedi dernier aux alentours de 18h. Environ une heure, les abonnés de la compagnie d'eau et d'électricité Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA), notamment sur l'ex-Province d'Antananarivo jusqu'à Antsirabe, ont été privés d'électricité.

 

Spectre de la division

Publié le dimanche, 14 juin 2020

L'ombre du tribalisme ou du régionalisme plane de nouveau. Le démon se tapit quelque part, tel un vieux renard rusé qui donne l'impression de sommeiller, en réalité, il garde l'œil gauche à demi-ouvert prêt à bondir au moment opportun. La période de crise est l'occasion idéale pour sévir. Quand les dirigeants politiques, plongés dans la fournaise, ont la tête ailleurs, quand tout le monde se démène pour contourner la crise sanitaire et quand une frange de la population d'une région quelconque se sent lésée ou oubliée, le spectre de la division réapparait. Il profite d'un moment de relâchement, une brèche, pour s'y engouffrer.

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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