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« Il vaut mieux ne pas voir ! ». Ce propos d’une femme, témoin au terrible accident de la circulation survenu vers le début de l’après-midi samedi dernier à Avaradoha, résume l’horreur qui s’offrait aux yeux de plusieurs témoins. Deux piétons, dont une mère de famille et un petit garçon de 5 ans, ont été renversés par un camion venant d’Ampasampito et transportant du ciment,  au moment où ils ont voulu traverser la voie, qui descend près d’une station-service. C’est le petit qui a payé le plus lourd tribut à ce drame. Non seulement, il n’a pas été uniquement renversé, mais s’était fait aussi littéralement écraser par une roue du poids-lourd. Il fut tué sur le coup. Le résultat fut effroyable. « La scène  n’a duré qu’une poignée de secondes. Du pauvre gosse,   il ne restait  plus qu’un amas de chair sanguinolent sur la chaussée », confie un passager de taxi-be, témoin malgré lui à cette scène atroce. Quant à la mère de famille, elle n’était pas indemne non plus. Elle s’en était sortie avec au moins une fracture à la jambe. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital.
Plusieurs autres témoins ont avancé que la dame en question aurait été sous l’emprise d’une quelconque substance, et n’était donc pas en pleine possession de toutes ses facultés. Cependant, les piétons se seraient trouvés dans un passage protégé, confie un autre témoin. Ce qui expliquerait donc cette assurance chez  la dame pour penser à  couper la voie en toute sécurité.   Dans les premiers temps qui ont suivi le drame, le chauffeur en cause se serait rapidement éclipsé. Il craignait d’essuyer la foudre populaire. Pourtant, un recoupement ultérieur a permis de savoir que le quidam se serait  plus tard rendu de son propre chef aux Forces de l’ordre.
Cet accident a fortement perturbé la circulation, si bien qu’elle était totalement paralysée sur cette voie reliant Ampasampito et Besarety, samedi après-midi dernier. L’endroit grouillait particulièrement de monde qu’il a fallu pour la Police de dévier la circulation vers Ambodimanga, du moins pour les voitures venant de Besarety, mais aussi celles venant de l’autre sens. Pour revenir dans le cas des victimes, l’adulte a pu déjà regagner son foyer après avoir reçu des soins tandis que la dépouille de l’enfant a été transportée à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha.  Il s’agit donc du deuxième accident atroce survenu au cours de la semaine dernière dans la Capitale et ses environs. La première fois, c’était un motocycliste qui a payé de sa vie sur la voie rapide du côté de Tsarasaotra. Une voiture l’avait percuté. La victime sera inhumée ce jour.
Franck R.


Dans un communiqué, rendu public hier, les membres de la commission politique du Tous ensemble pour Madagascar (TEM) ont fait part de leur point de vue sur la situation politique à Madagascar. Ils reviennent notamment face à la gestion de la pandémie à Madagascar et aux récents développements de la politique à Toamasina. Ces membres de la diaspora saluent la gestion de la pandémie. "Aujourd’hui, face à la pandémie du Covid-19, Madagasikara est devenue la référence du savoir-faire et de la recherche du continent africain dans la lutte contre le coronavirus. Les essais cliniques continuent pour parfaire le remède traditionnel amélioré à base d’Artemesia, issu des plantes médicinales malagasy ». A l’inverse, les Eric Rosa Edmond, Toavina Rabemanantsoa, Andrianasolo Ramambazafy, pointent du doigt l’attitude de certains détracteurs du régime. « Fidèle à leur habitude de tout mélanger et de profiter une situation difficile traversée par notre pays, les opposants au régime essaient par tous les moyens d’empêcher la stabilité politique qui commence à prendre forme par les élections inclusives de ces dernières années », soutient le communiqué. Récemment, des Raiamandreny de la Région Atsinanana ont fait un démenti sur une ancienne déclaration qu’ils ont faite. Ils affirment notamment avoir été utilisés à leur insu pour semer le trouble, en demandant notamment la démission du Président de la République sous 72 heures.
Dénonçant « la haine » et « l’irresponsabilité » de certains hommes et femmes politiques, les auteurs du communiqué appellent à se focaliser sur la lutte contre la  maladie Covid-19. « Le peuple malagasy doit rester calme et vigilant pour lutter ensemble contre l’ennemi commun », disent-ils, affichant leur confiance envers le Président de la République. Et eux de souligner notamment que grâce aux efforts conjugués des autorités et du personnel soignant, le bilan des décès de la pandémie de Covid-19 reste relativement faible comparativement aux statistiques mondiaux. Ainsi, les agissements de ce qu’ils qualifient d’éléments perturbateurs, vu le contexte d’urgence sanitaire actuel, sont considérés par les auteurs du communiqué comme « honteux et criminel ». Alors que le pays rentre dans une nouvelle phase de la pandémie, la phase exponentielle des cas confirmés, un passage par lequel est passé tous les autres pays touchés par la maladie Covid -19, la commission politique du TEM appelle à la solidarité. « Nous devons tous être unis et solidaires vis-à-vis de nos proches et nos concitoyens. Seul le respect des gestes barrières et des consignes empêchera cette pandémie de se propager et de sauver des vies », stipule le communiqué.

