A deux mois de la fin de l'année universitaire, prévue s'achever en novembre ou décembre prochains, rien ne va plus à l'université d'Antananarivo. En effet, la grève du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES)) d'Antananarivo est loin d'être terminée. Ce sont les étudiants qui en paient le prix fort. Récemment, ils ont annoncé le retour de l'enseignement mais l'exécution est encore en attente. "Nous sommes fatigués d'attendre la décision des enseignants afin de pouvoir continuer ou terminer l'année universitaire.
Une lueur d'espoir pour la population d'Ikongo. La réhabilitation de la route nationale temporaire (RNT 14), reliant Ifanadiana et Ikongo s'avère imminente. Les travaux y afférents ont débuté depuis quelques jours sur le pont de Mangalahenatra, au point kilométrique PK 10+100. L'entreprise s'est déjà implantée sur place pour assurer les travaux de renforcement et l'élargissement de la culée existante. L'installation d'un pont modulaire se fera par la suite. Ce pont remplacera celui métallique existant, lequel est à la fois vétuste, rouillé et étroit.
Place au Hiragasy. Maintenant que les acteurs et pratiquants de la musique traditionnelle Hiragasy possèdent leur propre scène qui porte désormais le nom de « Rochel Rasamimanana ou Rapetit », la fameuse formule « regarder du Hiragasy » prend tout son effet. Organisé par l’Office national de la culture (OFNAC) et le Fikambanan’ny Mpihiragasy eto Madagasikara, sous le parrainage du ministère de la Communication et de la Culture, deux formations vont monter sur scène ce dimanche à partir de 15 heures.
Le candidat portant le dossard numéro trois Andry Rajoelina reste dans le nord du pays pour son deuxième jour de campagne. Il a commencé sa journée par une rencontre avec la population de la Commune d’Anivorano Nord, dans le District d’Antsiranana II, avant de rallier Sirama Ambilobe puis Ambilobe-ville en fin de journée.
Comme la veille à Antsiranana, le Président sortant et candidat à sa propre succession a été accueilli à chacun de ses déplacements par une vague orange. Les lieux de rendez-vous étaient à chaque fois bondés depuis plusieurs heures à l’avance. Des milliers de partisans qui attendaient avec impatience leur favori. Une affluence qui montre et démontre la cote de popularité importante que le candidat a dans cette partie septentrionale de la Grande île.
Durant le deuxième trimestre de 2023, on a assisté à une contraction inhabituelle des crédits bancaires enregistrée pour la première fois depuis 2018. Les banques ont fait face à un ralentissement (-1,1%) par rapport au premier trimestre, malgré les attentes d'une reprise habituelle à ce stade de l'année. Le flux net des crédits réels était négatif de -117,8 milliards d’ariary, et les encours de crédit s'élevaient à 10 702,4 milliards d’ariary à fin juin 2023. Environ 30,8% des banques ont réduit le volume de crédits octroyés, tandis que 52,2% ont augmenté leurs investissements, et 71,9% ont augmenté leur personnel. Malgré la contraction des crédits, 97,7% des banques estiment que leurs bénéfices augmenteront, un niveau record depuis 2018.
Un coup il n’est pas prêt, un coup il est prêt à prendre le pouvoir. En moins d’un mois, Herimanana Razafimahefa a changé d’avis concernant son renoncement au poste de Président par intérim du pays, quitte à passer pour une girouette.
Dans une interview exclusive accordée à la presse française, au mépris de la presse locale, le président du Sénat Herimanana Razafimahefa a effectué un grand virage à propos de sa renonciation. Il a déclaré avoir été contraint sous menaces de signer la lettre par laquelle il renonce au poste de Chef de l’Etat par intérim, poste qu’il devait occuper après la démission d’Andry Rajoelina, Président sortant et candidat à sa propre succession. C’est suite à cette lettre que la HCC a pris la décision de nommer le Gouvernement collégial à la tête du pays. Dans la foulée de cette déclaration, hier, le numéro Un de la Chambre haute a déposé une lettre auprès du président de la Haute Cour constitutionnelle pour déclarer sa volonté d’occuper aujourd’hui la fonction de Président de la République par intérim.
Pourtant, un mois auparavant, Herimanana Razafimahefa, avait dit tout autre chose, affirmant avoir pris la décision de renoncer au poste pour des raisons personnelles. Un avis qu’il devait réitérer devant ses pairs sénateurs le 13 septembre, manifestement sans contraintes, en tout cas, il ne semble pas que le numéro Un du Sénat ait eu une arme pointée sur sa tempe lorsqu’il a fait sa déclaration. Une posture qu’il tiendra pendant tout un mois, sans discontinuer, avant de changer d’avis brusquement. Un retournement qui fait rire sous cape bon nombre d’observateurs qui n’ont pas manqué de pointer du doigt l’inconstance du personnage.
