vendredi, 23 juillet 2021

La une du 24 juillet 2021

Publié dans La Une


Défi relevé pour la Radio nationale malagasy (RNM) en 90 années d’existence. Le nouveau studio baptisé « Vahandanitra » vient d’être inauguré. Ceci est dédié aux théâtres radiophoniques, considérés parmi les productions les plus suivies depuis des années. Non seulement, il s’agit du deuxième studio d’enregistrement de la RNM installé suivant les normes requises, mais il représente également le monument commémoratif de ce 90ème anniversaire. Comme l’a souligné en avril dernier la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, « ce studio sera ouvert à tous ceux qui en ont besoin, et constitue une source financière de plus pour la radio nationale.  Il valorisera les œuvres de Louis de Gonzague, connu sous le nom de Vahandanitra ».
Les studios de la RNM sont actuellement modernes, après 40 ans d’arrêt des travaux de rénovation. Devenue stéréo depuis 2019, cette station nationale a aussi adopté l’informatisation de son desk. D’un autre côté, tous les équipements ont été modernisés, tant au niveau du siège social que dans les autres Régions et Districts. Mais les innovations ne se limitent pas aux infrastructures. Ladite station de radio opte également pour l’évolution technologique. Ainsi, un site web et un web radio ont commencé à être opérationnels depuis hier.
Outre l’accessibilité en ligne et au niveau mondial, la RNM va désormais diffuser sur les réseaux sociaux ses émissions et journaux pour plus de visibilité et d’abonnés. Au total, 80 émissions hebdomadaires, de même que des productions internes ou externes sont diffusées à la RNM. Outre les 16 productions de cette année, 11 autres nouvelles émissions ont été produites en juin 2019 avec une diffusion réorganisée et un format structuré. Quant à la cérémonie de remise de distinctions honorifiques pour les employés méritants, prévue se tenir hier, elle est ajournée à une date ultérieure. A titre d’information, plus de 500 stations radiophoniques existent à Madagascar. La Radio nationale malagasy reste la doyenne.
 
La création de la RNM date de 1931, au temps de l’administration coloniale. La « Radio Tananarive » de l’époque a changé de nom en « Radiodiffusion nationale malagasy » depuis 1963, avant son appellation actuelle : la RNM ou « Radio Madagasikara ». Cette première station radio du pays a connu des hauts et des bas en 90 années d’existence. Mais ses dirigeants actuels, sous le leadership du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), misent sur la modernisation tant des infrastructures que des équipements et du programme. Le défi de la station nationale étant de faire en sorte que la génération actuelle ait aussi son moment de gloire, comme l’ancienne. La RNM recense actuellement 72 employés en son siège, dont 25 journalistes, sans compter les personnels et correspondants dans les autres Régions.


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Fluidifier la circulation. Tel est l’objectif du nouvel plan de la circulation aux alentours d’Antanimena, Behoririka et Soarano. Opérationnelle d’ici mercredi prochain, cette organisation mise en place par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) sera encore en phase d’essai pour une durée indéterminée. D’après l’explication du responsable de la circulation au niveau de la CUA, le commissaire principal de police Ostrom Whens, des changements seront encore à envisager selon l’évolution de la situation dans la Capitale, notamment les embouteillages. « Ce nouveau plan de la circulation a été élaboré en étroite collaboration avec des techniciens. Il pourrait être modifié. Sur ce, la Direction de la mobilité urbaine de la CUA est toujours ouverte pour des remarques, critiques et suggestions », a-t-il soutenu hier durant la présentation de ce nouveau plan à l’Hôtel de ville, Analakely. A partir de demain, la Police municipale effectuera des descentes sur terrain afin de sensibiliser les automobilistes face à ce changement d’itinéraires.
A cet effet, certains axes à Antanimena et Behoririka seront transformés en sens unique à double files. Pour Antanimena, la rue Rainizanabolona située devant la Villa Pradon est devenue à sens unique à double files, en partance de la Pharmacie Croix du Sud, menant vers l’église FVKM jusqu’au rond-point d’Antanimena. Il en sera de même pour la rue Père Muthyon, devant la Gastronomie Pizza à Antanimena jusqu’au rond-point menant vers la station-service Total. Le trafic au niveau de la rue Pharmadiff vers celle d’Ampanjaka Toera, devant le stade des Cheminots menant vers Soprano, ainsi que la circulation sur la rue menant vers le collège Saint François Xavier (SFX) et celle Idealisoa vers la Poste d’Antanimena restent inchangés.
En conséquence, les véhicules venant de l’EKAR Antanimena et voulant rejoindre Analakely devront faire un détour au niveau du collège SFX et emprunter Antanimena. Tandis que ceux qui viennent de l’EKAR Antanimena et voulant rejoindre 67 Ha devront emprunter la rue Ravoninahitriarivo à Ankorondano, puis le boulevard de l’Europe. Les automobilistes venant d’Ankorondrano et voulant rejoindre Antanimena devront prendre la rue Père Muthyon devant la Gastronomie Pizza, puis celle menant vers le collège SFX.
Par ailleurs, quelques ronds-points situés à Behoririka sont aussi concernés par ce changement.  La rue Chamsul menant vers la station Total et Pochard Analakely devient à sens unique à triple files, tandis que la rue Rabemanantsoa - près de la Chocolaterie Robert - est devenue à sens unique à double files, de même que la rue Rasamimanana menant vers Behoririka.
Anatra R.



