Obsolètes. Depuis le mois de janvier 2018, l’importation et la vente de téléphones avec un code IMEI invalide sont interdites, selon l’arrêté n°890/2018. Cette mesure a notamment été prise afin de protéger les utilisateurs d’éventuels problèmes causés par ces produits contrefaits, plus particulièrement ceux qui peuvent nuire leur état de santé. En plus de l’importation et de la vente, l’utilisation des ces produits hors normes est également interdite, depuis le mois de juin dernier. « Toutefois, malgré ces interdictions, on continue de vendre ces produits contrefaits » se désole Laurent Richard Rakotomalala, directeur général de l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC), hier, dans ses locaux, à Ivandry. Selon les chiffres fournis par l’ARTEC, sur plus de 10 millions d’abonnés ayant accès au réseau mobile, fourni par les quatre opérateurs dans le pays, les 3 millions utilisent des téléphones clandestins. En effet, le code IMEI équivaut à une carte d’identité mais spécifique aux téléphones. Un téléphone sans IMEI valide est comme une personne sans papiers. « Nous avons déjà tous les détails concernant ces téléphones. Quelques-uns se trouvent dans la Capitale. Mais la grande majorité se localise dans les banlieues reculées et les villages éloignés du pays. Ils continuent d’avoir accès au réseau mobile, mais pour une durée déterminée. Il ne faut pas oublier que la durée de vie de ces téléphones est limitée en comparaison aux téléphones aux IMEI valides », précise le Dg de l’ARTEC.
Parkings, îlots, trottoirs,… Le moindre recoin, quelle que soit sa destination initiale, est mis à profit pour ériger des box à usage commercial cédés et/ou loués, dit-on, à prix d’or dans la Capitale par la mairie. Le dernier cas en date est celui du parking du grand marché d’Anosibe qui défraie actuellement la chronique. Plus généralement, la Commune urbaine d’Antananarivo semble avoir décidé de soutirer un maximum de profit sur tout espace possible et imaginable de la Ville des mille relevant de sa compétence.
Au carrefour de Soarano, presque tous les îlots et des pans entiers des trottoirs se sont vus envahis par de multitudes de locaux commerciaux à l’allure de kiosques de journaux. Comme l’endroit figure parmi les plus fréquentés de la ville, le déferlement de la marée humaine sur la chaussée est inévitable. Aux embouteillages créés par cet encombrement permanent, il faut ajouter les risques de heurts, la nonchalance des piétons n’ayant rien d’égal que l’énervement des automobilistes. En cas d’accident, à qui incombe la responsabilité ? Aux usagers de cette voie publique hors-norme ou à la CUA qui l’a rendue ainsi en rétrécissant les voies piétonnes ?Outre les bords de rue concédés à la société Easy Park, l’on assiste également à des privatisations abusives de la voie publique à des endroits inimaginables. L’on n’a jamais vu en effet des trottoirs transformés dans leur totalité en parking privé et ce, avec l’autorisation officielle de la Municipalité. Il en est ainsi, par exemple, sur la rue allant d’Ambohidahy à Amparibe, où un établissement hôtelier a pu obtenir les deux côtés des trottoirs sur toute leur largeur pour les besoins de son exploitation.
L’insécurité fait peur à Toamasina. Rien que cette semaine, trois assassinats ont été constatés dans le Grand port de l’Est dont deux ont eu comme cible des femmes. La nuit du lundi, un gang a pris pour cible un foyer du « Dépôt 3 ». Les agresseurs ont ligoté le chef de famille. Le fait qu’il y avait très peu d’objets de valeur chez les victimes, aurait mécontenté les intrus. Ils s’en étaient pris à la maîtresse de maison qu’ils ont violée à tour de rôle. La victime a dû être hospitalisée. Mardi dernier, elle a succombé des suites de ses blessures.
Mardi soir, un homme de 33 ans qui opère dans un cyber était retrouvé mort chez lui à Anjoma. C’était un client, qui en se rendant au cyber, qui a fait le triste constat. Ce dernier a vu une anomalie comme quoi la porte de son domicile est étrangement laissé entrouverte. En constatant plus près, l’inconnu a trouvé le corps sans vie du malheureux gisant au sol. Ils l’ont émasculé et son corps portait les traces d’objet tranchant.La nuit du mercredi, c’était une autre mère de famille de payer les frais de la violence des bandits à Tanambao 5. La concernée venait de faire un retrait de somme à la banque. Sur le seuil de sa porte, des malfaiteurs venus en motos et armés l’ont interceptée. La victime a tenté de se défendre. Ils ont ouvert le feu, l’atteignant à un pied. Puis ils s’étaient enfuis avec les 19 millions Ar de la victime. Les assaillants, au nombre de six selon des témoins, ont pris la fuite en direction de Tanamakoa.
Un très grand nombre d’infractions a été relevé aux 67ha hier dans la matinée. La brigade des accidents au niveau de la Police nationale effectuait un contrôle routier destiné principalement à sensibiliser les usagers de la route par rapport à la sécurité routière. Les résultats de cette opération qui ciblaient notamment les deux roues sont édifiants. Les policiers étaient positionnés au niveau du rond-point près de Mad Inox aux 67ha. Les agents ont constaté environ 306 infractions en quatre heures, soit environ 75 infractions par heure. Selon les données officielles, ce sont 306 motocyclistes circulant sans casques, sans attestation d’assurance ou encore sans permis qui ont été interpellés.
Des statistiques qui montrent que les motocyclistes sont nombreux à être hors la loi, et possiblement, une des raisons de la prolifération des accidents impliquant des motocyclistes. Des contrôles ont également été effectués sur les automobilistes. Des cas de défaut de permis de conduire ont été relevés. De même de nombreuses charrues circulant aux horaires interdits ont été relevées.
Le Premier ministre, Chef de Gouvernement Ntsay Christian convoqua au Palais de Mahazoarivo le lundi 29 juillet tous les intervenants des ministères directement ou indirectement concernés du secteur éducatif (niveau primaire et secondaire) à Madagascar. Il s’agit d’un atelier de travail dont le principal sujet tourne autour de trois grands axes : la mise en place d’une nouvelle approche, la réorganisation des activités à entreprendre et l’uniformisation des différents points de vue relatifs à la mise en œuvre des actions entrant dans le cadre des responsabilités des agents du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel. En substance, le PM convenait les participants à revoir de fond en comble les tenants et aboutissants du Programme sectoriel éducatif (PSE) initié par l’ancienne équipe de Paul Rabary. Il les enjoint également à étudier en profondeur le calendrier scolaire répondant aux intérêts du pays. Apparemment, le Chef de Gouvernement s’impliquait directement en s’engouffrant dans la fournaise. Tellement ce secteur a créé des vagues sinon de la cacophonie ces derniers temps que Ntsay Christian engage personnellement sa responsabilité pour conjurer ce nœud gordien. En fait, le domaine de l’éducation constitue depuis toujours le « souffre-douleur » des responsables politiques successifs. En réalité, tous les pays en développement ou pauvres du Sud éprouvent la même difficulté dans la gestion de ce secteur coriace et imprenable. En effet, l’éducation nationale est un vaste domaine dont le pourtour échappe à tout responsable.
Hier vers 11h, deux personnes furent blessées lorsque des coups de feu provenant du fusil Matt 49 appartenant à un élément de la Force d’intervention de la police (FIP), étaient subitement partis. Cela s’est produit dans le quartier de Tsaralalàna. L’arme en question était tombée par inadvertance au sol et le choc a fait déclencher le mécanisme de mise à feu. Le commandant de cette unité de la police a dû s’exprimer pour confirmer la thèse d’un accident. « Il faut dire que ce genre de pistolet mitrailleur est trop vétuste et qu’il est souvent difficile de le manipuler », note le commissaire commandant la FIP.
Selon toujours le commandant, son
Un record. Dans un communiqué publié par l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), il a été indiqué que le nombre de victimes de la traite assistées a augmenté ces derniers mois. Rien qu’en un semestre, plus de 200 personnes identifiées étant victimes d’exploitation ont bénéficié d’un accompagnement, notamment leur rapatriement vers Madagascar.
Illustre inconnu. Madagasikara regorge autant d’espèces fauniques, florales et gisements miniers que de talents et de compétences. Le pays dispose des richesses naturelles inestimables dont la plupart des cas sont endémiques et que le commun des mortels ignore en totalité. Tout comme il existe des talents cachés ou des compétences inconnues que le grand public ne soit pas forcément au courant. Parmi eux, un illustre inconnu qui débarque sur la place publique. En effet, le Président de la République, en vertu du pouvoir que la loi lui confère, nomma par décret Laza Eric Donat Andrianirina au poste de directeur général du BIANCO.
Antananarivo sera le prochain. Localisée dans trois stations-services à Mahajanga, la phase de test a été plus que fructueuse. Durant le premier semestre, le ministère de l’Environnement et du Développement durable et l’entreprise Vitogaz ont notamment mené une expérience conjointe de vulgarisation du gaz domestique. Jusque-là, les résultats sont positifs. Les usagers peuvent acheter du gaz à partir de 3 000 ariary, soit 400g.
Telle est la question qui agite actuellement tout le microcosme politique malagasy. Le mandat des maires ainsi que des conseillers municipaux et communaux, qui devra expirer à la mi-septembre prochain, sera-t-il prorogé ou est-ce qu’ils seront remplacés par les présidents de délégation spéciale ? Le suspense est entier après le report inéluctable des élections communales initialement prévu pour le 28 octobre par la Commission électorale nationale indépendante. « Aucune décision n’aurait encore été prise », a laissé entendre une source informée, questionnée sur la décision que prendra l’Exécutif, lequel serait « en pleine concertation » jusqu’ici.