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La Capitale a besoin de 300 000 m3 d’eau par jour. Cependant, la centrale de production à Mandroseza ne peut produire que 200 000 m3, selon le directeur général de la JIRAMA, Vonjy Andriamanga. Afin de combler le vide, la JIRAMA a recours à différentes solutions comme la distribution d’eau pour chaque ménage, la construction d’une nouvelle centrale de production. D’ici la semaine prochaine, la station de Mandroseza II sera opérationnelle. Elle pourra produire jusqu’à 40 000 m3 d’eau par jour. Une autre quantité de 24 000 m3 sera distribuée à travers les unités conteneurisées mises en place dans la ville.
La vétusté des infrastructures et leur manque d’entretien sont parmi les raisons qui engendrent les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale. Cette année, la JIRAMA mise sur la rénovation de 20 km de tuyau conducteur d’eau à Antananarivo. Quant à la distribution, la réserve d’eau à Tsiazompaniry est encore suffisante pour couvrir le besoin de la population tananarivienne jusqu’à la fin de cette année.
Deux camions citernes pour la JIRAMA
Assurer l’accès à l’eau pour toute la population. Tel est l’objectif du développement durable n° 6. Une vision qui va de pair avec la priorité du Gouvernement concernant l’accès à l’eau potable pour tous les ménages malagasy. C’est un grand défi, vu les conditions climatiques du pays. Afin de venir en aide à la population de la Capitale ayant des difficultés en approvisionnement en eau, une signature de convention entre le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la JIRAMA s’est tenue hier à Antanimora. Il s’agit de la donation de deux camions citernes pouvant contenir jusqu’à 20 m3 d’eau chacun. « En attendant la mise en place des solutions à long terme pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale, la réception de ces matériels est d’une importance majeure pour satisfaire le besoin des quartiers en difficulté », soutient le DG de la JIRAMA. Ils seront utilisés afin de combler la production dans la réserve d’eau à Mandroseza II.
Madagascar est parmi les 5 pays les plus vulnérables face au changement climatique. Ces dernières années, les catastrophes naturelles comme la sècheresse, l’inondation et le glissement de terrain ne cessent d’augmenter et la pauvreté ne fait qu’aggraver la situation. La ville d’Antananarivo n’est pas épargnée par ce phénomène. Selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, en tant qu’initiatrice des mesures d’urgence, cette  structure opérationnelle est toujours prête à collaborer avec les autres entités et partenaires pour sauver des vies.
Anatra R.





Patience mise à l’épreuve. C’est de cette manière que les organisations de la société civile ressentent l’attente de la publication du Projet de loi de Finances rectificative (PLFR) pour cette année. Etant donné l’approche de la fin de la session parlementaire, et que le PLFR n’est pas encore accessible au grand public, la partie de la société civile tire ainsi la sonnette d’alarme sur le fait que ce projet de loi puisse être l’objet d’une validation à la va-vite et avec peu ou sans réflexion de la part des élus en charge de faire passer la loi. La société civile est toujours la première à réagir sur ces projets de loi et la version rectificative de 2021 ne déroge pas cette règle sur fond de transparence. Certain élus parlent d’infantilisation de la population en adoptant le projet en seulement deux heures, sur une base de lecture de dix jours, sans concertation budgétaire et la société civile critique souvent le fond même du projet de loi. Les organisations civiles suggèrent ainsi une diffusion publique simultanée avec le dépôt du projet de loi auprès de l’Assemblée nationale en vue de la validation de cette dernière. Pour le moment, le document renfermant le Projet de loi de Finances rectificative n’est pas encore à la disposition des élus locaux, selon un membre de la Commission « finance » de la Chambre basse. Dans le cas contraire, si effectivement les députés ont déjà le document entre leurs mains, le fait de ne pas rendre le projet de loi public sort du cadre légal, selon les arguments du Collectif des citoyens et organisations citoyennes (CCOC).
Hary Rakoto

