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Verdict

Publié le jeudi, 30 mai 2024


Les dictionnaires français définissent, en substance, le mot « verdict » par une « déclaration solennelle par laquelle la Cour et le jury d’assises répondent aux questions qui sont posées à l’issue des débats et se prononcent sur la culpabilité (ou non) de l’accusé ». Il s’agit essentiellement d’une décision de justice. Sur le plan général, c’est une décision rendue par une autorité compétente en la matière. Elle peut être irrévocable ou sans appel, selon le cas. Il importe de soulever qu’il arrive parfois qu’une décision de justice fait l’objet de contestation auprès des justiciables dans la mesure où le verdict rendu entre visiblement en contradiction avec des réalités. Souvent, les soupçons de mauvaise foi sinon de corruption s’avèrent fondés. La juridiction à l’étage supérieur a été amenée souvent à casser certaines décisions. Le cas le plus fréquent s’enregistre sur des verdicts relatifs aux litiges fonciers. Plus d’une fois, le Gouvernement a dû remettre en cause des décisions de Tribunal sur un tel ou tel cas de litige qui, apparemment, donne faveur aux riches étrangers résidents,  indiens ou chinois. Les autorités étatiques ont remis aux communautés villageoises des terrains frauduleusement accaparés.
Dans le processus électoral, l’étape qui débute à partir des décomptes des voies obtenues par chaque candidat jusqu’à la publication officielle constitue la phase du verdict. Un processus distinct dans le processus global de l’élection. En amont, tout commence par la révision de la liste-mère. Une phase cruciale du fait qu’une liste électorale correctement établie garantit la sureté du vote. Tandis qu’une liste truffée d’erreurs hypothèquera la crédibilité du scrutin. Vient ensuite l’appel aux citoyens désireux de se présenter à la candidature. L’étape suivante, qui n’est pas des moindres, c’est le temps de la campagne électorale. Très importante dans la mesure où c’est le moment idéal offrant la possibilité aux candidats de se faire connaitre plus amplement et surtout faire savoir au peuple-électeur de quoi il sera capable en tant que député élu. Malheureusement, les propagandes dévient souvent du droit chemin. Réduites à de belles promesses qui ne cadrent pas aux attentes, les campagnes ne sont dans la plupart des cas que des leurres. Vient ensuite le vote. C’est le stade capital du processus électoral. Le jour où le peuple exprime son choix ! Après, les dépouillements des bulletins de vote déclenchent le processus interne du verdict des urnes. Une autre phase capitale à laquelle vigilance et prudence sont de mise ! On est actuellement en phase de dépouillements et des procès -verbaux par bureau de vote. Des moments critiques où il faut nécessairement faire beaucoup attention. L’étape suivante concerne la proclamation officielle des résultats par la HCC qui n’est autre que le verdict définitif de l’élection. La décision arrêtée par la Haute Cour constitutionnelle est un verdict, « véritablement dit », définitif et irrévocable. Elle n’est point susceptible de faire  l’objet d’aucun recours. Tout le monde doit se préparer à accueillir « sagement » la décision finale arrêtée par la Haute Cour d’Ambohidahy. Les plaintes ou les recours doivent être adressés aux autorités compétentes bien avant le stade final du scrutin.
En tout cas, le respect du verdict des urnes est la base cardinale des fondements de la démocratie. Inutile d’organiser des élections si la décision des urnes n’est respectée.
Ndrianaivo




