Toujours en attente. Le 17 mai dernier, le ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, Christian Ramarolahy, a annoncé l’ouverture du marché de la fibre optique dans le pays. L’idée étant de mettre en place une concurrence juste et saine afin de réduire considérablement le coût d’accès à une connexion Internet de qualité dans le pays. Un mois après, cette déclaration s’est notamment concrétisée par l’adoption du texte réglementaire lors d’un Conseil du Gouvernement. Maintenant, les opérateurs attendent la concrétisation de cette mesure, comme le témoigne Michel Degland, directeur général d’Orange Madagascar : « Depuis cette déclaration, nous sommes très optimistes. En effet, il est clair qu’en tant qu’opérateur habitué à la compétition, notre entreprise est sensible à l’ouverture d’un monopole. Pour nous, c’est une bonne nouvelle. Maintenant, nous attendons donc l’exécution de ce qui a été annoncé par le ministère ».
Mercredi soir, une mère de famille de 80 ans fut assassinée chez elle à Ambodiafontsy, dans la Commune d’Ampitatafika. Elle avait été étranglée avec son propre foulard. Actuellement, le soupçon pèse sur le jeune domestique de 20 ans. Sa fuite nourrit cette suspicion sur sa personne, selon un membre de la famille de la victime. D’autant plus que la clé de la porte d’entrée principale de la maison, a disparu en même temps que lui. La trop grande brièveté de la période où il a travaillé chez ses employeurs, alimente également leur méfiance. En effet, il a à peine travaillé quinze jours chez cette famille, et voilà qu’il a pris la fuite après le constat de décès de cette dame. « Tous les gestes et comportements du jeune homme l’ont trahis. En présence du couple, il feint toujours de se montrer docile et très travailleur. Mais lorsqu’il est seul avec la dame âgée, il s’était souvent montré insolent voire menaçant. Parfois, il s’est disputé avec la victime », explique notre interlocuteur. Il n’existe aucune pièce d’identité susceptible de le retrouver. Il fut embauché par l’entremise d’un « mpanera » à Antsirabe où la victime habitait de temps en temps. Seul le numéro de téléphone de cet intermédiaire, est l’élément permettant de remonter la piste du fugitif. L’appartement qui est situé à l’étage où loge l’octogénaire, avait été mis sens dessus-dessous. On dirait comme on l’avait fouillé fébrilement dans l’objectif de trouver un quelconque objet de convoitise. La disparition d’une somme de 100 000 ariary, d’un poste radio ainsi que d’autres objets, avait été signalée.
Sous le signe de la continuité. Le nouveau directeur général du Bureau indépendant anti – corruption, Laza Eric Donat Andrianirina, est à pied d’œuvre dans le combat pour l’éradication du fléau de la corruption. Dans cette optique, le numéro un de l’équipe d’Ambohibao était à la tête d’une délégation pour représenter Madagascar à la 1ère reprise de la 10ème Session du Groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) et à la 10ème Session du Groupe de travail à composition non limitée sur la prévention de la corruption. Ces deux sessions ont eu lieu à Vienne en Autriche, du 02 au 04 septembre pour la 1ère session et du 04 au 06 septembre 2019 pour la 2nde.
Ce fut l’occasion pour le DG du BIANCO d’effectuer un rapport de progrès en matière de mise en œuvre de la convention onusienne, notamment sur les volets relatifs à l’application de la loi, la prévention de la corruption et la coopération internationale. Durant son intervention, il a fait part de la disponibilité des experts gouvernementaux malagasy à s’acquitter, de concert avec ceux du Sud Soudan, de ses obligations dans le cadre du 2nd cycle d’examen et d’évaluation du respect des dispositions du chapitre II (prévention de la corruption) et du chapitre V (recouvrement des avoirs) de la convention par le Ghana.
Une grande première pour les gouverneurs des banques centrales des pays membres de la SADC. Banky Foiben’i Madagasikara a hébergé
du 11 au 13 septembre la 49ème réunion du Comité des Gouverneurs des Banques Centrales (Committee of Central Bank Governors, CCBG) de la SADC. 75 délégués représentant 15 Banques Centrales des pays membres de la Communauté, se sont réunis au Carlton Anosy. L’objet de ces réunions porte sur le suivi des projets inscrits dans le processus d’intégration monétaire et financière des Etats de la SADC. Les rencontres aboutissent sur des délibérations des Gouverneurs autour des sujets se rapportant à plusieurs domaines de la coopération. Il s’agit notamment du contrôle de change, du système de paiement, des politiques de réglementation et de surveillance du système bancaire ainsi que des technologies de l’information et de la communication supportant les fonctions des Banques Centrales. A titre d’information, le CCBG a été institué au sein de la SADC depuis 1995 comme organe spécialisé ayant pour mission de faciliter la coopération étroite entre les Banques Centrales des Etats membres.
Le Président Andry Rajoelina a été nommé par 37 pays africains, champion de la mise en œuvre de l’éducation physique de qualité et de la mise en œuvre en Afrique du Plan d’action de Kazan, confirmant ainsi la confiance de la communauté internationale au leadership malagasy. Ce titre lui a été décerné à l’issue de la première Conférence régionale des ministres africains sur la mise en œuvre en Afrique du Plan d’Action de Kazan, ce 13 septembre au CCI Ivato. Le Plan d’action de Kazan (PAK) est une initiative de l’UNESCO pour faire de l’éducation physique et sportive un vecteur de la consolidation de la paix et du développement durable. Cette initiative rejoint les efforts des Etats membres de l’Union africaine dans le but de promouvoir et de développer le sport sur le continent. En effet, l’Union africaine, dont Madagascar est un membre actif, prône la promotion du sport en tant que droit humain fondamental, la défense du développement du sport, la promotion du financement pour le développement du sport et la garantie de l’élaboration par les pays de politiques, programmes, systèmes et structures dans le domaine du sport.
