« Il ne peut pas y avoir de développement sans un secteur privé performant. Et le secteur privé ne peut pas se développer sans financement. Il n'y a pas d'investissement sans financement. Et il n'y a pas de financement sans confiance. Il n'y aura pas de confiance et de coopération s'il n'y a pas de dialogue à long terme ». Les propos du ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, étaient fermes hier à Ankorondrano à l'occasion de la signature du Pacte de programmation industrielle.
La célébration des 40 années de carrière musicale de la chanteuse Poopy se poursuit. Après l’énorme succès du concert qui s’est tenu au Palais des Sports, Mahamasina à la fin du mois d’avril dernier, Poopy, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, va pour un autre grand rendez-vous. Cette fois-ci, la diva de la chanson malagasy a décidé de continuer la fête à Antsahamanitra.
Une histoire intrigante ! Mariée à un Européen, une jeune femme domiciliée dans la Capitale est nantie. Elle ne manque de rien : voiture, etc. Et elle a une belle soeur de 20 ans qui est de passage à Tanà, depuis quelques mois déjà.
Durant son séjour en ville, cette dernière a été hébergée par sa belle soeur mariée à cet étranger.
Malheureusement pour cette dernière, elle est loin d'imaginer à quel point l'autre fille est jalouse, quitte jusqu'à chercher à lui ôter la vie. "La petite jalouse n'aurait pas supporter de voir le train de vie que mène sa belle-soeur et elle aurait même juré d'en finir avec la dame, tôt ou tard", commente une source. D'ailleurs, la victime elle-même s'est exprimée sur les réseaux sociaux à propos des menaces de sa belle-soeur qu'elle a accueillie sous son propre toit. Joignant l'acte à la parole, la jeune visiteuse jalouse et indélicate, a alors monté un piège diabolique, ne pouvant que viser le meurtre de sa propre belle-soeur. Profitant du fait que l'épouse de l'Européen a voulu vendre sa voiture, la jalouse a sauté sur l'occasion pour mettre en oeuvre son plan machiavélique. Elle a proposé à son hôtesse de lui trouver un acheteur pour le véhicule.
C’est au tribunal Anosy ce jour qu’aura lieu le second procès entre Brigitte Razaka et Lola Rasoamaharo. Bien que ce dernier soit en prison suite à sa condamnation à 5 ans d’emprisonnement pour extorsion de fonds, menace et diffamation envers la première, celle-ci continue de réclamer son droit. Cette fois –ci, les deux parties se retrouvent dans un procès en civil pour recouvrement déposé par Brigitte Razaka. Elle entend prouver devant la justice, avec les pièces afférentes, que c’est son adversaire qui lui doit une somme importante et non le contraire. « Sur la base d’un contrat clair et explicite établi en 2019 qui, à ce jour, laisse la plaignante créditrice, Lola Rasoamaharo veut contraindre celle-ci à lui payer la somme de 885.000.000 ariary. Montant arbitraire à propos duquel Lola Rasoamaharo n’a avancé aucun justificatif ; malgré les demandes répétées formulées par la plaignante », a révélé Maître Andriamparanirina Fanja, l’avocat de Brigitte Razaka, lors d’un point de presse au mois de mars dernier.
La première vague d’attribution de logements sociaux a été effectuée ce week-end pour Vatofotsy-Antsirabe. Ainsi, les bénéficiaires ont été tirés au sort. Comme cela, tous ceux qui ont déposé une demande pour obtenir un logement ou un terrain ont eu la même chance. En tout, 78 familles vont avoir leur « Trano mora » et 100 autres vont obtenir un terrain prêt à bâtir à Ivohitra, et ce parmi quelques milliers de dossiers reçus.
Les travaux entrepris sur les maisons entrent dans la phase de finition et les terrains à aménager sont déjà prêts. Le tirage été effectué en présence des commissaires et des représentants du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) afin qu’il puisse se dérouler dans la transparence et la légalité.
« Le coût des travaux sur les maisons concernées par ce projet coûte cinq fois moins cher que celles construite dans nos îles sœurs comme La Réunion ou l’île Maurice. Leur prix a été réduit au strict minimum, sans toutefois minimiser leur solidité et les normes de construction. Cette politique est menée par l’Etat malagasy afin d’offrir un habitat décent à tous les Malagasy, surtout les gens les plus nécessiteux », selon le secrétaire d’Etat chargé de la Nouvelle ville et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa.
