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L’économie doit continuer à tourner. Face à la crise sanitaire qui sévit actuellement dans le pays, les entreprises ont dû notamment opter pour des changements pour pouvoir continuer de fonctionner. Que ce soit au niveau des PME (Petites et moyennes entreprises) ou des grandes entreprises, de nouvelles dispositions ont alors été prises d’un côté pour leur permettre de continuer  leurs entreprises et d’un autre pour préserver au maximum leurs employés. Il ne faut pas oublier que le Président a déclaré l’Etat d’urgence sanitaire, le 19 mars dernier. Des entreprises, travaillant dans divers secteurs d’activités comme les télécommunications ou encore les services financiers, ont ainsi été réquisitionnées. Directeurs et employés nous racontent alors leurs vécus face à toute cette situation. Ils exposent les changements ainsi que leurs ressentis face à cela.
Propos recueillis par Rova Randria et Solange Heriniaina
« Le plus important pour nous c'est la santé de tous nos collaborateurs et de nos clients », selon Mamy Rakotobe, directeur des ressources humaines de la BNI Madagascar
« Nous avons pris les mesures barrières bien avant le confinement. Conformément au discours du Président de la République, les banques doivent maintenir leurs activités. Nous avons donc renforcé ces mesures tout en rajoutant de nouvelles dispositions afin de pouvoir fonctionner sous les contraintes que nous connaissons tous, à savoir la prévention et la protection de nos collaborateurs avec des sensibilisations strictes des consignes de sécurité sanitaire dont la dotation de masques, de gels désinfectants ainsi que de savon liquide, sans oublier la prise de température à l'entrée du bureau. Nous avons aussi organisé le transport de tout notre personnel et la sensibilisation par site par des médecins d'entreprise. Une nouvelle organisation de travail a été mise en place également afin de s'adapter à la situation. Le télétravail et la réunion par visioconférence sont particulièrement privilégiés. Le nombre de personnes, personnel ou clients, dans une salle est aussi réduit au maximum, avec obligation de respect de la distance sécuritaire d’un mètre. Les équipes  ont été également divisées sur plusieurs sites afin de limiter les risques en cas de contagion. Le plus important pour nous c'est la santé de tous nos collaborateurs et de nos clients. Nous faisons donc tout notre possible pour les protéger tout en délivrant des services de qualité. Animée par nos valeurs, notre équipe reste engagée et soudée pour faire face à la situation actuelle ».
« Le volume de travail a légèrement augmenté », explique Elodie Ramamonjison, community manager d’une entreprise de télécommunications.
« Nous n’avons pas tellement eu de changement considérable au niveau de notre organisation. D’après le Président de la République, le secteur dans lequel je travaille est un secteur essentiel. Nous sommes donc une entreprise réquisitionnée. Dans ce contexte, mon entreprise a ainsi adopté des mesures égalitaires pour ses collaborateurs. Ainsi, il y a ceux qui partent en congé annuel et ceux qui sont en télétravail, et d’autres, comme moi, doivent venir au bureau. Avant, notre entreprise disposait déjà d’un transport pour son personnel. Ce sont les horaires qui ont été modifiés pour rassurer les employés. Aujourd’hui, nous entrons donc plus tard et nous sortons plus tôt. Quant à la question des mesures sanitaires, nous avons reçu des masques et des solutions hydroalcooliques. Quant aux employés en contact direct avec les clients, ils ont reçu des masques, des gants mais aussi des solutions désinfectantes. Les sorties et les entrées de l’enceinte de notre entreprise ont aussi été restreintes. Nous sommes dans l'obligation d'apporter notre déjeuner de chez nous. Heureusement, nous avons un espace très agréable pour déjeuner avec nos collègues. Le seul hic est que, face au nombre réduit de personnel, le volume de travail a légèrement augmenté. Par rapport aux mesures que mon entreprise a optées pour ses employés, je suis particulièrement rassurée ».
Razanajafy Livaniaina, Ikiray Miel Madagascar: Le fondateur devient également livreur
«  Notre organisation interne a grandement changé durant ce confinement. J’ai arrêté d’employer mes collaborateurs par mesure de prévention. Au lieu de disposer deux livreurs de produits, je me charge toute seule de la tâche. Alors que la demande de miel a fortement augmenté depuis le confinement. Il faut noter que le miel est tellement prisé grâce à ces vertus thérapeutiques. Nos commandes ont doublé durant ces dix derniers jours. Si nous étions à une livraison par semaine, nous recevons maintenant des commandes tous les jours. En plus, les gens préfèrent les services de livraison. Ils ne se déplacent plus dans nos revendeurs. C’est moi qui assure donc toutes les livraisons durant les dix derniers jours. Vu le contexte sanitaire actuel, j’ai déjà pris les mesures nécessaires lors de la livraison. Je ne frappe plus à la porte des clients mais j’attends dans la voiture. Ensuite, je mets les produits dans un panier pour éviter les contacts. Le client, quant à lui, verse directement l’argent dans un sac. Je respecte toutes les mesures sanitaires».
Maya Ralaizafindrakoto, chargé de l’entrepreneuriat à l’ambassade de France: Une évaluation des candidats à travers l’appel téléphonique
« Je suis chargé du projet entrepreneuriat à l’ambassade de France à Madagascar. On recrute en ce moment la deuxième promotion de porteurs de projet. Nous étions à l’étape de la présélection lors de la déclaration du confinement. Par conséquent, on a annulé le pitch final et l’évaluation directe des candidats. Normalement, les porteurs de projet remplissent un formulaire. Ils passent ensuite un entretien d’embauche. Pour ceux qui n’ont pas pu remplir les formulaires, je les contacte par téléphone et c’est à travers notre discussion téléphonique que je les évalue. Par ailleurs, travailler à la maison requiert un peu de discipline et beaucoup de concentration. On est parfois tenté de faire des choses, de regarder la télé, de se reposer ou faire autre chose. Mais l’avantage c’est de choisir nous-mêmes notre heure de travail. On n’est pas obligé de rentrer à 8h du matin et sortir à 4 heures de l’après- midi puisqu’on reste chez soi ».


