Dans le cadre du programme « Route du Soleil », le Chef de l’Etat a lancé le défi dans la réhabilitation de la RN5 entre Mananara Avaratra et Maroantsetra pour désenclaver la région d’Ambatosoa.
Lors de son premier jour de visite officielle dans la Région d’Ambatosoa, le Président Andry Rajoelina a en effet mis l’accent sur l’un des grands défis d’infrastructure de la côte-Est avec la réhabilitation de la RN5, en particulier le tronçon reliant Mananara Avaratra à Maroantsetra.
Lors de ses discours prononcés à Mananara Avaratra puis à Anjahana Maroantsetra, le Président a rappelé que les travaux de réhabilitation de la section Soanierana-Ivongo – Vahibe sont déjà en cours. Leur inauguration est prévue pour l’année prochaine. En parallèle, des études techniques sont en bonne voie pour poursuivre les travaux jusqu’à Mananara Avaratra.
Mais c’est la partie la plus difficile, entre Mananara et Maroantsetra, qui va concentrer désormais l’attention présidentielle. Un tronçon de 106 kilomètres qui nécessite aujourd’hui plus de 16 heures de trajet, en raison de l’état dégradé de la route, ponctuée de traversées en bac. « C’est un défi que nous faisons, que cette route soit réhabilitée », a déclaré le Président, résolu à faire de ce chantier un défi à relever coûte que coûte.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Route du Soleil », une ambition présidentielle qui vise à relier l’ensemble de la côte Est de Madagascar, réputée pour sa richesse en ressources naturelles et son fort potentiel agricole. La Région d’Ambatosoa, notamment les Districts de Mananara et de Maroantsetra, est l’un des berceaux de la vanille et du girofle, mais reste cruellement enclavée. Cet enclavement freine considérablement le développement local. Le désenclavement routier devient alors une urgence économique, logistique et sociale.
Lalaina A.
Tous les domaines concernés. Plus de 200 offres d’emploi seront proposées aux visiteurs du Carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi (CFME) de cette année. Cet évènement incontournable, actuellement à sa 9ème édition, se tiendra à l’Alliance Française de Tananarive (AFT) du 28 juillet au 2 août prochain sous le thème : « Un pas vers une carrière qui vous ressemble ». Il ambitionne de réunir des professionnels, étudiants et demandeurs d’emploi dans un même endroit afin de favoriser les échanges et de présenter les diverses opportunités de formation et d’emploi. Les offres proposées sur place répondront aux attentes et besoins des jeunes puisqu’elles concernent tous les domaines de l’entrepreneuriat, l’artisanat, le numérique et les nouvelles technologies, le tourisme, les ressources humaines ou encore le développement personnel. Outre les collectes de CV, des entretiens directs auront lieu afin de détecter les jeunes talents, répondant aux critères des entreprises recruteurs, d’après le président du Conseil d’administration de l’AFT. Ces rendez-vous auront lieu durant les deux derniers jours du CFME, en parallèle avec l’exposition des 40 stands d’universités, de centres de formation, d’entreprises et d’agences de placement confondus.
Plusieurs rencontres thématiques
Le CFME constitue une plateforme nécessaire où universités, entreprises, centres de formation et experts unissent leurs forces pour guider les jeunes dans leurs choix d'études et de carrière. Les 4 premiers jours du carrefour seront consacrés à des ateliers et conférences thématiques. Il s’agira de sessions ouvertes à tous, offrant un aperçu des opportunités à l'international, des métiers d'avenir, de l’entrepreneuriat ainsi que l'art et le numérique. Des intervenants de renom vont animer les rencontres afin d’enrichir les échanges. Cette fois-ci, chaque atelier et conférence sera accessible avec une participation de 2.000 ariary. A cela s’ajouteront des séances de formation pour les jeunes, entre autres sur la composition et l’élaboration des dossiers requis pour le recrutement. En mettant l'accent sur l'innovation, l'ouverture et les perspectives, le CFME s'engage à accompagner la jeunesse malagasy vers des parcours académiques et professionnels éclairés, tout en contribuant au développement des compétences et à l'insertion professionnelle des jeunes et des adultes.