La timidité se dissipe. Alors que la fête des mères est la plus célébrée depuis toujours par rapport à celle des pères, la situation évolue ces dernières années. Ce changement se constate notamment par l’engouement dans l’achat de cadeaux pour papa et ce depuis la semaine dernière. Hier, les magasins en centre-ville ont été bondés, avec une demande croissante des articles pour hommes. Vêtements et accessoires, parfums, kits de rasage mais aussi les produits issus des nouvelles technologies ont été prisés. A cela s’ajoute la hausse des commandes de gâteaux, au grand plaisir des pâtissiers. Les papas ont eux aussi besoin de reconnaissance avec les sacrifices qu’ils font quotidiennement pour leurs épouses et enfants. « J’ai alloué 50 000 ariary pour l’achat de cadeaux pour mon père. Je pense lui offrir une tondeuse électrique puisque la sienne ne marche plus. Pour moi, avoir un père qui continue à veiller sur nous constitue un privilège. Ceci vu que certaines familles n’ont pas cette chance suite à l’abandon de leur chef », nous confie Domoina, lycéenne habitant à Tsimbazaza.
Comme durant la fête des mères, plusieurs offres promotionnelles sont proposées par les boutiques, hôtels, restaurants ou encore les espaces de détente et de loisirs, etc., depuis le début du mois et ce pour honorer les pères. Une réduction allant de 10 à 50 % sur certains articles sélectionnés en fait partie. A cela viennent s’ajouter les activités ou services spéciaux pour les papas ou encore les différents jeux proposés sur les réseaux sociaux. Notons que pour cette année, la fête des pères sera célébrée ce dimanche 20 juin.
Patricia Ramavonirina



Le processus de sécurisation du pays est sur la bonne voie. Hier, au camp militaire de la CAPSAT à Soanierana, la Police nationale a fait la réception de 550 fusils. Une bonne partie est constituée de fusils MAS-36 et une autre de MAK-49. Il s’agit d’une donation du ministère de la Défense nationale, dans le cadre d’un accord bipartite et signé avec le ministère de la Sécurité publique. « Ces armes attribuées au ministère de la Sécurité publique, proviennent d’un sur-stockage de l’Armée. Ce n’est pas la première fois que ce genre de dotation en faveur de la Police nationale se produit. L’année dernière, une première dotation a eu lieu, et le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie a fait autant. », explique le ministre de la Défense nationale, le général Jean Rakotonirina.
De son côté, le ministre de la Sécurité nationale, le commissaire principal Rodelys Randrianarison, a salué le geste de son homologue au sein du ministère de la Défense. On peut dire que cette donation en armes par l’Armée va servir pour l’aider à mettre en œuvre son concept de police de proximité. « Ces matériels provenant du MINDEF contribueront à équiper les postes ou autres commissariats situés dans les zones reculées du pays, et donc permettre la sécurisation de leurs habitants. », déclare en substance le ministre de la Sécurité publique. Et de poursuivre « Toutes ces nouvelles acquisitions de la Police en matière d’armements feront l’objet d’un marquage. Idem pour les munitions. », confie ce haut responsable de la Police.
Sur la même lancée, il assure qu’outre l’armement, la création de nouveaux locaux de commissariats dans les Districts concrétise encore ces efforts du ministère concerné en vue de la mise sur les rails du slogan de police de proximité. A preuve, il n’est désormais plus rare d’entendre parler de l’implication de plus en plus significative de la Police nationale dans la lutte contre le phénomène « dahalo », tel qu’on le voit dans le Sud actuellement.
Franck R.


