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Sans incident majeur. La session pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) s’est déroulée dans le calme hier pour la majorité des centres d’examen, répartis dans tout Madagascar. Les petits retards et l’oubli de convocation ont eu lieu pour quelques candidats, mais ces derniers ont quand même pu passer les épreuves, suite à des négociations. Pour le centre CEG Betsimitatatra situé au 67 Ha, les sujets de géographie étaient insuffisants, c’est pourquoi l’épreuve a débuté vers 16h, soit environ 30 mn de retard. Les candidats étaient ainsi sortis plus tard des salles d’examen, ce qui a angoissé les parents.
Parmi les 529.635 candidats inscrits, 99 sont en situation de handicap et 9 sont des détenus mineurs. Ces derniers, provenant de l’école éducative des mineurs au sein de la maison carcérale d’Antanimora, ont composé au sein du centre CEG Ambohimiandra, où sont accueillis chaque année les détenus mineurs. Ces candidats ont été répartis dans diverses salles d’examen, où ils ont été gardés de loin par des agents pénitentiaires. Préparés dans leur établissement, leurs repas ont été ensuite emportés dans le centre par les assistantes sociales de l’EEM, selon les informations recueillies au sein du chef d’établissement d’Antanimora, Heriniaina Razafindrazaka.

Résultats attendus d’ici une semaine
Après la session d’hier, la correction pour l’examen du CEPE de cette année commencera dès ce jour, à en croire le ministre de l’Education nationale par intérim, le Pr Zely Randriamanantany. C’était lors de sa descente au centre CEG Antanimbarinandriana, dans la matinée d’hier. « La correction se fera dans un délai limité, afin que les résultats soient publiés dans une semaine au plus tard », a-t-il précisé. Le ministre de tutelle n’a pas manqué de mettre l’accent sur les mesures particulières adoptées pour la sécurisation des examens officiels, notamment le CEPE et le BEPC. « Des marques et des couleurs ont été mises en place dans les paniers renfermant les sujets d’examen pour éviter toute fuite. Avec les nouvelles technologies, la communication est aussi permanente entre les responsables, non seulement pendant et avant la session mais aussi après, tout cela afin de garantir un bon aboutissement de ces examens officiels ».
P.R.




On le surnommait Dodol ! Il s'agit de ce bandit dangereux doublé d'un multirécidiviste qui a longtemps semé la terreur à Analamahitsy et tout le périmètre. Il serait l'auteur de plusieurs assauts armés de bandits dans le secteur. Pour cela, l'homme fut longtemps recherché. Et comme toute chose a sa fin, la Police, lors d'une opération, a agi de la même sorte avec Dodol, lui enlevant définitivement la vie alors que, avec ses deux camarades, celui-ci s'apprêtait à frapper un nouveau sale coup dans le secteur du marais Masay, samedi dernier. Toutefois, ses acolytes ont réussi à échapper à ces tirs meurtriers des policiers. Aucun fugitif n'a été encore pris, du moins pour l'instant.
Avec son élimination, les habitants du quartier d'Analamahitsy et de ses environs dont Andranobevava et le marais Masay, ont pu souffler un grand ouf de soulagement.
Cette action policière se basait sur une pile de plaintes des victimes de vol avec agression, d'attaques à main armée dont on incrimine Dodol et ses pairs.
Pour revenir aux circonstances de l'élimination de ce multirécidiviste, disons qu'elles relèveraient plutôt d'une embuscade. Mais les assaillants n'ont pas voulu se laisser faire et ont ouvert le feu sur les éléments de la Police. Ces derniers ont dû échanger quelques tirs avec les trois agresseurs, faits qui s'étaient soldés par la mort de Dodol.
Ayant déjà séjourné à Antanimora, le concerné est loin de s'assagir. Les recherches de ses compagnons en cavale se poursuivent encore.


Franck R.