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Aucune levée de boucliers en vue ! Le nouveau rendez – vous avec l’un des deux chefs de l’Exécutif prévu ce dimanche sur la chaîne nationale est très attendu. Ce sera l’occasion pour le Président Andry Rajoelina ou le Premier ministre Christian Ntsay d’annoncer les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19 à Madagascar. Pour le moment, aucune information n’a permis de savoir exactement qui d’entre le numéro un ou le numéro deux de l’Exécutif fera l’intervention.
Bon nombre d’acteurs économiques et touristiques attendent la réponse à une question cruciale : l’Etat va – t – il enfin rouvrir les frontières extérieures ? Pour le moment, la réouverture est incertaine vu le contexte épidémique dans le monde. Selon des statistiques officielles publiées sur des sites internationaux, le bilan de ces derniers jours reste alarmant en Europe. A la date du 22 juillet, la France recense plus d’une dizaine de morts et 21 909 nouvelles contaminations en 24h. A la même date, l'Espagne, pour sa part, recense 29 535 nouveaux cas avec une explosion du nombre de contaminations chez les jeunes contre 4.376 nouveaux cas et 13 morts pour le Portugal. Quant à l’Italie, le pays compte 5 056 nouveaux cas et 15 décès supplémentaires. La situation n’est pas moins inquiétante pour nos voisins du continent africain comme l’Afrique du Sud qui enregistre plus de 15 000 nouveaux cas et 433 décès en 24 heures.
Risques élevés
Levée des frontières face à autant de risques relève pratiquement du suicide sauf si l’Etat prend des dispositions drastiques en guise de mesures d’accompagnement. C’est le cas à l’île Maurice qui a ouvert ses frontières depuis le 15 juillet dernier. Les visiteurs sont soumis à des mesures strictes : 3 tests PCR obligatoires (dont un à l’arrivée et un au 7jour de la quarantaine), mise en quarantaine de 7 jours pour les vaccinés et 15 jours pour les non – vaccinés entre autres. Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’Etat d’urgence sanitaire sera prolongé. 
Au cas où le Président de la République prendrait la parole, il pourrait aussi aborder une question d’actualité brûlante du moment : le projet d’attentat contre sa personne fomenté par un groupe de malagasy et d’étrangers. Un sujet qui suscite beaucoup d’intérêt  chez une grande partie de la population et qui pourrait représenter un argument de plus pour maintenir les frontières malagasy fermées !
La Rédaction

