Depuis quelques années, les rocades d’Antananarivo et les nouvelles infrastructures routières sont devenues des endroits privilégiés pour les nouveaux mariés ainsi que les jeunes. Ainsi, ils viennent dans ces lieux pour se prendre en photo. Cependant, cette pratique gêne la circulation et n’est pas autorisée par le Code de la route.

Le ministère de la sécurité publique est ferme quant à l’utilisation de cette voie rapide. « Il est interdit de se prendre en photo tout au long de la rocade, ou de s’arrêter pour admirer le paysage. Pour faire un demi-tour, il suffit de rejoindre le rond-point. C’est d’ailleurs la raison d’être de la voie rapide. Les stationnements existants sur cette rocade sont uniquement réservés aux bus, et même les taxis ne peuvent pas s'y arrêter », soutient le commissaire principal Hector Razafindrazaka, directeur régional de la sécurité publique d'Analamanga, durant son intervention samedi dernier sur la chaîne de télévision nationale. Ce département se concentre sur l'utilisation de la nouvelle rocade depuis l’inauguration de cette dernière.

Les cyclistes sont aussi invités à rouler sur la piste cyclable. Les piétons sont priés d’utiliser le bas-côté, réservé pour eux et de ne pas piétiner la platebande des véhicules, et de traverser sur les passages zébrés. Par ailleurs, le fait de se défouler dans ces rocades, à l’instar de Tsarasaotra et Iarivo, est devenu une habitude pour les Tananariviens, notamment durant le week-end. A cet effet, tout un chacun doit respecter la propreté et est prié de ne pas jeter des ordures partout.

Cette sensibilisation a pour objectif d’enseigner les citoyens sur le respect du Code de la route. Il faut savoir que la rocade d’Iarivo a été réalisée selon les normes de la circulation requises pour les usagers. Une partie est réservée aux piétons, une autre pour les cyclistes, et une autre pour les deux-roues et les voitures. Enfin, cette voie rapide est interdite aux charrettes.

Anatra R.



Publié dans Société
dimanche, 04 juillet 2021

La une du 5 juillet 2021

Publié dans La Une
dimanche, 04 juillet 2021

Il y a urgence !

Le pays avance. La concrétisation du Velirano bouge. Les décideurs et dirigeants au sommet de l’Etat se démènent. Ils arpentent monts et vallées. Le déclenchement de gros chantiers grouille. Les gros-œuvres démarrent et s’élèvent du sol et révolutionnent le paysage. Le grand stade Barea de Mahamasina, ainsi que la Rocade d’Iarivo reliant Andranobevava au Boulevard de Tokyo (by-pass), changent radicalement le tableau de la Capitale et ses environs. La voie rapide partant du stade Maki Andohatapenaka vers Tsimahabeomby (Imerintsiatosika), dont les travaux de terrassement débutent déjà, va changer de bout en bout et améliorer la circulation de la partie Ouest de la Capitale. Le projet Miami de Toamasina, dont le chantier est déjà mis en œuvre, rehaussera davantage la renommée du Grand port de l’Est. Sans omettre les infrastructures de base, routes, écoles, hôpitaux, stades, toutes respectant les normes requises bref « manara-penitra ». Et la liste ne s’arrête pas là ! Le redressement du pays est en bonne voie ! Toutefois, beaucoup reste à faire. Et il y a urgence !
Le Chef de l’Etat Rajoelina, lors de son investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, déclarait haut et fort que « tout est urgent » à Madagasikara. La misère, l’insécurité, la corruption et l’inflation pour ne citer que ce « trio infernal plus un » qui gangrène la vie des Malagasy nécessitent des actions urgentes et prioritaires.
Le dernier face-à-face entre les locataires de l’Hémicycle de Tsimbazaza et le Gouvernement nous dresse un tableau peu encourageant sur la situation générale du pays. Les députés en leur qualité de représentants du peuple assument leurs responsabilités en transmettant à l’Exécutif les cris de détresse de la population. Ils rappellent aux membres du Gouvernement les promesses présidentielles inscrites dans le Velirano qui, légitimement, concernent tous les 119 Districts du pays. Le Président l’avait bien annoncé à Mahamasina en 2019 « qu’aucun District ne sera plus oublié ou ignoré ». Ces élus déplorent encore le statu quo du moins pour certains Districts « tany lavitra Andriana ». Alors qu’il y a des urgences qui ne peuvent pas attendre.
Dans le Sud, la course contre la montre pour éradiquer les effets nuisibles du Kere tient toujours. Les mesures d’urgence s’imposent. Apparemment, le Président Rajoelina agit en solitaire. Les députés se désolent de l’inefficacité de certains gouverneurs à endiguer le fléau. Comme partout ailleurs, le numéro un des Régions traine les pieds soit par incompétence soit par tergiversation tout court. Et la Région en pâtit. Les observateurs s’interrogent pourquoi la Présidence ne procède-t-elle pas aux tests d’évaluation ? Ceux dont les tests sont concluants doivent enclencher la vitesse supérieure tandis que les non-concluants, qu’ils plient bagages. Le pays, en l’état actuel de la situation, ne peut pas se permettre d’endurer les inepties de certaines brebis galeuses. Et même au niveau du Gouvernement, quelques retouches ne sont pas de trop. Le second mi-mandat exige effectivement l’opérationnalité d’une équipe dynamique et efficace.
On admet légitimement l’énervement constaté dans les rangs des représentants du peuple car il y a, après tout, urgence. Sans pour autant cautionner des comportements inadmissibles de certains élus qui se livrent à des interventions provocantes. Abusant de leur de statut de parlementaires, ils se croient tout permis. 
Concentrons nos efforts ensemble car il y a urgence.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