Par ailleurs, le concours « Mon Projet Innovant » sera maintenu cette année. Cette compétition vise à pousser les jeunes à concrétiser leurs projets. D’ailleurs, la personne ou l’équipe gagnante recevra un chèque de 800.000 ariary ainsi que des équipements pour l’accès à Internet afin de démarrer son projet, en plus de l’accompagnement sur mesure offert. Notons qu’Yas Madagascar soutient cet évènement, aux côtés d’autres partenaires de l’AFT.
Recueillis par Patricia R.
Des jeunes femmes et même aussi des filles encore mineures étaient tombées dans les griffes d'un pervers, qui a ensuite abusé d'elles, après qu'il les a eues toutes par la ruse. Mais ce dangereux prédateur sexuel de 34 ans a été finalement arrêté par la Police, à Antsahavola, le 19 juillet dernier. Sitôt l'enquête préliminaire terminée, le Parquet d'Anosy l'a fait placer sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, le 23 juillet dernier.
Mais on peut dire que ce pervers aurait pu continuer encore à sévir s'il n'y a pas eu la vigilence et détermination d'une mère de famille à l'enfoncer. En effet, sa fille de 14 ans était victime de cet homme aux mœurs barbares. N'ayant jamais digéré, ni toléré le mal que cet homme a fait subir à son enfant, la maîtresse de maison a alors déposé une plainte pour agressions sexuelles auprès du service de la cybercriminalité de la Police, le 16 juillet dernier.
Il fait miroiter un salaire mirobolant aux victimes
Les réseaux sociaux, encore et encore ! C'est par ce moyen de communication que le trentenaire en cause a fait tomber ces jeunes femmes et ces mineures dans ses pièges diaboliques ! D'abord, il publie des annonces affirmant à la recherche de beautés en vue de jouer un rôle sur des spots publicitaires, chose qui n'existe que dans son imagination morbide. Mieux, il fait miroiter à ces filles un salaire de 2 millions ariary. Une fois qu'une victime morde à l'hameçon, le prédateur montre son vrai visage. Il contraint la fille à poser dans des gestes, plutôt à connotation sexuelle et provocateurs avec en prime, la manipulation de gadgets et autres sextoys. Tant que ça ! il abuse aussi de la victime, après ces phases préliminaires.
Mais l'homme est aussi un vrai maître-chanteur. Il menace les filles de partager ces images si jamais elles le dénoncent. Informée du manège de ce prédateur sexuel et sur ce qui était arrivé à sa propre fille, la mère de famille, évoquée au début, a alors décidé de réagir avec poigne en dénonçant le suspect à la Police. Et on connaît la suite.
F.R.
Pendant longtemps, les démarches administratives à Madagascar ont rimé avec attente interminable, paperasse en cascade et files d’attente à rallonge. Mais cette époque semble doucement appartenir au passé. Grâce à un partenariat stratégique entre MVola et la Direction générale du trésor, plusieurs recettes non fiscales peuvent désormais être réglées en ligne. Une petite révolution dans les habitudes des citoyens, mais aussi dans la manière dont l’Etat envisage sa relation avec la population. Fini les déplacements contraignants et les demi-journées perdues pour s’acquitter de droits administratifs car désormais, quelques clics depuis son téléphone portable suffisent. « J’ai pu payer une taxe communale depuis chez moi, sans me déplacer. C’est un vrai changement ! », témoigne Sahondra, fonctionnaire retraitée à Mahajanga. Cette digitalisation, bien plus qu’un simple confort, vise à rétablir un lien de confiance entre l’administration et le citoyen. Elle incarne aussi une transparence accrue des transactions publiques, limitant les risques d’erreurs ou de détournements. Mais l’initiative portée par MVola ne s’arrête pas là.