Ce dernier a aussi ajouté que des négociations sur la facilitation de crédit auprès des banques primaires sont en cours pour ceux ou celles qui souhaitent s’engager dans des ventes-locations. En plus, avec la collaboration du Fonds souverain malagasy (FSM), une banque de développement sera mise en place pour que les ménages malagasy puissent accéder facilement à des prêts immobiliers.
En plus du « Building Mora » d’Ivato, les autres tirages au sort pour les « Trano Mora » seront menés bientôt dans les villes de Nosy Be, Morondava, Antsiranana et Toamasina. Ces tirages au sort seront effectués avant que le Président de la République remette la clé entre les mains des nouveaux propriétaires.
Il est à noter que le Secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat (SENVH) envisage de construire 40.000 logements à bas prix, en l’espace de cinq ans, sur tout le territoire national.
N.R.
Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de la campagne de distribution des Vatsy Tsinjo au profit des ménages les plus vulnérables et les plus défavorisés, samedi. Le Chef de l’Etat s’est rendu non loin de son domicile, dans le Fokontany d’Ambatobe pour procéder à ce lancement officiel. Devant être présents à cette distribution, l’épouse du Chef de l’Etat ainsi que ses enfants ont fait défaut, pour une bonne raison.
Ils sont actuellement en déplacement dans le Sud, informe le Président Rajoelina. Une descente qui permettra aux membres de la famille Rajoelina de constater de visu la souffrance de ceux qui vivent dans ces Régions et de procéder à des actions sociales. Le Président Rajoelina rappelle en effet que les populations de ces localités sont obligées d’attendre la pluie pour avoir de l’eau. Il soutient que même si la situation dans la Capitale est difficile, elle reste plus envieuse comparée à celle d’autres Régions dans le pays.
Tandis que l’épouse du Chef de l’Etat et ses enfants sont dans le Sud pour des actions sociales, le Président Rajoelina a choisi de rester dans la Capitale pour rencontrer ses voisins directs d’Ambatobe qui ont été les premiers bénéficiaires des Vatsy Tsinjo. Cette aide sociale vise à aider les parents en situation précaire qui éprouvent des difficultés à subvenir aux besoins de leurs enfants en cette période de vacances scolaires, des enfants qui bénéficient d’ordinaire d’une cantine scolaire durant l’année scolaire. Il s’agit en outre pour le Chef de l’Etat de démontrer son amour pour ses concitoyens. Chaque ménage bénéficiaire a reçu un sac de riz.
Les ménages des autres Arrondissements de la Capitale doivent également bénéficier de cette action sociale. Il en est de même pour les ménages des autres Régions de Madagascar. Le Chef de l‘Etat, dans une brève allocution, a souligné que de nombreux autres dons et aides seront remis pour la population vulnérable en particulier et la population malgache en général. « L’humain sera priorisé », martèle le résident d’Ambatobe. Durant cette rencontre avec ses voisins, le Président Rajoelina s’est engagé à construire un terrain de basket moderne pour le Fokontany et a émis le souhait de voir son Fokontany être doté d’un lieu de rencontre, du type tranompokonolona.
L.A.
Une action pérenne du groupe. Cette année encore, les employés du groupe SODIAT ont pu faire profiter d’une circoncision moderne pour leurs enfants. 20 petits garçons en ont bénéficié samedi dernier à la Polyclinique d’Ilafy. Mathis R., le fils aîné de Tatianà Raholdina, en fait partie. « J’ai inscrit mon fils pour cette circoncision proposée par la Fondation SODIAT puisqu’elle se fait avec une méthode moderne. En fait, je ne veux pas que mon fils souffre trop pendant et après l’intervention. De plus, nous n’avons rien payé alors que les frais médicaux y afférents doivent être couteux. Au contraire, l’on nous a offert le "malabary", des jouets comme des ballons, des petits trains, etc., ainsi que du goûter pour chaque enfant circoncis. L’organisation était au top, nous sommes très satisfaits. Nous sommes à la fois fiers d’appartenir au groupe et reconnaissants pour cette action sociale au profit de nos enfants », s’exprime cette mère de famille, travaillant comme journaliste au sein du groupe de presse SODIAT. Comme elle, les parents des enfants bénéficiaires de la circoncision n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude au groupe et à la Fondation. Haingo Ravatomanga était présente sur place avec l’équipe de la Fondation pour être au chevet des enfants et de leurs parents.
Des centaines de garçons circoncis depuis
En partenariat avec les médecins et chirurgiens de la Polyclinique d’Ilafy, le groupe SODIAT a organisé la circoncision moderne pour les enfants de ses employés depuis les années 2010. Des centaines de petits garçons en ont bénéficié depuis, selon les informations recueillies. Le but étant d’alléger les charges et l’angoisse des parents, en leur proposant une circoncision sécurisée et gratuite pour leurs enfants. « Nous utilisons des matériels de dernier cri, dont le bistouri électrique, pour effectuer la circoncision. L’intervention se fait auprès d’un bloc opératoire de la Polyclinique. Nous utilisons l’anesthésie locale pour réduire les douleurs chez les enfants. L’opération dure environ 20 secondes, précédée par un temps de préparation d’environ 10 minutes au bloc », informe le Dr Nirina Georges Rakotoarison, directeur médical au sein de la Polyclinique d’Ilafy. « L’enfant circoncis peut immédiatement porter un pantalon après l’intervention. Il se rétablit entièrement au bout de 3 à 5 jours », ajoute ce médecin. Aucun saignement ne se présente chez l’enfant circoncis après l’opération. Normalement, cette méthode de circoncision coûte entre 250.000 et 300.000 ariary par enfant, mais la Fondation SODIAT l’a assurée gratuitement pour gâter les garçons de ses employés…
P.R.
TIM, HVM, MMM, Leader Fanilo, C Lera, ApoGeniies, RMDM, etc. Les partis ou groupuscules politiques revendiquant le statut d’Opposition fourmillent. Ils grouillent dans une ambiance cacophonique où l’on ne se retrouve plus. Tous excellent, à l’exception d’un ou deux, dans des revendications surréalistes voire surannées. Du fantasme en délire. Conférence nationale ! Remise en cause de la nouvelle liste électorale ! Transition ! Dissolution de la HCC et la CENI ! Déchéance du Chef de l’Etat ! Etc.
Censée revêtir le manteau l’attribuant l’illustration d’une grande force pouvant rivaliser sinon contrebalancer la puissance du camp d’en face, celui du pouvoir, l’Opposition dans son ensemble envoie au contraire le reflet de la faiblesse, de la vulnérabilité fatale qui le conduira, sans faute, vers la déroute. Et pour cause, la division ! Le talon d’Achille qui le mènera nulle part. La tentation à la scission, le point faible, est telle que même à l’intérieur de chaque formation on décèle des conflits internes provoquant une division. Les seconds couteaux s’insurgent contre le leadership d’un autre âge frisant la dictature du chef historique.
Le TIM, l’ancien parti au pouvoir, fondé et présidé par Ravalomanana Marc, se démène à retrouver sa carrure d’antan. Une couleur qui a porté au pouvoir l’ex- richissime laitier. D’abord, en qualité de maire de la Capitale et après, en 2002, Chef de l’Etat par le truchement d’un vrai-faux verdict d’une Cour Suprême montée de toute pièce. La communauté internationale, prise au piège, n’avait d’autre choix que le reconnaitre. Et depuis, Ravalomanana Marc, renversé par des mouvements populaires en 2009, ne parvient plus à « récupérer » son trône d’Iavoloha. Hanté par une envie irréductible de revenir à la barre, Ravalo fait des pieds et des mains jusqu’à proférer n’importe quoi. Ramose n’en démord pas quitte à faire cavalier seul ! Au grand dam de l’union sacrée dont il préside.
Hery Vaovao ho an’ny Madagasikara, l’autre ancienne formation au pouvoir, hésite à franchir le Rubicon. Rajaonarimampianina Hery, handicapé par certaines gênes dont le cuisant échec de 2018, prend toujours son temps avant d’afficher sa décision. Le HVM adhère au principe d’unité prêché par les initiateurs au sein du RMDM dont entre autres le pasteur Tsarahame mais son leader se caresse aussi l’idée de tenter seul sa chance. Il commence à descendre sur terrain.