Près d’un an après le déclenchement de l’incendie des locaux de l’Office national de l’environnement (ONE) sis à Antaninarenina, l’enquête suit encore son cours. La Brigade criminelle n’a pas pu définir l’origine exacte de l’incendie. Elle a donc fait appel à des experts d’incendie. L’expertise a ainsi été lancée jeudi dernier. «La Gendarmerie a déjà finalisé son enquête, sans pouvoir définir ce qui a causé la réduction en cendres de ces bureaux. Nous faisons alors des recoupements pour aboutir à une conclusion définitive. Nous sommes équipés pour ce faire. Deux hypothèses sont actuellement à analyser notamment l’incendie volontaire et celui causé par un court-circuit. Suivant les procédures, la première partie de l’expertise partira sur les faits observables. Ensuite, nous analyserons chacun d’eux pour au final arriver à la conclusion : l’origine exacte de l’incendie. Il est difficile alors de dire dès le départ vers quelle conclusion nous penchons le plus. Toutefois, nous devrions sortir un rapport d’ici deux semaines tout au plus» explique un expert, lors de la descente sur terrain.
Chaque point dans les quatre recoins de la maison sera pris en compte par les experts, parce que, d’après les explications, chaque détail a son importance. Il est ainsi important d’avoir les capacités nécessaires pour ne pas se tromper dans les conclusions. «Il faut savoir que nous ne pouvons pas confirmer une hypothèse sans avoir de preuves scientifiques tangibles, sachant que ce dossier est particulièrement délicat. De plus, les preuves apportées par une expertise sont mieux considérées par le Tribunal et recevables dans ce genre de cas», rajoute l’expert. «Le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que la Primature ont déjà déposé une plainte contre X. Nous voulons avoir le fin mot de toute cette histoire» renchérit Vahianala Raharinirina Boamiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Les conclusions de cette enquête sont alors plus qu’attendues.
Rova Randria

