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Lors de la présentation officielle du nouveau Gouvernement au Palais présidentiel d’Iavoloha d’hier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a requis l’exemplarité et a appelé à la responsabilisation des ministres. Le chef de l’Etat a débuté son discours en rappelant et en réaffirmant  les priorités de son mandat. Il a clairement énoncé que « le premier objectif est de réduire la pauvreté qui persiste et que vit le peuple malgache », suivi de près par l’amélioration des conditions de vie des Malgaches. Le Président a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts et les projets déjà entamés, tout en les optimisant pour « faire briller Madagascar. » L’importance de la confiance des bailleurs de fonds et du secteur international, qui appuient les initiatives de développement du pays, a été soulignée.

26 ministres et un ministre – délégué. Telle est la composition de l’actuel Gouvernement qui sera dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay. La nouvelle équipe de l’Exécutif, dont l’effectif a été maintenu, a été officiellement présentée au cours d’une cérémonie officielle hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. A priori, cette formation compte 14 nouvelles têtes dont la moitié est des femmes. Une égalité des genres qui tient particulièrement à cœur le Président Andry Rajoelina et constitue un choix déterminant dans ses choix, selon ses propos.

La 11ème Conférence des parties (COP 11) à la convention de Nairobi s'est déroulée hier et avant-hier au CCI Ivato, Madagascar, réunissant les principaux acteurs régionaux pour discuter des défis environnementaux majeurs qui touchent l'océan Indien occidental. Cet événement crucial a mis en lumière les efforts collectifs pour protéger et gérer les écosystèmes marins et côtiers, tout en alignant ces efforts sur les nouveaux cadres globaux de durabilité. La conférence s'est divisée en deux parties. Les deux premiers jours ont vu la participation active des experts, des partenaires internationaux, et des points focaux nationaux.

Succès diplomatique !

Publié le mercredi, 21 août 2024

Sur le plan régional, Madagasikara intègre la Troïka de la SADC ! Madagasikara réussit à placer son pion à la Commission de l’océan Indien ! Le candidat soumis par Madagasikara au poste de Président de la commission de l’Unité africaine est en bonne position ! Sur le plan international, la Grande île commence à retrouver sa place dans le concert des Nations.
 La Grande île assurera le relais de la présidence tournante de la SADC (South African Development Community) en 2025. Une structure sous-régionale comprenant les pays de l’Afrique australe dont la vocation consiste à développer les liens de fraternité surtout l’essor économique entre les pays membres. A ce titre, le pays devient membre de fait de la Troïka autrement fait partie des trois Chefs d’Etat à la tête de la SADC. En effet, en 2025 Madagasikara accueillera le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la SADC. A partir de cela, Madagasikara, en l’occurrence le Chef de l’Etat malagasy, aura la lourde tâche de diriger la Communauté australe. C’est une victoire diplomatique conduite avec brio par notre ministre des Affaires étrangères Rafaravavitafika Rasata. Une grande première dans le cadre de nos relations avec la SADC.  Rappel. Madagasikara fut à un moment de son histoire objet de grand souci de la SADC en 2009. Joaquim Chissano, l’ancien Président de Mozambique, fut mandaté par la SADC pour mener la médiation lors de la crise politique issue des mouvements populaires pour déloger le Chef de l’Etat Ravalomanana en 2009. Maintenant, c’est au tour de Madagasikara de prendre les rênes de la Communauté australe.
Edgar Razafindravahy, ministre de l’Industrie et du Commerce, a réussi son coup de poker. Il a gagné son pari de devenir le secrétaire général de la Commission des îles de l’océan Indien. Un poste clé et une promotion pour celui qui a fait briller Madagasikara dans le processus de l’industrialisation et commerce. Grâce à son interaction, le commerce de la vanille a connu une nette amélioration.
Madagasikara se trouve en bonne position pour ravir le poste de Président de la commission de l’unité africaine, l’Organe exécutif de l’UA avec rang de chef de Gouvernement. Au cas où …, ce serait une belle promotion pour Randriamandrato Richard, l’ancien ministre des Finances et celui des Affaires étrangères, le candidat malagasy à ce prestigieux poste.
A l’international, grâce à une politique diplomatique offensive multidirectionnelle menée par le MAE Rafaravavitafika Rasata, on assiste actuellement à des réchauffements des relations économiques et commerciales avec des partenaires stratégiques tels la Corée du Sud, l’Indonésie, l’Inde, la Chine et  d’autres. En fait, Madagasikara vise à consolider les relations de coopération avec des pays phares du Sud sinon les pays émergents asiatiques et du Sud. En outre, le Chef de l’Etat ne cesse d’améliorer son audience. Invité de marque par ici ! Invité d’honneur par là ! Rajoelina réussit à convaincre les amis et partenaires afin de pouvoir rattraper les retards du passé.
Justement, l’essentiel consiste à améliorer les conditions de vie des malagasy. Inutile de marquer des points ici et là sans pouvoir relancer le pays. Il faut à tout prix gagner la bataille contre la misère qui, au fait, prend au piège les Malagasy dans son ensemble. En somme, c’est le plus important.
Ndrianaivo


