L'artisanat malagasy sera mis en avant en Italie lors de l'événement Homo Faber Biennale, qui se déroulera à Venise, en septembre prochain. Cette manifestation, dédiée à l'artisanat, est orchestrée par la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship, une organisation à but non lucratif qui engendre une célébration mondiale des artisans. En collaboration avec le Fonds Yavarhoussen depuis le printemps 2024, les directeurs artistiques de cette troisième édition, Luca Guadagnino, cinéaste, et Nicolò Rosmarini, architecte, ont sélectionné quatre maquettes de bateaux créées par l'atelier malagasy « Le Village », établi à Ambohibao, Antananarivo. “Ces œuvres s'inscrivent parfaitement dans le thème de la Biennale 2024, intitulé « The Journey of Life » (L’Odyssée de la vie), et seront présentées au sein d'une exposition réunissant près de 400 artisans issus de 50 territoires différents à travers le monde”, comme l'indique le communiqué des organisateurs. C'est la première fois que des artisans malagasy font leur apparition à cet événement d'envergure internationale, marquant une occasion précieuse de célébrer des années de créativité et de savoir-faire. Cette mise en lumière de l’artisanat de la Grande île constitue une opportunité unique pour promouvoir les talents malagasy sur la scène internationale, tout en sensibilisant le public à l'importance de préserver ces savoir-faire. On prévoit également l’intégration d’une douzaine d’artisans et d’ateliers malagasy dans le guide international Homo Faber, pour 2025. Avec sa reconnaissance mondiale croissante, Homo Faber s'est imposé comme un événement incontournable pour les passionnés d'art, les professionnels du secteur et les curieux, facilitant ainsi un échange enrichissant sur l'avenir de l'artisanat.
Si.R
Vendus à bon marché. Depuis quelques années, des livres contrefaits ou photocopiés envahissent les marchés. Ils sont vendus à petits prix, allant jusqu'à la moitié des coûts des livres édités dans les librairies. Cela concerne notamment les livres scolaires. D’après Martine, une vendeuse de fournitures scolaires à l'avenue de l’indépendance, bon nombre de personnes achètent ces livres puisqu'ils sont moins chers. De l'autre côté, ils sont devenus obligatoires pour certains établissements scolaires. “ Depuis maintenant deux ans, je me suis tournée vers les livres contrefaits. Auparavant, je ne savais pas que c’étaient des photocopies. Je suis consciente de leur mauvaise qualité et parfois des passages sont illisibles ou une partie des pages manquantes, mais nous n'avons pas le choix. A l’école où mes enfants sont scolarisés, on utilise deux à trois livres au minimum ”, soutient cette mère de famille de trois enfants.
Selon la loi, il est interdit de faire des copies d’une œuvre protégée sans autorisation et encore moins de les distribuer ou vendre. C’est une atteinte au droit d’auteur. Mais certaines écoles optent pour la location tandis que d'autres exigent l'achat. Pour ce faire, les parents recourent à l'échange de livres d’occasion à Ambohijatovo.
Hausse des fournitures scolaires
La rentrée scolaire débute au mois de septembre. Après les inscriptions, les parents se ruent vers l'achat des fournitures scolaires. Les prix ont subi une hausse allant de 500 à 1 000 ariary par paquet. Pour les cahiers, par exemple, un paquet de 100 pages ou 200 pages varient aux alentours de 11 000 à 20 000 ariary selon la qualité et la marque. D’après un détaillant de fournitures scolaires à Analakely, les parents ont un large choix mais il vaut mieux comparer les prix avant d'en acheter. En général, un parent pourrait dépenser jusqu' à 500 000 ariary par enfant, s’il inscrit son enfant dans un collège d'enseignement privé.
Anatra R.
Comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes publications, 5 personnes ont été impliquées dans une affaire se rapportant sur le trafic d'un bébé de la Capitale. Elles ont été arrêtées par les gendarmes à Mahaboboka, sur la RN7, là où elles étaient sur le point d'emmener le nourrisson en 4x4 à Toliara, une semaine auparavant.
Transférés et interrogés par la Gendarmerie dans ses locaux sis dans la Cité du soleil, les suspects ont été finalement déférés mardi dernier. Leurs auditions par le procureur n'ont pris fin que vers 20h, mardi dernier. A la suite de laquelle procédure, les 5 ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Toliara, depuis. En attendant que la Justice va trancher sur le sort des concernés, la thèse d'un trafic de nourrisson semble être finalement plausible sans que la source proche du dossier ne l'ait précisé. Ainsi, la balle est dans le camp de la Justice pour décortiquer et mettre en lumière les rôles de chaque accusé dans l'affaire.
Le prochain procès permettra sans doute aussi de connaître la suite, comme celle de savoir qui est, et qu'est devenue la maman biologique du nourrisson. Cette mère de famille est donc l'une des pièces maîtresses du puzzle à cette affaire. Autre question qui mérite aussi un élément de réponse, la sage-femme de la Capitale. C'est que les suspects ont pu avoir ce bébé grâce à l'accord tacite de la concernée qui exerce à Antananarivo. C'est donc cette dernière qui les aurait aidés dans les démarches et autres formalités administratives nécessaires en vue de l'adoption du nourrisson par eux, essentiellement la prénommée Noro. L'accord tacite entre les deux camps en cause, aurait été accouché par lettre portant la signature et le cachet des responsables d'un Fokontany de la Capitale, sans plus de précisions. "Les enquêteurs cherchent actuellement à creuser une piste auprès du Fokontany en cause", explique une source au niveau du service de Gendarmerie en charge du dossier.