L.R.

Une journée spéciale pour la famille. Malgré que la Capitale soit encore confrontée à une crise sanitaire à cause du Covid-19, bon nombre de la population a franchi la barrière du confinement. Dans la journée d’hier, toutes les familles se sont empressées de célébrer la fête des mères. Tous les « taxis-be », les pâtisseries autant que les rues ont été truffés de monde. « Nous ne voulons en aucun cas rater cette occasion, malgré la crise sanitaire que traverse le pays actuellement. C’est d’ailleurs la seule occasion de nous réunir depuis le début du confinement dans le pays », avance Nanah, une mère de famille. D’après cette dame, elle considère cette fête comme une exception. Cependant, sa famille n’a pas oublié de respecter les barrières sanitaires. «  Nous nous sommes déjà préparé pour cette grande retrouvaille avec nos parents. D’autant plus que notre mère est actuellement malade », continue-t-elle. 
La fête des mères est inséparable avec l’achat de gâteaux. Pour cette année, c’était aussi une grande occasion pour les pâtissiers et les grandes surfaces de faire de bonnes affaires. Bon nombre de familles se sont défoulées sur les gâteaux. Depuis jeudi dernier, tous les pâtissiers ont fermé leurs commandes. Ceux qui ont pris trop de temps pour passer leur commande ont eu du mal à recevoir leur part. Ils sont allés jusqu’à faire le tour des boutiques dans la Capitale. Or, la plupart des pâtisseries et des grandes surfaces n’ont pas imaginé ce boom de commandes sachant qu’en cette période, beucoup de gens sont confrontés à des difficultés financières. « Pour la fête des mères, nous n’avons pas augmenté nos effectifs. Par conséquent, nous avons limité les commandes », avance Rakotomanana, un pâtissier du côté d’Ankazomanga. Des clients n’ont reçu leur commande que tard dans la soirée.
Anatra R.



Soulagement et inquiétudes. C’est le sentiment qui anime les Malagasy suite au communiqué émis samedi par le ministère des Affaires étrangères de Madagascar. Le communiqué mentionne le projet des autorités malagasy de rapatrier les compatriotes bloqués à l'étranger à la suite de la fermeture des liaisons aériennes, non seulement à Madagascar, mais presque dans le monde entier. Les statistiques non officielles évoquent un millier le nombre des Malagasy victimes du cloisonnement des Nations face à la pandémie du Covid-19.
L'annonce du Gouvernement de rapatrier les Malagasy se trouvant dans cette situation fait la joie de leurs proches. " C'est une bonne nouvelle pour nous, car notre sœur au Koweït a lancé depuis plusieurs semaines un SOS afin de pouvoir retourner à Madagascar. Avec un visa de séjour périmé et n'ayant plus de contrat de travail, elle se trouve depuis dans une situation précaire et dépend entièrement, à l'instar des travailleuses malagasy sur place, des dirigeants koweitiens", se réjouit un quadragénaire. Bien que l'Etat malagasy n'ait pas encore mentionné de manière officielle le calendrier du rapatriement, les bruits de couloir annoncent qu'il se fera d'ici peu. " La première vague est attendue ce jour et elle concerne les travailleuses du Koweït, les plus touchées par la situation actuelle. Sauf changement de dernière minute, une partie du contingent débarque ce lundi à l'aéroport d'Ivato", lâche une source au sein de l'administration malagasy. 