Transformation
Depuis sa création, cette solution de paiement mobile a transformé le quotidien de plusieurs millions de Malagasy. Recharger un compteur prépayé JIRAMA, payer un abonnement Canal+, acheter un billet de concert ou une place de parking, régler une course en taxi ou en taxi-moto,… tous ces gestes, autrefois compliqués ou dépendants de liquidité, sont aujourd’hui facilités par MVola. Dans les marchés, les pharmacies, les supermarchés ou même les quincailleries, le paiement via MVola devient un réflexe. « Aujourd’hui, je vends mes légumes et mes clients me payent directement par téléphone. C’est plus sûr et je n’ai plus à chercher de la monnaie », explique Vony, marchande au marché d’Anosibe. Dorénavant, même les cotisations sociales auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) peuvent être réglées par voie numérique via le site ou l’appli CNaPS Mobile. Présentée le 23 juin dernier lors de l’événement « CNaPS IMPACT, L’innovation sociale en action » qui s’est tenu au Novotel Ankorondrano, cette évolution s’inscrit pleinement dans l’ambition de digitaliser les services publics. Louis-Olivier Favot, directeur général de MVola, insiste : « Chez MVola, nous savons que chaque geste compte. Notre rôle est d’accompagner les Malagasy dans leur quotidien, en leur proposant des solutions utiles et accessibles ».
Une nouvelle qui devrait ravir les cinéastes locaux. Porté par une volonté de valoriser la culture locale et de stimuler la fierté nationale, la salle de cinéma Cinepax Madagascar lance un programme inédit dédié au septième art malagasy. Avec le mouvement « Cinegasy », ses salles deviennent chaque samedi un lieu privilégié pour découvrir le talent des réalisateurs et acteurs locaux, transformant le cinéma en un espace de créativité, de rêves et d’évasion.
Cette initiative s’inscrit dans un engagement de longue date pour développer le secteur cinématographique au niveau national. Plutôt que de se limiter à la diffusion de blockbusters mondiaux, Cinepax a choisi de soutenir activement les productions locales. En 2023 et 2024, l’enseigne a notamment collaboré avec EKAA, une école qui forme les scénaristes et acteurs du pays. Ce partenariat a permis de professionnaliser de nombreux jeunes talents, leur offrant un environnement propice à leur développement et une vitrine pour présenter leurs œuvres dans des conditions professionnelles, témoignant ainsi du dynamisme croissant de l’industrie.
L’engagement de Cinepax ne s’arrête pas là. La diffusion régulière de films à succès tels que Joe, C’est du Joely ou R+3 illustre l’intérêt grandissant du public pour le cinéma malagasy. Pourtant, cet enthousiasme reflète une prise de conscience collective : les talents locaux méritent une reconnaissance plus large et doivent occuper une place centrale dans la scène culturelle. Ces projections contribuent également à renforcer la fierté des spectateurs, en démontrant la richesse et la diversité de l’identité cinématographique de Madagascar.
Avec « Cinegasy », Cinepax ambitionne d’aller encore plus loin. Ce programme vise à offrir une visibilité accrue aux œuvres malgasy, tout en encourageant l’émergence d’une nouvelle génération de créateurs audacieux et visionnaires. Les réalisateurs et producteurs locaux sont invités à soumettre leurs projets à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , dans une démarche collaborative tournée vers l’avenir. Plus qu’un simple projet commercial, cette initiative traduit une vision ambitieuse, celle de faire du cinéma malagasy une source de fierté nationale et un moteur clé du développement culturel. A travers le lancement de « Cinegasy », Cinepax inscrit son action dans une perspective durable : bâtir un cinéma malagasy audacieux, qui s’affirme et qui rayonne bien au-delà des frontières. Chaque film est le reflet d’un peuple, une fenêtre ouverte sur ses récits, ses rêves et ses aspirations, offrant au public une source infinie d’émotion et d’inspiration.
Si.R
l’entrée en lice des catégories cadettes. La délégation malagasy n’a pas tardé à se faire remarquer. Sarobidy et Natanaël lancent le compteur pour Madagascar en offrant deux premières médailles à la délégation. En effet, deux de bronze ont été décrochées au terme de cette première journée prometteuse.
En kata individuel catégorie cadet garçon, Natanaël Rakotondrazaka a brillamment ouvert le compteur médailles. Après une série de confrontations serrées, il s’est hissé sur la troisième marche du podium, derrière l’Egyptien Aly Anas, médaillé d’or, et le Camerounais Marie Raphaël Nguemo Manedjou. Le Sud-africain Boni Galliano complète le quatuor final.
La deuxième médaille de bronze a été remportée en kumité, chez les moins de 47 kg, par Rahanitrinaina Sarobidy, vainqueur 6 à 3 au score face à la Burundaise Iragateka Digne Don Gentillesse, lors du combat pour la troisième place. L’or de cette catégorie est revenue à la Marocaine El Kbari Jannat qui a dominé l’Egyptienne Abdelrahem Jana Mohamed.
La compétition se poursuivra ce samedi 26 juillet avec les éliminatoires juniors auxquels participera Mirantsoa Razafindrakoto en kata. Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture donnera le coup d’envoi officiel d’une semaine de compétition intense, marquée par les confrontations en catégories senior, para-karaté et par équipes.
A l’issue de la première journée, le classement provisoire des médailles est dominé par l’Egypte (6 or, 1 argent, 3 bronze), devant le Nigeria et le Maroc. Madagascar figure déjà dans le top 10, devant le Togo, la Guinée et le Burkina Faso, sur un total de 30 pays participants.
Un début encourageant pour la Grande île qui nourrit de grandes ambitions pour la suite de ce rendez-vous continental.
Elias Fanomezantsoa
L’équipe nationale masculine de tennis a démarré de la plus belle des manières sa campagne en Coupe Davis Groupe V, disputée à Gaborone, au Botswana. En deux rencontres, les Malgaches ont signé deux succès nets et sans appel, battant successivement le Soudan et les Seychelles sur le même score de 3 à 0. Un début parfait qui propulse Madagascar parmi les sérieux prétendants à la montée en Groupe IV.
Il a fallu attendre plus d'un mois après l'horrible affaire d'empoisonnement des 32 convives d'un anniversaire à Ambohimalaza, et les explications apportées sur la chaîne nationale, hier soir, par le Général Andry Rakotondrazaka de la Gendarmerie nationale, relayé par le Chef de l'Etat en personne, Andry Rajoelina, pour que la vérité soit finalement étalée au grand jour. En effet, l'on comprend mieux maintenant le mobile de ce crime de masse : une « vengeance » à connotation passionnelle, et qui est également liée à un différend familial vieil de 9 ans, car remontant en 2016.
Renforcer l’attractivité et la sécurité d’un site historique. L’éclairage constitue un moyen pour ce faire, raison pour laquelle Filatex Energies a opté pour. Ladite entreprise citoyenne prévoit ainsi d’installer 75 lampadaires solaires avec des mâts autour du lac d’Anosy. Cette action entre dans le cadre du projet de rénovation et de valorisation de ce site emblématique de la ville d’Antananarivo.
La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) prend une initiative majeure pour mieux organiser les activités des conducteurs de taxis-motos. Une vaste opération de terrain vient d'être lancée dans les six Arrondissements de la Capitale, marquant une étape décisive vers la structuration de cette activité qui est en pleine expansion actuellement. Cette démarche s'inscrit dans la perspective d'une future assemblée générale qui réunira les autorités municipales et les représentants des conducteurs de taxis-motos. L’objectif est de recenser les acteurs du secteur et d'établir un canal de communication officiel.