Publié dans Politique


Le face- à- face entre les députés et les membres du Gouvernement a permis de savoir un peu plus sur les sujets brûlants du pays ou d’une localité. C’est le cas, par exemple, du litige foncier à Antanandrano qui a refait surface ces derniers jours et opposant une société malagasy en l’occurrence TELMA et des soi-disant propriétaires du terrain. Le député Raholdina a interpellé le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, pour donner ses versions de fait dans cette affaire toujours pendante au Tribunal. Dans sa réponse, le ministre a confirmé les dires du parlementaire sur l’existence de ce dossier auprès du Tribunal et a préconisé à tous d’attendre le verdict.
Toutefois, face à la polémique naissante à Antanandrano, le ministre Johnny Richard Andriamahefarivo a tenu à rappeler à tous l’historique de ce terrain d’une dizaine d’hectares dont certaines personnes affirment être les propriétaires ou plutôt leurs descendants. « Ce terrain a été exproprié aux propriétaires en 1953 pour cause d’utilité publique et remis à une société qu’est la STIMAD. Un décret dans ce sens a été pris et publié dans le journal officiel de l’époque. Jusqu’à ce jour, aucun décret ne l’a abrogé, ce qui veut dire que l’expropriation, pour cause d’utilité publique, reste en vigueur, en se référant à l’explication du ministre de la Justice. Celui-ci a retracé un peu l’histoire en précisant que la STIMAD a été absorbée par Telecom Malagasy devenue à l’issue de la privatisation TELMA. De cette explication, ce terrain devrait ainsi appartenir à cette dernière bien que des héritiers des propriétaires expropriés en 2004 reviennent en charge pour récupérer le terrain. A toutes les étapes, le représentant de ces héritiers a perdu devant TELMA. Mais entretemps, le représentant, par on ne sait quelle magie, a obtenu des titres auprès du service des domaines. Il s’agit ni plus ni moins que des faux et des têtes ont été placées sous mandat de dépôt pour usage de faux, précise le Garde des sceaux. Lui qui exhorte chacun à accepter la décision de la Justice et d’user à bon escient les recours en cas d’insatisfaction. A l’instar des autres ministres malmenés par des parlementaires lors du face- à- face, Johnny Richard Andriamahefarivo a lui aussi adressé une pique à l’endroit de ses vis-à-vis en martelant que si la loi leur parait désuète, c’est leur rôle de la changer. Mais tant qu’elle est en vigueur, les magistrats ne font que l’appliquer.
La rédaction

Publié dans Politique


La sècheresse et le Kere dans le Sud de la Grande île demeurent une préoccupation pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Lors d’une rencontre avec la presse vendredi dernier, Michel Saint-Lot, représentant de l'UNICEF à Madagascar a loué la tenue du colloque régional sur l’émergence du grand Sud, le mois de juin dernier à Taolagnaro. « Je salue la tenue de ce colloque. Je suis ici à Madagascar depuis 3 ans mais c’est la première fois que les Exécutifs se sont réunis avec les autorités locales pour discuter et surtout évoquer des problèmes de fonds. Les mots les plus importants de ce colloque sont la résilience, le développement à long terme et soutenable pour le grand Sud (…) Le moyen important va être de trouver les fonds pour une mise à exécution afin que les points évoqués soient réalisés», a-t-il souligné. 
Et d’ajouter que tout domaine est prioritaire, mais tout est question de choix politique. « Il faut identifier quel est le domaine où le retour d’investissement est plus grand pour la société malagasy. (…) Quel est le coût de l’inaction, ne pas agir dans l’eau est plus coûteux (…). L’UNICEF a dépensé 7 millions de dollars pour le pipeline à Ampotaka qui amène de l’eau à Tsihombe. Mais le défi auquel nous sommes confrontés a été la capacité de gérer et de maintenir la réalisation. Souvent, l’Etat n’attribue pas le budget nécessaire pour maintenir un projet réalisé.  Ledit pipeline, mis en place avec les Japonais, a été par exemple construit depuis les années 2000. Malheureusement, nous nous sommes retrouvés 15 ans après à le reconstruire et à l’améliorer par manque d’entretien (…) Nous sommes des victimes mais il ne faut toujours pas se plaindre d’être victimes, il faut trouver des solutions », a avancé Michel Saint-Lot.
Une vision à long terme
Ces propos donnent ainsi raison à l’initiative du Président Andry Rajoelina qui consiste à apporter des solutions concrètes et pérennes pour améliorer les conditions de vie de la population du Sud.  Une partie trop longtemps laissée à l’abandon voire transformée en véritable cimetière à projets par des organisations opportunistes. Le colloque s’était penché sur les différents projets de développement qui seront mis en œuvre dans cette partie de la Grande île confrontée à différents problèmes majeurs dont la famine. Afin de rattraper le retard de développement du grand Sud incluant la possibilité d’accès à l’eau pour tous, le Chef de l'Etat a annoncé l'implantation d'un pipeline géant reliant Efaho à Ambovombe -Androy, en passant par le District d'Amboasary. Cette infrastructure d'envergure va non seulement assurer l'approvisionnement en eau potable, mais aussi à irriguer les surfaces agricoles au niveau des Régions d’Anôsy et d’Androy.
Le projet Mionjo, financé par la Banque mondiale, s'ajoutera aussi à ce projet pour la réhabilitation du pipeline Mandrare-Sampona, ainsi que le pipeline de 90km d’Ampotaka à Tsihombe. Le Président Andry Rajoelina a aussi indiqué, lors de ce colloque, la mise en place, au nom de la Fondation Rajoelina, de l’usine d’ensachage d’eau, destinée à assurer l'approvisionnement en eau potable de 60 000 personnes quotidiennement dans plusieurs Districts.
Recueillis par K.R.

