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Bonne nouvelle. Madagascar entre de nouveau  dans le cercle des pays bénéficiaires du Millenium Challenge Corporation (MCC).  Evincée de ce programme de subvention non-remboursable de l’administration américaine  sur les grands projets, la Grande île  a été retenue suite à l’évaluation faite par le Conseil.
La réintégration de Madagascar est loin d’être un hasard ou d’une faveur mais fruit des efforts consentis par le régime actuel.  C’est l’explication  donnée par Alice Patterson Albright, présidente du MCC, lors de sa rencontre avec le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina,  à la dernière journée du 2e sommet USA-Afrique à Washington.  Le MCC a jugé en effet que Madagascar  a rempli les indicateurs de sélection  de son éligibilité. « C’est le fruit du travail effectué depuis l’avènement du régime ainsi que les innovations apportées dans certaines domaines de l’administration telles que la mise en place de l’Open data dans la gestion de la finance publique et  la création de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI).  Les efforts doivent être maintenus ou même améliorés », se réjouit le Président malagasy face à la presse. 
Libertés civiles, contrôle de la corruption, efficacité des pouvoirs publics, Etat de droit et  liberté d’information constituent les critères de sélection en matière de la bonne gouvernance. La notation dans le volet économique est faite sur l’inflation, qualité de la régulation, création d’entreprises, politique commerciale. Le renforcement du capital humain à travers les dépenses dans l’éducation primaire et le taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles, figure en pôle position des critères de sélection établi par le Conseil du MCC et du gouvernement américain pour bénéficier dans une période de cinq ans de la subvention non remboursable de 100 à 500 millions de dollars.
La Rédaction

 


Un réveillon exceptionnel pour bien terminer cette année 2022. Au pays, la nuit du 31 décembre est toujours une fête familiale. C’est l’occasion de bien s’habiller, de manger des mets fins et de souhaiter une bonne année à ses proches. Cette année, la fête sera encore unique. Comme tous les ans, l’hôtel Carlton à Anosy se met en mode « live » pour le réveillon et annonce les couleurs pour cette fin d’année. Ainsi, Carlton et Louvto Company, en collaboration avec Airtel Madagascar, viennent d’informer le public de l’organisation d’un concert géant, le 31 décembre prochain à partir de 20h à l’hôtel Carlton, Anosy.
Ce concert, baptisé « The prestigious time », sera l’occasion de fêter la nuit de la Saint Sylvestre en compagnie de Jaojoby, le roi du « salegy », le célèbre groupe d’orchestre Faniry Tana Group ainsi que le Dj de renom Cyemci. Un grand rendez-vous que le public attend d’ailleurs avec beaucoup d’enthousiasme. Pour annoncer un avant-goût de leur « réveillon magique », les organisateurs et ces artistes invités ont publié un clip vidéo de quatre minutes dans lequel ils ont improvisé un medley des tubes des années 90-2000 ainsi qu’une chanson de Jaojoby. En outre, les organisateurs ont sorti les grands plats et ont tout mis en œuvre pour que le public soit bien servi et rassasié durant ce moment féerique. Ainsi, un repas gastronomique et un buffet à volonté seront à la disposition des clients. « Pour finir cette année en beauté et dans la joie, toute l’équipe va concocter quelque chose de spécial. Non seulement, nous allons faire plaisir à tous ceux qui seront présents grâce à des animations musicales, mais nous allons en même temps leur proposer un buffet spécialement conçu pour l’événement. Bref, beaucoup de belles surprises attendent les invités. Les festivités ne se termineront au petit matin », ont déclaré les organisateurs. Du coup, Carlton et Louvto Company promettent une soirée à la hauteur des attentes du public. Pour ceux qui veulent assister à cette nuit de la Saint-Sylvestre, les billets déjà sont disponibles chez les boutiques Mass’in - La City Ivandry, Akoor Digue et Smart Tanjombato, ou en ligne sur « www.ticketplace.io », au Carlton Anosy ou bien sur la page Facebook de la platefome de réservation en ligne « Ticketplace ».
Sitraka Rakotobe



