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Vendredi prochain et jusqu’au mardi 18 octobre, les perturbations en plus des délestages habituels surviendront sur la distribution d’électricité au niveau du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La raison étant que la compagnie nationale d’eau et d’électricité a programmé des travaux majeurs pour l’installation d’un quatrième groupe qui va augmenter la puissance de la centrale d'Andekaleka. « Les techniciens vont procéder à la mise en place de la vanne de garde du type sphérique pour la mise en service de ce groupe.

L’antre du centre culturel Ivokolo situé à Analakely est le lieu de rendez-vous de quelques amateurs et passionnés de peinture depuis le 20 septembre dernier. En effet, l’exposition baptisée « Diorama » attire de nombreux curieux depuis son ouverture. Et oui, les expositions s’ensuivent mais ne se ressemblent pas au centre Ivokolo. Actuellement, le peintre Fetra Rabarison expose une douzaine de ses tableaux dans les locaux de la Galerie d'art R.R. Raparivo.

Suite à la succession d'incendies de forêts dernièrement dans plusieurs parcs nationaux et réserves naturelles de Madagascar, le Gouvernement réagit. Hier, au cours d'une déclaration sur la chaîne nationale, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin a annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour lutter contre les feux de brousse.

Rabetsaroana Sylvain répond à une frange minoritaire de l'Opposition qui remet en cause les « velirano » du Président et s'approprie les réalisations du régime actuel. Et ce, dimanche dernier, du côté du « by-pass », lors de la célébration de l'anniversaire de la création du kung-fu wisa à Madagascar. Toujours vexés par les déclarations du Président de la République qui a fustigé les anciens dirigeants pour les promesses non tenues auprès de la population, les dirigeants du précédent régime évoquent la continuité de l'Etat pour essayer de justifier que son régime y est pour quelque chose dans la réhabilitation de la RN5A notamment. Ils affirment que les réalisations du régime actuel sont issues d'accords signés avec le régime précédent. 

 

La une du 10 octobre 2022

Publié le dimanche, 09 octobre 2022


Pour pouvoir bénéficier des financements de l’Association internationale de développement (IDA), les pays d’Afrique subsaharienne se doivent d’atteindre certains objectifs fixés dans le rapport CPIA ou évaluation des politiques et institutions que la Banque mondiale dresse sur une fréquence annuelle. Dans ce rapport, l’institution de Bretton Woods classe la Grande île à la 18ème position sur une quarantaine pays africains ayant besoin de cette aide au développement. Pour rappel, en plus du classement des performances de chaque pays, l’objectif de ce rapport est surtout de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact des efforts déployés pour soutenir la croissance et lutter contre la pauvreté. La note globale obtenue sert aussi à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons que la Banque mondiale accorde aux pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. Selon ce rapport, la gestion économique sur l’ensemble des pays évalués a connu une nette progression, notamment au niveau de la gestion de l’inflation malgré le contexte de crise mondiale. Cependant, le domaine de la gestion du secteur public et des institutions reste faible. Si ce rapport indique les performances d’un ensemble, cela reflète aussi la situation à Madagascar, à en croire les études.

Positif
De ce fait, Madagascar reste malgré tout sur une moyenne positive et peut encore bénéficier de l’aide au développement de l’IDA malgré notre classement qui stagne dans le rapport CPIA. En effet, ce rapport inscrit la Grande île avec une moyenne générale de 3.3 sur 4.5. Cette note classe Madagascar au premier rang pour la septième année consécutive, en comparaison avec le Rwanda (4.1). Le pays qui se retrouve au plus bas de l’échelle a une moyenne de 1.0. Dans la rubrique « santé » de ce rapport, la Grande île affiche par contre une légère augmentation de +0.5 de ses performances. Mais en général, la note moyenne obtenue par l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne reste inchangée à 3.1. De même, aucun changement n'a été observé au niveau infrarégional, l'Afrique de l'ouest et centrale affichant toujours un score global de 3.2, et celui de l'Afrique de l'Est et australe est de 3.0. Le rapport CPIA montre également une évolution de la note globale dans 11 Etats, dont une progression pour sept d’entre eux et une dégradation dans les quatre autres. Les pays dont le score moyen est inférieur à 3.0 sont pour la plupart classés dans la catégorie des pays fragiles ou en situation de conflit.
Hary Rakoto


A la fois meurtrière pour les victimes que les assaillants ! Et c’était l’effusion de sang : trois cadavres laissés sur le tapis. L’un est celui d’une mère de famille répondant au nom de Marie Florence Rahantaniaina (78 ans) tandis que les deux autres sont ceux des assaillants âgés de 21 ans et de 30 ans. C’est ce qu’on puisse dire à propos de cet assaut perpétrés par des bandits armés aux premières heures de la matinée, samedi dernier, dans la localité d’Antenibe, District d’Andramasina, située à une trentaine de kilomètres au sud-est de la
Capitale. Tout a démarré par l’alerte donnée par une personne de bonne foi au commandant de brigade de Gendarmerie d’Andramasina à propos de ce vol avec effraction perpétré par des bandits munis d'armes blanches dans ladite localité.

Aussi, cinq gendarmes dirigés par le commandant de brigade en personne se sont dépêchés sur les lieux afin de constater les faits et poursuivre les malfaiteurs. Au constat, la maîtresse de maison a été poignardée à mort par les voleurs. Elle a succombé des suites de ses blessures. En revanche, l’époux de la victime, le prénommé Aimé (82 ans) a eu plus de chance. Il a réussi à se cacher dans la douche du deuxième étage de la maison.  Outre l’assassinat barbare de cette mère de famille, les agresseurs ont également fait main basse sur une boîte à bijoux, mais surtout aussi sur une somme d’argent.

Mais l’affaire n’en était pas restée là. Des membres du comité de vigilance ou « Andrimasom-pokonolona » ont déclenché une chasse à l’homme pour retrouver les traces des tueurs. C’était dans ces circonstances que deux malfaiteurs, ayant participé à ce vol aggravé de meurtre, ont été définitivement mis hors d'état de nuire par les gendarmes. Ces derniers les ont traqués jusque dans une zone boisée de ‘‘Tsiperifery’’, vers 10h, le même jour.

En effet, les bandits, ayant réalisé qu’ils allaient se faire piéger comme des rats, ont attaqué et blessé 2 membres du comité de vigilance. Pire, ils s’en étaient pris physiquement aussi aux gendarmes qui ont voulu les arrêter. L’un des malfaiteurs qui furent éliminés répond au nom de Jean de Dieu Norvene (21 ans), venant de Manakara. Il était le gardien de la maison du couple victime mais a été licencié par ses employeurs il y a deux semaines de cela, suite à plusieurs points de discorde entre eux. Cet ancien gardien devenu bandit aurait déjà volé une grosse somme d'argent appartenant à ses employeurs. Et que sa femme aurait également été la domestique du couple victime, mais qu’elle serait en voyage à Manakara au moment des faits. Quant au deuxième larron, le nommé Velomandroso, la trentaine, est originaire de Lokomby Manakara.
Malgré ces agressions, l’on n’a déploré aucun blessé, côté gendarmerie.  Le constat des corps sans vie des défunts a été effectué en présence du médecin du CHRD Andramasina. Le corps de la septuagénaire a été remis à sa famille tandis que ceux des 2 malfaiteurs ont été enterrés par le Fokonolona d'Andramasina, en attendant une éventuelle récupération par leurs membres de famille. La brigade de gendarmerie d'Andramasina a été saisie de l'affaire.
Franck R.