Publié dans Politique


Les baby Makis, en lice à la coupe d’Afrique des Nations pour les moins de 20 baptisé « Trophée Barthez U20 », n’ont pas rougi devant les Eléphanteaux du Sénégal ce samedi 3 juillet 2021 au Nyayo Stadium Nairobi, Kenya. Les Makis U20 ont écrasé leurs premiers adversaires par un score fleuve de 34-3 au terme de la rencontre.  La formation de Mboazafy Noé alias Razily a donné une vraie leçon de rugby aux jeunes sénégalais. Ces derniers ont tenté d’imposer un jeu avec des paquets - d’avant mais les Makis ont su prendre le dessus avec un jeu rapide en trois- quarts. Les baby Makis ont déjà mené le match (15-3) à la pause avant d’entamer une seconde mi-temps à sens unique.
Le prochaine adversaire de Madagascar sera le Kenya, vainqueur du Sénégal (50-3) lors de la première journée. Un défi à relever pour les Malagasy car une victoire contre le Kenya serait déjà synonyme de victoire pour le titre qualificatif pour la Coupe du monde U20. Rappelons que si Madagascar remporte le titre U20, la Grande île sera le pays hôte du championnat du monde de la catégorie. Une grande première pour les disciplines collectives dans le pays. Les Makis U20 écriront donc leur histoire le mardi 6 juillet prochain contre le Kenya.
Toujours à Nairobi, l’équipe senior Dames a dominé l’hôte de la coupe d’Afrique des Nations, ce samedi toujours au Nyayo Stadium Nairobi. Les protégées de Berthin ont pris le dessus face aux Kenyanes (24-15) au score final.
Dans un autre horizon, les hommes de « Mamikely », de son vrai nom Haja Mamy Andriamaro, coach des seniors à XV masculin, entreront en lice le mercredi 7 juillet prochain. Les Makis auront dans leur menu les Zèbres de Namibie pour leur premier match. Une équipe que les Malagasy ne devraient pas craindre contrairement aux Eléphants de la Côte d’Ivoire, deuxième adversaire le 11 juillet. Les Ivoiriens, rappelons-le, ont surpris les Namibiens (13-24) lors de leur premier match ce samedi 3 juillet. Dans l’autre poule, le Sénégal a aussi surpris le Kenya sur le petit score de 19-20 en fin du match. L’objectif de Madagascar est de terminer premier du groupe, au pire, meilleur deuxième, pour espérer une place en quarts de finale de la compétition.
Elias Fanomezantsoa




Publié dans Sport


15 000 ménages ciblés. Pour la démocratisation de l’usage du gaz domestique comme principale source d’énergie à la maison, la baisse de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 20% à 5% n’est que le début. L’année dernière, le Comité malgache du butane (CMDB) a sollicité la collaboration du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et celui de l’Economie et des Finances (MEF) afin d’obtenir ce résultat. Toutefois, cette réduction de la TVA va induire plusieurs actions de la part des opérateurs dont la distribution gratuite de kits complets pour la première année de l’application de la nouvelle taxe. Ce kit complet se compose notamment de la consignation de la bouteille de gaz, du brûleur mais aussi du «fatapera». L’achat de ces derniers constitue en effet, le principal frein à l’utilisation du gaz domestique par les ménages malagasy. C’est pourquoi, en plus de cette distribution gratuite, il y    aura une promotion de près de 80% sur le kit de première acquisition.
En prenant par exemple, le prix d’une bouteille à gaz de 9kg de Vitogaz, l’on peut observer que le coût total d’accès à du gaz domestique est de 164 000 ariary actuellement, dont 112 200 ariary pour le kit de première acquisition comprenant la consignation de la bouteille de gaz vide, le brûleur et le «fatapera». En appliquant la baisse de 80%, la valeur de ce kit descend alors à seulement 22 440 ariary. Toutefois, cette promotion ne s’appliquera qu’à 9 000 kits seulement. «Ces mesures visent surtout à faciliter l’accès au gaz et à le rendre plus attractif, surtout face à notre concurrent direct : le charbon de bois. Elles seront accompagnées d’une campagne à forte portée pédagogique en lien avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable. Le gaz butane est plus propre, plus sécurisé, plus pratique mais surtout moins dangereux pour la santé des usagers» soutient Olivier Gasbarian, président du Comité malgache de butane, vendredi dernier, au Carlton Anosy.
 En effet, moins de 3% de la population seulement utilise le gaz de butane dans la Grande île. La majorité des consommateurs, soit 92%, utilisent le charbon de bois. «Avec une consommation annuelle de 450 000 tonnes, nous comprenons désormais la principale origine de la déforestation à Madagascar, sachant que pour une tonne de charbon, il faut au moins une tonne de bois. De plus, la valeur ajoutée transformée en charbon est des plus basses. C’est pourquoi, il est important d’entamer la transition énergétique. Et nous commençons aujourd’hui avec le gaz butane. Pour arriver à une transition énergétique effective, nous devons encore fournir beaucoup d’efforts» explique Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. La baisse de la TVA à 5% a coûté près de 5 milliards d’ariary de revenus pour les finances publiques. Mais si cela permet de réduire drastiquement la déforestation, le pays en sort plus que gagnant.
Ces mesures font suite à la convention signée vendredi dernier par le MEDD, le MEF et le CMDB pour la démocratisation du gaz butane. Cette convention est le résultat de six mois de travail entre les trois parties. En tout cas, des actions comme la baisse de 9% du prix du gaz ou encore la proposition de format plus petit de 4kg ont déjà été prises par les opérateurs depuis la baisse de la TVA.
Rova Randria