Hier, les Malgaches ont voté pour élire 163 nouveaux membres de l’Assemblée nationale. Les résultats des élections continuent de tomber, donnant progressivement forme au paysage politique de Madagascar pour les années à venir. Les premières tendances, divulguées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), laissent entrevoir une domination de la coalition pour la majorité présidentielle Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, ainsi que de la plateforme d’Opposition Firaisankina. Cependant, une absence notable dans ces premiers résultats est celle du Kolektifa ho an’ny Malagasy (Collectif des Malgaches), une des principales plateformes de l’Opposition. Elle est irrémédiablement distancée dans les tendances publiées par l’organe chargé de l’organisation des élections à Alarobia. Cette situation représente un sérieux revers pour ses partisans et les observateurs. Fondé dans le but de fournir une alternative crédible, le Kolektifa semble avoir manqué le coche lors de cette élection cruciale. Le fait que Roland Ratsiraka soit bien parti pour retrouver sa place à l’Assemblée nationale semble être l’arbre qui cache la forêt pour cette plateforme.
Malgré les espoirs et les ambitions affichés, le Kolektifa ho an’ny Malagasy semble s’être égaré. Alors que d’autres acteurs politiques avancent, le Collectif des Malgaches semble stagner dans les méandres de l’Opposition, incapable de saisir l’opportunité qui se présentait à lui. Les électeurs ont clairement exprimé leur mécontentement en ne lui accordant pas leur soutien.
Les détracteurs du Kolektifa ne manquent pas de souligner son manque de stratégie et son incapacité à mobiliser efficacement ses partisans. Alors que les autres plateformes politiques se sont adaptées aux besoins changeants du paysage politique malgache, le Collectif des Malgaches semble être incapable de proposer des solutions pertinentes aux défis actuels.
La déception est palpable parmi les partisans du Kolektifa, qui avaient placé tant d’espoir dans cette élection. Leur désillusion est d’autant plus grande que le Collectif des Malgaches avait promis un changement radical, mais s’est retrouvé à la traîne derrière d’autres acteurs politiques plus dynamiques et mieux organisés.
A l’heure où Madagascar cherche à se doter d’une direction politique claire et efficace, le Kolektifa ho an’ny Malagasy semble être passé à côté de l’opportunité de faire une réelle différence. Ses partisans devront maintenant se demander où se situe l’avenir de leur mouvement…
La Rédaction



La une du 31 mai 2024

Publié le jeudi, 30 mai 2024


Une baisse d’enthousiasme perceptible chez les électeurs a marqué les élections législatives qui se sont tenues dans l’ensemble du pays, mercredi dernier. A priori, le taux de participation à ces scrutins a baissé au niveau des grandes villes par rapport aux élections précédentes. Une baisse qui semble étonnante dans la mesure où presque toutes les conditions étaient réunies pour que ces votes reçoivent l’adhésion d’une importante majorité.
D’abord, contrairement à la présidentielle, ces législatives ont reçu la participation de toutes les entités politiques y compris les membres de l’Opposition. D’ailleurs, les leaders de l’Opposition ont ouvertement appelé les électeurs à rejoindre les urnes. La même Opposition qui, au mois de décembre dernier, prétendait que les électeurs avaient suivi leurs consignes et se sont abstenus de voter. Pourtant, le taux de participation avait quand même atteint les 46%. Par ailleurs, faut – il encore rappeler que les législatives sont des élections de proximité qui concernent directement le quotidien des habitants dans les Districts. Il n’y avait donc aucune raison pour que les citoyens manquent au rendez – vous.
Le constat est pourtant sans appel : les électeurs ont pratiquement tourné le dos aux politiciens. Dans ses arguments, la Société civile parle d’un manque de confiance envers les politiques. Quid de la Société civile à qui incombe principalement la mission de sensibilisation des électeurs à participer au vote ?
Les citoyens sur la touche
Au cours de la présidentielle de 2023, le président de la Commission électorale nationale indépendante avait déjà crevé l’abcès en interpellant directement les membres de la Société civile. La même qui perçoit une petite fortune en guise de financement de la part des bailleurs de fonds internationaux pour assurer leur mission d’éducation citoyenne à chaque échéance électorale. Alors que le montant des financements semble augmenter d’année en année, la Société civile est de plus en plus absente sur le terrain. Les quelques citoyens que nous avons interrogés n’ont jamais croisé des représentants de cette entité ni avant, ni pendant les élections.
La même Société civile qui, au lieu de multiplier les actions de sensibilisation ou encore d’explication sur le rôle des députés et l’Assemblée nationale par exemple, enchaîne les déclarations pour justifier le financement reçu. Celle qui n’hésitait pas à grossir les rangs de l’Opposition pendant les manifestations politiques comme ce fut le cas lors de la dernière présidentielle. Les fameuses « Organisations de la Société civile » (OSC) se sont également contentées d’émettre des recommandations à quelques semaines du scrutin.
Aujourd’hui, force est de constater que la Société civile a failli à sa mission. Un constat qui pousse forcément à remettre en question, et ce à juste titre, aussi bien son utilité que sa crédibilité. Il est peut – être temps que la Société civile malagasy revoit ses bases !
La Rédaction