Une vive inquiétude
L’annonce de ce rapatriement de compatriotes malagasy suscite également des appréhensions auprès d’une frange de la population malagasy, qui craignent l’arrivée de nouveaux cas importés, et ce, alors que les chiffres des cas de contamination au Covid-19 ne cessent en effet de grimper dans le pays. Des appréhensions légitimes étant donné notamment que le virus a débarqué dans la Grande-île suite à des personnes en provenance de l’extérieur. D’après nos sources, ces personnes rapatriées seront placées en quarantaine dans des établissements hôteliers dès leur arrivée sur le territoire malagasy. Un dispositif de suivi médical strict est également prévu. 164 ressortissants malagasy sont attendus débarquer à l’aéroport international d’Ivato ce jour. Logiquement, les mesures prises par les autorités devraient être suffisantes pour éviter d’éventuelles contaminations issues de ces rapatriés.
Les questions d’une autre partie de la population concernent le cas des autres malagasy bloqués à l’étranger. Les autorités sont face à des situations complexes. L’éparpillement de ces Malagasy constituerait un souci pour leur rapatriement. Il y a notamment le cas de ces missionnaires malagasy qui se comptent sur les doigts d’une main, bloqués en Egypte. D’autres malagasy sont bloqués eux dans différents pays d’Europe. Il faudrait aujourd’hui trouver des solutions car récupérer ces ressortissants malagasy dans chaque endroit où ils sont actuellement occasionnerait des frais beaucoup trop importants. Il faudrait permettre le regroupement de ces compatriotes pour les rapprocher et ensuite procéder au retour de l'ensemble. Donc, c'est un travail à la fois politique avec les autorités des autres pays et c'est également un travail logistique.
La Rédaction

la une du 08 juin 2020

Publié le dimanche, 07 juin 2020

A nouveau une effusion de sang à Betongolo, vers 13h hier. Un commerce de gros de boissons gazeuses a été la cible des braqueurs, au nombre de quatre, selon la Police, faisant ainsi un mort. Il s’agit de la propriétaire du magasin. Les agresseurs ont pu prendre la fuite avec une somme d’un million d’ariary et d’un téléphone portable. Il va sans dire qu’ils étaient armés et n’ont pas hésité à tirer sur la victime, en lui visant la tête, mais aussi sur d’autres. Transportée d’urgence dans un centre de soins de la ville, la femme a succombé des suites de ses blessures, et cela, en dépit des efforts des médecins pour la maintenir en vie.

Le 20 avril dernier, un remède traditionnel amélioré, composé d'Artemisia et d'autres plantes médicinales endémiques, appelé Covid-Organics et développé par l'Institut malgache de recherches appliquées  (IMRA), a été lancé par le Gouvernement pour prévenir du Covid-19  et traiter les patients infectés par le virus. Le Covid-Organics est-il vraiment efficace ? Telle est la question posée à plusieurs reprises face à la hausse surprenante de nouveaux cas de contamination au coronavirus à Madagascar.

 

Une situation préoccupante pour les personnes handicapées. Depuis le début de cette pandémie de coronavirus, la majorité d’entre elles exercent l’auto-emploi ou font des petits commerces. La limitation des horaires ne leur permet pas de rejoindre les marchés, réduisant davantage la possibilité de pouvoir commercialiser leurs produits. Beaucoup d’entre elles tiennent également des petites gargotes, activité qui ne peut plus être menée dans le contexte actuel, les privant de ce fait de leurs seuls moyens de subsistance.

Déstabilisation en cours

Publié le vendredi, 05 juin 2020

La conspiration en marche. Les actes de déstabilisation s'organisent. Le feu couve et l'incendie menace. Le 11 mai dernier, nous avions déjà fait état d'une conspiration qui se trame dont l'origine vient surtout de l'extérieur. En effet, le 20 avril Rajoelina Andry Nirina, Chef de l'Etat, présenta solennellement le Remède traditionnel amélioré (RTA), le CVO, à base d'Artemisia  mis au point par l'IMRA pour endiguer la pandémie du SARS-COV-2. Il l'a lui-même et son épouse pris en premier et en public la dose nécessaire du CVO suivis des membres du Gouvernement. A partir de cette date (20/04/20), les yeux du monde entier se tournent vers Madagasikara qui pour s'intéresser ou pour féliciter les Malagasy, qui aussi malheureusement pour chercher à « étouffer le bébé », le CVO. Les puissants laboratoires ne vont pas rester les bras croisés. Et pire, la respectable OMS, avant de se raviser, joue leur jeu.

 

Un exemple à suivre. Chaque année, depuis 2002, l’initiative Equateur - dirigée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) - lance le prix « Equateur » pour identifier les solutions locales exceptionnelles pour le climat, les personnes et la planète. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée hier, le PNUD a donc annoncé les dix pays lauréats du prix « Equateur ». Ces organisations présentent des solutions innovantes basées sur la nature pour lutter contre la perte de biodiversité et le changement climatique.

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Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

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