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Christine Razanamahasoa - Le pouvoir rend fou !

Publié le mardi, 17 octobre 2023

Lors de son discours de ce 17 octobre 2023, dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au Palais de Tsimbazaza, Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale, a critiqué sans détours le régime auquel pourtant elle appartient.

Ses propos virulents exposés en français ont choqué tous les ministres présents ainsi que les députés issus de la majorité présidentielle. Il est clair qu’elle n’a pas été seule pour rédiger cette allocution au vitriol.

La une du 17 octobre 2023

Publié le lundi, 16 octobre 2023

Le débat public sur « Les enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar », organisé par l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI-Madagascar), a marqué un tournant dans la recherche de solutions pour garantir une meilleure gestion des ressources non renouvelables du pays. Cet événement, qui s'est tenu au Centre de monitorage des industries extractives à Madagascar, sis à Ivato et en ligne simultanément, a rassemblé un large éventail de parties prenantes, notamment des représentants gouvernementaux, des parlementaires, des entreprises extractives, des ONG, des experts en développement durable et des citoyens engagés.
Le principal objectif de ce débat public était de renforcer la transparence dans la gouvernance du secteur extractif à Madagascar, un objectif primordial pour un pays riche en ressources naturelles telles que les minéraux, le pétrole et le gaz. La transparence est un élément clé pour garantir que les revenus provenant de l'exploitation de ces ressources bénéficient véritablement au développement du pays et au bien-être de ses citoyens. Le Comité national de l'EITI-Madagascar, qui comprend des représentants de la Société sivile, des industries extractives et de l'Administration, joue un rôle central dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance du secteur extractif. En réunissant ces différentes parties prenantes, l'EITI-Madagascar crée un espace propice à la discussion et à la collaboration pour résoudre les problèmes liés à la gestion des ressources extractives.
Pratiques préventives
Le champion EITI Madagascar, Rakotomalala Herindrainy Olivier, ministre des Mines et des Ressources stratégiques, a souligné l'importance de ce débat. Il a déclaré que « l'objectif est de favoriser des échanges entre les parties prenantes, afin de déterminer des pratiques préventives qui garantiront la durabilité des ressources du pays, en particulier dans le contexte de la transition vers une économie verte et durable ».
Le ministre a également insisté sur le fait que la transparence est un élément clé de la lutte contre la corruption ainsi que de la promotion de la responsabilité dans la gestion des ressources extractives. Il a souligné que le secteur extractif doit être géré de manière à ce que les revenus générés contribuent au développement du pays, à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des conditions de vie de la population. En fin de compte, le débat public sur les enjeux de la transparence du secteur extractif à Madagascar a été un pas en avant dans la bonne direction. Il a permis à toutes les parties prenantes de discuter ouvertement des problèmes et des défis auxquels est confronté le secteur, et de proposer des solutions pour une meilleure gouvernance. La transparence et la responsabilité sont des éléments essentiels pour s'assurer que les ressources du pays sont gérées de manière durable et au bénéfice de tous les Malagasy.
Hary Rakoto


Les députés et les sénateurs se retrouveront à partir d'aujourd'hui respectivement à Tsimbazaza et à Anosikely. La deuxième session ordinaire du Parlement commence en effet ce jour, conformément à la Constitution qui précise que celle-ci s'ouvre le troisième mardi du mois d’octobre. Bon nombre d’observateurs subodorent déjà que cette session battra le record d’absentéisme parlementaire à Madagascar. Toutes les têtes et les regards se tournent en effet actuellement vers l'élection présidentielle du 16 novembre prochain. Cette distraction n'épargne pas les parlementaires. Plusieurs d'entre eux sont ou seront sur le terrain de la campagne pour ces prochaines semaines afin de tenter de convaincre le maximum d'électeurs à voter pour leurs candidats.
Cette session est d'ordinaire marquée par les discussions budgétaires. Mais au train actuel, l'examen et le vote de la loi de finances risque de passer au second plan. Les quelques débats attendus seront certainement tournés sur le bilan de l'Exécutif. La session devrait comporter peu de textes nouveaux. Certains textes en instance devraient passer devant les sénateurs et les députés. Pour le reste, les parlementaires seraient tenus de ratifier comme d'habitude des accords. Quid de la question des dossiers de mise en accusation devant la Haute Cour de justice, qui a été une fois de plus reportée faute de quorum lors de la précédente session par les députés ?
Tensions
La dernière session ordinaire s'est clôturée sur un climat de tension au sein de l'Assemblée nationale. Des propositions de résolution visant à destituer certains membres du bureau permanent et un président de la commission ont été présentées aux députés. Le vote de deux tiers en faveur de la destitution des membres du Bureau permanent n’a pas été atteint, la destitution n’a donc pas abouti. En revanche, pour le président de la Commission des ressources stratégiques, Mohamad Ahmad, une majorité simple a été suffisante et le député Ravonty Tam Téon Luc a été élu pour le remplacer. La session ordinaire s'est également clôturée par l'avortement de la séance de questions au Gouvernement.
Au Sénat, la situation est moins tendue. Les sénateurs viennent de destituer leur président, la semaine dernière, lors d'une session extraordinaire et ont porté le nouveau sénateur, le Général à la retraite Richard Ravalomanana, à la tête de la deuxième institution du pays. La situation de l'ancien tenant du perchoir du Sénat devenait intenable après ses récentes déclarations et  retournements. Pour rappel, l'ex-président du Sénat a déclaré le 13 septembre qu'il renonce à ses fonctions de Chef d'Etat par intérim pour des raisons personnelles. Un mois plus tard, il affirme qu'il a été menacé. Un changement brutal qui a interrogé ses pairs sur sa santé mentale. Destitué de son poste de président du Sénat, Herimanana Razafimahefa reste néanmoins toujours sénateur. La question est de savoir s'il va oser se présenter au Sénat après avoir de lui-même claqué la porte à ses pairs.
La Rédaction


Johary Rakotoson, alias Zôzô, qui fut de son vivant un transitaire, a été assassiné sauvagement à son domicile sis à Besakoa, Toliara. Hier matin, le corps sans vie et tout en sang de la victime a été alors retrouvé dans sa maison. Ses pieds ont été tranchés, probablement avec un objet contendant, selon la gendarmerie à Toliara. C'est la femme de ménage, qui a fait en premier la découverte macabre de son employeur. "La femme a été très surprise de voir la porte d'entrée ouverte. Puis, son sang n'a fait qu'un tour en voyant tout ce sang, qui souillait le carrelage.. Une grande panique s'était alors emparé d'elle. "N'y tenant plus, la femme était donc accourue informer les parents de Zôzô, qui habitent quelques mètres de là", rapporte une source auprès de ce service de gendarmerie en charge de l'rnquête sur ce drame.
Pour l'heure, plusieurs qui s'y rapportent, restent encore sans réponse. "L'enquête en cours tentent justement de comprendre à quel moment le meurtre avait été perpétré. Est-ce que c'était dans la nuit du samedi dernier ou plutôt la journée du dimanche suivant  ?", ponctue notre interlocuteur au niveau de la gendarmerie.
En réalité, on est très loin de savoir ni le mobile, encore moins l'identité du ou des tueurs.
"Nous estimons que la victime se serait défendu jusqu'à ce qu'il a succombé. Les membres  charcutés de la victime ainsi que tout ce sang qui souillait l'appartement en sont la preuve", continue cette source.
Autre détail révélateur, seul le téléphone du malheureux a été volé. Par contre, la télévision et autres objets de valeur, sont intactes. "Puisqu'il n'y avait personne autour de  lui, on ignore si ceux qui l'ont tué ont volé de l'argent ou non", a ajouté cette source auprès de la Gendarmerie.
 Le fait que Zozo vivait seul complique assi la tâche des enquêteurs. Il n'avait ni femme, ni enfant. Et il vivait indépendamment de ses parents. Il a emmené dans sa tombe son secret à propos de sa vie sentimentale.
Dans la vie quotidienne et professionnelle, il ne se serait plaint d'avoir des ennemis. Les pe membres de son entourage le confirment. Zôzô n'avait aucun problème, ni avec ses collègues, ni ses voisins.
En attendant, la dépouille mortelle de l'informaticien a été confiée à ses proches. Et que l'enquête ne devra reprendre qu'après les obsèques.
Franck R.


Santé mentale - Manque de personnel qualifié

Publié le lundi, 16 octobre 2023

La prise en charge des malades mentaux est encore minimisée. La santé mentale affecte tout le monde, mais dans des proportions différentes. Cependant, les services et les personnels spécialisés dans ce domaine sont encore peu nombreux à Madagascar.
Il n’existe que 6 hôpitaux à Antananarivo qui prennent en charge ce type de maladie. Les médecins et professeurs spécialistes se comptent sur les doigts de la main dans toute l’île. Les patients sont ainsi triés, et seuls les cas graves sont internés dans les centres spécialisés pour être pris en charge.
Le nombre de personnes atteintes de troubles psychiques ne cesse d’augmenter. Pourtant, les infrastructures et les mesures d’accompagnement ne suivent pas. Selon les derniers chiffres évoqués lors du rendez-vous du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l'environnement (REMAPSEN Mada), hier à Ambohidahy, Madagascar occupe actuellement le premier rang en matière de prise en charge de malades mentaux. 17,6 % d’entre eux sont dépendants des produits stupéfiants, 12,5 % ont une addiction à l’alcool et 11 % à l’héroïne.
Recours aux soins à la maison
Les centres de soins pour les maladies nerveuses sont quasiment pleins en toute saison et des compromis doivent être faits. Les patients sont traités chez eux si leur état le permet.
« Notre fils est atteint de troubles mentaux. Les médecins ont diagnostiqué qu’un surmenage est à l’origine du mal. Un peu de repos en milieu familial a été préconisé. Ainsi, tous les traitements sont pris à la maison et on ne se déplace pas à l’hôpital que pour des visites régulières afin de suivre l’évolution de la maladie », selon une mère de famille. Elle a ajouté que le cas de son fils ne nécessite pas un internement ou un séjour dans une maison de repos psychiatrique. « Vu que notre fils n’a pas de comportement violent, mais seulement des errements temporaires, l’internement peut aggraver son cas à cause de la contiguïté des lieux. Les médecins ont ainsi favorisé un milieu plus familial. Pendant ces 3 mois, des évolutions positives ont été observées et la prise de certains médicaments a même été arrêtée ».
Avoir une bonne santé mentale est important dans la réalisation des activités de tous les jours. Il faut savoir diagnostiquer les signes avant-coureurs et aussi faire connaître les différentes manifestations de la maladie. C’est ainsi que l’association « Psy Kôzy » va organiser un atelier axé sur la réhabilitation psycho-social, le 7 novembre prochain. Cela permettra au public de connaître les actions à entreprendre face à cette maladie.
Quelques signes et symptômes des troubles mentaux
Ils peuvent être plus ou moins intenses. Voici quelques signes que la famille et l’entourage de la personne présentant un trouble mental peuvent observer : une tendance à l’isolement, une augmentation de la prise ou une consommation abusive de drogue ou d’alcool. Une difficulté à s’organiser comme d’habitude peut également être révélatrice d’un mal psychique. Des pertes de mémoire et une difficulté à maintenir ses obligations familiales, professionnelles et sociales sont aussi des signes probables.
N.R

De plus en plus choisie. L’espagnol est la quatrième langue au choix depuis le collège pour les établissements privés et au lycée pour les écoles publiques. Le nombre d’apprenants ne cesse d’accroître ces dernières années. En 2021, environ 10.000 collégiens et lycéens ont choisi la langue hispanique, même pour leur brevet. A l’université d’Antananarivo, 200 étudiants sont inscrits dans le département d’études hispaniques. D’ailleurs, l’ambassade d’Espagne subventionne depuis 2016 des activités culturelles organisées avec l'université et le Consulat honoraire, dont une pièce de théâtre classique, une exposition sur Cervantes, des conférences et ateliers sur la gastronomie et le tourisme avec des instituts de formation professionnelle de renom, etc.
« J’ai choisi l’espagnol comme 4ème langue depuis la classe de 6ème puisqu’elle note de nombreuses ressemblances avec le français. C’est plus facile à apprendre pour ceux qui se sont habitués à la langue de Molière. De plus, les chansons et films en langue hispanique sont actuellement de plus en plus en vogue », argue Ny Kanto Andrianina, collégiène auprès d’un établissement privé sis à Tsimbazaza. Pour Daniel, diplômé du département d’études hispaniques de l’université d’Antananarivo, l’espagnol lui a permis de trouver un métier dans une société off-shore. « Le marché du travail est encore très vaste, avec plusieurs offres alléchantes, pour ceux qui parlent l’espagnol », constate ce jeune cadre.
Pour information, le Consulat honoraire d’Espagne à Madagascar, dirigé par Hasnaine Yavarsoussen, a célébré la Fête nationale espagnole, jour de l’hispanité, le 14 octobre dernier à Ankadimbahoaka. Une occasion de rappeler la coopération bilatérale fructueuse entre l’Espagne et la Grande île. Les relations diplomatiques, commerciales et de développement entre les deux pays sont établies depuis mars 1966. Dans le volet commercial par exemple, l’Espagne exporte à Madagascar divers produits dont des aliments manufacturés, des céramiques, des appareils électriques, des articles en fer et en acier forgés, etc. La valeur totale des exportations s’élevait jusqu’à 21,4 millions d’euros en 2022, selon les informations recueillies. En matière de développement, l’Espagne a aidé Madagascar par le biais de la Croix Rouge Internationale lors du passage des cyclones en 2022 et dans la crise alimentaire dans le sud de Madagascar en 2019. A cela s’ajoute son appui dans le domaine de l’enseignement et de la formation, etc.
P.R.





Les événements s’ensuivent mais ne se ressemblent pas au Musée de la photo, sis à Andohalo. Alors que l’exposition « Voyage en pays bara et vezo » bat son plein depuis le 7 octobre dernier, les locaux de la Musée accueilleront déjà une autre manifestation qui risquera de ravir les amateurs de photographie et de peinture. En effet, après être reçu au Musée international d’archéologie de Bibracte (France),  au Centre national des arts et du paysage de Vassivière (France), à la ville et la médiathèque de Bandrélé (Mayotte), l’exposition « La Voix, le Loin », initiée et pensée par Jean Luc Raharimanana, débarque enfin à Madagascar. Celle-ci se tiendra au Musée de la photographie de Madagascar à partir du 21 octobre jusqu’au 31 décembre prochain.
Jean Luc Raharimanana, un artiste multidisciplinaire engagé, explore l’écriture, la pensée et le théâtre mais aussi la photographie, le dessin, la peinture et la musique. Il s’attaque aux mots, en malaxe le sens jusqu’à ce que leur musicalité pénètre au plus profond du lecteur, ancre la mémoire dans le corps, et fait acte de beauté dans le dire, l’écrit et l’image.
De par ses diverses résidences d’écriture, de Mayotte à Madagascar, de la Brière (Loire- Atlantique) à Bibracte (Morvan, Bourgogne), en France, de Francfort (Allemagne) à Varsovie (Pologne), de par ses promenades et ses errances dans les villes et sentiers, Jean Luc Raharimanana a pu amasser un nombre important d’images, dessiner, peindre, écrire un recueil de 100 poèmes où chaque pièce comporte dix temps. Quand les photos empruntent à la peinture et au graphisme, quand les peintures ne représentent pas mais suggèrent, quand les ombres à peine profilées embarquent dans des paysages inattendus ou dans des mélanges de culture surprenants, c’est l’île, sa culture et sa voix qui nous emmènent vers le Loin en un parcours poétique dans le jardin du Musée de la photo. 
« La Voix, le Loin » est une exposition à multiples facettes qui investit différents médiums. Les photographies côtoient la peinture, la peinture cohabite avec la sculpture, le tout en résonnance avec ses poèmes. « Ecrire, dessiner, photographier, au fond, c’est le même déploiement des sens en ce qui me concerne, afin de s’imprégner de l’inattendu. Créer, c’est laisser les sens disponibles à saisir, ou à être saisis. Veiller, c’est se préparer au déploiement, et accepter que les choses viennent, que les Voix nous touchent, avant que le Loin ne vienne contre nos peaux », a écrit l’artiste. Les responsables invitent ainsi le public à faire un détour au Musée de la photo.
Si.R

 Le rêve brisé des Makis de Madagascar. Avec trois participations au tournoi qualificatif des Jeux olympiques de Paris, l’équipe nationale malagasy de rugby à 7 dames s’est fait des illusions en Tunisie. Rappelons que les Ladies, une équipe expérimentée de la compétition,  ont déjà disputé deux tournois de repêchage.
Les Makis dames terminent cinquième du tournoi qualificatif des Jeux olympiques qui s'est tenu en Tunisie les 14 et 15 octobre derniers. Loin du compte, l’équipe mondialiste malagasy ne participera pas aux Jeux olympiques de rugby à 7. Les protégées de Mboazafy Noe dit Razily ont engrangé deux défaites respectivement face au Kenya 20-17 et à la Zambie 17 à 15, et une victoire 34-10 face au Ghana.
Elles ont disputé le match de classement en terminant cinquième et ce, après avoir défait la Tunisie 25-5 au score.
Ce résultat n’a pas permis aux Makis ladies de se qualifier en demi-finale.
Le tournoi a été gagné par l’Afrique du Sud qui a validé son ticket pour Paris en 2024. Malheureux finaliste (17-12), le Kenya disputera le barrage intercontinental durant un tournoi de repêchage.
L’Ouganda complète le podium en terminant à la troisième place après avoir battu la Zambie  29 à 10 au score final. Le Kenya et l’Ouganda sont qualifiés pour le repêchage.
A noter que le  Kenya a effectué un parcours sans faute  en dominant toutes les rencontres dans le groupe A, alors que la Zambie, qui a battu Madagascar et le Ghana, rejoint les kenyanes en demi-finale.
Dans le groupe B, les deux  équipes qualifiées pour les demi-finales sont l'Afrique du Sud et l'Ouganda. L’équipe de l'Afrique du Sud a fait carton plein, tandis que celle de l'Ouganda, qui a perdu face à cette dernière, a battu la Tunisie et le Zimbabwe.
E.F.

LA VERITE DU 16 OCTOBRE 2023

Publié le dimanche, 15 octobre 2023

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Editorial

  • Tous azimuts
    Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».

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