C’est officiel ! La nouvelle équipe gouvernementale sera dévoilée ce jour et ce, conformément à la déclaration du Président Andry Rajoelina, la semaine dernière. Interrogé par les journalistes, en marge de la cérémonie de prestation de serment du nouveau directeur général du BIANCO à la Cour Suprême Anosy, le Chef de l’Etat avait assuré que la formation du Gouvernement ne dépassera pas la fin de cette semaine. D’après une annonce faite par la Présidence de la République de Madagascar, hier, la cérémonie de proclamation officielle des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay se fera cet après – midi au Palais d’Etat d’Iavoloha. 
Il aura donc fallu un peu plus d’un mois de concertation entre les deux chefs de l’Exécutif pour effectuer l’évaluation des ministres sortants et procéder au « casting » des nouveaux titulaires de portefeuilles ministériels. Les ministres démissionnaires depuis le 10 juillet dernier ont donc assuré les affaires courantes pendant cinq semaines. Qui parmi les membres de l’ancienne équipe gouvernementale seront reconduits ? La longue période d’attente après la démission du Gouvernement suivie de la reconduction du Premier ministre, Christian Ntsay, a laissé libre cours à toutes les conjectures.
Des grands changements en perspective
Selon des sources bien informées, le Gouvernement fera l’objet d’un remaniement presque total puisqu’au moins la moitié des ministres seront remplacés. Cela inclut les postes vacants laissés par les ex – ministres élus députés qui devront être comblés à l’exemple du ministère de la Communication et de la Culture, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Population, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministre de l’Intérieur, le ministère de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur. A cela s’ajoutera la nomination des secrétaires d’Etat annoncée par le Président au début de cette année.
Lors de l’annonce de la reconduction du locataire de Mahazoarivo, le Président Andry Rajoelina avait déjà annoncé qu’il allait prendre son temps dans la sélection des nouveaux ministres. Selon la Constitution, le Chef de l’Etat nomme les membres du Gouvernement sur proposition du Premier ministre. Attendue depuis plusieurs semaines, la composition du nouveau Gouvernement apparaît comme déterminante pour la continuité des projets de développement durant ce second mandat du Président Andry Rajoelina. En effet, la mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat qui reflète la vision du Chef de l’Etat dépendra de cette nouvelle équipe.
Sandra R.

