Après leur dernier match officiel perdu face à la Tunisie (0-3) à la phase finale de la CAN 2019, les Barea de Madagascar reviennent sur le terrain cet après-midi à Mahamasina. Il s’agit de l’entame de la nouvelle campagne de la prestigieuse compétition de la Confédération Africaine de Football (CAF) à savoir la CAN qui se déroulera au Cameroun en 2021. Pour sa sortie inaugurale à cette phase éliminatoire, la sélection nationale affronte sur ses terres son homologue de l’Ethiopie avant de se déplacer, dans le courant de la semaine prochaine, au Niger pour le compte de la seconde journée.
En juin 2018, Mustapha Hiridjee, le patron de la société Ocean Trade (O.T.), avait été enlevé à un endroit de la nouvelle route de Tsarasaotra. Jeudi dernier, les 12 personnes incriminées dans l’affaire ont comparu devant la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption au 67ha. A l’issue de débats houleux, le juge a sorti son verdict : 5 d’entre elles ont été condamnées à une peine d’emprisonnement de 3 ans chacune. Parmi les concernés, un ex-chef Fokontany de la Commune d’Ambatolampy Tsimahafotsy, un agent pénitencier basé à Ambatondrazaka, mais aussi un mécanicien.
Les portes de la Commission mixte, Malagasy et Français chargée de trancher sur le sort des îles Eparses, s’ouvriront ce lundi 18 novembre 2019 à Antananarivo (Andafiavaratra) avec en toile de fond un tableau apparemment contrasté. D’une part, la récente déclaration, incendiaire et provocante, d’Emmanuel Macron aux îles les Glorieuses « Ici c’est la France ! » De l’autre, la détermination de Madagasikara de vouloir « récupérer » à tout prix les îles malagasy sournoisement appelées « îles éparses ». Les autorités malagasy, soutenues par l’ensemble de l’opinion nationale, campent sur leur position à savoir les cinq perles dites îles Eparses (Europa, Bassa da India, Juan de Nova, les Glorieuses et Tromelin) sont malagasy et ce conformément aux deux résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 12 septembre 1979 portant n° 34/91 et du 11 décembre 1980 n°35/123.
S’ouvrir au monde. C’est en ces mots que le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, a abordé la question de l’ « Open Sky » dans le pays. « Notre objectif est que d’ici 2023, en plus d’Antananarivo et de Nosy Be, d’autres aéroports de Madagascar pourront accueillir des vols internationaux. Pour que l’ouverture du ciel malagasy soit vraiment effective », a-t-il soutenu lors d’une entrevue, à l’ouverture officielle de la première édition du Salon international des Transports, de la Logistique et de la Manutention, hier, à la Zone Forello Expo.
Pour une valorisation de la monnaie nationale. Suite à sa nomination en Conseil des ministres le 6 novembre dernier, le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BCM) Henri Rabarijohn a prêté serment, hier, à la Cour Suprême Anosy. « Je jure de remplir mes fonctions avec honneur et probité dans le strict respect des lois et des statuts de la Banque centrale, de ne rien utiliser ou révéler de ce qui sera porté à ma connaissance et cela même après cessation de mes fonctions », affirme-t-il, en levant sa main droite, durant cette cérémonie présidée par Andry Nirina Rajoelina. Selon l’article 52 du statut de la BFM, son mandat est de quatre ans renouvelable une fois.
D’une seule et même voix ! C’est ainsi que devrait ressembler la revendication de Madagascar en vue de la restitution des îles éparses. Tel est également le message du Président de la République, Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy. Rappelons que la semaine prochaine débuteront, dans la Capitale, les négociations entre la France et la Grande île. Si la composition de la délégation française n’est pas encore connue de manière exacte, celle de la partie malagasy a déjà été révélée.
Dans le message qu’elle a adressé, hier, à la Nation, à l’issue de son Assemblée plénière, la Conférence des évêques de Madagascar s’est alarmée de la situation de l’environnement à Madagascar et de la détérioration du niveau et des conditions de vie des malagasy. « Des changements s’imposent », indiquent les évêques dans leur missive. « Madagascar a été béni », soutiennent de prime abord les prélats catholiques, citant notamment en exemple une nature luxuriante, les richesses minières et marines ou encore le climat. « Les relations avec la nature sont délaissées.
Du 26 novembre au 1er décembre, Madagascar accueillera pour la première fois de l’histoire du golf Malagasy le tournoi International MCB Tour Championship au Golf du Rova à Andakana. Madagascar sera ainsi sous le feu des projecteurs pendant trois jours de compétition, en tant que nouvelle destination dans la région de l’océan Indien de ce circuit mondial. Ce tournoi entre dans l’une des étapes de la phase finale du Staysure Tour, plus connu sous le nom d’European Senior Tour, auparavant. Il réunira 48 joueurs provenant des quatre coins du monde, de France, des Etats-Unis, de l’Angleterre et d’Australie. C’est un circuit professionnel des golfeurs de plus de 50 ans. Des grands joueurs de renommée internationale, des anciens capitaines de Ryder Cup, des vainqueurs de tournois majeurs feront le déplacement et fouleront pour la première fois le sol national et joueront sur le parcours du golf du Rova, Andakana. Le milieu golfique malagasy ne sera représenté à ce tournoi que par un golfeur. Il s’agit de Jean Baptiste Ramarozatovo, plus connu sous le sobriquet de Jean Bà, le seul joueur professionnel malagasy à avoir répondu aux critères de participation. Le grand public pourra assister à ces trois journées de franche explication à l’international Golf club du Rova, a précisé Marc Farry, promoteur du tournoi et ancien numéro un français, lors de la présentation officielle de l’événement hier à Ivandry. Et lui de continuer « qu’une équipe de Canal Plus sera en déplacement à Madagascar pour faire du reportage et assurer la diffusion du tournoi qui sera suivi par 2 milliards de téléspectateurs dans le monde. Une occasion aussi de faire connaître Madagascar ».
Encourager la culture et les arts malagasy sur la scène internationale. Pendant des années, les arts et la culture et ont été négligés. Le département n’a pas été pris en compte et même mis à l’écart par les dirigeants qui se sont succédé. Comme c’est le cas des salles de cinéma qui constituent un patrimoine culturel et sont devenues actuellement des maisons de prière. Pourtant, la culture définit l’identité d’un pays et conserve son histoire. D’après le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, les Malagasy possèdent divers talents artistiques non exploités dans le domaine de la musique, la danse, l’art pictural, le cinéma. Toutefois, nombreux n’ont pas l’opportunité de faire connaître leurs talents ou de les exploiter pour manque d’infrastructure. Afin de revaloriser la culture et les arts malagasy et favoriser l’émergence des talents cachés des jeunes artistes, toutes les disciplines artistiques seront rassemblées à l’Académie Nationale des Arts et de la Culture (ANAC). Elle sera construite dans la cour du Palais d’Ambohitsorohitra et dont les travaux dureront 6 mois.