Ainsi la prénommée Noro, la femme qui tenait le nourrisson durant tout le trajet en taxi-brousse et en 4x4 depuis la Capitale jusqu'à Mahaboboka, a d'ailleurs fini par reconnaître devant les enquêteurs que le bébé n'est pas le sien.
Retraçons brièvement les faits. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, du moins sur les réseaux sociaux, vers le début de la semaine dernière. Le 4x4 qui a transporté les suspects et le nourrisson a été intercepté par la Gendarmerie à son check-point à Mahaboboka, via Sakaraha. Le Suv Hyundai aurait vraisemblablement la mission d'aller récupérer à Mahaboboka la prénommée Noro avec le bébé. C'est elle qui tenait et couvait ce dernier durant tout le trajet, que ce soit en taxi-brousse depuis Antananarivo où le bébé aurait été alors kidnappé, et ce, jusqu'à Sakaraha, enfin de ce dernier point à Mahaboboka, selon des sources.
Et que dans un rapport, les enquêteurs auraient appris que la maman du bébé l'aurait vendu à ces personnes, le conditionnel étant de rigueur. Mais cela n'exclut pas non plus une autre thèse bien pire d'un kidnapping tout court.
Franck R.
Ces jours- ci, les regards sont rivés vers Antalaha du fait de la triste nouvelle liée au décès de 5 personnes dont 3 enfants de 6, 14 mois et 2 ans à la suite d'une ingestion de chair de tortue impropre à la consommation, samedi, dimanche et lundi derniers. Mais hier, l'on annonçait aussi le décès d'un homme, et ce, en dépit des efforts des médecins pour le maintenir en vie. Ce qui fait que le nombre des personnes intoxiquées, ayant perdu leur vie, grimpe actuellement à 6 !
Le pays entre lentement dans la saison chaude. Selon la prévision météorologique, un flux d’alizé faible à localement modéré influencera le temps dans la Grande île. Le mur de froid qui persiste dans le pays depuis quelques semaines diminue. Par conséquent, le pays s’éloigne peu à peu de la période d’hiver.
Le ciel sur les hautes terres commence à se dégager au cours de la journée. Cette situation permettra aux températures d'augmenter progressivement. Les températures minimales varient de 3 à 21°C, tandis que les maximales avoisinent les 22 et 35° C. Par contre, le temps restera pluvieux sur les côtes. Quelques pluies faibles locales sont attendues sur les littoraux d'Ambatosoa et Analanjirofo. Des averses passagères sont prévues sur les côtes d’Atsimo- Atsinanana et de Taolagnaro, à compter de ce jour. Un temps devenant nuageux avec un risque de pluies faibles éparses seront attendus le long des côtes Est de Madagascar en fin de la semaine. Ailleurs, le temps devrait rester généralement sec avec des brouillards locaux matinaux.
Du 20 au 22 août 2024 au Centre de conférences international, Ivato. Madagascar sera le pays hôte de la 11e Conférence des parties (COP 11). Il s’agit d’une réunion biannuelle de toutes les parties membres de la Convention de Nairobi, regroupant les pays insulaires de l’océan Indien. La convention de Nairobi gère la protection et la gestion durable des écosystèmes côtiers sur l’océan Indien occidental (OIO). Adoptée en 1985, la Convention de Nairobi est un cadre régional pour la gouvernance marine durable dans l’OIO. Elle comprend quatre protocoles principaux : la protection des espèces marines, la lutte contre la pollution marine en cas d’urgence, la gestion des sources de pollution terrestre et la gestion intégrée des zones côtières.
En effet, le ridicule ne tue pas. Seulement, il rabougrit ! A la différence de la honte, de la panique, de l’angoisse, du traumatisme, etc. atteignant d’un niveau de gravité tel qui pourrait être fatal à l’homme, alors que les effets nuisibles du ridicule n’affectent pas, du moins physiquement, la victime. Plutôt, ils amusent ! Ils déprécient l’homme !
Quelqu’un est dit « ridicule » quand il fait rire par le caractère d’ignorance, de laideur, d’absurdité et de bêtise dont il fait l’objet. Quelque chose est dit ridicule de par son caractère insignifiant, infime. On peut tourner quelqu’un en ridicule quand on le rend ridicule, quand on l’ironise en public.
Le mois de juillet dernier a marqué une étape importante dans les relations économiques entre Madagascar et les Emirats Arabes Unis (UAE). Lors d’une rencontre stratégique, le président d'honneur du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjiarison, accompagné du coach du Pôle économie et finances et conseiller du président du GEM, Marcellin Andrianaivoarivelo Razafy, ont eu un échange constructif avec Al-Ali Humaid Mohamed Ali Ben Salem, secrétaire général de la fédération des Chambres de commerce des UAE et président de la Chambre de commerce internationale des UAE. Ce premier contact visait à établir une base solide pour des partenariats durables entre les secteurs privés des deux nations.
Une bonne nouvelle pour l’art culinaire de Madagascar. L’ouvrage « Haka fy tsiro », créé par Henintsoa Moretti qui est l’une des cheffes malagasy les plus réputées, a été nominé aux « World Cookbook Awards ». Ce livre met en valeur la particularité et l’originalité de la gastronomie de la Grande île. L’ouvrage, sorti officiellement le 11 février 2024 à Andohalo, célèbre la richesse de la cuisine malagasy à travers 150 pages de recettes uniques provenant des quatre coins de l'île. Ecrit par la cheffe Henintsoa Moretti, reconnue comme une fervente défenseure du patrimoine gastronomique de Madagascar, ce bouquin présente une vingtaine de recettes mettant en avant des ingrédients locaux.