La une du 22 aout 2024

Publié le mercredi, 21 août 2024

Et jamais deux sans trois. Comme depuis l’élection présidentielle de 2018, l’impression des bulletins uniques à utiliser le jour du vote sera de nouveau effectuée à l’étranger.  Soava Andriamarotafika, le rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a expliqué que plusieurs appels d'offres ont été lancés pour sélectionner le prestataire, national ou international, qui se chargera de l’impression des bulletins uniques. Finalement, c’est vers l’Afrique du Sud que le choix s'est porté, malgré des contacts préalables avec des imprimeurs locaux. La raison principale évoquée est la fiabilité et la rapidité accrue des sociétés d'impression sud-africaines, offrant ainsi une garantie de respect des délais électoraux serrés. Le fait est que tout de même si des maisons d’imprimerie nationales ont été contactées, c’est qu’elles sont capables de produire le même résultat qu’en Afrique du Sud. En effet, en tant que documents sensibles, la qualité du bulletin unique revêt une importance capitale dans la transparence et le déroulement démocratique du scrutin, minimisant ainsi les risques de fraudes.
Financement de l’opération par les ressources propres de l'Etat
Contrairement aux élections précédentes où les coûts étaient souvent couverts par des bailleurs de fonds, la CENI a confirmé que le financement des élections municipales proviendrait exclusivement du budget de l'Etat. Selon Soava Andriamarotafika, « Le budget de la CENI provient exclusivement des subventions de l’Etat. Cela n’empêche pas des collaborations avec les PTF comme d’habitude. En attendant, les fonds alloués par l’Etat commencent déjà à être mobilisés». Avec un budget estimé à cinquante-deux milliards d'ariary, la CENI a ainsi déjà commencé à mobiliser les fonds pour divers achats de matériels électoraux et la formation des membres des Organes de supervision des élections (OVEC).
Nikki Razaf

Modérée. La qualité de l’air dans la Capitale s’améliore, par rapport à la semaine du 5 au 18 août. Les conditions météorologiques seraient favorables à l’accumulation des polluants au niveau du sol. Les petites averses et les vents ont contribué à cette amélioration. Selon le bulletin de surveillance de la qualité de l’air à Antananarivo du Service des recherches hydrologiques du ministère des Transports et de la Météorologie, les concentrations en particules fines PM2.5 sont inférieures ou égales au seuil recommandé par l’OMS contre trois à quatre fois supérieures, la semaine précédente. Concernant les conditions météorologiques dans les trois prochains jours, une hausse de température est prévue jusqu'en fin de semaine. Les températures minimales varient entre 9 et 19 °C dans les Régions Analamanga et Vakinankaratra, pour cette journée tandis que les maximales avoisinent les 21 et 35° C. Pour vendredi et samedi, elles sont entre 6 à 16°C et les maximales sont de 23 à 36°C. Des petites averses continuent dans les Régions Atsinanana et Analanjirofo.

Une perturbation en mer

Les conditions météorologiques en mer seront perturbées en raison de vagues présentes dans le Sud-Est, Centre-Est et Nord-Est de l'île. Elles touchent ainsi la partie Sud, Sud-ouest et Sud-Est à partir de vendredi. La mer sera forte, voire très forte. Par conséquent, la hauteur des vagues atteindra jusqu'à 4 ou 5 mètres. A partir de vendredi, entre Morombe et Taolagnaro, elle s'étendra progressivement vers les côtes Centre-Ouest, Sud-Est et Centre-Est jusqu’au 26 août 2024. Un avertissement “ Alerte rouge” est lancé dans la région de Toamasina jusqu'à Bobaomby, une “Vigilance jaune” entre Morombe et Taolagnaro tandis qu’un avertissement “ Vigilance verte” entre  Besalampy à Morombe et de Taolagnaro à Toamasina.
Anatra R.

