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A moins d’une semaine de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, le collectif de candidats ayant décidé de boycotter la campagne de propagande électorale se retrouve dos au mur, piégé dans l’impasse dans laquelle il s’est lui-même engagé. Comme il est désormais impossible de rattraper le temps perdu,  ledit collectif n’a plus d’autres choix que faire feu de tout bois afin d’empêcher coûte que coûte que le scrutin du 16 novembre puisse se tenir. Et le meilleur moyen d’y parvenir est de plonger le pays dans une spirale de violence, dans l’espoir que cela justifiera la remise aux calendes grecques des élections.
C’est en ce sens qu’il faut comprendre la décision des leaders du mouvement, annoncée samedi dernier lors de leur meeting tenu au coliseum d’Antsonjombe, d’envahir la mythique place du 13 mai à partir de cette semaine. Il s’agit de faire monter de plusieurs crans les provocations à l’endroit des Forces de l’ordre pour amener ces dernières à muscler leur intervention, multipliant ainsi les circonstances propices aux affrontements violents. L’objectif est de créer de toutes pièces des « martyrs » dont les images seront ensuite exhibées, telles des trophées, sur les réseaux sociaux et dans la presse afin de heurter l’opinion publique tant nationale qu’internationale. Il en est ainsi, par exemple, de ces enfants en bas-âge qui, s’étant trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont été les victimes collatérales de gaz lacrymogènes.
Pour l’instant, on ne recense « que » des blessés aussi bien dans les rangs des manifestants que dans le camp des hommes en uniforme. Mais comme l’a si bien déclaré récemment l’hystérique Fanirisoa Ernaivo  - celle qui, à 10.000 km, harangue et pousse le collectif de candidats et ses partisans au casse-pipe  -  il ne leur reste plus qu’à attendre le premier mort.
La Rédaction


Le football malagasy est en deuil. Le grand gardien légionnaire de l’équipe nationale malagasy de football, Dominique Rakotonandrasana dit « Gôly Be », ou grand gardien de but, a tiré sa révérence à l’âge de 53 ans le jeudi matin 9 novembre 2023. Après l’annonce de ses proches sur les réseaux sociaux, la fédération malagasy de football a officialisé hier le décès de Dominique Rakotonandrasana dans son domicile à Ivato. Atteint de diabète, qui l’a consumé petit à petit  depuis un mois, il a laissé une veuve et trois orphelins derrière lui. Rappelons que comme son épouse, Dominique est aussi un joueur de volleyball et un basketteur connu. Le corps du défunt quittera la Capitale ce vendredi 10 novembre pour rejoindre sa région d’origine à Taolagnaro.
Avec ses 1m 85 et 90 kg, « Goly Be » est un légendaire qui a inspiré beaucoup de générations de gardien de but national. Malgré sa robustesse, c’était un gardien de but agile, doté de réflexe et d’une lecture de jeu rapide», raconte Franck Rajaonarisamba, son ancien coéquipier du club BTM et ancien entraineur national, et actuel entraineur de Fosa juniors FC.
Rares sont les joueurs qui ne le connaissent pas que ce soit en milieu rural ou urbain. C’était un pur talent qui a marqué l’histoire du football malagasy à côté de Mamisoa, au sein de l’équipe nationale malagasy de football depuis 1989 jusqu’en 2015. Durant une décennie, il a occupé le poste de titulaire indiscutable de l’équipe nationale. Il figure parmi la génération dorée qui a marqué le Club M puis les Scorpions de Madagascar. Dominique s’est fait démarquer du public avec son grand dégagement qui atterrit souvent dans la surface de réparation adverse. Et il est aussi l’un des rares gardiens de but malagasy qui a marqué un coup franc avec l’équipe nationale au stade de Mahamasina.
Il a déjà évolué au poste d’attaquant, juste pour le plaisir de jouer au foot. Le football pour lui c’est toute sa vie. Selon toujours ses dires de son vivant : « la différence entre ma génération et la nouvelle génération, c’est que les jeunes ne vivent vraiment pas le foot. Ils n’ont pas la même douleur qu’on ressentait à l’époque quand on perd un match. La persévérance et le travail individuel font aussi une grande différence entre l’ancienne génération et celle d’aujourd’hui ».
 Il a  su combler la place laissée par Ferdinand Rafalimanana un autre « Gôly B », du Club ou encore Jeannot Paul Razafindralambo, dit  « Pôpol », des grands gardiens qu’il a succédés dans l’équipe nationale.
Né à Taolagnaro le 2 février 1970, Dominique a débuté sa carrière de footballeur avec le BTM Taolagnaro, avant de rejoindre le BTM Antananarivo. « Seulement deux ou trois jours après son arrivée, tout le monde était stupéfait de son talent de gardien et deux semaines après, il est désigné par notre entraineur de l’époque de gardien titulaire de l’équipe », nous raconte Franck Rajaonarisamba.
En 1989, il est convoqué pour porter la tunique du Club M Madagascar. Depuis, il s’est battu pour rester au poste de titulaire de l’équipe nationale. Dominique a déjà aussi joué pour l’équipe de la FTM, puis il a passé trois ans avec le FC2A. Il a mis un terme à sa carrière de footballeur en 2015 avec le Club olympique de l’Emyrne ou SOE de Domoina Soavina Atsimondrano (DSA) avec Christian kely avant de s’orienter vers le beach soccer de l’équipe nationale.
Elias Fanomezantsoa



Agenda du week-end

Publié le jeudi, 09 novembre 2023

Vendredi 10 novembre
Tovo J’Hay
Depuis le début de l’année, Tovo J’Hay enchaîne de nombreuses prestations, que ce soit dans la Capitale ou dans les autres grandes villes. Après son dernier concert qui s’est tenu en juillet dernier, le chanteur a pris quelques semaines de pause. Pour ce week-end, il a décidé de reprendre les choses en main et repart pour un autre rendez-vous nostalgique et romantique. En effet, Tovo J’Hay, connu pour ses tubes romantiques depuis 23 ans, retrouvera ses inconditionnels pour ce vendredi. Le show aura lieu dans le vieux carré de Behoririka à partir de 20h 30. Une autre  retrouvaille qui sentira sûrement la nostalgie. L’objectif consiste à faire revivre les beaux moments du passé durant quelques tours d’horloge. Une soirée à ne pas manquer. Rendez-vous au Piment Café !
Les « Talenta »
La musique acoustique résonnera encore dans l’antre de l’Espace Dera, Tsiadana pour ce vendredi joli. Ce soir, la chanteuse Inah, le guitariste MbolaTalenta ainsi que  Fanilo Poppin’s  seront sur la même scène. Ce beau petit monde s’armera de guitares et d’autres instruments de musique pour reprendre les meilleurs du folk, de la variété et du rock malagasy. Les « Talenta », un nom qui n’est plus nouveau dans les esprits des mélomanes, promettent une soirée exceptionnelle où leurs talents et leur passion commune seront à l'honneur. Au menu, il y aura des interprétations des propres compositions de Mbola Talenta et Inah, des chansons de  Mirana, bref du bon son à la sauce malagasy et des improvisations à n’en plus finir.
Jimi Harison
C’est un artiste malagasy, mais tous ceux qui ont eu l’occasion de le voir sur scène peuvent dire que s’il avait fait carrière en Europe ou aux Etats-Unis, il aurait évolué dans l’entourage des grands noms du showbiz. Avec sa voix et son charisme, ce chanteur polyvalent étonne plus d’un. Durant ses shows, Jimmy Harison a l’habitude de reprendre avec talent tous les grands standards des stars internationales comme Stevie Wonder ou Michaël Jackson. Ce soir, il sera la vedette du Restaurant le By-Pass After Work pour un cabaret de vendredi joli. La musique débutera à 20h. Préparez-vous à entendre différentes interprétations de morceaux des grandes vedettes nationales et internationales.
Samedi 11 novembre
« Rire délire »
Une occasion à saisir pour les jeunes qui sont intéressés par les spectacles humoristiques. Depuis trois ans, le « stand up » ou encore le sketch sont des disciplines très en vogue et dans lesqelles de nouveaux jeunes talents émergent tous les jours. Pour se mettre un peu à la page, rien de tel qu’un petit plateau d’humour pour picorer l’univers de nouveaux talents. A cet effet, l’Alliance française de Tananarive (AFT) sise à Andavamamba fait appel aux jeunes amateurs d’humour à venir participer à l’événement baptisé « Rire délire » qui se tiendra demain à l’AFT à partir de 10h. Un événement gratuit qui s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Au programme, des ateliers dispensés par le collectif « Gasy Stand Uppers » pour ceux qui veulent devenir des professionnels dans l’écriture de textes humoristiques. Il y aura également une scène ouverte pour inciter les jeunes à montrer leurs talents.
Gaei
La star de la musique urbaine du moment, Gaei,  sera sur la scène de Chez Papa Isoraka, demain soir à partir de 22h. Une soirée qui promet des étincelles, puisque le chanteur est une star adulée par les amateurs de la musique urbaine. Une réjouissance qui promet de durer au-delà de minuit. Gaei fera fondre le cœur des jeunes femmes avec ses tubes romantiques, à l’instar de « Tu vaux le ciel », « Na lingui », sans oublier son titre phare « Rose ». Des tubes qui seront sûrement entonnés en chœur par le public. Il est temps de retrouver de la bonne vibration avec, sûrement, des jolies nanas qui se tortillent comme de belles déesses
Dimanche 12 novembre
« Jaws Band »
Après avoir arpenté les différentes scènes de la Capitale, récemment au temple FJKM d’Andavamamba Filadelfia, Jao et ses camarades de scène mijotent un autre rendez-vous 100 % gospel. Toujours dans le cadre de son « Live Tour 2023 », la bande annonce un concert grandiose ce dimanche à partir de 14h 30 à l’église FJKM Tsiafahy Fihavaozana. Ce sera un concert évangélique durant lequel Jao et son équipe donneront sensation au public de cette Commune à travers un voyage musical. Leur répertoire est toujours constitué de chants gospel aux couleurs bien malagasy. Ce groupe chante toujours la bonne parole pour toutes les générations, mais aussi pour un public venu de tous les  horizons. « Jaws Band » fera sans doute vibrer l’estrade de cette église et transmettra de nombreux messages positifs et des valeurs chrétiennes au public.
Si.R


Le Conseil d'administration de Madagascar Airlines a récemment donné son feu vert à un plan d'affaires exhaustif, révélant la délicate équation financière à laquelle est confrontée la compagnie aérienne nationale. Incapable de s'appuyer sur une flotte d'avions en propre, Madagascar Airlines est actuellement tributaire de la location d'aéronefs pour répondre à la demande croissante de ses clients. Les défis financiers se sont intensifiés, surtout dans le contexte des vols internationaux, un domaine où la compagnie n'a pas réussi à déployer une flotte suffisante. Pour les vols intérieurs, la flotte actuelle de trois avions semble être en deçà des exigences d'une demande locale en constante augmentation. Cependant, le recours onéreux à la location d'aéronefs, notamment pour les liaisons vers l'Europe, s'est avéré être le principal catalyseur des difficultés financières de la compagnie. Le modèle de location ACMI, englobant les coûts liés à l'équipage, à l'assurance et à la maintenance, combiné aux volatilités des prix du kérosène, a entraîné des pertes financières considérables. Afin de remédier à cette situation précaire, Madagascar Airlines a pris la décision audacieuse de mettre un terme au contrat ACMI, engendrant ainsi la suspension temporaire des vols internationaux jusqu'à ce que l'équilibre financier de l'entreprise soit rétabli. Cette décision cruciale n'a pas été prise à la légère, et la compagnie s'efforce désormais de minimiser l'impact sur les clients qui ont déjà effectué des réservations ou acheté des billets.
Défis
Des mesures spéciales ont été mises en place pour assurer la satisfaction des clients et préserver la confiance dans la compagnie, un élément essentiel pour toute entreprise évoluant dans le secteur de l'aviation. Le plan d'affaires élaboré pour surmonter ces défis sera mis en œuvre par étapes, avec une première phase axée sur l'intensification de la promotion des vols intérieurs. A partir d'avril 2024, Madagascar Airlines prévoit d'augmenter sa flotte en intégrant des avions tels que l'ATR 72 et l'Embraer E1, visant ainsi à améliorer les services intérieurs et à répondre plus efficacement à la demande locale en pleine expansion. Cette étape initiale est cruciale, non seulement pour résoudre les problèmes financiers immédiats, mais aussi pour positionner Madagascar Airlines comme un acteur majeur et compétitif sur le marché mondial de l'aviation. Il est à souligner que des partenaires et bailleurs de fonds internationaux ont exprimé leur volonté de soutenir financièrement la mise en œuvre de ce plan d'affaires vital pour l'avenir de la compagnie. Malgré les défis, la direction de Madagascar Airlines demeure optimiste quant au succès de cette transition stratégique. Les changements envisagés visent non seulement à résoudre les problèmes financiers immédiats, mais aussi à jeter les bases d'une croissance soutenue et d'une reprise réussie des vols internationaux à une date ultérieure. Les prochains mois seront sans aucun doute cruciaux, et les observateurs du secteur surveilleront attentivement l'évolution de cette restructuration, qui promet de redéfinir le paysage de l'aviation à Madagascar.
Hary Rakoto

Fruit du partenariat entre l’association « Wednesday Morning Group » (WMG), la Fondation BOA et le Rotary Club d’Ankorondrano. L’école primaire publique (EPP) d’Ambohitsimeloka à Anosiala, dans la Circonscription scolaire d’Ambohidratrimo, fait désormais peau neuve. Ceci après les travaux de réhabilitation et de rénovation assurés par les partenaires. « La Fondation BOA a rénové entièrement tous les bâtiments principaux de l’établissement, avec les 5 salles de classes existantes. 4 classes ont également été dotées de tables-bancs. WMG a, quant à elle, créé toute la clôture et le portail de l’école ainsi que le préau. L’association a également réhabilité la cour de récréation et a mis un plafond pour toutes les classes. La salle pour la maternelle a aussi été équipée de tables, chaises et étagères », avance la responsable auprès de ladite association féminine. Elle n’a pas manqué de s’adresser aux centaines d’écoliers de bien entretenir les infrastructures rénovées ainsi que les mobiliers scolaires afin que les futures générations puissent aussi en profiter. « Avec de telles conditions, vous devriez bien étudier afin d’avoir un avenir meilleur et d’être la fierté de vos parents et vos enseignants », lance-t-elle.
Pour sa part, la directrice de l’EPP d’Ambohitsimeloka n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux partenaires dans la rénovation de l’établissement. « Depuis sa création en 1980, aucune réhabilitation entière n’a été effectuée au sein de l’EPP. Les écoliers ont dû être scolarisés dans des salles ayant des fuites sur le toit, des murs fissurés ou encore des portes endommagées, et ce, pendant des années. Malgré cela, le taux de scolarisation a connu une hausse, et cela va se poursuivre avec ce nouveau départ », avance la directrice. Cette réhabilitation va rendre meilleure la vie des écoliers d’Ambohitsimeloka, d’après la présidente du Rotary Club d’Ankorondrano. Les partenaires ont permis aujourd’hui au village d’Ambohitsimeloka d’avoir une école digne et de donner plus de motivation aux élèves à travailler dur pour un avenir meilleur, et surtout d’encourager les parents à scolariser leurs enfants maintenant qu’ils ont un bel établissement.
Pour information, WMG rassemble des femmes de toutes générations et de toutes sortes de professions dans le but d’apporter un changement dans la vie des plus nécessiteux. L’éducation et la promotion des femmes sont parmi les domaines d’intervention prioritaires de cette association caritative. La Fondation BOA accorde également de l’importance majeure dans l’éducation et la santé. Le Rotary Club d’Ankorondrano mène, quant à lui, des actions dans les domaines de la santé, l’éducation et l’humanitaire afin de créer de l’espoir dans le monde…
P.R.


Les dix personnes arrêtées lors des tentatives des partisans du collectif des candidats pour rallier et marcher de force sur la Place du 13 mai, samedi dernier, ont comparu devant le Tribunal d'Anosy, salle 2. Accusés de diverses infractions dont attroupement illégal et violence et voie de fait, les concernés dont une femme ont rejeté en bloc toutes ces accusations.
A la fin de l'audience, le juge déclare que le verdict sera connu le 17 novembre prochain.
L'avocat des 5 accusés, qui ont été placés sous mandat de dépôt, s'est heurté au refus du Tribunal dans l'un de ses requêtes dont notamment la liberté provisoire pour ses clients.
Rappelons aussi au passage que les cinq autres  personnes impliquées dans l'affaire, ont été, pour leur part, placées sous contrôle judiciaire.
Les accusés ont participé à la marche des pro- C10 ou "Hetsika Fotsy", qui a juré de rallier à tout prix, donc quoiqu'il arrivait, Analakely, à la Place du 13 mai.
Et ils ont été arrêtés lors d'un bras-de-fer avec les éléments de l'EMMONAT, la Police anti-émeute,  dans différents points des environs d'Analakely comme Antanimena ou Ankazomanga.
La veille de ce "Diabe", le préfet d'Antananarivo, en l'occurrence le général Angelo Ravelonarivo, prévenait que toute tentative pour accéder par la force sur la Place du 13 mai, dans le cadre de toute manifestation politique en dehors de la propagande électorale, constitue une infraction. Et que la Préfecture a prévu d'autres endroits pour que les pro C10 puissent se rassembler ou faire un meeting, samedi dernier.
Franck R.

LA UNE DU 09/11/23

Publié le mercredi, 08 novembre 2023

Les armes ont tonné dimanche soir en plein coeur d'Analakely. A l'angle d'une rue, deux corps inertes gisaient dans le noir, sur le bitume. Sur les lieux, ce sont les élements de l'unité d'intervention rapide de la Police (UIR) qui ont frappé ainsi un grand coup en matière de lutte contre le banditisme et ensanglante souvent Analakely. En effet, il s'agissait d'un acte méritoire de cette unité spécialisée de la Police pour sauver la vie d'un citoyen en danger car tombant entre les grifffes de ces deux bandits. Equipés d'objets tranchants, ces derniers se sont attaqués à un passant isolé, qui a eu le malheur d'être surpris par la nuit alors qu'il était sur le point de regagner son foyer.

Destitution du directeur de la Direction de la santé familiale (DSF) à Analakely. Telle est la revendication des employés au niveau de cette branche du ministère de la Santé publique. Hier, ils ont effectué une manifestation devant le bureau à Analakely pour exprimer leur mécontentement. 

D'après les employés, ils ont ras-le-bol du comportement barbare de ce directeur. "Cela fait un an qu'il a été nommé à ce poste, mais il a déjà commis de nombreuses fautes au sein du département et envers les employés par ses écarts de langage : mots blessants et insultes. Il nous traite comme des moins que rien", se plaint une employée de la DSF. Un fait qui s'est produit en début de cette semaine et c’est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. En effet, un véhicule administratif a été garé dans le parking du bureau de la DSF. Quand le directeur est arrivé, il n’a pas pu garer son véhicule au parking, alors il s'est mis en colère. Celui-ci a ordonné au chauffeur de faire sortir ledit  véhicule dont la clé n'était pas sur ce dernier. Il l'a alors insulté devant tout le monde, l'a traité de tous les noms.

L’inquiétude monte du côté des marchands du marché de jeudi à Mahamasina. Ils ont encore en tête les échauffourées d’hier. En effet, il y avait plusieurs blessés et des arrestations.  Des jets de pierre et tirs de balle en caoutchouc ont marqué les manifestations initiées par le collectif des candidats devant le stade Barea. S’il n’y a pas de marché, ça va être un chou blanc pour de nombreux vendeurs.

« Si le même scénario se reproduit ce jour, ce serait une véritable perte pour nous. On n’a que le jeudi pour engendrer le maximum de bénéfices. L’achat des marchandises de la semaine est basé sur le marché du jeudi », indique un marchand de Mahamasina.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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