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En début de semaine, des photos et vidéos des fonctionnaires de la douane à l'aéroport d'Ivato sont diffusés sur les réseaux sociaux et largement partagés. Deux douaniers qui comptaient de billets de banque se trouvent sur ces photos. Et les commentaires des internautes n’y vont pas de main morte pour les qualifier de corrompus. Un qualificatif né de la source, une dame apparemment, ayant filmé en cachette la scène. Ces fonctionnaires auraient surpris un passager en partance pour l'étranger dimanche dernier, et celui-ci aurait omis de déclarer les devises en sa possession. D'après les infos véhiculées sur les réseaux sociaux pour légender les photos, ces douaniers auraient subtilisé les 75% de la somme saisie... Et le lynchage de ces douaniers par les internautes ne se fait pas attendre. Sans la moindre vérification de la véracité de l'information, la haine se déferle sur ces fonctionnaires qui, pourtant, selon une source avisée et non officielle, n'ont fait que leur travail et sont dans leur bon droit.
Le passager en question avait en sa possession 7.500 euros sans aucune pièce justificative. Il aurait affirmé par la suite qu'il ne possède que cette somme mais la fouille de ses bagages auraient permis de retrouver 13. 000 euros bien cachés.
Le passager reconnait les infractions et a demandé la transaction d'usage en pareil cas au lieu d'un transfert du dossier au tribunal. Un procès-verbal mentionnant l'amende à payer a été signé par le passager en question. Tout est ainsi fait dans les règles apparemment. A moins que ce silence et l'inaction de l'Administration douanière signifient qu'il y a anguille sous roche. Dans ce cas, elle doit agir en sanctionnant les fautifs et remercier la "lanceuse d'alerte". Par contre, si aucune faute n'a été commise par ces douaniers pris en photo et sur qui s'abattent des propos haineux frisant la vindicte populaire, l'Administration douanière doit protéger ses éléments en utilisant les armes autorisées par la loi en vigueur pour faire face à cette incitation à la haine et diffamation. Attendre et voir....
La Rédaction


Etre lanceur d’alerte coûte cher à Madagascar. Ce n’est pas à Angélique Annie Razafindrazoary de contredire ce constat. D’épreuves en épreuve, cette femme battante et son époux Stéphane Décampe ont passés ces dernières années. Meurtre d’un proche collaborateur, menace de mort en face-à-face et abattage des animaux sauvages sous leur protection en sont des exemples réellement vécus.
Jeudi dernier, aux environs de minuit, un incendie manifestement d’origine criminelle s’est déclaré sur leur propriété localisée sur la rive gauche du Canal des Pangalanes au niveau du village d’Andranokoditra, dans la Commune rurale d’Ambinaninony, Brickaville, à une soixantaine de kilomètres au sud de la ville de Toamasina. « Hier soir à minuit, quelqu’un est venu pour mission de brûler le cœur de l’hôtel (Hôtel Pangalanes Jungle Nofy, ndlr), sa cuisine et le restaurant », a rapporté le propriétaire sur les réseaux sociaux.
Le feu a été vite maîtrisé grâce à une réactivité salvatrice d’une équipe de bénévoles de l’association française Armada, présente depuis quelques jours dans la localité pour des œuvres humanitaires une fois par an à Madagascar. L’incendie a épargné le restaurant. Même si aucune perte en vie humaine ni blessure n’ont été déplorées, les dégâts ont été assez importants. « Nous avons perdu la cuisine et vraiment tout ce qu’il y a avait dedans », a déploré le propriétaire en gardant son sang froid.
Le couple franco-malagasy dit ne pas avoir encore porté plainte. L’identité du suspect ou des suspects n’est pas encore connue non plus. Les activités commerciales de l’hôtelier-restaurateur continuent comme si de rien n’était grâce à l’instantanéité des soutiens des amis qui se sont mobilisés pour lui venir en aide sur-le-champ. Il s’agit en effet d’un coin de rêve où des VIP et membres de la jet-set ont l’habitude de passer des moments de détente.
C’est aussi le centre de commandement de la protection de la forêt classée de Vohibola abritant des espèces endémiques qui n’existent nulle part ailleurs comme la plus petite grenouille et le plus petit caméléon au monde. Sa richesse naturelle exceptionnelle fait de cette forêt un terrain favorable à toutes sortes de trafic. La lutte contre les activités illégales à l’intérieur du site afin de le protéger voire sauver expose les responsables de l’association Razan’i Vohibola à des risques permanents.
Les trafiquants et leurs complices mènent la vie dure à sa présidente, la lanceuse d’alerte Angélique Annie Razafindrazoary, et son époux. Armé de courage, le couple ne se laisse jamais faire facilement. Les différentes organisations œuvrant pour la nature et les droits de l’homme ne le laissent pas non plus se battre seul. De plus en plus d’actes criminels ciblent les lanceurs d’alerte à Madagascar ces derniers temps. Ces personnes ont besoin de protection. Une nouvelle loi devrait être adoptée en leur faveur.
M.R.

La Une du 12/06/24

Publié le mardi, 11 juin 2024

Courageux, les Barea de Madagascar ont décroché un valeureux point face aux Aigles du Mali (0-0) au FNB Stadium de Johannesburg, Afrique du Sud, dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires à la Coupe du monde 2026. 

Un très bon coup pour Madagascar après sa victoire contre les Comores. Les hommes de Romuald Rakotondrabe, coach malagasy, ont réussi à tenir tête aux Maliens (0-0) à l'issue d'une rencontre houleuse. Les Barea ont débuté le match comme ils l'ont fini avec un énorme combat avec un effectif réduit. L'expulsion de Louis Demoleon suite à un carton rouge attribué après un geste de dernier défenseur est indiscutable, mais le sélectionneur des Barea estime qu'il s'agissait aussi d'une faute intelligente.

Grogne des uns, déception des autres. La date de l’Eid-al-adha est finalement fixée pour le dimanche 16 juin pour cette année. Le communiqué sorti hier par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP) a déclaré que cette journée sera fériée, chômée et payée partout sur le territoire de la République de Madagascar. Une date confirmée à partir du calendrier fixé par la communauté musulmane ainsi que la lettre formulée par le Président du « Fikambanan’ny Silamo Malagasy » (FSM). Pourtant, beaucoup s’attendaient à ce que cette fête musulmane soit célébrée le lundi 17 juin, et non au même jour que la fête des pères.

Les réseaux sociaux représentent une nouvelle source de revenus. Depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19, beaucoup de gens ont perdu leur travail, tandis que d’autres emplois ont vu le jour, comme le taxi-moto, les street-foods et dernièrement les activités en ligne. Ainsi, la hausse du coût de la vie est incontournable avec la crise sanitaire mondiale. Et ces derniers temps, bon nombre de Malagasy sont tombés dans une extrême pauvreté. La majeure partie des ménages vivent avec moins de deux dollars par jour, selon la Banque mondiale. Avec cette situation, bon nombre de jeunes ont quitté les bancs de l'école. Ils sont contraints de travailler pour à la fois subvenir aux besoins de leur famille et financer leurs études. 

Nécessité publique

Publié le mardi, 11 juin 2024

Le service public est une chose, la nécessité publique une autre ! Si le service public met en œuvre tous les moyens pour satisfaire les besoins fondamentaux et quotidiens de la population, la nécessite publique s’occupe de tout le processus pour sauvegarder les intérêts vitaux de la population.

Font partie des éléments du service public, les voiries, les transports en commun et le fret, les caisses publiques, les banques (GAB), les Postes, les douanes, les services des ports, les infrastructures routières, etc.

La célébration de la Journée mondiale de l'artisanat, qui s'est tenue à l'aéroport d'Ivato, a revêtu une importance particulière pour le secteur. Lors de cet événement, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a mis en lumière le rôle crucial des artisans dans la préservation du patrimoine culturel et le développement économique du pays. Selon le ministre, les métiers de l'artisanat sont bien plus que de simples occupations. Les visiteurs internationaux, en transit par l'aéroport, sont souvent émerveillés par la richesse et la diversité des produits artisanaux qu'ils découvrent. Les objets qu'ils emportent chez eux deviennent des ambassadeurs silencieux de la culture malagasy, suscitant curiosité et admiration au-delà des frontières du pays.

La richesse culturelle de la Grande île vient une nouvelle fois d’être mise en valeur sur la scène internationale. C’était lors de la dixième édition du Marché des musiques de l’océan Indien - IOMMa (« Indian Ocean Music Market ») qui s’est déroulée du 4 au 6 juin à l’île de La Réunion. Deux groupes ayant représenté Madagascar durant ce festival ont fait vibrer le sol réunionnais. 

Le premier groupe malagasy s’appelle Lovana. Ce groupe est constitué d’un quatuor qui réunit Golly, Bema - une chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle - producteur et batteur nantais. Ils ont été accompagnés par Jérôme Ettinger qui a joué une musique hybride entre polyphonies de voix frissonnantes, beats afro-electro et percussions tribales qui appellent à la transe durant la soirée de représentation. La chanteuse du groupe a été absolument époustouflante et a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire des festivaliers. 

Jour J pour le forum des dirigeants mondiaux dans le cadre du 60ème anniversaire de la CNUCED (ONU Commerce et développement) ce jour et ce jusqu’à jeudi au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Arrivés en territoire suisse depuis hier, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont été accueillis par la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan à l’aéroport de Genève. Pendant un bref échange avec la SG, le Président a mis en avant l’importance de la participation de la délégation malgache ainsi que l’ambition de Madagascar en vue d’un « équilibre économique ». D’après les statistiques publiées par la CNUCED sur Madagascar, la balance commerciale de Madagascar demeure déficitaire puisque la valeur des exportations de marchandises est de 3,7 milliards de dollars contre 5,6 pour les importations en 2022.  

Fil infos

  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Evêques de Madagascar - Mise en garde contre la vengeance et la violence
  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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