Délai dépassé. Selon les dernières déclarations du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, deux opérateurs, exportateurs de vanille, ont été traduits en justice pour ne pas avoir effectué la procédure de rapatriement des devises récoltées sur les ventes de l’or vert à l’extérieur. En tout, les devises non rapatriées par ces opérateurs ont été estimées à près de trois milliards et demi d’ariary. Selon le ministre Edgard Razafindravahy, l’étau se resserre autour des exportateurs qui - malgré le fait d’avoir pu bénéficier du fameux sésame qu’est l’agrément d’exportation - n’ont toujours pas respecté les délais de rapatriement imposés par les autorités à savoir le ministère du Commerce ainsi que le ministère de l’Economie. En effet, selon l’arrêté N°8211-2014 du 10 février 2017 relatif au délai de rapatriement des devises nées des exportations de marchandises. Les délais légaux de rapatriement sont actuellement de 90 jours pour les exportateurs ordinaires et 190 jours pour les entreprises franches, mais ces délais ne sont pas respectés. Quelques exportateurs de vanille téméraires bravent toujours ainsi ce deadline de trois mois suggéré par les autorités compétentes et tentent de jouer sur la variation du marché des devises pour gagner un maximum de profit. Pour l’instant, ils ne sont que deux sur les soixante-dix à avoir été sanctionnés par des poursuites judiciaires. D’autres suivront aussi cette voie d’après les explications des responsables du ministère du Commerce si jamais ils ne respectent pas les délais impartis.

Manque de rigueur

Une manière de  dénoncer le manque de rigueur de certains opérateurs qui ne prennent même pas la peine de respecter les calendriers alors qu’ils ont été choisis parmi des centaines de professionnels. Une rigueur que le MICC entend respecter  dans  la gestion de la  filière vanille, actuellement en pleine réforme. A commencer par le traitement des demandes d’agrément. « Seuls ceux qui remplissent les conditions réglementaires seront, le cas échéant, agréés », expliquaient le ministre lors de l’attribution de ces agréments. Parmi ces conditions figure en premier lieu  le respect du  prix minimum de 75.000 ariary le kilo  de la vanille mais aussi et surtout le respect des fameux délais de rapatriement. Quoiqu’il en soit, le MICC affiche plus que jamais sa volonté d’assainir la filière vanille.  Un assainissement qui  passe  aussi par  le respect du prix minimum à l’exportation de 250 USD le kilo.  Le ministère a mis en place une batterie de mesures pour faire respecter cette obligation.  C’est ainsi par exemple que dorénavant les commissions convenues parfois d’une manière frauduleuse entre l’exportateur et l’acheteur international ne seront plus acceptées. « Le rapatriement des devises se fera sur la base des 250 USD le  kilo et pas moins »,  a martelé le ministre Edgard Razafindravahy qui poursuit sa bataille pour l’assainissement de  la filière vanille. D’ailleurs, les exportateurs ont tous signé un engagement sur l’honneur relatif à l’application de toutes les conditions imposées par  les réglementations en vigueur 

Hary Rakoto



Cette année, l’équipage Frédéric Rabekoto et Mick Ratrimoarinosy d’Auto Diffusion a aligné quatre victoires pour la saison 2022. En effet, la dernière victoire de cet équipage remonte à la 7ème manche du championnat, le rallye Bosch CT Motors. En somme, Frédéric Rabekoto et Mick Ratrimoanosy finissent vice-champions de Madagascar de rallye.
Notons qu’à quelques jours de cette dernière manche, la voiture de l’équipage Fred – Mick avait fait quelques tonneaux au slalom XXL Energy.
Réparée en 4 jours, la voiture passe les essais sans problème mardi avant le Jour J et d’aller au bout de cette victoire improbable, vu la situation traversée quelques jours auparavant.
Durant la première section, l’équipage Fred-Mick bataillait pour finir en deuxième position avec 31 secondes derrière Mika Rasoamaromaka. Devançant ainsi Mathieu Andrianjafy et Andry Tahina, leurs principaux adversaires au championnat, 42 secondes derrière.
A partir de l’ES7, les frères Rasoamaromaka ont quitté la  course, au bénéfice de l’équipage de l’Auto Diffusion.
La Subaru d’Auto Diffusion gagne le rallye Bosch CT Motors avec une avance de plus de deux minutes sur son concurrent direct, mais n’accumule pas suffisamment de points pour emporter le championnat dans la foulée. Mathieu et Andry Tahina est sacré avec 0,6 point devant l’équipage Autodiffusion au général.
Il y aura certainement des projets pour 2023, mais pour l’instant, l’heure est aux réjouissances, pour ce titre de vice-champions de Madagascar.
Recueillis par E.F

 