1964 - 2024. L’Institut français de Madagascar (IFM), anciennement dénommé Centre culturel Albert Camus (CCAC), célèbre ses 60 années de présence dans la Grande île. Afin de fêter en grande pompe cet anniversaire, un grand concert gratuit sera organisé. L'événement, ouvert à tous sans exception, se tiendra ce samedi 22 juin à partir de 17h 30 dans l’enceinte de la Zone Zital, Ankorondrano. Ce lieu connu pour être une zone industrielle, abritera à titre exceptionnel cet évènement culturel, ce qui démontre que les arts et la culture ont leur place partout.
Une trentaine d’artistes et de musiciens, spécialisés dans les fanfares de rues enflammeront la soirée. On peut mentionner entre autres Weaver Trio, un groupe de jazz malagasy formé en 2018 et qui tire son nom du petit oiseau malagasy appelé « Fody ». Cette espèce d’oiseau se démarque par sa capacité à s'adapter à l'environnement où il se trouve, en construisant ses nids de manière artistique, là où le vent l'emmène. « Weaver » signifie également « tisserand ». Ce jeune groupe de jazz se définit comme un artisan d'une musique moderne et éclectique, enrichie de multiples influences. Il va revisiter à cette occasion les morceaux traditionnels malagasy et jouera également ses propres compositions. Ce trio est formé de Njaka Rakotonirainy au piano, Hents Andriamasimanana à la basse et Josia Rakotondravohitra à la batterie.
Par ailleurs, Anjara Rakotozafiarison et Tonny Toufa Loux seront également de la partie pour un concert exceptionnel d'une heure, où ils revisiteront quelques grands succès internationaux, sous la direction de François Maugrenier.
Un clin d'œil aux Jeux olympiques de Paris 2024 sera aussi proposé au public. Il s’agira de démonstrations de parkour, initiées par le collectif « Traceur Gasy ». Le parkour étant une méthode d'entraînement pour franchir toutes sortes d'obstacles dans des environnements urbains ou naturels, comme les forêts. Créé en 2018 par Faliniaina Anthonio, ce collectif regroupe des passionnés qui se retrouvent dans les jardins, les parcs ou même dans les rues pour s'entraîner et réaliser les figures de base du parkour, à savoir le saut de fond, le saut du paresseux qui consiste à franchir un obstacle en prenant appui sur une seule main, l'« under bar » qui consiste à passer sous une barre en s'y agrippant,...
Enfin, la soirée se terminera par un set DJ réalisé par DJ Manu, lequel se déroulera au Kudéta Analakely. Côté restauration, un stand de snacking sera érigé sur les lieux par Propain. Notons que depuis 1964, l’IFM a pour mission principale de diffuser la culture, les idées ainsi que les arts français à Madagascar, tout cela dans un esprit de coopération et de partenariat avec les acteurs culturels privés et publics de la Grande île.
Si.R

Depuis son éligibilité à l’« African Growth and Opportunities Act » (AGOA), Madagascar anticipe une croissance significative de son secteur textile cette année. Selon les prévisions économiques, la branche textile devrait enregistrer une hausse de 2,4 %, une augmentation notable dans un contexte économique mondial en perpétuelle fluctuation. L’AGOA, une législation américaine mise en place en 2000, vise à stimuler les exportations des pays d'Afrique subsaharienne vers les Etats-Unis en offrant des avantages tarifaires. Pour Madagascar, cette opportunité représente une aubaine majeure, en particulier pour son industrie textile. En 2023, le marché américain a absorbé 37,7 % des exportations de produits textiles malagasy, faisant des Etats-Unis le principal débouché pour ces produits.
Cette forte demande américaine a renforcé la résilience du secteur textile malagasy face aux défis économiques mondiaux. La France, bien que deuxième partenaire commercial dans ce domaine, est loin derrière avec 22,13 % des exportations textiles malagasy. Néanmoins, cette part reste significative et témoigne de l’intérêt européen pour les textiles de Madagascar. L’accord AGOA permet donc à Madagascar non seulement de diversifier ses marchés, mais aussi de consolider ses liens commerciaux avec des partenaires de longue date. L'industrie textile malagasy, bien que confrontée à des défis tels que la compétition internationale et les coûts de production, bénéficie de cet accès privilégié aux marchés américains.

Exonération
Les entreprises locales peuvent ainsi offrir des produits à des prix compétitifs, stimulés par l'exonération des droits de douane. Cette situation encourage les investissements et l'expansion des capacités de production, entraînant une dynamique positive pour l'économie nationale. Cependant, la croissance prévue ne se réalise pas sans efforts et investissements stratégiques. Le Gouvernement malagasy et les acteurs privés du secteur textile travaillent de concert pour maximiser les bénéfices de l’AGOA. Des initiatives sont en cours pour améliorer la qualité des produits, moderniser les infrastructures de production et former la main-d'œuvre locale.
Ces efforts sont essentiels pour maintenir la compétitivité du secteur à l’échelle internationale. D’ailleurs, la durabilité et les normes environnementales deviennent des facteurs de plus en plus cruciaux. Madagascar, riche en biodiversité, se doit de protéger son environnement tout en développant son industrie textile. Des pratiques plus écologiques et une production responsable sont donc encouragées pour répondre aux attentes des marchés étrangers et des consommateurs de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. Ainsi, grâce à l'AGOA, le secteur textile de Madagascar est en passe de connaître une nouvelle phase de développement. Cette perspective de croissance de 2,4 % est un signe encourageant pour l'économie malagasy, offrant des opportunités d'emploi et renforçant les capacités exportatrices du pays. Les défis restent nombreux. Mais avec une stratégie appropriée, la Grande île pourra transformer ces défis en tremplins pour assurer un avenir prospère et durable.


LA UNE DU 18/06/24

Publié le lundi, 17 juin 2024

La ville de Toamasina a été le théâtre d'un drame routier, un véritable crève-coeur. Un petit garçon de 7 ans a perdu la vie, et sa maman également quelques moments seulement après son évacuation à l'hôpital, précisément au CHU de Morafeno. Cela s'est produit à Ambolomadinika, vers 6h du matin, hier. Avec trois autres personnes, les victimes se trouvaient alors à bord d'un tuc-tuc lorsqu'un minibus Mazda a surgi soudainement et pulvérisé le triporteur léger. Le choc était si brutal que même le taxi-brousse, vide, s'est par la suite renversé sur le côté. Toutefois, les trois autres passagers du tuc-tuc ont miraculeusement survécu au drame.

Le 26 juin figure parmi les fêtes les plus célébrées dans le pays. Pour la population tananarivienne, elle est marquée par des embouteillages monstres sur les axes menant vers le centre-ville tout au long du mois de juin, des marchands ambulants partout, qu’ils vendent des lampions fait main ou importés, des vêtements, des drapeaux, des déguisements et accessoires de fête. Ainsi, les couleurs rouge, blanche et verte embellissent les rues de la Capitale.

Répartis dans 14.925 salles issues de 2.057 centres. 529.635 candidats inscrits dans tout Madagascar vont passer l’examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), ce jour. Il s’agit du premier examen officiel pour la majorité d’entre ces élèves, tandis qu’une minorité va le repasser après un premier ou 2ème échec. 99 parmi les candidats sont en situation de handicap, selon les informations émanant du ministère de l’Education nationale (MEN). Comme chaque année, Antananarivo enregistre le plus de candidats, soit 170.332.

Armes fatales

Publié le lundi, 17 juin 2024

Madagasikara sort les gros moyens, les armes fatales. La guerre est déclarée ! Les dirigeants en place affiche une volonté inébranlable pour anéantir jusque dans les plus frondes racines voire à jamais la pauvreté. Le Chef de l’Etat Rajoelina, en première ligne au front, mène le combat. La Grande île parmi les cinq pays les plus pauvres du monde serait tôt ou tard un cauchemar à enterrer.

Trois grandes armes fatales, des fers de lance, ont été, entre autres, alignées à savoir l’approche  industrie et commerce, la mine extractive et l’économie bleue.

Lucky Andrianirina, co-gérant et fondateur de Masàky Sarl, partage avec nous l'aventure de sa start-up qui valorise les matières locales en proposant des sauces tamarins. Il nous parle de l'origine de Masàky, des défis rencontrés ainsi que des impacts sociaux et environnementaux de son entreprise. 

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Editorial

  • De la transparence !
    Quand on joue avec le feu, on s’amuse à un jeu dangereux. Et quand on mise dans la clarté, on choisit le jeu de la transparence. Très facile à prononcer, très compliqué à exécuter ! Parfois, les esprits mal intentionnés agissent dans le noir. A l’abri des curieux et des oreilles indiscrètes et peu fiables, ils choisissent l’ombre épais sinon les ténèbres de la cachette pour opérer. Souvent, les animaux nuisibles font leurs « délits » dans l’obscurité de la nuit. Rats, cafards, moustiques, tout comme les bandits de tout acabit qui excellent dans les zones d’ombre.

A bout portant

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