Coupe de la CAF - Elgeco Plus toujours déterminé

Publié le dimanche, 09 octobre 2022


L'Elgeco Plus aura fort à faire au match retour.
L'équipe vainqueur de la coupe nationale a mordu la poussière au C2 en perdant le match aller du deuxième tour de la Coupe de la Confédération africaine de football  CAF à domicile 1-3, hier, face au Marumo Gallants FC (Afrique du Sud) au Stade Barea Mahamasina.  Une défaite prévisible pour les observateurs après la prestation de l’équipe malagasy lors du premier tour de la compétition.
L’absence de quelques joueurs pièces maîtresses a pesé sur l’équipe malagasy et la moindre erreur défensive se payait cash pour L’Elgeco Plus.
Comme il fallait s'y attendre, les hommes d’Auguste Raux n’ont pas pu faire long feu face à une équipe 14ème au classement de la première ligue du championnat Sud-africain, le Marumo Gallants. Ce dernier se contentait de chaque erreur malagasy pour enfoncer le clou et cela s’est avéré payant pour l’équipe.
  Face à une équipe qui n’est pas dans son assiette, les visiteurs ont déjà bouclé la première mi-temps sur un score de 0-2, grâce à des buts de Mphambaniso (11') puis de Ngema (21', sur penalty).
L'Elgeco Plus a réduit l'écart à la 76' grâce à un but de Onja, avant que Nku (89') ne termine le travail pour le Marumo Gallants FC.
« Le premier but est arrivé trop tôt et les joueurs n’ont pas pu se concentrer pour appliquer les consignes comme il fallait. De plus Safidy n’était pas dans le match après sa blessure. Mais nous sommes encore prêts à nous battre pour le match retour », conclut le coach Raux.
Elias Fanomezantsoa

Des points positifs, malgré tout !

Publié le dimanche, 09 octobre 2022

Ces temps-ci, le pays vit des moments difficiles. La traversée donne du fil à retordre aux dirigeants, à la population !
Des foyers de tension couvent. Des menaces larvées de grève et des grèves effectives empoisonnent l’atmosphère. Les étudiants  d’universités publiques, avec l’éternel retard des paiements de leurs bourses d’études, brandissent à tout moment leur détermination à faire blocus des cours à l’université. Un éternel problème que les responsables concernés ne parviennent pas à endiguer. Certains observateurs y voient quelque chose qui n’est pas catholique !  Pourquoi, s’interroge Soja Jean André dit Kaleta le conseiller spécial du Président, on attend toujours le dernier moment pour se précipiter à régler ce « problème ».
Les greffiers entrent grève après expiration de l’ultimatum qu’ils ont lancé. En fait, il ne s’agit que d’un « remake » d’un mouvement syndical. Leur revendication repose sur le règlement de certains avantages que les grévistes jugent comme étant de leur droit le plus absolu. Les responsables au niveau du  ministère de tutelle appellent au dialogue. Chose que les greffiers grévistes refusent. Le garde des Sceaux Rakotozafy François recadre le débat. En substance, il souligne qu’il y a « droit de grève et droit de grève ! » Pour un département délicat comme celui de la Justice, bloquer le fonctionnement des services surtout au Palais de Justice crée un préjudice grave notamment pour des affaires de déferrement au Parquet. Le système de service minimum est tout de même exigé !
Des incendies se déclarent un peu partout dans l’île. Des feux de brousse qui menacent ouvertement l’avenir du pays. Mais, là où le bât blesse réside sur le ravage par les feux des zones protégées abritant des espèces en faune et flore endémiques. Comme on le sait, la Grande île regorge d’ espèces rares qui ne se trouvent nulle part ailleurs. Des incendies de ce genre risquent de compromettre l’avenir. Notons au passage qu’une vague de tuberculose décime certains animaux au Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) comme les lémuriens.
Le tout récent rapport d’activité du Dg du BIANCO, Laza Eric Donat Andrianirina, fait état de « l’hémorragie des détournements des deniers publics » au pays. Une information qui ternit lourdement l’image de Madagasikara aux yeux de la communauté internationale notamment les bailleurs de fonds.
Mais tout n’est pas sombre ! Tout n’est pas noir ! Malgré tout, des points positifs émergent.
Madagascar Oil, après des années de recherche et de forage, commence pour de bon à faire son entrée sur le marché local. L’huile lourde de Tsimororo trouve désormais preneurs d’abord et pour commencer dans le pays. Evidemment, c’est une bonne surprise ou une bonne nouvelle pour la Grande île. Les recherches qui datent de plusieurs décennies portent leurs fruits !
Selon le rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques et des institutions en Afrique publié jeudi denier, Madagasikara décroche une note supérieure à la moyenne. En effet, on a obtenu une moyenne de 3,3 sur 6. Il faut dire les choses telles qu’elles sont et à leur juste valeur, le pays  réalise un progrès énorme relatif surtout à la gestion économique.
Madagasikara gagne des points positifs malgré tout ce qui se présente.
Ndrianaivo