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Parmi les 205 pays qui participent aux JO de Tokyo, il y en a 71 qui n’ont jamais gagné de médaille olympique y compris Madagascar. Aux Jeux de Rio 2016, trois ont fait leur début dans le tableau des médailles et tous avaient gagné des médailles d’or, entre autres, Fidji (rugby), Kosovo (judo) et Jordanie (taekwondo).
Dans l’océan Indien, seule l’île Maurice a déjà trusté une médaille aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Madagascar figure parmi les 27 pays africains qui gardent leur tableau de médailles encore vierge à savoir l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Libéria, le Malawi, Mali, Mauritanie, Rwanda, São Tomé et Príncipe, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud et Swaziland.
Pourtant, Madagascar participe aux J.O depuis 1964 et envoie des athlètes à chaque Jeux sauf en 1976 et 1988. Madagascar figurait dans 11 jeux Olympiques d’hiver et le pays a participé deux fois aux Jeux d'hiver en 2006 et 2018. Le pays n'a encore remporté aucune médaille. Jusqu’à ce jour, Jean Louis Ravelomanantsoa, décédé à Lyon en 2016, était le seul Malagasy à avoir représenté Madagascar à la finale des Jeux Olympiques d’été à Mexico en 1968 où il a terminé 8e au 100 m.
Cette année, Madagascar tentera de débloquer le compteur de médailles olympiques en Haltérophilie notamment pour laquelle repose l’espoir de médaille malagasy. A noter que Damiella Nomenjahary et Eric Andriantsitohaina ont porté mutuellement le drapeau malagasy, hier, lors de la cérémonie d’ouverture.
E.F.


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Très attendue. La réaction de l’Etat-major des armées françaises est enfin connue quelques jours après l’arrestation du colonel Philippe Marc François et le capitaine de la gendarmerie française Paul Maillot Rafanoharana. Ces derniers ont été appréhendés par la police nationale malagasy dans la soirée du mardi 22 juillet dernier respectivement à l’aéroport international d’Ivato et à son domicile. Ils sont suspectés dans l’affaire de tentative d’élimination physique du Président Andry Rajoelina et des personnalités malagasy. La perquisition du domicile du capitaine de la Gendarmerie a permis aux enquêteurs de saisir des documents, armes de guerre et quatre sacoches bourrées de billets de banque d’un total d’un milliard Ar. Si l’enquête à Madagascar avance lentement mais sûrement, les réactions venant de l’extérieur et notamment de la France commencent à fuser.
De l’hexagone, sollicité par la presse locale, l’Etat-major des armées françaises a réagi par le biais de son porte-parole sur cette affaire impliquant deux de ses éléments qui figurent parmi les six individus gardés à vue au sein du local de la police nationale malagasy à Anosy.
Le colonel Philippe Marc François a en effet dirigé le Régiment de Marche du Tchad (RMT) composé d’un millier d’hommes des forces spéciales et du régiment de la marine. Il était également très actif en Côte d’Ivoire lors de la crise ayant abouti à la destitution de Laurent Gbago. Vu sous cet angle, le colonel Philippe Marc François a un passé « glorieux » en Afrique.
Pour sa part, Paul Maillot Rafanoharana est un instructeur commando parachutiste et formé à l’Ecole des officiers de la Gendarmerie française. Capitaine, il est sortant de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.
Une fois l’identité de ces deux suspects arrêtés dévoilés, les regards se tournent vers l’Etat –major des armées françaises dont ils en font membres. « L’Etat-major n’a pas de commentaires à faire. Il s’agissait d’anciens militaires qui aujourd’hui n’ont plus aucun lien avec les armées françaises », confie à la presse de l’hexagone le porte –parole de l’Etat-major des armées françaises. Ainsi, le milieu se désolidarise totalement du colonel Philippe Marc François et du capitaine Paul Rafanoharana qui sont devenus depuis peu des opérateurs économiques en créant la société « Tsara First » à Madagascar en 2020.
Autre son de cloche également, celui du ministère français des affaires étrangères. « Les services du ministère, tant à Antananarivo qu’à Paris, ont été informés de l’arrestation de ressortissants français. S’ils en expriment le souhait, ils bénéficieront de la protection consulaire prévue par la convention de Vienne du 24 avril 1963 », stipule le communiqué du ministère.
Pour sa part, Patrick Rajoelina, conseiller spécial du Président de la République malagasy, invité sur la chaîne française France 24, écarte le raccourci d’impliquer l’Etat français dans ce projet d’attentat contre des personnalités malagasy dont Andry Rajoelina. « La France n’est pas responsable des actes de ses deux ressortissants ou encore de ses 26.000 ressortissants à Madagascar. La relation entre les deux pays n’est pas entachée par le projet funeste de ces deux individus arrêtés », précise le conseiller spécial du Président Rajoelina qui a su garder son calme face à l’agressivité qui frise l’insolence de la journaliste de France 24.
La Rédaction



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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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