Une année et demie après sa nomination au sein de la société Siramamy Malagasy (SIRAMA), le Président du conseil d’administration (PCA) Ranoelimanana Vahinisoa Seheno a été remercié, lundi dernier. Ce limogeage interpelle la curiosité vu que les employés de cette société sucrière d’Etat mènent actuellement une grève à Nosy Be Hell Ville ainsi qu’à Brickaville. Ces derniers ont d’ailleurs réclamé la tête des dirigeants de ladite société. Le directeur général de l’entreprise, Mamy Emile Ramananarivo, a alors apporté une explication sur ce point, hier, à Isoraka. « Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une démission. Le PCA a tout simplement terminé son mandat. Cette décision émane de tous les membres du conseil d’administration notamment le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Les manifestants ne possèdent aucun pouvoir là-dessus», soutient-il fermement.
Destabilisation
Quant à la manifestation des employés, le DG a évoqué une tentative de destabilisation de leur part. Ces derniers demandent le paiement de salaire ainsi qu’un treizième mois. « La société SIRAMA a accompli ses devoirs envers son personnel. Nous avons toujours payé leur salaire même durant les treize dernières années où la société n’a plus produit de sucre. Ma mission consiste actuellement à redresser la SIRAMA. Par conséquent, je procède à un assainissement de l’administration et applique une politique d’austérité. Il faut savoir que notre excédent brut d’exploitation reste encore négatif cette année. On doit encore serrer les ceintures ce qui fait que nous n’avons pas le moyen financier d’assouvir leur désir. Je pense qu’il y a quand même une tentative de destabilisation derrière toutes ces manifestations car ces grévistes sont des retraités et non des personnes actives dans l’entreprise », poursuit-il. Rappelons que le DG a récemment payé la moitié de la dette des entreprises comme les cotisations sociales et les charges fiscales.
Solange Heriniaina

Les limiers de la Brigade criminelle (BC3) ont arrêté un homme de 48 ans, vendredi dernier à Toamasina, pour vol d'une voiture avec suspicion d'empoisonnement de son propriétaire. L'affaire a démarré par la location d'un fourgon Mercedes Sprinter en vue d'un acheminement d'équipements médicaux dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Le troisième centre médical de la Fondation Akbaraly à Madagascar. Après ceux de Fianarantsoa et de Mahajanga, le centre Kintana d'Antananarivo vient d'ouvrir ses portes hier à Ambatomena. L'établissement, mis en place alors que le Covid-19 est apparu dans la Grande île, accueillera les malades atteints du virus. Il dispose d'infrastructures supplémentaires pour ce faire, dont 10 respirateurs sur 10 postes. « Le centre reçoit uniquement les cas graves puisque ce sont des appareils pour réanimer et intuber.
En pleine tempête de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, Madagasikara se bat désespérément contre un autre ennemi encore plus ancien et plus puissant, la corruption. Tous les régimes successifs n'ont pu faire autrement que battre en retraite. L'ennemi reste imbattable. Pire, il regagne en puissance.
Les activités réduites à des vols à la demande. Depuis la fermeture des frontières aériennes de Madagascar, la compagnie nationale malagasy, tout comme la majorité des compagnies dans le monde, se retrouve aujourd’hui dans une situation critique. L’exemple le plus proche est celui d’Air Mauritius, au bord du gouffre, qui s’est placé en redressement judiciaire depuis la fin du mois d’avril. Cependant, Air Madagascar n’a rien laissé paraître alors que sa situation est plus que critique. Avec cette crise sanitaire, tous les vols réguliers de la compagnie ont été suspendus. Pour se maintenir à flots, Air Madagascar a misé sur les vols cargo, ceux de rapatriement mais aussi d’affrètement.
La question de la non-baisse des prix à la pompe trotte toujours dans l’esprit des consommateurs jusqu’à aujourd’hui, plus particulièrement en raison de la chute du cours du pétrole sur le marché international, mais aussi avec la baisse des prix affichés dans les stations-services des différents pays du monde. « Nous sommes parfois déroutés. Pourquoi les consommateurs ne se posent jamais de questions quand les prix des produits pétroliers augmentent un peu partout dans le monde, et non pas à Madagascar ? Mais dans le cas contraire, les questions fusent autant dans la presse que sur les réseaux sociaux », remarque Philippe Nicolet, directeur général de Galana, du groupe Rubis, avant de continuer : « Pourtant, entre juin 2019 et mars 2020, le cours du pétrole sur le marché international n’a pas cessé de monter.
Perturbation à l’ordre public. Tels sont les termes employés par la Direction générale de la JIRAMA pour qualifier les actes de ses agents visant à semer le chaos. Effectivement, face aux plaintes multipliées de ses abonnés, la compagnie nationale d’eau et d’électricité a procédé à une enquête interne pour voir où la faille se trouvait. « Après de multiples investigations, nous avons constaté des erreurs d’index. Les enquêtes approfondies ont relaté que ces fautes ont été commises délibérément. Une cinquantaine d'employés de la JIRAMA sont potentiellement impliqués dans cette affaire, profitant des réformes du processus de facturation pour créer le chaos », rapportent les responsables au niveau de la Direction générale dela JIRAMA, hier.
La prise de fonction militaire des quatre chefs d'Etat - major au sein de l'Armée malagasy s'est tenue hier au camp du 1er RTS Fiadanana. Au cours de ladite cérémonie, le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, a remis officiellement les drapeaux à ces chefs militaires de chaque branche de l'Armée. Lors de cette cérémonie strictement militaire, le chef d'Etat-major des Armées, le Général de Division Rabenaivoarivelo Jean Claude, le chef d'Etat-major de l'Armée de Terre, le Général de Brigade Rakotoniaina Jean-Aimé, le chef d'Etat-major de l'Armée de l'Air, le Général de Brigade aérienne Radona Ratiarivelo Ellis ainsi que le chef d'Etat-major de la Marine nationale, le capitaine de Vaisseau GA Jacquy Honoré ont reçu les drapeaux de leurs organismes militaires respectifs. Le Président Andry Rajoelina n'a pas manqué de féliciter les quatre chefs d'Etat-Major et les a fortement encouragés dans leurs nouvelles fonctions.