Un bon feedback. La coalition présidentielle « Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina » d’Antananarivo a reçu un écho favorable auprès d’une frange non négligeable de la population. De tous bords, on salue la nomination d’une personnalité comme l’actuel ministre des Affaires étrangères comme porte étendard de la plateforme présidentielle. Les premiers à saluer la candidature de Naina Andriantsitohaina sont issus du milieu économique. Faut-il, en effet, rappeler que Naina Andriantsitohaina est avant tout un leader d’entreprise respecté et respectable, sa nomination est saluée par le milieu économique. Il est à la tête d’un conglomérat opérant dans diverses activités allant de l’imprimerie aux médias en passant par la banque et les produits chimiques. Il fut également président du Syndicat des industries de Madagascar et du Groupement des entreprises de Madagascar. La présence massive des opérateurs économiques au Pk0 d’Antanimena lors de l’annonce de sa candidature n’est pas anodine. S’il gère la CUA comme il a su gérer ses entreprises, il ne devrait pas y avoir de souci, a notamment soutenu un analyste économique. La nomination d’un homme relativement nouveau dans la politique, pour porter la couleur Orange dans la course à la magistrature de la Capitale, est également accueillie favorablement par de nombreux politologues, analystes et observateurs politiques.
Maintenant c’est connu. L’IRD a choisi de placer en orbite un brillant opérateur économique de la place, Naina Andriantsitohaina, pour l’élection communale du 27 novembre à Antananarivo. En poste au ministère des Affaires étrangères en tant que ministre du Gouvernement Ntsay Christian II et III, Naina, pour les intimes, fait partie de la race des « entrepreneurs modernes » qui tentent de conjuguer la politique avec l’économie mais attention avec prudence. C’est un homme nouveau du microcosme politique local que la plateforme présidentielle mise pour rafler la cagnotte. Capitaine d’industrie, à la tête du Groupe Andriantsitohaina qu’il a hérité de son grand-père, le patriarche Josoa Andriantsitohaina, et de son illustre père Jean-Charles Andraintsitohaina, Naina a pris la suite de l’empire en 2009 du vivant de son père. L’opérateur Naina Andriantsitohaina gère, à la fois quatre unités industrielles : l’imprimerie NIAG, l’usine de produits chimiques Prochimad, l’organe de presse Ultima-Média et la Banque BMOI (en tant que PCA). La famille Andriantsitohaina incarne la haute bourgeoisie merina, et cela, depuis la royauté. L’Histoire retient d’un certain Andriantsitohaina XI Honneurs qui fut choisi par Ranavalona 1ère pour faire partie de la délégation d’ambassade pour l’Angleterre en 1837.
La troisième édition de la Foire internationale de l’Agriculture-Agribusiness-Agroalimentaire (FIA) a ouvert ses portes hier, à la Zone Forello Expo Tanjombato. Durant ces quatre prochains jours, la filière sera donc au centre des discussions. Effectivement, avec près de 80% de la population active travaillant dans la filière agricole, il est important de trouver des solutions pérennes pour favoriser son développement.
Une agriculture plus moderne. Pour atteindre les objectifs que Madagascar s’est fixé, des changements radicaux s’imposent dans le système de production. « Pour ce faire, la normalisation de toute la filière agricole est indispensable notamment pour la sécurité alimentaire au niveau du marché intérieur mais aussi pour se mettre en situation d’exportation et pouvoir ainsi aborder les marchés internationaux. La mécanisation de la production doit impérativement figurer dans ce processus de normalisation, surtout que nous souhaitons accroître au fur et à mesure nos exploitations agricoles. Pour un terrain inférieur à un hectare, l’absence de matériels mécaniques peut être encore supportable, mais au-delà, cela n’est plus possible » a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), hier, durant la cérémonie d’ouverture de la FIA à Tanjombato. Ainsi, les appareils mécaniques pour le secteur agricole figurent parmi les points focus de cette troisième édition de la Foire internationale de l’Agriculture.
Quatre prises en quatre jours. Du 08 au 11 septembre dernier, la Douane malagasy a enchaîné la saisie de transporteurs illégaux de ressources minières, à l’aéroport international d’Ivato. Selon les informations fournies par l’administration douanière, « les cinq personnes, toutes de nationalité indienne, ont tenté d’exporter des marchandises prohibées, et ce, sans déclaration. Ils n’ont également pas respecté les formalités relatives au rapatriement de devises ». Sur les quatre saisies, les autorités ont donc intercepté 1, 245 kg d’or et 255 g de saphir. Dans les détails, la première saisie s’est faite le 08 septembre. Après une fouille corporelle, nos agents ont découvert sur une dame du vol de la compagnie Air Mauritius, 305 g d’or sommairement travaillés et non poinçonnés destinés à la vente à Maurice. Pour les dissimuler, elle les portait notamment sous forme de bracelets. Le même mode opératoire a été utilisé par deux autres dames voyageant à destination de Mumbai avec 475 g d’or sommairement travaillés, interceptées le 10 septembre dernier. Le dernier trafiquant était un homme, voyageant avec la compagnie aérienne, Air Seychelles, mercredi dernier, toujours à destination de Mumbai.