la une du 03 avril 2020

Publié le jeudi, 02 avril 2020


Alors qu’on a craint le pire, l’affaire s’est donc finalement dénouée sans effusion de sang ou autres violences. Mercredi dernier, les quatre présumés ravisseurs de Tovonazy, ce petit albinos de 6 ans furent arrêtés à Andranovory, Toliara II.  Notons que l’un des suspects est une femme.  La victime n’a plus laissé aucune trace d’elle depuis le soir du 27 février dernier où ils l’ont enlevée à Ankiliabo, Manja. 
D’après le commandant de compagnie de gendarmerie de Manja, ce sont les éléments de la Brigade de police routière (BPR) de Toliara qui ont réalisé ce joli coup de filet. « Les éléments de cette Bpr ont intercepté le 4x4 qui a transporté les quatre suspects mais aussi le petit otage sur la route menant à Toliara », explique notre interlocuteur.
Selon toujours ce dernier, le 4x4 a pu être repéré puis intercepté grâce aux renseignements du fokonolona ,  mais aussi à une étroite surveillance de tous les mouvements et autres déplacements des suspects. Il s’agit donc d’un travail d’arrache-pied de la Gendarmerie dans tout  le Sud-ouest, et que ses efforts ont été donc finalement couronnés de succès dont on connaît le récent résultat à Andranovory.
Pour l’heure, rien ne semble encore filtrer de l’affaire, du moins  concernant la suite, les Forces de l’ordre ne voulant pas encore s’exprimer largement là-dessus. Lorsque nous l’avions eu au téléphone hier après-midi, le commandant de compagnie de Manja, était, lui aussi, en route vers Toliara et n’avait pas beaucoup de choses à révéler. Actuellement, les quatre individus incriminés dans l’affaire sont encore soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Toliara. D’après également cette information, les parents du petit Tovonazy seraient déjà en cours de chemin pour récupérer leur progéniture à Toliara.
Pour un bref rappel des faits, le kidnapping s’est produit la nuit du 27 février dernier, précisément vers 1h du matin au domicile même du petit Tovonazy à Ankiliabo. D’après une information glanée par le commandant de la Brigade de gendarmerie locale, l’acte s’est produit sur les berges du fleuve Mangoky, dans le quartier de Fenoarivo, Commune d’Ankiliabo, une zone limitrophe de la région du Sud-ouest, dans le District de Manja.

Les  quatre inconnus qui  ont perpétré l’acte étaient armés d’au moins deux fusils de chasse. Les ravisseurs et leur otage ont pris la direction du Sud-ouest. Des villageois ont tenté d’intercepter la pirogue qui les transportait. Mais l’issue de cette tentative fut sanglante : les bandits ont ouvert le feu sur leurs poursuivants. Résultat : deux membres du fokonolona sont blessés. Depuis, les habitants des rives dudit fleuve sont en état d’alerte maximale, tandis qu’avec l’aide du fokonolona, une équipe de gendarmes s’était lancée dans les recherches des traces des ravisseurs et de leur petit otage. Le plus important dans cette affaire, c’est que, non seulement, on a rendu la liberté  à l’enfant mais il est également sain et sauf.
Franck R.



Les premiers cas du COVID -19 annoncés, le Président de la République Andry Rajoelina a pris la décision de déclarer Madagascar en état d’urgence sanitaire. De cette mesure, des secteurs d’activité privés ou publics pourraient être réquisitionnés dans l’intérêt général et l’ordre public. Le domaine de la communication figure parmi les secteurs d’activité en se référant à la décision prise par le ministère de la Communication et de la Culture. L’objectif de ce dernier, en prenant cette mesure, c’est de mettre tout le monde au même niveau d’information et  permettre aux voix officielles de s’exprimer  sur la situation journalière de l’évolution de la pandémie à Madagascar. La plus importante c’est de donner un coup de frein aux rumeurs qui, tôt au tard, risquent de créer un désordre dans le pays avec en sus l’évolution des technologies de la communication. Les citoyens ne savaient plus à quel saint se vouer auparavant étant donné que des soi-disant informateurs avancent des informations erronées dans un but ignoré mais connu pourtant par tous. En réquisitionnant la presse privée, notamment les radios et les Tv, l’Etat veut que les citoyens soient informés en temps réel des mesures prises par les responsables étatiques et de la situation sanitaire exacte du pays. Les dirigeants de ces audio-visuels ont été ainsi priés de diffuser à des tranches d’heures bien définies les informations officielles concernant le COVID 19, à 13 et 20 heures.
Ces derniers jours pourtant, des voix tentent de dénigrer cette disposition prise par le MCC en arguant son illégalité et au nom, selon eux, de la liberté d’expression ou de la presse libre. Une position incompréhensible néanmoins mais également irresponsable. Dans une situation exceptionnelle et face à un adversaire commun en l’occurrence le COVID- 19 qui, notons-le, ne distingue pas les personnes à infecter : opposants ou pro-régime, chrétiens, musulmans ou athés, riches ou pauvres, ceux qui ont entre les mains « un pouvoir » devraient en principe unir leur voix.
Le débat juridique concernant la légalité ou non de la réquisition s’avère du coup inopportun. La citoyenneté doit primer sur toutes autres considérations.  On s’étonne ainsi d’entendre des voix « rebelles » qui inventent un cas et créent un débat futile et honteux alors qu’il y a des plus urgents à régler.
La rédaction


Les passagers en provenance de l’étranger, ayant voyagé sur les vols du 19 mars 2020 ont passé leur dernier test, hier, au CCI Ivato. Par conséquent, un d’entre eux est testé positif, c'est-à-dire, il était déjà en contact avec le coronavirus. Durant les trois jours de dépistage massif du COVID 19, 12 passagers sont testés TDR +, dont 7 passagers ayant voyagé entre les 11 et 15 mars, 4 pour les vols du 16 au 18 mars et un hier.
 Sitôt après l’obtention des résultats, des prélèvements nasals ont été envoyés à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) afin de rechercher le virus dans leurs corps (PCR). Mais, en attendant la confirmation du résultat, ils sont déjà mis en quarantaine. Jusqu’à hier, 6 résultats sur les 11 TDR+ ont été reçus et on a constaté que 3 d’entre eux ont été testés positifs, c'est-à-dire porteurs du coronavirus. Il s’agit d’un étranger de 74 ans et deux Malagasy de 64 ans.
Concernant les autres passagers qui sont testés négatifs et ayant reçu leur certificat de fin de mise en quarantaine et qui habitent dans les Régions, une autorisation spéciale leur est délivrée afin qu’ils puissent rejoindre leur foyer. D’après le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa, ils doivent se munir dudit certificat.  Pour ces passagers, le risque d’attraction de la maladie est au même niveau que celui des masses.
 En rappel, le TDR repose pour la plupart sur des techniques immunologiques classiques et des applications de la réaction antigène-anticorps. On recherche des anticorps développés chez le patient, dans son sang principalement. Il n’est pas suffisant pour connaitre la situation d’une personne, mais doit être renforcé à travers un PCR, effectué  uniquement par l’Institut Pasteur de Madagascar.
Anatra R.


Une « lecture entre les lignes »  des récentes déclarations du Président de la République, Andry Rajoelina, et du porte-parole du centre de commandement opérationnel COVID-19, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, laisse penser que des patients atteints du coronavirus  actuellement en cours de traitement dans les hôpitaux dédiés à cette pandémie présentent des signes encourageants de guérison. Une preuve  -  qui attend d’être confirmée dans les prochains jours – de l’efficacité du protocole mis en œuvre actuellement à Madagascar pour traiter cette maladie.
Lors d’une de ces précédentes interventions télévisuelles en effet, Andry Nirina Rajoelina avait affirmé que l’état des individus confirmés porteurs du coronavirus et déjà pris en charge dans les établissements dédiés à cet effet est « porteur d’espoir ». Hier, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, sans pour autant franchir le Rubicon, a laissé entendre que l’état de santé de certains de ces mêmes patients, sans aucune précision  sur leur nombre, évolue favorablement. A titre d’exemple, elle a cité les cas de ceux qui étaient auparavant sous assistance respiratoire mais qui ne le sont plus désormais. Selon toujours la doyenne de la Faculté de médecine, il faut cependant attendre que les critères de guérison soient satisfaits pour pouvoir déclarer qu’un patient est totalement guéri.

A noter que, sans que cela n’ait été déclaré officiellement jusqu’ici, c’est le protocole à base de hydrocychloroquine associé à l’Azithromycine qui serait mis en œuvre à l’heure actuelle à Madagascar pour traiter les malades déclarés au COVID-19. Selon une étude menée courant mars sur 80 patients soumis à ce protocole à l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille dirigé par le Professeur Didier Raoult (celui qui est en quelque sorte l’inventeur du traitement), la plupart des patients ont connu une «diminution rapide» de leur charge virale, en moins d'une semaine. S’agissant du même virus et du même protocole pour le combattre, le même scénario devrait être observé à Madagascar.

A la date d’hier, malgré une augmentation plus ou moins continue du nombre de cas confirmés, la Grande île ne déplore aucun décès parmi les patients pris en charge. Par ailleurs, une surmortalité  -  un des signes que le COVID-19 peut avoir déjà fait des victimes parmi la population non dépistée  -  n’est encore constatée jusqu’ici. A rappeler que c’est le 4 avril prochain au plus tard qu’on sera fixé sur l’efficacité de l’association hydrocychloroquine/Azithromycine dans le traitement des patients atteints du COVID-19 à Madagascar.
La Rédaction


Ça y est ! C’est le confinement total en marge du COVID-19 pour le président de l’association «  Ny fanahy no maha-olona » Ny Rado Rafalimanana. Après son arrestation par l’EMMOREG au CCI d’Ivato mercredi dernier, puis son déferrement au Parquet d’Anosy, l’homme fut immédiatement placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora.
Pour le moment, les vrais motifs de sa détention provisoire échappent encore au public. Sauf que des bribes d’informations, glanées auprès de sources concordantes, ont révélé que le concerné aurait semé le trouble dans l’organisation même de la campagne de dépistage au COVID-19 se déroulant  au Centre de conférence international ou CCI Ivato. Mais l’autre chef d’inculpation semble être plus grave pour Ny Rado Rafalimanana. Il aurait également accusé publiquement les Forces de l’ordre de corruption, toujours à propos de l’organisation observée sur place. Or selon des sources confirmées, les Forces de l’ordre n’ont fait que bouleverser momentanément l’organisation en donnant la priorité à des personnes souffrant d’infirmité, de passer avant tous les autres clients venus  pour ce dépistage.
Sans doute, et ce, à la lumière des propos d’un témoin oculaire, que le numéro Un de «Ny fanahy no maha-olona » se serait-il trop offusqué ou se serait montré trop impatient par le fait que son beau-frère  qu’il a accompagné à l’endroit pour le même objectif, a été dépassé par d’autres clients à cause du chamboulement momentané de l’organisation dans l’accueil de ces derniers ?
Enfin, la plainte déposée par un plaignant à son encontre pour une affaire louche, expliquerait partiellement ainsi cette mise en détention provisoire de Ny Rado Rafalimanana. Pour avoir le cœur net, nous avons cherché à obtenir auprès  du service des Forces de l’ordre chargé d’enquêter sur cette affaire, la confirmation sur les chefs d’inculpation dont on incrimine le concerné. Mais jusqu’à la fin, notre source s’est montrée plus que jamais prudente et aussi moins loquace sur ce sujet.
Décidément donc, le président de l’association « Ny fanahy no maha-olona », n’est pas prêt d’arrêter de faire parler de lui alors qu’il est déjà frappé d’une interdiction de sortie du territoire (IST) pour plusieurs autres dossiers sales le concernant. Les dés sont  donc jetés pour l’homme qui a toujours jeté un pavé dans la mare lors de récentes élections qu’a connues le pays.

Franck R.




 

Seuls les imbéciles ne changent pas. La Fédération malagasy de football (FMF) est censée être dirigée par des personnalités supposées intelligentes, il n’y a ainsi aucune raison pour qu’elles ne reviennent pas  sur leur décision d’octroyer à TED Holding le statut d’équipementier des Barea de Madagascar. Aucun contrat, en principe, n’est signé jusqu’à maintenant avec cette société mais les points faibles de celle-ci, dévoilés au public, devront faire réfléchir plus d’un membre du comité exécutif à ne pas se verser dans le ridicule et dans le déshonneur.

La Police a arrêté deux suspects dans le District de Toliara II. Ils venaient de perpétrer une attaque à main armée mardi dernier dans le quartier de Besasavy Maninday, Commune rurale de Mitsinjo Betanimena. Tout a démarré par l'alerte donnée par le « fokonolona » local à la Force d'intervention de la Police (FIP) ainsi qu'au Commissariat central de Toliara à propos d'un assaut de bandits ayant ciblé un cash-point situé dans le secteur sus-mentionné.

 

Les images atroces montrant ces véhicules réduits en un amas de tôles froissées, parlent d'elles-mêmes. Il s'agit de cet accident survenu vers 16h mardi dernier sur la voie rapide située au niveau  de Tsarasaotra, sur l'Imamba, et qui a coûté la vie à une personne, mais aussi  occasionné de graves blessures sur deux autres. Les faits. Un véhicule tout-terrain de marque Nissan AX était entré en collision avec un minibus Mercedes Sprinter.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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