Au-delà de sa virevolte, c’est surtout l’explication apportée qui est abracadabrante. Il évoque avoir cédé aux menaces et aux pressions et renoncé au poste de Chef de l’Etat. Si tant il est vrai que le pouvoir en place voulait l’évincer, comme il le prétend, il existait un moyen plus facile que des menaces de mort. La majorité au Sénat étant Orange, il aurait en effet été aisé pour l’Exécutif en place de faire tomber Herimanana Razafimahefa par des voies légales. Un chemin moins tortueux aurait été le scénario Honoré Rakotomanana – Rivo Rakotovao mis en œuvre durant le régime Rajaonarimampianina. Une voie que le pouvoir n’a pas prise, preuve de la confiance accordée au président du Sénat.
D’ailleurs si les menaces en question étaient réelles, celles-ci ont donc disparu comme par miracle car il a aujourd’hui pu déclarer librement qu’il voulait dorénavant occuper le fauteuil présidentiel ? Chose certaine en tout cas, aux yeux des observateurs avertis de la vie politique, Herimanana Razafimahefa passe pour quelqu’un qui semble voguer au gré des circonstances. Il donne l’image d’une personne qui manque de suite et de fermeté dans sa conduite et ses discours. Grand bien lui fasse s’il pense aujourd’hui pouvoir être à même de briguer le poste de Président par intérim. Cependant, la HCC ne peut pas changer d’avis du jour au lendemain. Herimanana Razafimahefa, président d’une institution, semble avoir oublié qu’une décision de la HCC est irrévocable. La Cour a pris en compte la renonciation pour prendre sa décision de confier la tête du pays à un Gouvernement collégial. Il n’y a donc eu aucun transfert illégal de pouvoir, nonobstant ce qu’affirme le Collectif des candidats.
La rédaction
Le début de la campagne électorale a commencé sur une note de spiritualité pour le candidat Andry Rajoelina. Le candidat portant le dossard numéro 3 a choisi la colline de Mahatazana, dans le village d’Akamasoa pour commencer la journée en prière. Comme à son habitude, il a décidé de remettre toute la campagne entre les mains de Dieu. Malgré les critiques acerbes ou la trahison de certains membres de son camp, Andry Rajoelina soutient qu’il n’a pas l’esprit vindicatif.
Par la suite, le candidat accompagné de son épouse et son fils cadet ainsi que son équipe de campagne ont pris la direction du Nord, au sommet de la Grande île, pour entamer la série de meeting. Dès son arrivée à l’aéroport d’Antsiranana, le couple présidentiel a été accueilli en fanfare par les habitants de la capitale de Diana. La délégation a pris la direction du stade manara – penitra où une marée Orange attendait déjà depuis des heures. Le stade, plein comme un œuf, comptait des milliers de partisans à la fois enthousiastes et motivés. Une affluence sans précédent que le candidat n’a pas manqué de noter avec allégresse.
Preuve d’amour
« Votre présence massive me prouve votre amour. J’ai également beaucoup d’affection pour la population d’Antsiranana et elle est à jamais dans mon cœur », a déclaré Andry Rajoelina. Il n’a pas manqué de rappeler les nombreuses infrastructures auxquelles la population a bénéficié, notamment le stade manara – penitra, l’hôpital manara – penitra, la maison de la culture, auxquels s’ajoutent les multiples infrastructures routières.
Pour son nouveau mandat, Andry Rajoelina a promis de faire davantage pour les femmes en leur apportant du soutien dans leurs activités quotidiennes. « Aidez- moi encore une fois afin que je puisse vous aider à mon tour », a – t – il lancé pour convaincre les électeurs. Il déplore, en outre, la manœuvre des autres candidats qui s’apparente à une peur des urnes. Etant donné l’affluence des habitants hier, le candidat numéro 3 se dit assuré de faire un « premier tour dia vita » à Antsiranana. Et lui de réitérer que la décision appartient uniquement au peuple malagasy et personne ne peut le priver de ce droit d’élire celui à qui confier le pouvoir pour les cinq prochaines années.
L’octroi de maisons pour la population malagasy se poursuit. Cette fois-ci, les habitants de Morondava et ceux de l’île de Nosy Be en sont les bénéficiaires. En tout, 160 personnes ont rejoint les autres qui ont déjà acquis un de ces logements sociaux à travers toute l’île, soit 80 nouveaux propriétaires à Morondava et 80 autres à Nosy Be.
Le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat a procédé à un tirage au sort pour désigner les gagnants de « Trano Mora » dans la ville de Nosy Be. Cette initiative garantit l’égalité de chance de ceux qui ont fait la demande pour être parmi les acquéreurs de ces maisons. Le site de Nosy Be se situe à Tsararivotra, près du stade de football. Quant à celui de Morondava, les maisons sont bâties à Bemokijy. Le ministre de la Jeunesse est des Sports a représenté le Gouvernement lors du tirage au sort qui s’est déroulé dans cette ville.
« Les efforts entrepris pour que chaque Malagasy bénéficie d’un habitat digne et construit aux normes internationales doivent continuer. D’ailleurs, le Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat a reçu beaucoup de demandes et la recherche de nouveaux sites pour construire d’autres logements sociaux va continuer », s’est exprimé le secrétaire d’Etat en charge des nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa. Il a ajouté que c’est la première fois que ce type de projet a été réalisé sur l’île aux parfums. A cette occasion, la pose de la première pierre pour l’immeuble Mora a été également effectuée hier. Le début de la réception des demandes pour bénéficier des appartements dans cet immeuble sera communiqué ultérieurement.
Toujours au sujet de ces nouvelles « Trano Mora », la finition des ornements et autres embellissements des sites est en cours. Cela inclut l’adduction d’eau et d’électricité, les espaces verts et les clôtures. Les nouveaux propriétaires pourront y emménager bientôt.
N.R.
L’aventure continue. La chanteuse Poopy tient à marquer ses 40 ans de scène d’une pierre blanche. A cet effet, après avoir enflammé les différentes scènes de la Grande île à travers une multitude de concerts, la star ne compte pas prendre congé et repart pour un autre rendez-vous. Cette fois-ci, Poopy et son équipe visent loin. En effet, la chanteuse et ses musiciens sont attendus de pied ferme en France avec quelques dates. La tournée s’étalera en ce mois d’octobre jusqu’au 25 novembre prochain. Une occasion pour la diaspora malagasy en France de revivre avec la chanteuse ses 40 ans de carrière musicale. A cet effet, six dates sont à retenir. Le 21 octobre, elle donnera un spectacle à Paris, le 28 à Angers, le 30 à Lyon. Pour le mois de novembre, elle sera à Marseille le 4, en Haute-Savoie le 5 et à Strasbourg le 11 novembre. Elle terminera son périple à Nice le 25 novembre.
L’année 2023 a été festive, importante et laborieuse pour la chanteuse. Cela faisait un long moment qu’elle n’a pas fait des concerts en France. Et ses fans de l’hexagone ont toujours envie de la voir sur scène durant ces 4 décennies de partage. 40 années durant lesquelles la chanteuse continue de bercer les ouïes des mélomanes avec ses morceaux indémodables, mais également les nouveaux titres.
Au sujet de son parcours, Poopy a fait ses débuts en 1983 avec le groupe Njila, où elle a déjà subjugué le public, notamment les jeunes. Pour elle, les choses ont évolué très vite. En 1990, elle a volé de ses propres ailes et sort son premier album « Andao handihy ». En seulement quelques temps, la jeune femme est devenue une icône de la variété malagasy. Ses tubes les plus populaires ne sont d’ailleurs plus à présenter. Et sa carrière continue de se développer à mesure que le temps passe. Cette artiste est dotée d’une carrière impressionnante, ponctuée par de nombreuses chansons à succès que le public aime encore fredonner jusqu’à ce jour. D’ailleurs, les amateurs de karaoké ne cessent de demander au DJ de faire passer en boucle les perles de ses riches interprétations.
Avec cette tournée en France, Poopy continue de susciter l’attention de ses fans. D’ailleurs, ces derniers attendent déjà ces retrouvailles avec impatience. Comme à l’accoutumée, l’artiste et ses musiciens préparent des surprises pour le public, en concoctant un grand concert digne de leur réputation. Un privilège pour toute la diaspora malagasy qui découvrira à nouveau celle qui a émerveillé les jeunes des générations 80 et 90 et qui collectionne plus de 14 albums. Sans aucun doute, ses fans seront toujours séduits par la voix et la simplicité de cette star romantique qui chante l’amour depuis maintenant 40 ans.
Si.R