Clap de fin sur l’édition nationale du Prix Orange de l’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2020. Les projets qui représenteront Madagascar au niveau panafricain sont désormais connus. Plusieurs projets ont participé à cette édition, mais seules trois idées ont conquis le jury grâce à leur créativité au service de la société. Il s’agit de « AndaoShare », qui a obtenu la première place dans la compétition. C’est une plateforme de financement participatif qui met directement en relation les donateurs aux associations porteurs de projets dans le domaine de l’émancipation de la femme, l’environnement mais aussi l’éducation et le développement de Madagascar. A la seconde place se trouve « Healthia », un passeport de santé universel sous-forme de QR-code intégré à une carte ou à un bracelet et d’une plateforme en ligne sécurisée via la technologie « Block chain ». Et le troisième prix a été décerné à « Mapwess ». Cette plateforme servira surtout à favoriser les relations ainsi que les échanges entre les étudiants africains et les universités à l’étranger. L’idée étant de simplifier au maximum le processus de candidature. « Vu que ce concours valorise l’entrepreneuriat social, nous privilégions particulièrement le secteur de l’éducation mais aussi celui de la santé. Ces projets vont pouvoir mettre en valeur le savoir-faire des jeunes de la Grande île, démontrer leur volonté mais surtout la capacité à faire évoluer le pays. Il n’y a qu’à voir les projets innovants et répondant aux besoins actuels qu’ils ont conçus », soutient Michel Degland, directeur général d’Orange Madagascar, hier à Ankorondrano, lors de la remise des prix aux lauréats de cette édition. « Le chemin de l’entrepreneuriat est périlleux et rempli d’embuches. C’est pourquoi il est important de bien s’entourer pour éviter d’abandonner en cours de route. Le fait de se sentir soutenus comme aujourd’hui nous encourage à donner notre maximum pour le développement de notre pays », renchérit l’un des porteurs de projet.
En effet, cela fait plus de dix ans qu’Orange Madagascar, à travers ce concours, promeut l’innovation sociale et responsable en soutenant les entrepreneurs. Ces représentants de Madagascar vont alors pouvoir encore se préparer et améliorer leurs projets avant de se mesurer aux autres, vu que l’édition panafricaine de POESAM n’aura lieu qu’en septembre. Chaque projet bénéficiera ainsi d’un accompagnement auprès des partenaires d’Orange Madagascar comme l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) ou encore Hakoragna et bien d’autres. L’objectif étant de leur permettre de concrétiser leurs idées.
Rova Randria

Le stage des Barea a pris fin, hier, avec la fin de la journée FIFA. Le sélectionneur par intérim se dit satisfait du regroupement qu’il a tenu au pays en vue de la préparation des matches qualificatifs pour la Coupe du monde de Qatar 2022. Le sélectionneur franco-malagasy semble déjà avoir des idées en tête sur la liste des retenus et annonce de vouloir contacter d’autre joueurs binationaux susceptibles de rejoindre la liste pour le prochain regroupement en septembre contre la Tanzanie et le Bénin.

Un chef de famille a fait une amère expérience de sa vie lorsque des bandits l’ont menacé de mort et si jamais il ne se plie pas à leur exigence : leur remettre une enveloppe de 10 millions d’ariary. Les faits se sont déroulés à Androndra. Pour la victime, sa terreur était telle qu’elle s’en remettait finalement à la Police, histoire de demander sa protection.

 

Ensemble pour un renouveau de l'éducation. L'association « Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana » (AFF) et la Fondation VISEO ont pu relever ce défi. Après quelques mois de travaux de construction et de réhabilitation, deux écoles primaires publiques (EPP) de la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo-Atsimondrano, à savoir l'EPP d'Ambohidahy Ambalavao et celle d'Ambohimiadana Bongatsara, font désormais peau neuve.

L’accès à la santé publique est une priorité pour le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina. Outre un droit fondamental pour la population, elle figure dans le Veliranon’Iarivo. Afin de soutenir la Commune urbaine d’Antananarivo dans son programme « Santé de proximité », au niveau des Fokontany, elle a reçu une clinique mobile.

Jerson, l'imprenable !

Publié le jeudi, 17 juin 2021

Des actes de banditisme sèment le trouble et la terreur dans la Région de Sofia. Les autorités locales, dont en première ligne le Gouverneur, font des pieds et des mains, avec les soutiens des élus de la Région, pour remettre en selle la sécurité mais en vain. En cause, une escouade de hors-la-loi dirigée par le triste célèbre chef de bande Jerson qui sévit dans la Région depuis des années.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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