Préoccupation croissante face à l’addiction à la drogue chez les jeunes. Selon le Centre de cure Aro Aina, « 80 % des consommateurs de produits stupéfiants ont entre 16 et 18 ans, avec 40 % d'adolescents âgés de 13 ans. Le cannabis demeure la substance la plus prisée chez les jeunes de 15 à 20 ans, touchant 73 % d'entre eux. La drogue est d'autant plus accessible en raison de son prix abordable, à seulement 1.000 ariary ». L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte qu'un adolescent sur 6 consomme régulièrement de la drogue, ce qui met en lumière l'ampleur du problème.
Actuellement, l’association « Imaso Ivoho Madagasikara » prépare le lancement de son projet baptisé « Fitaratra » pour l'année scolaire 2023-2024. Il sera axé sur la sensibilisation des jeunes aux risques de l’addiction à la drogue et la lutte contre le harcèlement scolaire. Ce projet démarrera le 8 novembre grâce au soutien de l'Agence française de développement. Depuis 2021, « Fitaratra » s'efforce de combattre le fléau du harcèlement scolaire à Madagascar. L'association a déjà accompli tant de missions, en produisant notamment des vidéos et une série radiophonique en 2021. Et en 2022-2023, un guide complet contre le harcèlement a été élaboré.
Pour cette année, « Imaso Ivoho Madagasikara » se consacrera à la production d'un reportage et d'un court-métrage sur les méfaits de la drogue, tout en organisant des ateliers et des débats pour les parents au sein de l'Ecole des parents. Par ailleurs, une autre initiative prévoit la création de 20 meilleures planches de bande dessinée parmi 60 écoles participantes. Le projet ciblera les Régions d'Analamanga, Atsinanana, Boeny et Vakinakaratra. Ceci témoigne de l'engagement inébranlable de l’association envers la protection de la jeunesse malagasy, en luttant à la fois contre le harcèlement scolaire et les dangers liés à la consommation de la drogue.
Carinah Mamilalaina
Désormais, les trajets dans la boue et les routes coupées dès les premières gouttes de pluie ne seront plus d’actualité. La Route régionale d’Analamanga (RR ALG1) fera l’objet d’un pavement afin que les usagers puissent enfin en profiter pleinement. Partant d’Anosizato, cette route parcourt plusieurs Communes comme Anosizato-Andrefana, Soavina, Ampanefy, Ankadivoribe, Ampahitrosy ou Antanetikely. Il s’agit d’améliorer la mobilité des habitants de ces localités.
« Pendant la saison des pluies, cette route est devenue quasiment inutile. On doit emprunter d’autres axes, ce qui vaut un détour considérable et crée un impact négatif sur le coût des produits. Pourtant, ces Communes font partie des zones très productives dans le District d’Atsimondrano, alimentant plusieurs marchés de la Capitale, surtout en produits maraîchers », a indiqué Georgette, venue pour assister au lancement du projet, hier.
Un axe vital retrouvé
Longtemps laissé à l’abandon, la RR ALG1 va d’Anosizato au carrefour RNS 1. Cette route n’est plus utilisée que pendant l’hiver, mais la voici qui va ainsi renaître de ces cendres. Les travaux sont financés par les fonds propres de l’Etat grâce au Fonds routier. L’entreprise R.S est chargée des travaux qui dureront 6 mois. En tout, 18 km de routes seront aménagés. 9,4 km seront faits en pavé. La digue et les parties en terre seront rehaussées sur une longueur de 7,7 km afin d’éviter leur inondation. Le tronçon (44 m) au niveau de la sortie à Anosizato sera aussi bitumé.
Le projet vise aussi à rallier la route nationale 7 vers Antsirabe. De ce fait, les points noirs sur ce trajet seront réparés et les fosses maçonnées seront construites sur un parcours de 600 mètres afin de faciliter l’évacuation de l’eau sur la chaussée. La réhabilitation de cette route va donner un nouveau souffle pour les habitants. La durée du trajet sera raccourcie et les marchandises arriveront certainement à bon port, sans plus craindre les avaries liées au mauvais état de la route. En plus, à l’issue de la réfection de cette route, les voleurs n’auront plus désormais la possibilité de descendre les marchandises du toit des voitures, ces dernières rouleront désormais à une vitesse assez élevée. Enfin, l’utilisation de cette route à son plein potentiel va désengorger les autres axes et améliorer ainsi la mobilité.
Nikki Razaf
Vendredi 3 novembre
« Majika Mahery »
Cet artiste est un sacré performeur quand il chante avec son groupe. Mais Mahery est particulièrement bluffant et touchant lorsqu'il réalise un concert en solo. Effectivement, ce chanteur a l’habitude de reprendre avec talent tous les tubes des stars nationaux comme Henri Ratsimbazafy, Dedesse, Abel Ratsimba ou encore le groupe Jeneraly. Si vous n’avez jamais vu ce chanteur en œuvre, notez dans votre agenda le cabaret intitulé « Majika Mahery» qu'il donnera au Piment Café Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. De la bonne musique aux rythmes de la variété malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir.
Rija Ramanantoanina
« Fitiavana mamiratra », « Hay ve ka nisy », « Fiainana kely ». Dès qu’on entend ces morceaux, le nom de Rija Ramanantoanina nous vient tout de suite à l’esprit. Des chansons indémodables qui sont restées dans la bouche des mélomanes jusqu’à aujourd’hui. Encore une fois, ce crooner qui n’a rien perdu de son charme et de son talent se produira ce soir au Santilo, Anosizato pour son premier cabaret de ce mois de novembre. Les premières notes de musique retentiront à 19h. Un rendez-vous qui s’annonce prometteur de joie et d’allégresse. Comme à l’accoutumée, l’artiste charmera encore une fois la gent féminine et inspirera les hommes à travers ses chansons romantiques.
« Legends Live »
Le concert rassemblant les deux formations « Tselatra » et « Iraimbilanja » remonte en juin 2019 lors de l’événement « Rock Pentecôte. Ce soir, les deux groupes se retrouveront à l’Espace Dera, Tsiadana. Le show débutera à 20h. Niry, du groupe « Iraimbilanja » et Eric - lead vocalist du groupe « Tselatra » ainsi que ses camarades de scène vont encore donner corps et âme pour les fans qui se déplaceront en masse pour assister à ce concert. Pour une nouvelle fois, les deux groupes vont démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et talent. D’ailleurs, c’est toujours avec une fougue inouïe qu’Eric et ces autres papys du rock scandent chacune des paroles de leurs chansons. « Tovolahy », « Mionona », « Misy andro », « Tsindry mandry », « Tehina »,… Aucun de ses titres ne passera à la trappe. Baptisé « Legends Live », cet événement s’annonce déjà très magique. Sans aucun doute, ce sera un concert de rock d’envergure durant lequel les deux formations vont reprendre les morceaux épiques des années 80, 90 et 2000. Les amateurs du style « heavy metal » vont être émerveillés avec les riffs de guitare « trash » qui se mélangeront.
« Toko Telo »
Ce groupe est absent de la scène depuis quelques mois. Ce soir à partir de 20h aura lieu son premier spectacle de l’année. « Toko Telo » envahira la salle de l’Ibiza Club Antsahatanteraka. Pour l’occasion, Tonton Pà et son groupe interprèteront les tubes qui les ont fait connaître, mais aussi des reprises qu’ils affectionnent tant, à l’instar de « Tiako izy », une incontournable chanson d’amour très médiatisée à un certain temps, qui fera bien sûr partie du répertoire. Mais il sera aussi question de revisiter les autres morceaux tels que « Fitia madio », « Ho tsaroako » et d’autres compositions qui ont fait le renom du groupe depuis sa première apparition.
Samedi 4 novembre
« Top Gasy 2023 »
Les stars du moment seront à l’honneur dans un grand concert qui fait déjà du bruit depuis son annonce. Avant la fin de l’année, la Capitale accueillera un grand concert, du jamais-vu qui réunira les stars les plus en vogue du moment. A cet effet, la grande salle du Palais des Sports abritera l’événement « Top Gasy 2023 », ce samedi à partir de 15h. Ce sera un spectacle placé sous le signe de la bonne humeur, et qui s’annonce riche en ambiance et en couleurs musicales. Pour ce faire, l’événement promet de réunir une brochette rarissime de stars. Le public retrouvera ainsi des jeunes chanteurs qui montent sur scène le plus souvent à l’heure actuelle. Il y aura entre autres Big MJ, Rim-Ka et Ceasar, le duo d’enfer Wada & Yoongs, Treezey, Nael, Lion Hill, Ljo. Du côté du la gent féminine, on retrouvera Johane et Rijade.
Malm
De la musique urbaine au menu avec Malm Martiora. Cette coqueluche des jeunes tient désormais une place dans le showbiz. Certes, la semaine ne touche pas encore à sa fin, mais dans l’antre du Chez Papa Isoraka, les fêtes continuent. Pour demain soir, Malm - l’interprète du tube « Sakosy » - sera à l’assaut de cette salle pour une soirée en musique. Une autre occasion pour ses fans de le voir performer en « live ». Les festivités débuteront à 22 heures tapantes. Le connaissant, le chanteur - avec ses tubes phares - va encore une fois donner de l’ambiance à un public de tout âge. Les trentenaires et quinquagénaires, habitués de la salle, vont se laisser aller au tempo de sa musique.
Si.R
L’économie se remet. Laborieusement, elle reprend son souffle. En dépit de la vicissitude de la politique, l’économie nationale tente de se redresser. Toujours est-il que ce contexte social et politique déroutant fragilise les efforts fournis. Sous la menace permanente d’éventuels troubles, les courageux acteurs pour la relance de notre économie risqueraient de se démobiliser ou de se démotiver voire de se décourager. Ainsi, le pays traverse une phase délicate de son histoire.
Selon les rapports officiels établis, les activités économiques redémarrent. Le tourisme, le baromètre qui ne trompe pas, reprend son envol. Bien que timide sur les chiffres, nos aéroports commencent à s’animer. Des vols surtout domestiques, multiplient les allers et retours au grand plaisir des compagnies aériennes locales. De même, les vols internationaux s’intensifient au rythme soutenu. Les opérateurs inscrits dans le registre de ce secteur pourvoyeur de devises ne cachent pas leur espoir. Hôteliers, tour-opérateurs, guides et autres activités qui gravitent autour, espèrent vivement que le pays puisse bénéficier des mannes de l’augmentation du nombre des touristes qui atterrissent au pays.
Les partenaires techniques et financiers de la Grande île continuent de maintenir leurs appuis. Les institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale, principaux bailleurs de Madagasikara, n’hésitent pas à accompagner les efforts consentis par les dirigeants malagasy en ce sens que la relance soit au rendez-vous. Et les fruits commencent à apparaitre.
Seulement voilà, le contexte politique continue de se dégrader. Il risque de dégénérer en crise. Les tenants du régime martèlent qu’il n’existe point de crise à Madagasikara, c’est indéniable ! Mais à force de tirer la corde aveuglément et avec une dose abusive d’entêtement, le pays finit par tomber dans l’escarcelle sinon du piège de crise réelle. La date du premier tour approche inéluctablement, les tensions continuent de monter. Les durcissements des positions se raidissent. On va des paroles cocasses en provocations. A ce rythme, le pays court vers des affrontements. Il ne faut point minimiser les dégâts causés par cette cohue. Tout le monde agit comme si de rien n’était ! L’explosion sociale risque de … péter à tout moment. Il ne faut feindre de ne pas sentir les mécontentements des concitoyens face à ces délestages intempestifs qui empoisonnent vraiment l’ambiance, l’atmosphère. On se demande même si ce n’est pas un délestage ou une coupure technique voulue et non imprévue. A cela s’ajoute cette recrudescence très inquiétante de l’insécurité en ville comme dans les campagnes. Nous marchons sur des œufs plutôt entre les œufs.
Comment peut-on faire comprendre aux acteurs politiques qu’ils se dirigent vers une direction sans issue. Qu’à travers leur démarche, le pays encourt de gros risque dont les conséquences sont irréversibles pour les 28 millions de Malagasy à court terme et pour longtemps.
Une négociation d’où qu’elle vienne ne portera pas les résultats escomptés. Ce sera un débat des sourds ! Que chacun parvienne à écouter sa voix de conscience. Quand on s’entiche à investir un lieu tabou, on marche tout droit vers l’inconnu, vers l’impasse. La place du 13 mai porte en elle une dose incalculable de charge électrique capable de réduire en cendres tout ce qui a été fait jusque-là.
La phase du processus où l’on traverse actuellement est sensiblement délicate. La moindre erreur déclenchera des ruines inutiles. Du moment que le point de non-retour ne soit pas encore franchi, faisons délicatement attention !
Ndrianaivo
Azema fustige le ministre Haja Resampa et Rosa Rakotozafy. Madagascar est de nouveau suspendu pour le championnat du monde 2023 des jeunes et des féminines prévu se tenir à Bangkok du 22 au 27 novembre prochain.
« Le non-respect des engagements pris par le ministère a entraîné la suspension de la FSBM par la FIPJP (Fédération internationale de pétanque et jeu provençal) et de la CASB (la Confédération de sports boules) jusqu’à ce que soit porté un élément nouveau et sérieux permettant de croire au respect de processus voulu par la FIPJP », a affirmé Claude Azema, président de cette FIPJP dans une lettre ouverte adressée au ministre des Sports malagasy André Haja Resampa.
Toujours dans ladite lettre, Claude Azema annonce aussi la convocation de Amiroudine Andrialemirovason, président actuel de la Fédération de sport boules malagasy (FSB) à se présenter devant le comité exécutif de la FIPJP érigé en commission de discipline, le 22 novembre prochain à Bangkok.
Dans son courrier largement diffusé dans le monde de la pétanque, le président de la FIPJP n’a pas gardé sa langue en poche pour dénoncer le comportement de la directrice générale des sports, Rosa Rakotozafy dont il ne mentionne certes pas le nom, mais les indices laissent croire que c’est bien la DGS qu’il qualifie d’ « autocrate et complice pour avoir couvert les actions délictueuses des anciens dirigeants de la Fédération malagasy de pétanque (FMP) et mafieuse , qu’il s’agisse d’exploitation de joueurs, de malversation financière voire de « trafic », de visa, ou de recours à des fausses invitations pour les offrir à certaines personnes ce dont le consulat a fourni à la FIPJP », selon la lettre.
Claude Azema avait conclu avec le ministère d’ériger un comité technique par des dirigeants malagasy propres et responsables, il y avait aussi une discussion attendue pour revenir au fonctionnement normal de la FSBM et une organisation d’une assemblée générale pour mettre en place une gouvernance de cette fédération digne de ce nom, mais tout cela n’a été que des paroles pour la FIPJP.
Selon toujours le communiqué de la FIPJP, ledit comité technique victime de menace de la part de la DGS « il semblerait dangereux à Madagascar non seulement de s’opposer mais simplement d’avoir l’outrecuidance d’essayer de contrecarrer les volontés de notre chère DGS autocrate ».
Et d’ajouter selon toujours la lettre de Claude Azema que ce dernier l’avait proposée au ministre Haja Resampa de ne pas l’inclure dans leur dialogue, comme étant la principale source de problème de pétanque à Madagascar. « Désormais, elle semble même être devenue la principale instigatrice voire l’organisatrice de la mise sous une sorte de tutelle de la FSBM et d’autres sports, car elle parait être une ligne directrice du pouvoir » Et d’ajouter qu’elle est la cible des critiques de plusieurs fédérations. « Que l’intéressé,… serait-elle un jour installée à une place correspondante à ses compétences réelles et non pas supposées et sous l’autorité des responsables politiques sportifs digne de ce nom de leur titre… », renchérit la lettre.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa
Une illustre personnalité indienne. Sardar Vallabhbhai Patel a joué un rôle dans l’intégration de plus de 560 Etats princiers dans l’Union indienne, à en croire Bandaru Wilsonbabu, ambassadeur de l’Inde à Madagascar. Il est également connu comme le « père des services civils indiens » pour son rôle de pionnier dans la création de « All India Services », pour une administration efficace. Madagascar n’a pas manqué de rendre hommage à cet homme de fer de l’Inde en célébrant la journée de l’unité nationale ou le 148e anniversaire de naissance de cette personnalité indienne, le 31 octobre dernier à Tsaralalàna.
Jusque-là, personne n'a encore réussi à percer le mystère à propos de la mort d'un chef de famille, encore dans la fleur de l'âge. En effet, cet homme répondant au nom de Lanto Heïddi Ranjaharison a été retrouvé mort et pendu à un arbre, en milieu de journée à Ambahisambotra, près de la localité d'Ambalataratasy, District de Fianarantsoa.
La victime a été retenue à cet arbre avec une corde en nylon. Lors d'un premier constat par les Forces de l'ordre et le BMH, la thèse d'un suicide semble être la plus plausible pour avoir une idée sur cette affaire.
Le drame a frappé la petite communauté d’Izegnitry, dans le District d’Antsiranana II. Deux enfants ont succombé suite à la consommation de tortue de mer, hier. Plusieurs des villageois, dont une femme enceinte, ont été envoyés au centre hospitalier « Place Kabary » de Diego après les soins d’urgence dispensés sur place. En tout, 30 personnes ont été concernées par cette Intoxication par consommation d'animaux marins (ICAM). A cause de leur état préoccupant, 19 victimes suivent des traitements d’appoint. Parmi elles figurent 7 enfants, 5 femmes dont celle qui est enceinte et 9 hommes. Les autres, dont l’état de santé n’a pas été jugé critique, ont également rejoint l’hôpital plus tard. Même ceux qui ne présentaient de symptômes ont été aussi emmenés à l’hôpital. Cela est du fait que les conséquences du poison affectent différemment chaque individu et les complications peuvent apparaître plus tardivement. Le transport des victimes grâce à une ambulance ne s’est terminé que dans l’après-midi.
La Fête de la Toussaint et la fête des morts ont lieu le 1er et le 2 novembre. On a tendance à les confondre mais elles sont bien distinctes. Toutefois, parce que le 1er novembre est un jour férié, chaque année, il est inséparable avec les fleurs et les embouteillages. De bon matin, les rues menant vers les périphéries de la ville comme Ambatomirahavavy, By-pass, Ambohimangakely ont été envahis par les vendeuses des fleurs et des pots. D’après l’une d’elles, du côté de By-pass, la vente des fleurs est devenue une habitude pour elle et sa famille, le jour du 1er novembre. A noter que les prix varient entre 2 000 et 100 000 ariary, selon les types de fleurs.