L’inhumation de Rajaonarison Famantanantsoa, connu sous son nom d’artiste Fafah Mahaleo se tiendra cet après-midi à Rangaina-Ilafy, Antananarivo Avaradrano. Avant cela, un dernier hommage aura lieu au temple de l’église FJKM Tranovato Faravohitra. Par ailleurs, un concert d’adieu en son honneur sera organisé par les autres membres du groupe Mahaleo au Palais des sports et de la culture, Mahamasina. D’où la dépouille de cette icône de la musique malagasy y sera accueillie à 10h pour une décoration à titre posthume. Hier, une veillée funèbre s’est tenue au jardin d’Andohalo, le quartier où Fafah a grandi et qui a aussi marqué l’histoire du groupe.
Fafa s’est éteint, dimanche dernier à l’âge de 65 ans après avoir été admis à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, situé à Ampefiloha.
Doucement mais sûrement. Naina Andriantsitohaina continue ses descentes dans les Arrondissements de la Capitale. Hier, le candidat de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina s’est rendu dans le cinquième Arrondissement de la Commune urbaine d’Antananarivo. Accompagné du député Maxime Rakotoarimanana, des candidats aux postes de conseillers municipaux de la liste IRK, le candidat numéro 4 sur le bulletin unique, s’est rendu successivement dans les quartiers d’Ambohimiadana Avaratra, Anjarakomboro, Antanjombe, Anosivavaka et Ambodivonkely. L’occasion pour le porte-fanion des Orange d’échanger avec les populations d’Antananarivo, lesquelles ont formulé leurs desiderata et leurs doléances. Plusieurs problèmes récurrents notamment ont été abordés à savoir notamment la nécessité de la réhabilitation des infrastructures scolaires, la réhabilitation des ruelles et petits ponts, régulation de la circulation, installation d’infrastructures sanitaires, réhabilitation des éclairages publics, construction d’infrastructures sportifs. La veille, il est venu à la rencontre des habitants du quatrième Arrondissement, plus précisément les quartiers d’Ambodirano-Ampefiloha, d’Ilanivato et d’Anosipatrana. A l’instar de ses précédents déplacements, ce fut l’occasion pour le prétendant à la magistrature de la Ville des mille de s’imprégner des besoins de la population.
L’effet « psychose » sur la pénurie de carburants continue toujours de sévir dans la Capitale, et ce, malgré les multiples interventions sur la question de l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH) au ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, sans oublier le Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM). Nous avons encore pu apercevoir de longues files d’attente auprès de nombreux stations-service, dans les quatre coins d’Antananarivo. « Le message n’est toujours pas passé. Les consommateurs continuent leur habitude du week-end dernier. Pourtant, on l’a répété à de nombreuses reprises et on le répète encore : il n’y a aucune pénurie, les produits sont là. Il faut vraiment arrêter de paniquer », a affirmé Alain Théodore Soumoudronga, secrétaire général du GPM, joint au téléphone hier. Selon ses explications, la situation aurait déjà dû revenir à la normale depuis hier. « Sauf que les usagers ont tellement peur de ne pas avoir de carburants qu’ils changent du tout au tout leur habitude. Et ils finissent par générer eux-mêmes la « soi-disant » pénurie. Effectivement, pour une station X par exemple, elle est approvisionnée le matin entre 06 heures et 08 heures du matin. Cet approvisionnement doit notamment suffire jusqu’à la fin de la journée, vers 18 heures. Toutefois, les consommateurs viennent tous s’y approvisionner au même moment. Et au lieu d’acheter du carburant à 30 000 ariary, ils en achètent à 60 000 ariary ou ils font même le plein. Ce qui fait que le stock est épuisé en moins de deux heures », explique ce responsable.
La session exceptionnelle du Bac (général) débute ce jour mercredi et ce jusqu’au vendredi 25 octobre 2019. Un évènement inédit à Madagasikara depuis la chute de l’Amiral rouge en 199I. Suite à une vague de fuite de sujets des examens du Bac option « général », le Président Rajoelina Andry Nirina décida d’organiser une session exceptionnelle sur toute l’étendue du territoire national, uniquement pour le Bac (général) et destinée seulement pour les recalés de la session normale. Pour cause, les fuites constatées dans plusieurs Centres d’écrit du pays durant les sessions du 30 septembre au 4 octobre 2019 causèrent d’importantes perturbations qui, évidemment, provoquaient de graves préjudices au bon déroulement des examens et portant atteinte à la sérénité des candidats. C’est une décision juste et légitime de la part d’un dirigeant sensible au souci de son peuple et ce pour corriger les erreurs de certains « ennemis de la Nation ». Un acte délibéré de déstabilisation sur tous les plans ! Ainsi, il ne s’agit point d’une deuxième Session mais d’une session exceptionnelle. Une situation exceptionnelle exige une « solution exceptionnelle » mais qui équivaut aussi à une « chance exceptionnelle ». Pour l’occasion, il faut signaler que plusieurs paramètres expliquent l’échec aux examens d’un candidat. L’insuffisance de niveau durant l’année scolaire du candidat conduit directement vers le ratage. Il y a également le trac, souvent incontrôlé, au moment de la session. Mais le trouble ou les perturbations durant la session indépendamment de la volonté des candidats impactent beaucoup au bon déroulement des examens et donc influent sur les résultats. Ainsi, on ne peut que féliciter la décision prise par le numéro Un du pays d’offrir une seconde chance aux victimes des incidents du Bac 2019. Faudrait-on rappeler l’intérêt que représente le diplôme du Bac pour chacun. Un bref historique de ce prestigieux « carton » nous permet de cerner l’importance. Le décret du 17 mars 1808 signé de l’empereur Napoléon 1er institua le Baccalauréat « moderne ». L’acte historique s’inscrivait dans le cadre de l’instauration par l’empereur de l’Université de France. Ce fut en 1809 que se tenait la toute première Session au terme de laquelle il y avait eu 31 admis ou « bacheliers » (30 bacheliers es-Lettre et 1 bachelier es-Lettre et es-Science). Les nouveaux diplômés ont pu continuer leurs études à l’Université de France. Et depuis, le Bac est le premier diplôme de grade universitaire et par conséquent la porte d’entrée à l’enseignement supérieur. A Madagascar, le pouvoir colonial a mis du temps pour instituer l’examen du Bac. Pour la simple raison que les colons n’ont pas jugé nécessaire de pousser les études pour les indigènes au niveau de la classe terminale. Tout le monde devait s’arrêter même les plus calés au niveau de la classe de troisième (référence actuelle). Tout juste pour le besoin de l’administration coloniale. Il fallait attendre les années 40 et 50 pour que certaines élites locales puissent accéder à l’obtention du diplôme du Bac. A Madagasikara comme partout ailleurs dans le système scolaire francophone, la réussite au Bac constitue toujours une référence culturelle et sociale incontournable. Vice-versa, l’échec porte ombrage à l’épanouissement de la personnalité. Pour ainsi dire que la session exceptionnelle de ce jour offre indéniablement une chance exceptionnelle aux bénéficiaires.
La quatrième journée des phases éliminatoires a dévoilé les équipes qualifiées pour la prochaine étape. Pour le groupe A, il reste un dernier match qui opposera le TAM Anosibe et l’US Ankadifotsy. C’est une rencontre décisive car la perdante entre ces deux équipes sera reléguée en Fédéral 2 la saison prochaine. La compétition avance et détermine les grandes équipes qui se rapprochent du titre. Par ailleurs, le calendrier des huitièmes de finales du championnat de Madagascar sera établi les 9 et 10 novembre prochains.
Ces dernières heures, la ville d'Ampanihy Ouest est en éruption, laquelle prend l'allure d'une rébellion. Ses habitants se dressent contre un l'évangéliste d'une église locale à cause de ses agissements que les premiers jugent arbitraires sinon contraires à la coutume de la Région. D'après les plaignants, le pasteur en cause aurait introduit des mœurs contre-nature dans le cercle des fidèles. « Il a imposé des relations sexuelles sur des jeunes filles issues de mêmes familles », enrage un chef de famille.
J-1. Avec un taux de réussite à 42,75 % dans toute l'île, trois candidats sur 5 devront passer la 2ème session exceptionnelle du Baccalauréat à partir de demain jusqu'à samedi prochain. Il s'agit, rappelons-le, d'une décision prise par le Président de la République afin de compenser les cas de désorganisations enregistrés dans quelques centres situés dans tout Madagascar. Cette mesure présidentielle ravit les candidats recalés lors de la session officielle, dont les résultats ont été publiés samedi dernier pour l'enseignement général. « Personnellement, je ne m'attendais pas à un échec puisque je travaillais dur durant l'année scolaire. De plus, il n'y avait aucun problème dans mon centre.
La compagnie nationale Air Mad doit trouver, présentement, 7 millions de dollars pour faire face à ses dépenses courantes. Un besoin immédiat sinon la compagnie s'acheminera vers la cession de paiement. La mauvaise nouvelle qui vient de tomber n'arrange pas du tout l'affaire en ce sens qu'elle (Air Mad) a perdu contre le litige avec Air France. En effet, le Tribunal de Commerce de Paris a tranché en faveur d'Air France. Air Mad doit payer 47 millions de dollars US de plus.
Tous les carburants au niveau des stations-services de la Capitale peuvent être vidés en une journée. Toutefois, en une journée, les opérateurs ne peuvent pas renflouer toutes les citernes qui approvisionnent ces stations-services. « C’est pour cette raison que les consommateurs ont eu l’impression de faire face à une pénurie de carburants le week-end dernier. De plus, aucun approvisionnement ne se fait le dimanche », a expliqué Mondher Bouhouche, directeur général de Vivo Energy, hier dans l’après-midi durant une conférence de presse du Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM) qui s’est tenue à Ivandry. « Ainsi, il n’est pas du tout question de pénurie », rassure le groupement.