Victime d’une balle perdue - Sedera paralysé à vie 

Publié le vendredi, 16 décembre 2022



Une lésion de la moelle épinière. La situation est devenue de plus en plus critique pour Raherinirina Sedera, un petit garçon de 13 ans, atteint d’une balle perdue en raison de l’insécurité à Salazamay, Toamasina. Le recours à l’intervention chirurgicale n’est plus une solution pour cet enfant. Il est atteint de la paraplégie ou paralysie des deux membres inférieurs. « Si nous insistons encore sur une intervention, cela pourrait engendrer une autre complication », explique le Professeur Mamin’ny Aina Rajaonanahary, directeur d’établissement du CHUJRA Ampefiloha. Or, la balle est toujours dans son corps bien qu’elle ne soit pas coincée dans sa colonne vertébrale. Les résultats des analyses ont avancé qu’il serait condamné à s’asseoir sur un fauteuil roulant.
Il y a quelques semaines, Sedera a été autorisé à rentrer chez lui. Or, dans la nuit du mercredi, il a été de nouveau hospitalisé. Il est devenu incapable d’uriner. Ses jambes sont gonflées et contiennent ainsi du sang coagulé. « Cela résulte de la lésion au niveau de sa moelle épinière. Désormais, celle-ci ne pourra plus transmettre des ordres de mouvements à ses muscles. Les paralysies s’associent de façon presque systématique à des troubles sensitifs et des troubles de la commande de l’appareil urinaire », continue le Professeur. Sedera est déjà pris en charge et une sonde vésicale à demeure a été installée jusqu’à ce qu’il soit bien rétabli. Il est sous haute surveillance et c’est le Gouvernement à travers le ministère de la Santé publique qui prend en charge son traitement, depuis le centre hospitalier de Toamasina jusqu’à l’évacuation à l’HJRA et son deuxième admission. Bientôt, Sedera devrait effectuer un autre scanner afin de définir toutes les précautions et sa surveillance une fois qu’il sortira de l’hôpital.
En rappel, ce garçon a été victime d’une balle perdue des assaillants lors d’un kidnapping qui s’est produit à Salazamay Toamasina, le 3 novembre dernier. La fusillade s’est produite devant le lieu où sa mère vendait des légumes. Afin de l’aider durant son hospitalisation, une opération « téléthon » a été réalisée à Toamasina. En quelques jours seulement, une somme de plus de 2 millions d’ariary a été collectée.
Anatra R.



LA UNE DU 16 DECEMBRE 2022

Publié le jeudi, 15 décembre 2022

Pour une grande première de l’histoire des Jeux des îles de l’océan Indien, qui se dérouleront à Madagascar du 23 août au 5 septembre 2023, d'autres provinces autres qu’Antananarivo telles que Mahajanga,  Toamasina et Toliara plus précisément  la ville de Taolagnaro y participeront. Sept disciplines seront organisées à Mahajanga parmi les 23 retenues pour la compétition. La natation et la natation handisport auront lieu dans la piscine olympique d’Ampisikina, encore en cours de finition.

Le procès des 18 personnes impliquées dans le trafic de 73,5 kg de lingots d'or du pays en Afrique du Sud, le 31 décembre 2020, s'était poursuivi au Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo, hier. Après l'audition des accusés, procédure qui n'a pris fin que vers 1h du matin, mercredi dernier, le procès s'acheminait progressivement vers son terme, annoncé pour la nuit de jeudi dernier, c'est-à-dire hier.

La protection sociale est un droit fondamental. Cependant, seulement 10 % de la population malagasy en bénéficient. Un taux de couverture qui est encore loin de l'objectif 2030 d'atteindre 50 % de la population, mais plus proche de la stratégie nationale de 2023 qui est de 15 %. Pour le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, le programme « Filets sociaux de sécurité » (FSS) a été mis en œuvre depuis 2015. Le montant  s'élève au total à 315 millions de dollars. L'aide se présente sous 4 formes, à savoir les filets sociaux productifs (FSP), le transfert monétaire pour le développement humain (TMDH), les filets sociaux urbains (FSU) ainsi que les réponses aux catastrophes. En tout, 1.454.283 ménages issus de 15 Régions de Madagascar bénéficient de l'aide dans le cadre du programme FSS. 

La qualité de l’air que l’on respire a un impact direct sur la longévité et la santé d’une personne. A Madagascar, l’espérance de vie a ainsi chuté ces derniers temps et actuellement, 15 % de la population décèdent prématurément à cause de la pollution de l’air. Les maladies respiratoires occasionnées par la mauvaise qualité de l’air sont parmi les facteurs de cette hausse de la mortalité. Maladies pulmonaires, cancer du poumon, bronchites, sont parmi la longue liste des maladies qui ont connu une forte recrudescence dans le pays. Les conditions de vie, la fragilité alimentaire et économique, mais aussi l’accès aux centres de soins ne font qu’aggraver la situation.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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