Actuellement, la Justice émet un mandat d'arrêt ferme pour sept employés de la société Mahefa Médical sise dans un quartier de la périphérie Ouest de la Capitale. En cause, ces derniers ont réussi à prendre la fuite à l'issue de leur récent déferrement au Parquet d'Antananarivo. "Le Parquet a décidé de placer les 7 fugitifs sous mandat de dépôt mais ils se sont tous échappés", assure une source au niveau de la Gendarmerie en charge du dossier. Pour l'heure, rien n'a encore fuité du déroulement de l'enquête pour tenter de comprendre la nature de la poursuite à laquelle les fugitifs ont eu maille à partir avec la société qui les emploie.
Des vagues pouvant atteindre jusqu' à 5 m. Les services météorologiques de Madagascar ont publié un bulletin de vigilance concernant un épisode de forte houle australe qui affecte brutalement les côtes Sud et Est. Des vagues pouvant atteindre 5 mètres sont attendues dans le pays, jusqu’ à samedi. Elles devraient d’abord toucher la côte Sud-Ouest et Sud, avant de gagner progressivement l’Est de Madagascar.
Par conséquent, une alerte rouge forte houle est lancée entre Morombe et Taolagnaro, tandis qu’une alerte jaune entre Maintirano et Morombe,Taolagnaro et dans la région de Bobaomby.
Père Pedro frappe. Akamasoa impressionne. Et les pensionnaires, des anciens sans-abri, jubilent ! En proie à une admiration parfois même à un étonnement sincère, l’opinion publique reconnait à travers Akamasoa une œuvre pouvant servir d’exemple voire de modèle.
Akamasoa est une association humanitaire œuvrant à Madagasikara. Fondée par Père Pedro Opeka en 1989, Akamasoa (bons amis) vise à aider les plus pauvres, des sans-abri et à leur redonner le sens de la dignité humaine. De leur situation de misère, sans travail fixe rémunéré et sans habitation et mal nourri, Akamasoa leur offre un minimum de décence.
Imminent. Antananarivo accueillera à la fin du mois un évènement d’envergure continentale, et pas des moindres. Le Novotel N-Convention deviendra, durant deux jours, le centre névralgique de la coopération financière en Afrique. Organisée par les centres régionaux du FMI, AFRITAC Sud (AFS) et l’Africa Training Institute (ATI) en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances, cette réunion annuelle du Comité de pilotage promet d’évaluer les réalisations passées, d’ajuster les priorités pour demain et surtout de renforcer le partage d’expérience entre les nations du Sud. Une opportunité rare pour Madagascar, qui reste souvent à la marge des débats macroéconomiques majeurs, d’être au cœur des réflexions stratégiques africaines.
La scène théâtrale de la Grande île se prépare à atteindre un jalon significatif dans son évolution, soutenue par un projet inspirant, la formation de la Ligue d’Improvisation Gasy (LIG). Mardi dernier, des membres de la Compagnie Miangaly Théâtre sont arrivés à La Réunion pour un atelier intensif de dix jours, en collaboration avec la Ligue d’improvisation Réunionnaise (LIR). Ce séjour est une occasion d’échanges enrichissants, de formation et de partage des savoirs, visant à établir les bases d’un espace dédié à l’improvisation théâtrale malagasy.
Bonne nouvelle pour la communauté albinos à Madagascar. Les députés ont adopté, hier mercredi 11 juin 2025, le projet de loi n°005-2024/PL, qui vise à offrir une protection juridique renforcée aux personnes atteintes d’albinisme, communément appelées "varira". Cette adoption intervient après plusieurs modifications du texte afin de le rendre conforme à la Constitution.
A l’origine de cette initiative, le député Jean Nicolas Randrianasolo, élu à Betroka. Il explique que cette loi répond à une situation d’urgence, car les personnes albinos font partie des populations les plus vulnérables dans le pays. « Elles sont victimes de discrimination, de violences graves, et parfois même de meurtres ou de trafic humain », a-t-il rappelé lors de la présentation du texte. D’où la nécessité, selon lui, de mettre en place une législation spécifique pour mieux les protéger.
Actuellement le « Fanjakana » compte éviter un imbroglio avec les propriétaires terriens ainsi que les remarques négatives de la part des organismes militant pour la protection de l’Environnement sur le tracé de l’Autoroute Antananarivo-Toamasina. Une nouvelle démarche est, en ce moment, entamée dans ce sens. Vers mi-mai 2025, une première réunion, à l’initiative du ministère des Travaux publics, dirigée par un conseiller technique, a vu la participation du gouverneur de l’Alaotra-Mangoro et de quelques maires de cette Région, respectivement premier magistrat de leur Commune. Il s’agit d’une entrée en matière sur le sujet qui préoccupe l’Exécutif, à savoir réaliser une Autoroute qui obtienne, dans une large mesure, l’adhésion nationale.
La Grande île est inquiète. La 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC 3) se tient à Nice (France). Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), une rencontre internationale relative à la conscientisation et à la mobilisation sur l’avenir des Océans met sur table les enjeux et les défis urgents qui attendent les uns et les autres. En effet, l’UNOC 3 tente d’attirer l’attention des dirigeants et des dignitaires de ce monde sur la menace qui plane sur ce trésor de l’humanité à savoir l’Océan.
Deux pays, deux Etats, la France et le Costa Rica, et donc deux dirigeants, Emmanuel Macron et Rodrigo Chaves Robles, ont été à l’origine de l’organisation d’une 3e Conférence sur l’Océan. Logique, ils ont été élus co-présidents. Les Nations unies, pour leur part, se portent garants de la couverture officielle de l’acte. A cet effet, le secrétaire général des Nations unies, en personne, Antonio Guterres a donné le coup d’envoi de ce rendez-vous vital.
Madagasikara, en tant qu’Etat invité à la Conférence et également en sa qualité d’acteur direct, participe activement aux débats ». Le Président malagasy, Rajoelina Andry Nirina, dirige la délégation malagasy et prend part avec motivation autrement dit activement à la Conférence. Lors de son intervention sur la tribune, à travers son discours inaugural, Rajoelina Andry allait droit au but.
Dès l’entame, Rajoelina Andry Nirina recadre les débats ainsi que la suite à donner. Il invite les hauts dignitaires de ce monde présents à joindre la parole aux actes. Beaucoup de résolutions, de décisions, d’engagements et contrats ont été pris ou signés après les débats de haut niveau à la fin des Conférences ou des rencontres mais très peu d’entre eux ont été suivis d’actes concrets. Des Sommets de ceci ! Des Conférences des Parties ! Des Rencontres de cela ! Et bien d’autres, mais les engagements restent lettres mortes.
La Grande île, étant particulièrement touchée et concernée, tire la sonnette d’alarme sur l’urgence des actes. Le pays est en proie à une profonde inquiétude. Inquiétude face à la montée du niveau de la mer qui, par la suite, ronge le littoral. Ce premier quart du siècle, pour n’en citer que ce qui se trouve le plus proche de nous, le niveau de la mer monte et envahit les habitations humaines. Le cas de Morondava, côte ouest de Madagasikara, nous suffit d’illustrer les problèmes vécus sur place. Certes, la ville se trouve presque au même niveau de la mer. Mais la montée du niveau de la mer que l’on constate actuellement aggrave encore plus le cas. A ce problème s’ajoutent deux autres inquiétudes à savoir le danger de la pollution et celui de la hausse de la température des eaux. Il va de soi de leurs conséquences dévastatrices sur l’écosystème. Un autre souci majeur, la recrudescence de la pêche illégale qui se manifeste par des pillages des ressources marines.
Des actes palpables et concrets s’avèrent plus qu’urgents. Le Président malagasy, profondément conscient de la « tragédie », lance un cri d’alarme et un appel de détresse pour enfin sauvegarder ce « trésor » qui est non seulement menacé mais en voie de … disparition. Certainement, l’océan ne va pas disparaître mais il cessera d’être utile à l’humanité.
Ndrianaivo