Actu-brèves

Publié le jeudi, 30 mai 2024

Publication des résultats des législatifs avant la fête de l’indépendance. Selon les prévisions établies et les délais légaux en vigueur, les résultats provisoires des élections législatives devraient être rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au plus tard le 8 juin 2024. Les résultats définitifs, quant à eux, seront proclamés par la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le 24 juin 2024. Conformément au calendrier des élections législatives, les 120 Sections de recensement des matériels de vote (SRMV) à travers le pays ont jusqu'au 3 juin pour collecter, traiter et transmettre les procès-verbaux à la CENI. Cette étape cruciale permettra à la Commission d'entamer le traitement des résultats des élections législatives dans un délai de 10 jours à partir des plis électoraux reçus des SRMV. Les SRMV jouent un rôle essentiel dans le processus de collecte et de transmission des résultats, garantissant ainsi le bon déroulement du recensement. Pour faciliter ces opérations, des mesures telles que l'octroi de véhicules tout-terrain ont été renforcées. Un récent exemple est le don de plusieurs 4x4 effectué par le gouvernement japonais pour soutenir ces efforts logistiques.



Promouvoir l'éducation de qualité en zone rurale grâce au projet FEF+ d’écoles du monde dans le Boeny. Hier, l'ouverture du projet FEF+ (Fonds équipe France +) d’écoles du monde a eu lieu, marquant une étape importante pour l'éducation dans la Région. L'ambassadeur de France a activement participé au premier comité de pilotage de lancement de ce projet en collaboration avec Charles Gassot, président de l’association. Le campus de Besely, visité par l'ambassadeur en septembre dernier, abrite actuellement une maternelle, une école primaire, un collège et un lycée d’enseignement général. Grâce au soutien de l'ambassade de France, ce campus sera étendu pour accueillir un lycée d’enseignement technique et professionnel axé sur l'enseignement agricole, le premier de la Région de Boeny. Ce projet pilote vise à servir de modèle reproductible dans d'autres Régions du pays. Le projet sera complété par un cofinancement de l'Agence française de développement (AFD), porté par la Région Réunion en coopération avec la Région de Boeny. Ce soutien financier permettra la construction du lycée technique et agricole, le renforcement des programmes de formation pour le personnel et les étudiants, ainsi que le développement des liens de coopération entre les deux Régions. L'ambassadeur s'est félicité de l'initiative du campus d’écoles du monde, soulignant son rôle clé dans la promotion de l'éducation inclusive, des enseignements novateurs en français et dans la création d'un environnement favorable à une éducation de haute qualité en milieu rural.



La Haute Cour constitutionnelle (HCC) se penchera sur les plaintes et les requêtes qui lui seront soumises. Cela a été mentionné par le président de l'institution, Florent Rakotoarisoa, hier dans les locaux de la HCC à Ambohidahy. Le président a affirmé que l'équipe de la HCC est prête à traiter l'élection législative jusqu'à la proclamation officielle des résultats. De plus, la Cour examinera et délibérera également sur les plaintes qui lui seront présentées. La HCC a l'autorité pour valider ou rejeter une requête conformément à la loi. Une délégation de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) s'est rendue à la HCC pour discuter de la volonté de l'institution d'informer la population sur le déroulement des travaux à Ambohidahy, dans un souci de transparence et d'équité. Les portes de la HCC sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent contribuer, en suivant les consignes données dans les 6 Provinces de Madagascar.  Ainsi, la HCC de Madagascar s'engage à traiter de manière juste et transparente les plaintes et requêtes qui lui sont soumises, tout en assurant le suivi de l'élection législative dans le respect des procédures établies.



Signature d’un accord de coopération entre Madagascar et les Emirats arabes unis. Dans le cadre du développement de divers secteurs, tels que l'amélioration du port de Toamasina, un accord de coopération, connu sous le nom de Mémorandum of Understanding (MOU), a été établi entre l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et l'Abu Dhabi Group (ADG). Cette collaboration vise à renforcer le développement du secteur du transport maritime, des ports, de la logistique et de la manutention des marchandises.  Les cinq principaux piliers de l'ADG impliqués dans cet accord comprennent l'utilisation de techniques informatiques systématiques, la promotion des villes économiques et des entreprises internationales, la gestion des équipements et des marchandises, le transport maritime et les infrastructures portuaires. Suite à la signature de l'accord de partenariat, une table ronde a été organisée pour discuter en détail des cinq secteurs clés en présence de toutes les parties prenantes. L'objectif était d'examiner attentivement les modalités de mise en œuvre de la coopération afin de garantir sa réussite. Ce partenariat fructueux découle de la collaboration étroite entre le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats arabes unis. Leur engagement mutuel en faveur du développement de Madagascar a permis de concrétiser cette coopération bénéfique pour les deux pays.