Des élus députés, déçus par la tournure des évènements, tournent le dos à l’union véhiculée par des dirigeants politiques en quête du pouvoir. Ils se démarquent et créent des mouvements à part. C lera, une formation plus radicale qui veut plus que jamais le chute du régime. Voninahitsy Jean Eugène, député de Morafenobe, l’une des têtes d’affiche marquantes, brandit haut et fort l’objectif : l’heure est venue pour prendre le pouvoir.
Ibidem pour ApoGeniies, l’autre groupuscule qui croit dur comme fer à la mise en place d’une transition, en douce, afin dit-on de mener une élection transparente et acceptée. Fantasme irréaliste et irresponsable que d’autres élus véhiculent et comptent concrétiser.
Que reste-t-il de la plate-forme RMDM et des anciens puissants partis politiques ? Des coquilles vides ! Et de cette démarche disparate qu’un certain Ravalomanana Marc ou autres misent pour reconquérir le pouvoir !
En face, le camp du pouvoir affiche une certaine sérénité.
Ndrianaivo
Le projet d’aménagement hydroélectrique de Volobe amont est un projet initié par l’Etat malagasy dans le but d’augmenter l’accès à une électricité fiable et verte à la population malagasy. Il est mis en œuvre avec des investisseurs reconnus au niveau local et panafricain. Les contrats de concession et d’achat ont été signés en mai de cette année en présence de la Présidence de la République malagasy et toutes les autorités gouvernementales. Après sept ans de développement pendant lequel les études techniques et socio-environnementales sont réalisées, le projet va franchir une nouvelle étape qui est la phase pré- construction où le renforcement de l’équipe sur le terrain, le processus de la sécurisation foncière, les contrats des travaux et le bouclage financier se succèdent. Elle va durer à peu près deux ans. C’est une étape cruciale sur laquelle l’Etat malagasy ainsi que les partenaires financiers se focalisent ensemble pour réussir. Cette nouvelle étape a mené tout naturellement un changement qui fait partie de cycle de vie des projets d’investissement qui existent aussi bien à Madagascar qu’ailleurs. Des investisseurs s’intéressent au projet et des discussions sont en cours. C’est un processus normal qui confirme l’intérêt d’investir à Madagascar. Cela marque la détermination des partenaires financiers qui s’engagent à déployer leur moyen à mener à terme le projet. Depuis la signature, la CGHV (Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe) continue à mettre en œuvre son plan de préparation à la construction des infrastructures avec l’appui de l’Etat malagasy.
Intérêts commun
L’Etat et la CGHV ont conclu un accord équilibré, basé à la fois sur les intérêts communs de la population malagasy et sur la viabilité du projet dont 25 ans de concession permettant au consortium d’amortir l’investissement et de céder l'infrastructure à l'Etat si celui-ci le demande. D’ailleurs, la participation de l'autorité publique dans l'actionnariat de la CGHV va jusqu'à 20%. L’objectif de ce partenariat étant de réduire le prix de l'électricité jusqu'à quatre fois moins cher que le prix moyen actuel de la production. D’où l’engagement de la CGHV à développer des partenariats avec des fournisseurs locaux et nationaux dans le respect des réglementations relatives à l'approvisionnement pendant la phase de construction en plus de son programme RSE, à produire de l'électricité pour le réseau local de la JIRAMA une fois la centrale en service, avec les communautés riveraines de la centrale de Volobe amont pour bénéficiaires. Ainsi, le projet Volobe aura pour mission de générer environ 1 500 emplois directs et indirects, électrifier plus de 2 millions de personnes, soit 8 % de population supplémentaire, accélérer le désenclavement de la zone Volobe grâce à la réfection de la route principale de 26km et l’installation d’un pont de 150m sur la rivière d’Ivondro, renforcer les compétences nationales en ingénierie et technologie de pointe tout en améliorant la balance de paiement en réduisant l’importation de fuel pour au final redresser les comptes financiers de la JIRAMA à travers l’achat d’électricité moins cher que la vente.
La rédaction