Publié dans Economie



En avance. La rentrée scolaire officielle pour cette année est prévue pour le 1er septembre prochain. Le calendrier scolaire 2021-2022, sorti récemment par le ministère de l’Education nationale (MEN), le précise. Ce calendrier avance également la tenue des grandes vacances à partir du 25 juin 2022, à la veille de la Fête nationale. Bon nombre de parents sont surpris par cette décision ministérielle tandis que certains se sentent soulagés. « Les élèves n’auront qu’un mois de grandes vacances cette année puisque la clôture officielle du calendrier scolaire 2020-2021 ne se fera que le 30 juillet prochain, soit dans encore 3 semaines. Cette avancée de la rentrée scolaire s’explique probablement par les deux mois de suspension des cours à cause de la pandémie de Covid 19, en avril et mai dernier », constate Espérance R., mère au foyer avec trois enfants inscrits dans le niveau primaire et le collège. « Je suis ravi que le calendrier scolaire soit comme celui d’avant, c’est-à-dire que les élèves partiront en vacances avant la fête de l’indépendance. C’est une meilleure décision pour les élèves, lesquels n’auront plus à supporter le froid du juillet », s’exprime Laurent A., fonctionnaire. Par contre, certains parents s’angoissent de cette rentrée avancée, notamment en pensant au temps limité pour effectuer les (re)inscriptions et les divers achats de fournitures, engendrant des dépenses conséquentes.
Cinq bimestres
Contrairement à celle en cours de clôture, l’année scolaire 2021-2022 se subdivise en 5 bimestres, et non en 3 trimestres. La première période se déroulera du 1er septembre au 29 octobre, suivie par une semaine de pause Toussaint entre le 30 octobre et le 7 novembre. Le 2ème bimestre se tiendra entre le 8 novembre et le 17 décembre. Les vacances de Noël, du 18 décembre au 4 janvier 2022, s’en suivent. La rentrée du 3ème bimestre est prévue pour le 5 janvier. Cette période sera clôturée par les journées des écoles, du 23 au 25 février, suivie par une semaine de pause jusqu’au 6 mars. Les vacances de Pâques, du 9 au 24 avril, seront précédées par le 4ème bimestre entre le 7 mars et le 8 avril. Le dernier bimestre aura lieu du 25 avril au 24 juin, avant les grandes vacances à partir du 25 juin. « Au total, il y aura 37 semaines de cours composées d’environ 1 000 heures de classe, contre 900 heures selon les normes », informe Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, directeur général en charge de la Pédagogie auprès du MEN. Les 100 heures supplémentaires incluront les éventuels aléas pouvant entraîner la suspension des cours, entre autres les cyclones et la pandémie. D’ailleurs, le premier mois de la prochaine année scolaire sera consacré aux rattrapages suite aux semaines de suspension de cours à cause de la Covid-19, selon les informations recueillies. Notons que la répartition annuelle du programme scolaire, déjà évoquée dans l’arrêté ministériel n°15468/2021/MEN, sortira prochainement…
Patricia Ramavonirina


Publié dans Société

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

Recherche par date

« July 2021 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff