Nos archives web


Dans nos précédentes éditions, nous avons mis en lumière une affaire de spoliation de terrain à Nosy Be qui a suscité beaucoup d'attention et d'indignation. Au cœur de cette affaire se trouve M.J., une septuagénaire propriétaire légitime d'un terrain nommé Issabhay, situé à Amboanara, Nosy Be. Après avoir vendu son terrain à une société dénommée T.K., elle a été confrontée à une situation inattendue. En effet, une ancienne employée, nommée F., a prétendument acquis une partie de son terrain par prescription acquisitive, empêchant ainsi la mutation du titre de propriété vers le nouvel acheteur.
Pour M.J., cette acquisition par prescription acquisitive est contestable à plusieurs niveaux. En tout cas, face à cette situation, M.J. et ses conseillers ont entrepris toutes les démarches possibles pour faire valoir leurs droits. Cependant, leurs efforts ont été entravés par des obstacles, notamment des actes de corruption présumés de la part de certains fonctionnaires étatiques. Ces agissements ont exacerbé le stress de M.J., qui a même été victime d'un accident cardio-vasculaire.
L'intervention de la ministre de la Justice a apporté un rayon d'espoir. Après une visite sur place, elle aurait pris des mesures en transmettant l'affaire à la Cour suprême, ce qui aurait conduit à la suspension de la prescription acquisitive. Cependant, malgré cette décision, le statu quo persiste inexplicablement sur le terrain. Les propriétaires ne peuvent toujours pas profiter pleinement de leurs terrains. En effet, un fonctionnaire chargé de la gestion des titres de propriété foncière refuserait obstinément d'inscrire les décisions de justice en faveur de M.J. et de T.K. Et ce, au mépris des instructions émanant de ses supérieurs hiérarchiques.
Un doute se pose également sur l’impartialité au niveau de la Justice, qui n’aurait pas encore pris de décision concernant une demande de conduite à tenir formulée par le fonctionnaire. Face à cette situation, un appel est cette fois-ci lancé par les victimes à l’endroit de l’administration de la Justice et du ministère en charge des Domaines et de la Propriété foncière par rapport aux agissements de cet agent de l’Etat qui ne respecte pas la loi.
La Rédaction





Selon les communiqués publiés hier matin, les principaux fournisseurs de services Internet en Afrique ont confirmé une perturbation touchant des millions d'utilisateurs dans plusieurs pays de la Région. Telma Madagascar a signalé des difficultés causées par une coupure de liaison internationale en Afrique du Sud, tandis qu'Airtel a pointé du doigt une rupture des câbles sous-marins dans la Région de l'Afrique de l'Est. « Nous sommes confrontés actuellement à une nouvelle coupure de liaison internationale en Afrique du Sud, entraînant des perturbations sur votre service Internet », a déclaré Telma Madagascar dans son communiqué. Et d’ajouter : « Notre équipe technique travaille à l’heure actuelle sur une réorganisation des trafics afin de permettre la continuité de vos activités ».
Airtel a également confirmé ce problème en déclarant : « Les services Internet dans la Région de l'Afrique de l'Est sont actuellement impactés par une rupture de câbles sous-marins ». La société a souligné que cette rupture a entraîné une perturbation des services Internet dans la Région, affectant plusieurs pays, y compris Madagascar. Selon le service international de surveillance d'Internet NetBlocks, la cause de la panne est l'endommagement des câbles sous-marins SEACOM et EASSy. Les effets de cette panne se sont fait ressentir principalement en Tanzanie, au Mozambique, au Malawi et sur l'île française de Mayotte. « L'accès à Internet et aux services téléphoniques internationaux sera limité pendant que des travaux seront menés pour résoudre le problème », a déclaré le ministre tanzanien de l'Information, des Communications et des Technologies de l'information, Nape Nnauye. Cloudflare Radar, un service d'analyse Web, a rapporté que la diminution du volume du trafic Internet variait de 30 à 70 %.
Plusieurs pays ont été touchés par cette panne, notamment la Sierra Leone, le Burundi, les Comores, le Rwanda, l'Ouganda, la Somalie et le Kenya. Les utilisateurs ont été confrontés à des connexions Internet lentes et intermittentes, entravant les activités quotidiennes, les communications et les transactions en ligne. Les fournisseurs de services Internet travaillent activement pour rétablir les services et minimiser les désagréments causés par cette panne. Alors que les travaux de réparation sont en cours, les utilisateurs sont invités à contacter les services clients pour toute assistance nécessaire. Les autorités locales et les fournisseurs de services Internet s'engagent à tenir le public informé de l'évolution de la situation.

Les entreprises en ligne affectées

« Les impacts de la panne de la connexion Internet dans notre agence sont significatifs », déclare Rocky, gérant de la société ARG Outsourcing. « Nos agents ne peuvent pas travailler pleinement pendant les 8 heures prévues. Les insuffisances au niveau du rendement de production sont évidentes, avec des objectifs déjà perdus à cause des connexions intermittentes et du débit faible. La plateforme peine à fonctionner dans ces conditions », a-t-il ajouté.
Carinah Mamilalaina

20 ans de passion pour les chansons évangéliques, les retrouvailles, le partage des messages de joie, de tolérance et d’espoir véhiculés par le chant et la musique gospel. Oui, le groupe « Tana Gospel Choir » (TGC) va souffler ses vingt bougies à travers un grand concert cette année. Après avoir ouvert la célébration au « Tranompokonolona » d’Analakely, l’endroit où le groupe a fait sa première apparition en public il y a tout juste deux décennies, Fidy Rabearisoa, accompagnés de ses chanteurs et musiciens, visent une grande scène pour poursuivre la fête.
Comme un anniversaire digne des grands, le groupe s’emparera du Palais des sports à Mahamasina, ce dimanche 19 mai à partir de 15h. Un concert qui marquera les esprits des amateurs de chansons évangéliques, plus particulièrement les férus du chant gospel. A cette occasion, TGC, sous la direction de Fidy Rabearisoa, va jouer du gospel tantôt traditionnel et tantôt gospel moderne dont certains morceaux sont bien connus du grand public, comme « Misaora an’i Jehovah, « Mandrakizay », « Anao ny dera ». Le groupe profitera également de ce show pour lancer la vente de son quatrième album, baptisé « Misandrata ianao », sorti l’an dernier. Un autre disque intitulé « Best of TGC », contenant les tubes phares du groupe avec quelques touches de modernité, sera également mis en vente durant le concert.
Ainsi, les fans du groupe et les amateurs de chant gospel sont sollicités à venir partager ce moment qui promet d’être édifiant, porteur d’un grand espoir et de réconfort spirituel. Il s’agit d’un spectacle destiné pour tout le monde, mais pas uniquement pour les chrétiens. Le public va entendre des morceaux harmonisés et arrangés de manière vivante, des chants véhiculant une véritable émotion et un enthousiasme communicatif, faisant du gospel une musique de fête et de joie. Des valeurs que le groupe « Tana Gospel Choir » partage avec générosité et complicité depuis des années et interprète toujours avec autant de passion. Bref, le groupe laissera encore, comme d’habitude, entraîner les âmes dans la douceur musicale. Le dirigeant Fidy Rabearisoa a martelé que plusieurs concerts sont d'ores et déjà en préparation au cours de cette année pour fêter en fanfare les 20 ans du groupe. Au cours de ces dernières années, TGC a réalisé plus d’une centaine de représentations, rassemblé plus de 40 chanteurs et enregistré 4 albums.
Si.R


« Nous émettons officiellement la première monnaie d'or de la Grande île, un pas important pour valoriser notre monnaie et renforcer le secteur financier du pays », a déclaré le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina,  hier à Antaninarenina, au cours d’une cérémonie au siège de la Banque centrale de Madagascar. Il a également souligné l'objectif du Gouvernement de constituer une réserve d'or solide. « L'objectif est d'avoir une réserve d'or d'au moins 4 tonnes par an, avec comme vision d'atteindre 40 tonnes dans les 10 prochaines années ».
Pour atteindre cet objectif, des mesures concrètes ont été annoncées, notamment la modification de la loi pour assurer la transparence dans la gestion des ressources minières. Le Chef de l’Etat a exprimé la volonté de Madagascar de tirer profit de ses ressources minérales, tout en luttant contre la contrebande et en garantissant une gestion transparente des ressources. Concernant la fabrication de la pièce d'or, le Président a expliqué que  « la pièce d'or a été fabriquée en Türkiye, mais nous avons pour ambition d'installer une usine de traitement de l'or ici à Madagascar ». Cette démarche vise à assurer une traçabilité et une transparence dans la production et la commercialisation de l'or malagasy, conformément aux normes internationales.

Valeur fixe de 12 millions d’ariary
La pièce d'or, pesant 31,104 grammes par once (oz), est disponible à l'achat pour tous les Malagasy sur présentation d’une carte d'identité. Son prix fixe de 12 millions d'ariary est uniforme dans le monde entier, garantissant ainsi une accessibilité équitable pour tous les citoyens.
La Banque centrale de Madagascar a clôturé en beauté la célébration de son 50ème anniversaire. Le gouverneur Aivo Andrianarivelo a déclaré que « les festivités ont débuté par une manifestation à la Mairie, soulignant l'importance de l'amélioration des infrastructures ». Une exposition ayant attiré 800 visiteurs a été organisée la semaine dernière, tandis qu'une présentation à Ankatso a permis de découvrir les rénovations de l'amphithéâtre EGS (Economie, Gestion et  Sociologie) et FDSP (Faculté de droit et de science politique).
La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a pour sa part souligné l'importance historique de l'or dans la monnaie, affirmant que « le Président Andry Rajoelina a marqué un moment historique en introduisant la première monnaie d'or de Madagascar, symbolisant ainsi un héritage économique qui sera transmis aux futures générations ».

Carinah Mamilalaina



Les jeux de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique de l’Ouest et des îles de l’océan Indien (ACNOA) ont pris fin le vendredi 10 mai dernier, aux Seychelles. Cette compétition sportive, réservée aux jeunes athlètes de moins de 18 ans de la région a, par  exploit individuel, vu la natation se démarquer avec un total de plus d’une douzaine de médailles d’or sur les 16 gagnées.
La relève du sport malagasy a brillé de mille feux durant les jeux de l'ACNOA 2024 aux  Seychelles.
Madagascar a remporté les jeux en dominant le classement selon le nombre de médailles avec 40 au total, talonné de près par l'île Maurice avec 32 médailles.
Parmi les athlètes qui ont brillé aux Seychelles, l’on peut citer Baritiana Andriampenomanana , Finaritra Razakatiana, Miranda Razafindrandretsa, Ony Mbolasoa Fiderana.
Au tennis de table, Madagascar a fait un sans faute. Les jeunes pongistes malagasy ont raflé les 4 médailles d'or sur les 4 mises en jeu et gagné deux médailles d'argent supplémentaires (finale malgacho-Malgache pour la catégorie individuelle). Océane contre Fitia pour les filles et Riva contre Rhandy pour les garçons. Les jeunes ont mis la main sur « l’or » par équipe filles et garçons.
En basketbal 3x3, Madagascar a fait un doublé.
Au beach volley,  Madagascar gagne 2 médailles d'argent après avoir perdu les finales d’abord, contre Comores, chez les garçons, puis chez les filles qui se sont inclinées face à Maurice.
Elias Fanomezantsoa

La Une du 13/05/24

Publié le dimanche, 12 mai 2024

Les Ladies Makis n'ont pas démérité face aux Springboks womens. La dernière marche reste encore trop haute pour Madagascar pour aller à la Coupe du monde, à l'issue du championnat d’Afrique qui s’est tenu à domicile. En effet, les Ladies Makis ont terminé à la deuxième place à la Coupe d'Afrique du rugby à XV et à la qualification au tournoi World rugby WXV2 mais décrochent leur ticket pour Dubaï. Ce dernier sera le pays hôte de la compétition WXV3 en octobre prochain.  L’équipe nationale malagasy du rugby à XV féminin a affronté  les Springboks XV womens hier en s’inclinant par 46-17 au score final.

L’incivisme à son summum ! La route en pavé sur l’axe Antsofinondry-Tsarasaotra ne cesse de se dégrader, 3 ans après sa construction. Dernièrement, certains s’amusent à enlever un à un les pierres constituant le pavé. Ce cas de destruction de biens publics, constaté ces derniers temps sur cet axe, ne cesse d’être dénoncé notamment sur les réseaux sociaux. Mais la situation s’est aggravée le week-end dernier. « On a constaté de que nombreux pavés ont été sortis de leur agencement. Ce geste est apparemment commis par des individus malintentionnés. Nous avons emprunté cet axe dans la matinée, mais les pierres n’étaient pas positionnées comme cela. Grande fut donc notre surprise en y revenant en fin d’après-midi, avec ce désordre. Ce n’est pas la première fois que cela arrive mais cette fois-ci, les pavés enlevés sont en nombre conséquent », témoigne J.R., résidant à Manandriana, Sabotsy- Namehana.

La ville de Miarinarivo est en effervescence. Une grande messe pour l'ordination épiscopale de Monseigneur Jean Claude Rakotoarisoa, nouvel évêque de Miarinarivo, s’est tenue hier. Il a été accueilli par la population de Miarinarivo et la Conférence des évêques de Madagascar, conduite par Mgr Fabien Raharilamboniaina et à la fois administrateur apostolique du diocèse de Miarinarivo. Le cardinal Désiré Tsarahazana, Mgr Odon Razanakolona ainsi que Mgr Michel Moura, de l'île de Rodrigues, ont honoré de leur présence cette cérémonie.

A la guerre !

Publié le dimanche, 12 mai 2024

A la guerre comme à la guerre. La guerre est une guerre. Et non un semblant ou une simulation de combat, « sarin’ady ».

La campagne électorale bat son plein. Les 473 candidats pour les législatives du 29 mai sont en pleine bataille et cela afin d’être parmi les 160 heureux élus de l’Assemblée nationale, version 2024 – 2029. Le siège doré de Tsimbazaza et celui d’Anosikely attisent la convoitise et suscitent d’immenses intérêts.

En effet, avoir un siège non seulement « doré » du Palais de Tsimbazaza ou du Palais de Verre « auréolé » de respect et d’honneur mais aussi et surtout fort « juteux » et sous la protection d’un « parapluie  étanche » ne se prive point. A certains égards, être parlementaire revêt de vifs intérêts  mieux qu’être membre du Gouvernement. On ne se trompe pas en disant que la forte majorité de ces prétendants aux cent-soixante « trônes » du Palais sont attirés plus aux rémunérations et avantages exorbitants procurés qu’à une volonté de servir les intérêts de la population qu’on est censé représenter.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Recherche par date

« June 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff