lundi, 26 juillet 2021

CUA, la résurrection !

Antananarivo, la ville d’Andrianjaka, la Ville des Mille renaît-elle de ses cendres ! Guy Willy Razanamasy resurgit-il de sa tombe ! Ou plutôt, le maire Naina Andriantsitohaina jouit-il de la réincarnation du Lahimatoan’Iarivo ! Autant de questions qui taraudent l’esprit en constatant de visu la prouesse du premier magistrat de la ville et son équipe autour de l’assainissement de la Capitale.
Les trottoirs de Soarano-Behoririka se dégarnissent. Ces étalagistes, les petits marchands informels qui occupaient indûment les trottoirs déménagent, à contrecœur évidemment. A coup de sifflets, de cris et des huées, ils ont occupé la rue mais les éléments de la Police municipale épaulés par ceux de la Police nationale maîtrisent la situation. En fait, ils déclinent carrément l’offre de la Commune à savoir les recaser au « Tsenaben’ny Behoririka », un nouveau et joli bâtiment « Manara-penitra », de surcroît, dédié pour. Ces étalagistes délogés jugent trop exigus le 1,5 attribué à chacun. Ainsi, on craint des débordements, des pillages et de toutes les formes d’acte de vandalisme dont les « mercenaires » de certains gros bonnets de la politique de l’Opposition en ont l’apanage. Mais la « fermeté » qui est, semble-t-il, le mot d’ordre émanant du maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA)  tient le coup. Et il en faut !
Antananarivo a trop souffert de la gabegie. L’anarchie, le bordel et l’indiscipline régnaient sans partage sur la ville. Saletés, immondices et odeurs nauséabondes sont le lot quotidien des citoyens à tel point que la Capitale de Madagasikara se trouve, parmi d’autres, au premier rang des Capitales les plus sales d’Afrique et du … monde. Bouchons ou embouteillages sur fond de pollution aigüe avec en toile de fond l’insécurité et la pauvreté assombrissent et ternissent le tableau. 
La détérioration sinon la dégringolade voire la dégradation de la Ville des Mille résulte de l’échec de la gestion de la ville par les différents édiles qui se sont succédé depuis les évènements de 72, date à laquelle l’historique édifice de l’Hôtel de Ville fut incendié. Le clientélisme politique qui prévalait depuis empêchait d’engager les changements nécessaires. Réduit en cendres plutôt abandonné en ruines, l’Hôtel de Ville, le bel immeuble à l’architecture coloniale , témoin de l’Histoire, n’a pu être  restauré pour revivre son lustre d’origine que grâce à la volonté tenace d’un certain Rajoelina Andry Nirina, maire élu de Tanà (2007 à 2009), Président de la Transition de 2009 à 2014 et actuel Chef d’Etat, élu s’il vous plaît !
Naina Andriantsitohaina, le maire actuel d’Antananarivo, boosté d’une profonde ambition et d’une ferme volonté de relooker l’image de la Capitale, est en œuvre sinon en chantier. Le « Veliranon’Iarivo », le pacte sacré qu’il a contracté avec le « Vahoakan’Antananarivo » se met en marche. Fort du soutien moral de l’opinion, le premier magistrat de la ville fonce. Il n’a pas droit à l’erreur. La vitesse marche arrière n’existe point dans la machine.
Ce début prometteur dans les efforts d’assainissement de la Capitale rappelle en grandeur nature la prouesse et le courage d’un certain Guy Willy Razanamasy. Maire élu de la Capitale en 1995, « Le Sola » toilettait la Ville des Mille. A ce rythme, la CUA connaîtra assurément la résurrection où il sera bon de vivre.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
lundi, 26 juillet 2021

La une du 27 juillet 2021

Publié dans La Une


Dimanche soir, le Premier ministre Christian Ntsay a clairement confirmé la véracité des informations en circulation sur le projet d’attenter à la vie des hautes personnalités de l’Etat dont le Président Andry Rajoelina lui-même. « C’est du vrai et non du cinéma », devait-il souligner. Les Forces de défense et de sécurité du pays qui se saisissent d’office se mobilisent d’elles-mêmes face à la situation.
Les auditions se multiplient et les réactions continuent à fuser de partout. Hier matin, le ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’armée Richard Rakotonirina, a réuni le chef de l’Etat-major des armées ainsi que les trois chefs d’Etat-major avec les responsables du ministère et ceux de l’Etat-major à Ampahibe, Antananarivo. Le projet funeste élaboré par un groupe dont le vrai commanditaire reste encore à identifier a été au menu de la rencontre des chefs militaires.
Face à la menace d’attentat contre la vie du Président de la République, le ministre a ordonné la mise en place de toutes les dispositions pour mettre fin aux actions des conspirateurs qui portent préjudices à la sûreté de l’Etat et du choix du peuple malagasy. En jargon militaire, il s’agit de renforcer la mesure de défense opérationnelle du territoire face aux menaces internes ou externes.
L’intervention du ministre a été également assortie d’une sévère mise en garde à l’endroit des complices qui qu’ils soient. Ce sera la tolérance zéro si jamais des éléments des forces militaires ou de la police se trouvent être mêlés d’acte de déstabilisation. La marine nationale et le secteur de l’aviation sont aussi priés de prendre des mesures qui leur incombent pour prévenir toute éventualité.
10 millions d’euros
Selon un observateur avisé, les assassins vont sûrement changer de stratégie si jamais ils pensent récidiver. C’est alors tout le pays entier qui est menacé. Le pays a donc besoin d’une puissante force aéronavale, bien équipée et dotée de technologie récente, à défaut d’une aviation capable de rivaliser avec celle de l’ennemi qui ne lésinera sans doute pas sur les moyens pour parvenir à son funeste objectif.
En effet, les directives émanant du général Rakotonirina ont fait suite à l’intervention médiatique du Premier ministre. Aux termes du point 9 de l’article 65 de la Constitution de la République, celui-ci « assure la sécurité, la paix et la stabilité sur toute l’étendue du territoire national dans le respect de l’unité nationale ; à cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l’ordre, de la sécurité intérieure et de la défense ».
Le Premier ministre a aussi « autorité sur les membres du gouvernement dont il dirige l’action, et est responsable de la coordination des activités des départements ministériels ainsi que de la mise en œuvre de tout programme national de développement » (point 2 du même article).
Dans la même foulée, le communiqué conjoint de Madagascar Oil S.A. et son actionnaire majoritaire, Benchmark Group, confirme la réception d’un mail du citoyen franco-malagasy Paul Rafanoharana sollicitant un financement à hauteur de 10 millions d’euros à des fins de déstabilisation politique. « Au vu du caractère choquant et surprenant de cette demande, la direction générale de Benchmark Group n’a pas répondu à cette demande », souligne la source.
M.R.

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Nouveau rebondissement dans l’affaire de coup d’Etat et d’élimination physique du Président Andry Rajoelina. Près d’une semaine après l’arrestation du ressortissant franco – malagasy Paul Rafanoharana et de ses compères considérés comme principaux suspects dans cette affaire, la société Madagascar Oil S.A. et son actionnaire majoritaire « Benchmark Group » est sortie de son silence hier. Dans un communiqué signé des mains des responsables des deux sociétés et diffusé à la presse hier, ladite société affirme avoir « pris connaissance des récents évènements regrettables survenus à Madagascar et souhaitent en premier lieu apporter tout leur soutien au Président de la République et à l’Etat malgache ». En outre, le même communiqué révèle d’autres détails accablants qui confirment le projet ignoble fomenté par les individus cités plus haut.
En effet, à en croire ce document, Benchmark Group a confirmé le 24 juillet 2021 à Madagascar Oil qu’il a reçu un email du citoyen franco – malagasy Paul Rafanoharana « sollicitant un financement à hauteur de 10 millions d’Euros à des fins de déstabilisation politique ». En, revanche, la direction générale du groupe en question n’aurait pas donné de suite à cette sollicitation « au vu du caractère choquant et surprenant de cette demande ». Les deux sociétés partenaires affirment imposer le plus haut niveau de conformité et d’éthique à l’ensemble de leurs employés et considèrent, selon leurs dires, comme inacceptables d’éventuelles dérives à ces principes fondamentaux.
Des extraits de correspondances
Enfin, Madagascar Oil et Benchmark Group « condamnent fortement toute action visant à porter atteinte à la sûreté d’un Etat démocratiquement élu et réitèrent leur plein soutien à l’Etat malagasy, et leur volonté de participer au développement économique du pays, dans le respect total de ses lois et de l’Etat de droit qui prévaut dans le pays ». Pour l’instant, seule la Justice pourra déterminer l’implication de ladite société dans cette affaire.
Des extraits de correspondances publiés par certains médias en ligne entre le principal suspect et le responsable du Benchmark Group révèlent également les affirmations à peine voilées du dénommé Paul R. dans sa tentative de coup d’Etat et d’attentat à la vie du Président de la République. Il parle d’un « devoir d’agir » et d’un projet de « renverser (…) un régime autocratique et quasi – dictatorial ».
Au cours d’une intervention sur la chaîne France24 la semaine dernière, Patrick Rajoelina, conseiller du Président de la République, avait déjà parlé de preuves accablantes face à une journaliste un peu trop sur la défensive de la chaîne française. Aujourd’hui, ces nouveaux éléments à charge risquent d’enfoncer davantage les suspects et s’ajoutent aux autres preuves déjà trouvées au domicile de Paul R. lors de son arrestation le 20 juillet dernier, notamment un pactole de plus d’un milliard d’Ariary, l’équivalent de 250 000 Euros ainsi qu’un fusil. Affaire à suivre !
La Rédaction

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« Aujourd'hui, nous annonçons 7,5 millions de dollars supplémentaires qui serviront à nourrir la population, à soigner les enfants et les femmes enceintes qui souffrent de malnutrition et à essayer de remettre les agriculteurs sur pied ». Le directeur général (DG) de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), en la personne de John Dunlop, l’a récemment déclaré. Cette aide supplémentaire du Gouvernement américain destinée pour le Sud, à hauteur d’environ 26 milliards d’ariary, touchera à la fois le secteur alimentaire, sanitaire et agricole, au profit de 100 000 personnes. « Nos projets permettront de fournir des vivres, de l'eau potable et des soins de santé à 46 000 individus. Nous fournirons un traitement à 13 000 enfants souffrant de malnutrition. Et 41 000 agriculteurs recevront des semences et d'autres aides, avec l'espoir que la prochaine saison culturale sera meilleure », a ajouté le responsable américain. Les activités d’« Adventist Development and Relief Agency » (ADRA) dans le District d’Ampanihy, durement touché par la sécheresse, et celles d’Action contre la faim (ACF) dans les Régions d’Atsimo-Andrefana, Androy et Anosy bénéficieront de ce nouveau financement.

« Il faut agir davantage »
D'octobre 2020 à mars 2021, l'aide alimentaire de l'USAID - financée par les 40 millions de dollars annoncés en juin et les 7,5 millions de dollars annoncés aujourd'hui - sera destinée à 489 000 individus, et les activités de prévention et de traitement de la malnutrition aideront 357 600 enfants, des femmes enceintes et des nouvelles mères. Les projets actuellement financés par le Gouvernement américain permettent de nourrir 683 000 individus, d'améliorer l'accès à l'eau pour 50 000 personnes et de prévenir et soigner la malnutrition chez 159 000 enfants et des femmes enceintes. Cette aide se poursuivra jusqu'à la fin du mois de septembre prochain. « Malheureusement, tout le financement que nous avons consacré à cette urgence ne suffit pas pour nourrir et soigner tous ceux qui en ont besoin. C'est pourquoi nous continuons à voir des rapports qui font état d’individus consommant des feuilles ou des criquets », a déclaré le DG de l’USAID. « Il faut faire davantage. Certains donateurs ont récemment annoncé des contributions. Cela est très bien. Mais une aide encore plus importante est nécessaire pour répondre à l'énorme besoin existant », a-t-il insisté.
Pour information, plus de 1,1 million de personnes sont actuellement confrontées à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, un nombre qui devrait augmenter. Déjà, au moins 14 000 individus sont au bord de la famine. Les prévisions donnent des prochaines récoltes très mauvaises et l'accès à la nourriture devrait se détériorer à l’approche de l’année 2022.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Au cours des deux derniers mois, les nouvelles contaminations au coronavirus ont considérablement baissé. Entre le 11 et le 24 juillet dernier, le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 a comptabilisé 187 nouveaux porteurs du virus contre 233 nouveaux cas, identifiés entre le 27 juin et le 10 juillet dernier. Ces chiffrent impliquent qu’une diminution jusqu’à 20 % des nouveaux cas positifs a été enregistré en deux semaines.  Particulièrement pour la ville d’Antananarivo, de moins en moins de nouveaux patients sont annoncés. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ainsi que les Districts environnants, à savoir Ambohidratrimo, Avaradrano et Atsimondrano sont passés de 139 cas confirmés à 103. Mieux encore, le nombre de personnes ayant perdu la vie a connu une baisse de 45 %. A titre d’exemple, durant la semaine du 15 au 22 juillet, aucun décès lié à la Covid-19 n’a été déploré. La situation s’améliore aussi pour les cas graves. Le 10 juillet, 49 patients contaminés ont développé des formes graves. Et 14 jours après, il n’en restait plus que 32. 

Un décès et aucun nouveau cas en 24 heures
Le 25 juillet dernier, Madagascar n’a enregistré aucun nouveau cas positif. D’après la statistique rapportée par le CCO - Covid-19, 79 analyses ont été effectuées avant-hier et celles-ci se sont toutes avérées négatives. Toutefois, l’un des patients présentant des complications respiratoires a été emporté par cette maladie virale. En outre, le bilan à cette même date a également fait état de 12 patients rétablis. Aux dernières nouvelles, il reste encore 33 individus victimes du syndrôme de détresse de respiratoire aigüe sur l’ensemble du pays. Depuis le début de cette épidémie, la Grande île a réalisé 224 771 tests PCRs et GeneXpert ayant permis de recenser 42 669 cas positifs. Avec les différents protocoles de traitement utilisés, 42 270 patients ont recouvré la santé. Malheureusement, 944 individus testés positifs et qui ont développé de formes symptomatiques graves ont succombé depuis le mois de mars 2020.
Recueillis par K.R.



Publié dans Société

Les frères Eric et Tojo Andriantsitohaina sortent de la compétition planétaire la tête haute. Malgré le manque de préparation digne d’un athlète de haut niveau, ils ont respectivement fini 11ème au classement mondial des catégories des moins de 60 kg et chez les moins de 67kg. Après la préparation en Chine avant les Jeux des Iles de Maurice, les deux malagasy se sont contentés des moyens du bord mis à leur disposition, par la Fédération malagasy de haltérophilie, pour se préparer aux jeux Olympiques de Tokyo. Par ailleurs, aucun de nos athlètes aux J.O n’a bénéficié d’une aide technique de la part du locataire de la Place Goulette à Ambohijatovo. En tout cas rien n’a été communiqué relativement à cela.
Malgré ces résultats, les deux haltérophiles multiples champions d’Afrique se disent satisfaits de leurs performances. Pour Eric Andriatsitohaina, c’était vraiment une grande « fierté » et « honneur » d'avoir représenté Madagascar, et même l'Afrique, à ce grand rendez-vous de la plus grande manifestation sportive planétaire. « Nous avons pu montrer nos valeurs aux yeux du monde entier pour une 11ème place mondiale ».
Et Tojo de renchérir dans une vidéo sur les réseaux sociaux, « Si nous faisions tous des efforts dans nos domaines respectifs et atteindre cette place de 11ème mondial, Madagascar ira encore plus loin ». Le frère cadet insiste, comme à son arrivée à Ivato lors du championnat d’Afrique de Kenya, que « Madagascar a du potentiel ». Mais selon lui, pour aller plus loin et pour pouvoir concurrencer les grandes équipes et les grands pays dans le domaine du sport en général, il faudrait « plus d'engagement et davantage de préparation de haut niveau ».
Elias Fanomezantsoa

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Insécurité, techniques archaïques, données non fiables, manque d’infrastructures… Le secteur de l’élevage à Madagascar rencontre aujourd’hui d’innombrables difficultés, empêchant le développement accru de la filière. En effet, les produits d’élevage ont encore beaucoup de mal à satisfaire les besoins locaux, freinant ainsi l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. « Pour soutenir les opérateurs, mais surtout les éleveurs, tout doit être remis au goût du jour. C’est pourquoi l’élaboration d’une nouvelle politique de gouvernance, adaptée au contexte actuel et répondant aux attentes de tous les acteurs pour les appuyer dans l’amélioration du rendement national et notre compétitivité, est plus que primordiale actuellement. La nouvelle stratégie tiendra alors compte de la facilitation de l’accès au financement et aux intrants pour les éleveurs et les opérateurs », a soutenu Tsiry Andriamahatola Lezoma, directeur général de l’élevage au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, en marge d’un atelier national de réflexion et de concertation sur le sujet, la semaine dernière à Antsirabe.
Grâce à cette concertation nationale, tous les acteurs concernés ont notamment pu définir les axes stratégiques de redynamisation de ce secteur et ses principales filières de production et de transformation, déterminer les actions à entreprendre et mettre en place une plateforme d'échange intégrée et multisectorielle pour établir la cohérence et la synergie entre tous ces acteurs. « Spécialisé dans l’élevage caprin, j’ai eu l’occasion d’insister sur la professionnalisation des éleveurs, la nécessité de mettre en place un système de recensement du cheptel, l’amélioration des cadres réglementaires ou l’alimentation animale. Ces points devront permettre de valoriser la filière petits ruminants qui reste peu considérée et sous-exploitée », a déclaré Louis Zafisolo, un paysan éleveur de la Région d’Androy.
A l’issue des échanges, une ébauche d’une nouvelle stratégie a pu émerger. Celle-ci comporte un projet de gouvernance sectoriel relatif aux structures régaliennes dont le cadrage juridique, le personnel technique ainsi que les moyens techniques et financiers. Plusieurs projets de développement seront également intégrés dans les filières porteuses comme l’élevage bovin et des petits ruminants, l’aviculture et l’élevage de palmipèdes, l’élevage porcin mais aussi l’apiculture. Le secteur privé s’attend actuellement à des plans concrets. Un atelier de validation des actions stratégiques et des projets de développement sera ainsi programmé au plus tard au mois de décembre de cette année.
Rova Randria

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Insuffisant ou quasi inexistant. Le trafic aérien sur la plupart des aérodromes secondaires de Madagascar représente un frein au développement. C’est pour cette raison que la société Aéroports de Madagascar (ADEMA) vient de relancer, hier, un appel à manifestation d’intérêt. A rappeler qu’en 2017, elle a déjà lancé la même opération en vue de la gestion et de la remise aux normes d’une quarantaine d’aérodromes secondaires à travers tout le territoire, tout cela à l’image de l’évolution de l’aéroport de Fascène et celui d’Ivato qui sont présentement entre de bonnes mains. Sur la quarantaine d’aérodromes ayant fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt pour une cogestion avec la société ADEMA, vingt-quatre ont trouvé preneurs. La signature de la première vague des contrats de gestion des aérodromes, dont celui d’Antalaha, Vohémar, Mananara-Nord, Analalava, Antsirabe, Manakara et Morombe est déjà effective. Par ailleurs, sept aérodromes gérés par l’ADEMA sont désormais délégués à des opérateurs privés pour un contrat d’une durée de cinq ans renouvelable. A travers ce partenariat public-privé (3P), l’Etat compte redonner un second souffle à ces infrastructures aéroportuaires longtemps laissées à l’abandon, notamment les aéroports d’Antalaha, Vohémar, Mananara, Analalava, Antsirabe, Manakara, Maintirano et Morombe qui seront désormais gérés par des opérateurs privés comme Filatex, Floribis ou encore Harold Aéroport.
Contrat de gestion
« Ces derniers s’activeront exclusivement dans le système de gestion mais ce sera encore ADEMA qui s’occupera des investissements et du financement », a expliqué le directeur du développement commercial et du partenariat de l’ADEMA au commencement du partenariat. Dans la relance de l’appel à manifestation d’interêt, cette entreprise précise que vingt-trois aérodromes secondaires n’ont pas encore trouvé preneurs et que les soumissionnaires peuvent déposer leurs dossiers pour exprimer leurs intérêts pour un ou plusieurs aérodromes. Le contrat de gestion est le modèle de partenariat choisi par l’ADEMA, à travers lequel le délégataire assure le fonctionnement et les investissements nécessaires à leur développement. Ce système est l’alternative idéale pour le désenclavement de certaines Régions. Ainsi, le calvaire du transport routier desservant Maintirano, dans la Région de Melaky, située à 600 km de la capitale, sera bientôt allégé. En parallèle, la RN1 A, dite « Route de l’impossible », reliant Tsiroanomandidy et Maintirano, longue de 400 kilomètres, qui se fait en deux ou trois jours en véhicule 4×4, sera prochainement remise aux normes grâce à la société Nera Airports BTP qui a été sélectionnée par l’ADEMA pour exploiter l’aérodrome secondaire de Maintirano. La gestion de l’infrastructure ainsi que son exploitation sont confiées à Nera Airports BTP pendant une période de cinq années.
Hary Rakoto

Publié dans Economie

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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