Une personne sur 68 est autiste au niveau mondial, selon les résultats des enquêtes menées. Sur les 26 millions d’habitants à Madagascar, l’on estime donc 380.000 autistes. Pourtant, seulement 5 % des enfants autistes sont intégrés à l’école. Environ 361.000 personnes atteintes de ce handicap sont ainsi privées de leur droit à l’éducation, à en croire Mbolatiana Raveloarimisa, présidente-fondatrice de l’association Autisme Madagascar. « Les familles des personnes autistes sont livrées à elles-mêmes, faute d’aide et de protection de l’Etat. Cependant, les écoles spécialisées sont rares. Certains établissements et centres veulent intégrer les enfants autistes mais n’ont pas les compétences requises pour ce faire. D’autres les acceptent mais sont conscients de la nécessité de formations et d’équipements pour faciliter l’inclusion et l’éducation des enfants autistes », expose notre source.
L’autisme est un trouble du neuro-développement, c’est-à-dire des altérations du cerveau qui se mettent en place avant la naissance et sont impliquées dans le langage, la motricité, la perception, les émotions, les interactions sociales, etc. Pour ceux ayant des problèmes de langage, les séances d’orthophonie s’avèrent indispensables. Toutefois, « 30 mn d’orthophonie coûte 80.000 ariary alors qu’un enfant autiste doit faire cette séance 2 à 3 fois par semaine. Une minorité de parents peuvent s’en assurer, sans parler du fait que les séances sont plutôt concentrées en ville », informe la présidente d’Autisme Madagascar.
Un centre de plus en périphérie. Une nouvelle école spécialisée pour les autistes, baptisée « Nos enfants extraordinaires », vient de s’ouvrir en périphérie de la ville d’Antananarivo, plus précisément à Itaosy. L’établissement peut accueillir jusqu’à 15 enfants, mais 11 y sont inscrits en ce moment. Lors de son inauguration qui s’est tenue le 7 octobre dernier, la première responsable de l’association n’a pas manqué d’octroyer une mention spéciale aux parents qui ont eu l’initiative d’ouvrir ce centre ainsi qu’aux éducateurs et personnel qui s’occupent des enfants au quotidien. C’était également l’occasion d’encourager les autorités compétentes, à commencer par le chef CISCO, à soutenir un tel projet. Ceci d’autant plus que toutes les personnes extraordinaires ont besoin de protection et que tous les enfants devraient être mis sur un même piédestal…
Recueillis par Patricia Ramavonirina 




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Editorial

  • Résilience !
    La Chine, le géant asiatique, répond favorablement à l’appel de détresse de Madagasikara pour une assistance urgente suite aux dégâts provoqués par le passage de Gamane. Durement affectée par le passage du cyclone tropical Gamane, la Grande île à travers les quelques Régions (Diana, Sava, Analanjirofo, Atsinanana) dut s’en remettre aux pays amis pour l’épauler à rétablir la situation. Le Gouvernement malagasy a déclaré « l’état de sinistre national ». Une voie officielle et légitime permettant de recourir aux aides internationales.En effet, Gamane a détruit les infrastructures de base des Régions touchées. Les cultures et l’élevage ont subi le maximum des dégâts. Les eaux ont pratiquement inondé les champs de culture. Ce qui conduisit à l’aggravation en détériorant les capacités de résilience des populations à l’intérieur de ces Régions fortement affectées. C’est dans cette optique justement que s’inscrit l’intervention de la Chine. En fait, en vertu de l’initiative du développement…

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