Hier, une nouvelle ère a commencé pour Madagascar. Le Gouvernement américain a dévoilé deux initiatives visant à transformer les systèmes d'eau, d'assainissement et d'hygiène dans le pays. Ces projets, financés par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), promettent d'apporter des changements dans la vie quotidienne de plusieurs milliers de Malagasy, en particulier dans les zones rurales.
Le projet « Rano Maharitra », d'une valeur de 35 millions de dollars, est dirigé par un consortium dynamique mené par l’organisation humanitaire CARE International, en collaboration avec WaterAid, iDE ainsi que trois entreprises malagasy, à savoir Miarakap, BushProof et Sandandrano. Son objectif est d'améliorer l'accès à l'eau potable, à l'assainissement et aux services d'hygiène pour les ménages ruraux dans sept Régions clés du pays. Selon les estimations, plus de 742.000 personnes bénéficieront d'un accès à l'assainissement grâce à ce projet, dont 312.000 auront accès à une source d'eau potable sûre.
Ces systèmes seront gérés par des entreprises locales formées dans le cadre d'un partenariat public-privé, assurant ainsi une gestion durable et efficace des ressources en eau. « Le projet "Rano Maharitra" contribuera non seulement à améliorer la santé et la résilience des communautés malagasy, mais il favorisera également une dynamique de genre plus équitable dans les Régions ciblées », a déclaré un représentant de CARE International.
Parallèlement à cela, le projet « Dio Sera », d'une valeur de 10 millions de dollars, vise à accroître l'accès des ménages à des produits et services d'assainissement de qualité dans des zones urbaines et périurbaines spécifiques. Dirigé par iDE et impliquant des partenaires tels que GRET, Practica, WaterAid, Runway et Sango, ce projet opère dans trois villes importantes, notamment Mahajanga, Toamasina et Fianarantsoa. Grâce à ses cinq composantes intégrées, le projet « Dio Sera » s'engage à fournir des services d'assainissement accessibles et abordables, tout en stimulant un changement de comportement au sein des communautés locales. « Nous croyons que l'accès à l'eau potable, à l'assainissement de base et à une bonne hygiène est essentiel pour sauver des vies et garantir une bonne santé, en particulier pour les enfants », a souligné un représentant d'iDE.
Ces initiatives interviennent à un moment important, alors que les besoins en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène restent élevés à Madagascar, comme le révèle l’Enquête à indicateurs multiples réalisée en 2018. Seulement 43 % de la population ont accès à des sources d'eau améliorées, et à peine 17 % disposent d’installations sanitaires de base. Avec le lancement de ces projets, les Etats-Unis affirment leur engagement à soutenir Madagascar dans sa quête d'un avenir plus propre, plus sain et plus prospère pour tous ses citoyens.
Carinah Mamilalaina