Un endroit où les jeunes peuvent jouir de formations et conseils pour créer ou trouver des emplois. Le centre “QG an Tanora” est opérationnel à Anosizato, grâce au partenariat entre l’Observatoire de la Jeunesse et l’OIT via le projet “Pro Agro Youth”. Ce centre cible notamment les jeunes ruraux résidant dans les périphéries d’Antananarivo. Il propose une multitude de programmes qui leur est destinée dont la formation sur les techniques de recherche d’emploi, le club de langues ou encore le réseautage en collaboration avec les professionnels, à en croire Lanto Ratsida, secrétaire exécutif de l’Observatoire de la jeunesse. “Dans ce sens, les jeunes n’auront plus à se plaindre d’être recalés dans chaque offre d’emploi, faute d’expériences. Outre l’orientation qu’on donne aux jeunes, nous menons également des plaidoyers auprès des entrepreneurs et accompagnons les entreprises à accepter les débutants et les former”, précise notre interlocuteur.  
Aurora Faranantenaina Minoarisoa fait partie des jeunes qui ont bénéficié d’une première vague de formation auprès du “QG an Tanora”. “ J’ai suivi environ 3 mois de formation auprès du centre. En plus des techniques d’entretien et de recherche d’emploi, l’on nous a également formés sur le GALS, focalisé sur le plan d’avenir professionnel. Tous mes acquis durant la formation m’ont beaucoup aidée à avancer et à trouver un travail décent, quelques mois après”, nous confie la jeune femme âgée de 20 ans. Comme elle, les jeunes formés sont actuellement sur la bonne voie, que ce soit en termes de recrutement ou de création d’emplois.
La mise en place du centre fait suite à la promotion de travail décent pour les jeunes ruraux, dans le cadre du projet “Pro Agro Youth” de l’OIT. Depuis la mise en œuvre dudit projet, sur un financement de la FIDA, en janvier 2023, 1146 jeunes issus de 5 régions ont pu être formés. 974 d’entre eux ont pu intégrer le monde professionnel, en étant stagiaires, contractuels ou salariés, d’après Sylviane Vololoniaina, chargée de projet. D’autres ont créé leurs propres business. Si ledit projet s’est focalisé sur l’agroalimentaire au début, il s’est étendu dans d’autres domaines pour toucher le maximum de jeunes ruraux. Il a collaboré avec 2 centres d’incubation, à savoir le SEFAFI Vohipeno et le FIFAMANOR Antsirabe. Au début, l’Observatoire de la jeunesse s’est chargé de la recherche d’emploi pour les jeunes ruraux formés. Mais il dispose désormais d’un volet entrepreneuriat...
P.R.





Le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a récemment rencontré Kodjovi Mawulikplimi Eklou, le nouveau représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Cette rencontre a été l'occasion de discuter de l'environnement des affaires dans le pays et des perspectives d'évolution, avec un accent particulier sur le rôle crucial du secteur privé dans le développement socio-économique de la Grande île. Les échanges ont notamment porté sur les deux programmes du FMI actuellement en cours : la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Fonds de résilience et de durabilité (FRD). Ces programmes, mis en place depuis le 21 juin, visent à soutenir le développement économique du pays en renforçant la résilience de ses infrastructures et assurant une stabilité économique durable. Ils s'inscrivent dans une politique plus large de l'État qui cherche à promouvoir la croissance économique, la création d'emplois et la stabilité des prix, tout en réformant les institutions nationales pour mieux répondre aux défis économiques actuels. Francis Rabarijohn a souligné l'importance d'une participation active du secteur privé dans les discussions techniques entre l'État et le FMI. Il a insisté sur le fait que les décisions prises dans le cadre de ces programmes auront des répercussions directes et indirectes sur les entreprises locales.
Consultation du privé
Ainsi, il est essentiel que le secteur privé soit consulté et impliqué tout au long du processus pour s'assurer que les mesures adoptées reflètent également ses intérêts et ses besoins. De son côté, le représentant a reconnu l'importance d'un dialogue continu avec le secteur privé. Il a exprimé son engagement à maintenir une communication régulière et transparente avec le GEM pour assurer que les programmes du FMI soient alignés avec les objectifs de développement du pays et bénéficient à l'ensemble de l'économie. La réunion s'est conclue par un accord entre les deux parties pour organiser des rencontres régulières. Cette dynamique de dialogue et de concertation est cruciale pour maintenir la confiance et assurer une mise en œuvre efficace des programmes en cours. En outre, le FMI a réitéré son soutien aux efforts de Madagascar pour améliorer son environnement d'affaires et renforcer sa compétitivité économique, en particulier dans des secteurs clés comme l'énergie, l'agriculture et l'éducation qui sont essentiels pour le développement à long terme du pays. Les deux programmes du FMI jouent un rôle central dans la stratégie économique de Madagascar, en fournissant des financements et une expertise technique pour aider le pays à surmonter ses défis économiques et bâtir une économie plus résiliente et durable. Leur succès dépendra en grande partie de la capacité du Gouvernement à collaborer étroitement avec tous les acteurs économiques, y compris le secteur privé, pour atteindre les objectifs fixés.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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