L’édition 2019 du Salon international de l’habitat (SIH) ouvrira ses portes aujourd’hui. Pour cette édition, les grands acteurs du bâtiment à Madagascar, allant du secteur public au privé, en passant par les bailleurs de fonds internationaux et les partenaires techniques du pays, se repartiront sur plus de 500 stands. Ce grand évènement sera une occasion pour voir ce que l’un peut apporter à l’autre en termes d’infrastructures. Ce sera également une opportunité de discuter et d’échanger des points de vue pour pouvoir partager la même vision du développement des infrastructures et par la suite évoluer dans la même direction. « Etant un secteur majeur contribuant à l’essor de l’économie de notre pays, l’habitat n’a cessé de progresser sur tout l’ensemble du territoire ces dernières années. Toutefois, cette progression n’arrive pas encore à
répondre positivement aux besoins de toute la population malagasy, surtout avec la dynamique démographique actuelle. De ce fait, elle doit être accélérée. Pour ce faire, il faudra la participation de toutes les parties concernées. Aujourd’hui, le SIH se place ainsi comme plateforme de rencontres et d’émergence de nouvelles relations ou collaborations afn de solutionner tous les problèmes en matière d’infrastructures rencontrées dans le pays, plus particulièrement dans la Capitale », a soutenu Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation du salon, lors d’une entrevue.
Un financement variant entre 2 500 000 ariary et 20 millions d’ariary. Pour la première fois, les concours de projet récompensent les entrepreneurs dans le domaine culturel. C’est dans ce cadre qu’a été conçu « Tosik’art » initié par le ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar. Lancé officiellement le 02 août à la Gare Soarano, la cérémonie de clôture s’est tenue, mardi dernier, au Carlton Anosy. Le Premier ministre Ntsay Christian a parrainé l’événement avec la présence de tous les membres du Gouvernement. A l’occasion de cette remise de prix, dix candidats sont rentrés avec le portefeuille bien rempli puisqu’ils ont bénéficié d’un financement de la part de Bank Of Africa Madagascar (BOA). La jeune Andriambalo Tantelinirina porteur de projet “Managnano” a remporté le gros lot. Son projet consiste à créer un village culturel dans la Région Vatovavy Fitovinany qui n’est autre que sa région natale. « Son idée correspond le mieux au programme du ministère et à la promotion de la culture », soutient Francis Alexandre Razafiarison, directeur général de la culture au sein du ministère de tutelle lorsqu’il a annoncé le nom du vainqueur. La jeune fille a ainsi bénéficié de la somme de 20 millions d’ariary pour concrétiser son projet. Selon ses dires, la population locale de la région s’intéresse beaucoup à sa propre culture mais il manque les infrastructures pour l’impliquer davantage. Elle travaillera alors en étroite collaboration avec les autochtones dans la mise en place de ce village.
Une gargote ambulante pointée du doigt. Une publication dans l’un des groupes des réseaux sociaux évoquant une intoxication alimentaire a créé une panique générale, hier à Itaosy. Le contenu de cette annonce a mis en exergue une gargote ambulante spécialisée en friterie et pâtes, située à Bemasoandro Itaosy. Alarmée par la situation, la Gendarmerie d’Itaosy est saisie de cette affaire. Une enquête a été ouverte et la gargote en question a dû fermer ses portes suite à un arrêté communal. Selon Raniriarison olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy, 80 personnes intoxiquées ont été recensées à l’heure où nous mettons sous presse. 15 d’entre elles se trouvent dans un état grave. Elles ont été hospitalisées auprès du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) d’Itaosy. Quant à la dame propriétaire de ladite gargote, elle a été placée en garde vue à la Gendarmerie locale. « Un prélèvement a été effectué dans son enseigne afin qu’un laboratoire puisse mener une analyse pour déterminer l’origine de l’empoisonnement », souligne le commandant.
Les récents développements dans l’affaire du président national de l’association « Za Gasy », Jean Navandahy Ratiharison, ont créé la stupéfaction chez bon nombre d’observateurs. Accusé d’homicide volontaire, ce candidat malheureux des dernières législatives dans le deuxième Arrondissement, placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy depuis le 29 mai dernier, a obtenu une liberté provisoire la semaine dernière. Réagissant à cette décision, la députée élue dans le second Arrondissement, Lanto Rakotomanga, n’a pas caché sa surprise voire son indignation. Elle rappelle, d’une part, que les membres de Za Gasy sont accusés d’avoir commis un crime de sang. Et d’autre part, cette libération intervient au moment où le Président de la République est sur le point de décréter une grâce présidentielle, dont ne bénéficieront pas les auteurs de crimes de sang. Une libération qui s’avère être encore plus surprenante, car des témoins de l’agression existent, dit-elle. Et la parlementaire de s’étonner également de la libération d’un détenu placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. « Ce n’est pas sans raison qu’il a été placé dans cet endroit », indique-t-elle.
« Non au remblayage de rizières ». Tel est le principal leitmotiv de ceux qui veulent torpiller le projet présidentiel « Tana Masoandro » pour inciter les populations concernées à s’y opposer. Dans ce cadre, certains soutiennent qu’une telle initiative du pouvoir en place serait tout simplement antiéconomique tandis que d’autres vont jusqu’à dire que les rizières en question sont des patrimoines culturels de la région, voire du pays, et que ce serait donc un sacrilège de les vouer à d’autres fins. Tout ceci revient pratiquement à dire que la Capitale, en étant littéralement ceinturée par des rizières, est condamnée à rester telle qu’elle est actuellement, c’est-à-dire une cité semi-rurale sans plus aucune possibilité d’extension. L’on semble perdre de vue que l’un des premiers objectifs du projet « Tana Masoandro » est de désengorger l’agglomération d’Antananarivo qui, tous le concèdent, est littéralement asphyxiée depuis des dizaines d’années. Plutôt que d’une ville nouvelle, il serait donc plus approprié de parler d’extension de celle existante. De ce point de vue, la simple logique dicte que le projet soit implanté dans la périphérie immédiate de l’agglomération à agrandir et non à des centaines de kilomètres de celle-ci, comme le suggèrent certains adversaires de « Tana Masoandro ». Toute initiative étatique d’extension de la Cité d’Antananarivo passe donc nécessairement, entre autres, par des remblayages des rizières qui l’entourent, autrement il faut se résoudre au statu quo. Quoi qu’il en soit, « Tana Masoandro » ou non, l’urbanisation des alentours immédiats d’Antananarivo va se poursuivre inexorablement et d’une manière ou d’une autre.
Le scrutin du 27 novembre approche à grands pas. Il ne nous reste que quelques petits quinze jours avant que la campagne électorale débute. Mais comme la législation en vigueur n’interdit pas le contact direct avec la population ou la descente sur terrain bien avant la date du début de la campagne électorale proprement dite, l’homme se découvre et dévoile progressivement sa vraie personnalité en sillonnant quartier par quartier la Circonscription où il est censé être candidat. Naina Andriantsitohaina, car il s’agit bien de lui, le candidat endossant les couleurs de l’IRD ou de l’IRK aux Communales d’Antananarivo-Ville et qui porte de dossard n° 4, incarne le sérieux et la ténacité à travers sa ferme volonté d’apporter du renouveau dans le quotidien de la Ville des Mille. Du sacerdoce qu’il entend accomplir dignement et honnêtement à terme. Larousse définit entre autres le mot « sacerdoce » en ces termes « Fonction qui présente un caractère éminemment respectable en raison du dévouement qu’elle exige ». Quand on se donne un petit moment d’observer de près le contour global de ce qui attend un candidat élu à la Mairie d’Antananarivo, on s’aperçoit sans ambages de l’ampleur des tâches à exécuter et la complexité des défis à relever. Le fait même de se porter candidat pour éventuellement être amené à devenir le principal agent d’exécution de la lourde responsabilité qui l’attend au cas où, témoigne sinon définit déjà, en soi, un acte de dévouement, d’abnégation et de sacrifice. Mettre en œuvre les trois mots d’ordre « sécurité »- « propreté »-« discipline » qui résument en tout la stratégie à établir et à accomplir du candidat n° 4 n’est pas l’apanage d’amateur ou d’aventurier. L’équipe sortante laisse derrière elle une ville totalement défigurée, dénaturée, bref méconnaissable. Réduite à l’état sauvage, la Cité fondée par le roi Andrianjaka est l’ombre d’elle-même. Le citoyen lambda ne s’y trouve plus. On se perd dans les dédales de l’insécurité, de l’insalubrité et d’indiscipline. Naina Andriantsitohaina, fort de son cursus académique ainsi que son parcours professionnel, dispose les qualités intellectuelles et expérimentales nécessaires afin de remettre en ordre tout le bordel. Il prend à cœur la chose et tout est urgent à Tanà ! Il n’y a pas un jour dans la Ville des Mille où l’on ne fait pas état de meurtres barbares ou d’attaques à main armée. Les quartiers chauds des 67 Ha, d’Andranomanalina, d’Anosibe, de Behoririka ou de Besarety font parler quotidiennement de leurs méfaits. Antananarivo la Capitale de Madagascar jouissant le privilège d’avoir à sa disposition « deux polices », Police nationale et Police municipale, n’est pas si bien gardée que cela. Les bandits font leur loi. La population du moins celle qui habite les « quartiers rouges » vit dans une psychose indescriptible. Les immondices inondent les quartiers populeux. Les ordures s’entassent de partout. A cela s’ajoutent les effets pervers des canaux d’évacuation bouchés qui, aux moindres pluies, débordent à même à l’intérieur des habitations des bas-quartiers. La discipline, surtout, sur les voies de communication envenime le train de vie de tous. Mis à part les travaux en cours, l’anarchie qui règne dans la ville crée des bouchons impossibles. L’engagement de Naina pour sauver « Ny tananantsika » relève d’un véritable sacerdoce.
Le football malagasy aura rendez-vous, une nouvelle fois, avec l’histoire en fin de semaine. Le nouveau championnat, la Ligue professionnelle ou « Pro League », sera lancé à partir de ce samedi 21 octobre dans six sites de compétition dans tout Madagascar. Elle réunira les 12 meilleures équipes de la Division 1 qui disputeront le titre de cette saison dans un match aller-retour qui s’étalera du 21 octobre 2019 au 21 juin 2020.
« ... Mila aina ianao ry tany, aina mena toa anao, aina mety ny ho lany, ka miteraka hery vao. ’Njao mafana re ny rako, misy hery anatiko ao. Tily aho no miteny ka lazao izay hafatrao ry Madagasikara nosiko. Apetraho fa ho vitaiko hatramin’ny fara fofon’aiko... ». Un extrait que le pasteur Ramino Paul a écrit pour les scouts. A la fois poète et écrivain, il a composé d’autres chansons pour l’association « Tily eto Madagasikara », à l’exemple de « Fa ise no mpiandraikitra ahy ».