Le bâton sacré pour détecter les objets perdus ou volés est toujours d’actualité à Toamasina. Dénommé « GPS gasy », il a déjà « fait parler de lui » depuis l’année dernière à Toamasina, mais c’est seulement au début de cette année qu’il a pris de l’ampleur et commence à semer le désordre au niveau de la population.
Une étape de l'exercice des poursuites. A l'issue de la garde à vue à la Gendarmerie d’Itaosy, la propriétaire de la gargote ambulante, dans le quartier Ambonisoa, dans la Commune Bemasoandro, ayant empoisonné involontairement ses clients est conduite actuellement devant le juge d'instruction. Il est à noter qu’elle a évité de justesse une justice populaire puisque la foule s’est déjà attroupée une fois la nouvelle ayant circulé. Hier soir, le nombre des victimes de l’intoxication alimentaire, due à la consommation involontaire de nourriture toxique, dépasse la centaine. Le pire est passé mais elles sont encore nombreuses à suivre un traitement.
On bosse là-haut. Nos dirigeants, du moins les deux têtes de l'Exécutif, triment intensément et se donnent le maximum d'eux-mêmes. Des fois, on est tenté de croire qu'ils ont reçu le don divin d'ubiquité. On les voit un peu partout, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays et cela presque au même moment. Rajoelina Andry et Ntsay Christian courent et parcourent à travers monts et vallées, d'une ville à une autre, d'une Région à l'autre, d'un pays à un autre. Ils donnent l'impression de quelqu'un soumis à de très fortes pressions en raison d'une urgence vitale pour une question de vie ou de mort, sauvant la vie d'un tiers ou d'une communauté en danger.
Recettes non fiscales non versées, déficit de caisse. Ce sont les délits constatés par la Direction de la Brigade d'Investigation financière et de l'Eudit, rattachée à la Direction générale du Trésor au cours du contrôle des comptes de l’Etat. Et pourtant, ces infractions reviennent tous au détournement de fonds publics. Le ministère de l’Economie et des Finances a d’ailleurs publié, mercredi dernier, le résultat de l’assainissement du service public.
Les solutions connectées sont désormais disponibles à Madagascar. La domotique, regroupant ces nouvelles solutions technologiques nécessaires pour connecter sa maison, est maintenant disponible dans le pays. Ainsi, les opérateurs dans le secteur ont profité de la 21ème édition du Salon International de l’Habitat (SIH) pour lancer officiellement ce produit innovant. L’idée étant de permettre aux ménages malagasy d’être dans l’air du temps. « Les technologies font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Et il ne faut pas nier qu’elles nous facilitent vraiment la vie, et ce, à différents niveaux que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.
Une autre affaire concernant un cas d'émigration clandestine à Dubaï, avait été jugée par la Cour criminelle ordinaire au sein du Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha, hier. L'affaire remonte l'année dernière, et le procès s'est déroulé à huis clos étant donné que les victimes sont des mineures. Les deux personnes incriminées, membres d'une fratrie, ont alors comparu pour répondre de leurs actes de traite de personnes, extorsion, faux et usage de faux. A l'issue de la délibération, la présidente de la Cour criminelle au sein du PAC a finalement prononcé la sentence d'une réclusion criminelle de 9 ans pour la sœur a et 7ans pour son frère.
Dans trois jours ! Le processus de désengorgement des prisons de la Grande île démarre sur les chapeaux de roues. D'après la décision prise en Conseil des ministres avant - hier, les audiences foraines annoncées par le Président de la République, Andry Rajoelina, débuteront le 21 octobre, lundi prochain plus précisément, à Antananarivo. Le processus s'étendra par la suite dans les régions. L'objectif principal est de débloquer la situation de surpopulation carcérale qui concerne toutes les prisons du pays.
Quand la contestation dégénère. Certains anti-Tanamasoandro sont allés hier au-delà de la contestation pacifique. Alors que les députés de l'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina appelaient quelques heures plus tôt au dialogue et au recadrage des débats, de violentes échauffourées ont éclaté, hier dans la soirée. Des opposants au projet présidentiel ont, en effet, été à l'origine des violents accrochages à Ambohitrimanjaka. Le site d'entreposage des matériels destinés au lancement des premiers travaux sur le site du projet Tanamasoandro a été la victime d'une attaque par des individus, hier en début de soirée. La situation a vite dégénéré. En position de légitime défense, les éléments de l'EMMO déployés sur place, pour la sécurisation du site, ont dû intervenir pour tenter de repousser les assaillants et de protéger le matériel.
Après Christine Razanamahasoa, président de l'Assemblée nationale, des députés du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina ont défendu le bienfondé du projet présidentiel Tanamasoandro, appelant également au dialogue et au recadrage du débat. Au cours d'une conférence de presse à Tsimbazaza hier, le député Johnny Rakotoarisoa, élu à Ambohidratrimo, a notamment tenu à affirmer que le débat devrait tourner sur les retombées du projet pour la population. L'important est que l'Etat et les populations concernées trouvent chacun leur compte dans le projet Tanamasoandro. Les habitants d'Ambohitrimanjaka devraient ainsi bénéficier notamment des logements sociaux à construire dans le cadre du projet Tanamasoandro et les personnes expropriées devraient être indemnisées correctement.