Un reflet des déséquilibres importants entre l’offre et la demande dans le domaine du travail au niveau national. Le taux de chômage reste élevé à Madagascar, notamment chez les jeunes. La Région d’Atsimo-Andrefana n’en est pas épargné. « Pour 10 offres d’emploi proposées à Toliara, pas moins de 150 postulants concourent pour les obtenir », informe Alban Natsira, business development manager de Yaby Job Service. « Le commerce demeure pour le moment le secteur le plus actif dans ce chef-lieu du District de l’Atsimo-Andrefana. Il faudrait ensuite compter sur l’hôtellerie et le tourisme. Il y a également les industries, malgré le faible développement du secteur industriel dans cette localité, ainsi que le secteur minier », expose ce premier responsable de la première agence de recrutement formelle dans la cité du soleil, opérationnelle depuis 2020.
Le lancement et la promotion des projets miniers déjà existants figurent parmi les issues dans la réduction du taux de chômage. Cela augmentera les offres d’emploi formelles, pérennes et de qualité dans l’Atsimo-Andrefana. Une aubaine qui valorisera le capital humain local. D’ailleurs, les jeunes de Toliara aspirent à des emplois leur permettant de subvenir aux besoins de leurs familles ainsi que de participer au développement de leur Région. A cela s’ajoute leur satisfaction de travailler dans des compagnies qui se soumettent à des normes de travail internationales. La liste des demandeurs d’emploi à Toliara est pour le moment longue. Notre interlocuteur demeure cependant optimiste quant aux emplois que génèreront les projets déjà arrivés à maturité, une fois leur démarrage effectif. Son agence indique avoir enregistré de nombreuses candidatures spontanées aux profils diversifiés pour répondre aux besoins de ces entreprises.
« L’un des défis auquel l’Etat malagasy restera longtemps confronté sera de parvenir à répondre aux attentes de ces jeunes en matière d’éducation, de santé, d’emploi, de logements, d’infrastructures et de niveau de vie afin de prévenir les risques éventuels d’instabilité politique et sociale », soutiennent les Nations unies dans leur vision « Perspective de Madagascar ». Un document dans lequel ils exposent que la Grande île dispose de richesses minières importantes, dont l’or, des pierres précieuses et semi-précieuses, ainsi que des minerais industriels comme le fer, la bauxite, le chrome, les nickel/cobalt ou l’ilménite. La Grande île dispose aussi de charbon et de grès bitumineux. Quelques-unes seulement de ces ressources sont pour le moment mises en valeur, dont le graphite, la chromite, le quartz, le saphir, l’émeraude, l’or, ce qui signifie des opportunités - pour l’instant manquées - de créer plus de croissance et d’emplois pour Madagascar…
Recueillis par P.R.

Le Centre de conférence international d'Ivato a été le théâtre d'un événement majeur pour le secteur touristique cette année. La deuxième cérémonie de signature des conventions de partenariat pour la 10ème édition de l'International Tourism Fair Madagascar (ITM) et la première édition de l'International Handicraft Madagascar (IHM) a marqué une étape cruciale dans la préparation de ces salons prestigieux. Présidée par Onjaniaina Ranaivoarimanana, président du conseil d'administration de l'Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), cette cérémonie a réuni des représentants de nombreux partenaires et sponsors, en présence du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto. L'événement a été l'occasion de souligner l'engagement renouvelé des opérateurs privés en faveur du développement du secteur touristique et artisanal. A rappeler qu’au début du mois, une première cérémonie de signature avait déjà scellé les partenariats avec 21 sponsors, parmi lesquels figuraient neuf tour-opérateurs spécialisés dans l'organisation de voyages pour les touristes nationaux. La cérémonie d’hier a permis d'ajouter neuf nouveaux partenaires, portant le nombre total de sponsors à 30. Ces accords de partenariat sont essentiels pour garantir le succès et la portée internationale des salons ITM et IHM. L'édition de cette année de l'International Tourism Fair Madagascar aura un invité de marque : la Côte d'Ivoire.
Choix stratégique
En tant que pays invité d'honneur, la Côte d'Ivoire sera représentée par une importante délégation de professionnels du tourisme et d'acteurs culturels. Ce choix stratégique met en lumière l'importance de la coopération touristique et culturelle entre les deux nations. Le pavillon ivoirien, d'une superficie de 400 m², sera un point focal du salon. Les visiteurs pourront découvrir une riche diversité d'animations culturelles et culinaires proposée par la délégation ivoirienne. Dès la cérémonie d'inauguration, et tout au long des quatre jours du salon, la Côte d'Ivoire présentera des spectacles, des dégustations et des expositions mettant en avant son patrimoine culturel unique. Les salons ITM et IHM ne sont pas seulement des vitrines pour les destinations touristiques et les artisans. Ils constituent également une plateforme de rencontre et d'échange pour les professionnels du secteur. Les opérateurs ivoiriens participeront activement aux rencontres B2B, aux conférences et aux tables rondes organisées durant l'événement. Ces temps forts offrent des opportunités inestimables pour établir des partenariats et échanger des bonnes pratiques entre les différents acteurs du tourisme et de l'artisanat. Le succès des salons ITM et IHM est également soutenu par le Gouvernement, notamment à travers le projet de transformation économique pour une croissance inclusive (Projet PIC3). L'édition 2024 de l'International Tourism Fair Madagascar promet d'être un événement mémorable, riche en découvertes et en opportunités. Ainsi, la 10ème édition de l'ITM et la 1ère édition de l'IHM s'annoncent comme des rendez-vous incontournables pour tous les acteurs du secteur, consolidant Madagascar comme une destination clé sur la carte touristique mondiale.
Hary Rakoto










Une ode à la richesse de la gastronomie malagasy. « L’Etat français par l’intermédiaire de l’ambassade de France à Madagascar m’honore d’une distinction sans précédent. C’est la reconnaissance de la promotion de la gastronomie française mais surtout d’un art de vivre et d’une culture qui m’a adoptée. Merci au Président de la République française Emmanuel Macron, à son excellence Monsieur l’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois, à l’équipe locale de cette même ambassade et à mon ami Marcellin Andria qui a gardé jalousement les différentes étapes ayant permis à l’aboutissement de cette décoration », exalte le chef Lalaina Ravelomanana sur sa page Facebook, en annonçant la grande nouvelle. Connu pour son savoir-faire et ses succès, le cuisinier le plus réputé de la Grande île vient de recevoir une haute distinction honorifique. En effet, l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, a conféré la distinction de Chevalier de l’ordre national du Mérite français à Lalaina Ravelomanana, hier. Un premier chef culinaire malagasy à recevoir cet honneur. Cette distinction salue l’engagement du chef à promouvoir la gastronomie française au sein de son établissement. « Nous œuvrons, lui comme moi, à toujours rapprocher les cultures et savoir-faire ainsi que la relation franco-malgache à travers notre passion commune. Mon parcours continue donc avec une motivation renouvelée par cette médaille qui vient consacrer le travail d’une brigade hors pair au Restaurant le Marais, de ma famille aimante, les Jos et ma femme Corinne qui m’encouragent quotidiennement et par l’implication permanente de mes associés. J’aime dédier mes victoires et mes reconnaissances à tous ceux qui restent dans l’ombre », conclut-il. Le chef malagasy multiprimé, notamment pour sa créativité, premier chef cuisinier africain à être intronisé à l’académie culinaire de France en 2010, qui a été également intronisé au membre du Grand Cordon d’Or de la cuisine française à Monaco en 2022, le chef Lalaina Ravelomanana vient ainsi d'ajouter une nouvelle perle à son portefeuille.
Sitraka Rakotobe


Malgré que les Cœlacanthes soient favoris sur le papier, Stefano Cusin, le sélectionneur des Comores, reste très méfiant vis-à-vis de l'équipe malgache. Questionné par l'un de nos confrères journalistes comoriens, il ne cache pas sa méfiance vis-à-vis des Barea.
« C'est vrai que les Comores n'ont jamais battu Madagascar, et ce dernier a un meilleur classement FIFA et une bonne équipe qui est à la fois difficile à jouer et expérimentée. En plus, elle possède des meilleurs milieux de terrain, sincèrement je crois qu’elle ne mérite pas de perdre contre le Ghana. Ça va être un bon match. J’en dirai pas plus, il faut simplement se concentrer sur le match et c’est ce qu'on doit faire », dit-il.
 « Madagascar peut être dangereux à tout moment. Ils ont aussi la mentalité, ce sont des bagarreurs, des accrocheurs », ajoute-t-il.
De nombreuses séances vidéo sont d'ailleurs en préparation, notamment sur le match Madagascar-Ghana, afin d'analyser au maximum l'équipe malgache, a indiqué le sélectionneur comorien.
Ce match aura lieu dans un terrain neutre en Afrique du Sud, sans l'ambiance, sans les spectateurs. Cela ne sera point un obstacle pour ses protégés. Pour eux, l’objectif est le match de 90 minutes.
« En tant que sportif et compétiteur, aussi bien les joueurs, le staff et moi-même, on aime quand les stades sont pleins, parce que le football est fait pour le public. Jouer dans un stade où il n'y a pas le public ou très peu, ce n'est pas la même ambiance et c'est normal. J'aurai aimé jouer à Madagascar, mais bon, à la fin, ça reste un match. Donc, il faut se concentrer sur les 90 minutes et il va falloir tout donner, être bien organisé, avec une bonne mentalité », indique le coach Stefano Cusin.
Actuellement leaders du groupe I, les Cœlacanthes veulent rester sur un sans faute. Les Comoriens ont débuté leur campagne de qualification avec deux succès contre le Centrafrique (4-1) et le Ghana (1-0).
Recueillis par E.F.
 

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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