La localité d’Ambohimitarona sise au PK 86+300 dans l’Itasy, qui longe la RN1, a été le théâtre d’un accident de la circulation meurtrier vers 6h du matin hier. Un minibus Volkswagen Crafter, roulant en provenance de Tsiroanomandidy et faisant route sur Arivonimamo, y a fait une sortie de route avant de terminer sa course folle plusieurs mètres en contrebas de la route. Le bilan est assez lourd : quatre passagers du véhicule ont trouvé la mort. Si deux d’entre eux ont été tués sur le coup, deux autres le furent quelques moments après leur évacuation d’urgence à l’hôpital de Miarinarivo. Les victimes ont entre 45 et 52 ans. Par ailleurs, six autres personnes, qui étaient également dans le véhicule, sont grièvement blessées. Le conducteur figure dans cette dernière liste de victimes.
Le chauffeur aurait affirmé avoir été momentanément accablé par la somnolence, un état qui l’a fait perdre le contrôle du véhicule. Au moment où il lui a échappé, le véhicule était lancé à une vitesse assez élevée. De plus, cette situation s’est produite à l’intérieur d’un virage. C’est du moins ce qu’a révélé la Gendarmerie pour tenter de donner une explication à ce drame.
Ce minibus n’assure pas une ligne de taxi-brousse, donc n’appartient à aucune coopérative de transport de la région. Selon la Gendarmerie à Miarinarivo, il a uniquement transporté des membres d’une famille qui rentraient de la cérémonie de consécration de l’évêque de Tsiroanomandidy, dimanche dernier, chauffeur inclus.
Cela semble être en contradiction avec l’information d’une autre source avançant que les victimes de cet accident seraient issues de différents horizons, donc réunies par le hasard des circonstances dans le Crafter. 
Actuellement, la Gendarmerie annonce devoir ouvrir l’enquête sur ce drame, du fait qu’il a provoqué une mort d’hommes. “Puisque l’état du chauffeur ne permet pas encore d’enquêter, celle-ci attendra encore son rétablissement avant qu’elle le fasse”, explique une source auprès de la Gendarmerie à Miarinarivo.
Franck R. 




 

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lundi, 12 juillet 2021

La une du 13 juillet 2021

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Les députés ont adopté, le 29 juin dernier, le Projet de loi n°11/2021 portant sur la loi des Finances rectificative (PLFR) pour 2021. Le PLFR prévoit notamment une baisse de 316,2 milliards d’ariary du budget attribué aux secteurs sociaux, sauf pour le ministère de la Population. Contrairement à eux, certains ministères mais aussi institutions dont celui du Transport, du Tourisme et de la Météorologie, celui de la Population et le ministère de l’Economie et des Finances voient leur budget augmenter. « Cette baisse s’explique en partie par le faible taux d’exécution du budget au niveau de ces ministères, pour les six premiers mois de cette année. Par déduction, qui dit faible taux d’exécution dit que des travaux n’ont pas été réalisés comme il se doit dans ces institutions », explique Harison Vonjy Razafy, directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
Afin d’établir ce taux, l’ARMP part notamment des appels d’offres et autres réalisés par ces institutions au courant de cette période et qui sont étudiés un par un. La pandémie de coronavirus mais surtout les restrictions et la période de confinement figurent parmi les principales causes de ce faible taux d’exécution. Les budgets des institutions concernées ont donc été revus dans la LFR 2021 et réattribués dans d’autres secteurs. «Toutefois, nous encourageons quand même les ministères, plus particulièrement  sociaux, à exécuter leur budget pour se conformer aux prévisions de dépenses de départ. De plus, nous organisons des rencontres ponctuelles avec les PRMP (Personne responsable des marchés publics) pour échanger sur le sujet et veiller à l’exécution de leurs travaux », rajoute ce responsable.
Dans tous les cas, ce Projet de loi, d’après les autorités, devrait permettre la relance économique post-Covid du pays, notamment dans le domaine de l’industrie et du tourisme, d’autant plus que la réalisation des projets d’émergence est déjà entamée par l’Exécutif. Les priorités se focalisent surtout sur le renforcement des infrastructures sanitaires, l’aménagement et l’extension des périmètres agricoles, la construction et la rénovation des routes nationales - surtout celles qui desservent les principales zones de production du pays.
Rova Randria

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Le premier semestre de l’année 2021 a récemment touché à sa fin. Pour Madagascar, en particulier, ces six premiers mois de l’année auraient dû permettre au pouvoir en place de relancer la machine vers la concrétisation des « Velirano » du Chef de l’Etat après une année difficile pour cause de Covid-19. Une entreprise rendue difficile par quelques faits ayant émaillé le début de l’année. L’affaire du trafic des 73,5 kilos d’or avait défrayé la chronique au lendemain du réveillon de la fin de l’année dernière. La sécheresse exacerbée par le changement climatique et le kere continuent de faire des victimes.
Alors que le pays pansaient encore ses plaies suite à la première vague de la Covid-19, la Grande île est entrée dans une deuxième vague de la pandémie, aggravée par la présence du variant sud-africain. Un variant particulièrement virulent qui a durement frappé la population locale. Malgré ce tableau, le bilan de l’Exécutif n’est pas totalement négatif et laisse entrapercevoir de belles perspectives pour le pays.
Ainsi, pour rester sur le sujet de la lutte contre la Covid-19, le pouvoir avait lancé officiellement des « Tsena Mora » et la distribution de repas « Kaly Tsinjo » dans plusieurs districts du pays. Pour soigner ses malades, l’Etat a également ouvert plusieurs Centres de traitement Covid-19 et des hôtels médicalisés, dotés de bouteilles d’oxygène parmi les 2000 commandés par l’Etat. Dans le même temps, la campagne de vaccination lancée mi-mai.
Historique
En matière de lutte contre le kere, le pouvoir actuel a organisé le Colloque régional pour l’Emergence du Grand Sud de Madagascar, qui s’est penché sur les différents projets de développement devant être mis en œuvre dans cette partie de la Grande île, confronté à différents problèmes majeurs dont la famine. Les résolutions prises à l’issue de cette concertation historique visent à répondre aux besoins de la population comme l’accès à l’eau pour tous, la réhabilitation de 700km de routes, l’accès à l’énergie à moindre coût, la lutte contre la malnutrition, ...
Concernant l’accès à l’eau potable, par exemple, l’Etat annonce la mise en place d’un grand pipeline dont la réalisation se fera grâce au financement propre de l’État malagasy et conduira l’eau à partir du fleuve Efaho jusqu’à Ambovombe, en passant par Amboasary. Sur un tout autre domaine, sur celui de la politique, les six premiers mois ont été marqués par le renouvellement au sein de quelques Institutions du pays. Les 18 nouveaux membres majoritairement issus du camp présidentiel sont connus. Désigné président du Sénat, Herimanana Razafimahefa un proche du Président de la République devient le second personnage de l’Etat. La Haute Cour constitutionnelle elle aussi s’est renouvelée. Elu par ses pairs, Florent Rakotoarisoa succède à Jean Eric Rakotoarisoa à la tête de l’institution d’Ambohidahy.
Sur le plan de la décentralisation, le Conseil des ministres a soumis au Parlement la loi sur la 23è Région qui n’attend désormais plus que la promulgation par le Chef de l’Etat. En parlant d’infrastructure, il a été procédé à l’inauguration d’un centre de radiothérapie au cobalt au Centre hospitalier universitaire – Befelatanana pour faciliter le traitement du cancer à Madagascar. Des Maisons de la communication et de la Culture, des stades « manara-penitra », et des routes ont été inaugurés avec notamment la rocade d’Iarivo qui constitue l’aboutissement d’une dizaine d’années de travail et d’efforts.
Utilisé pour le défilé du 26 juin, le Stade Barea devrait être inauguré de manière officielle avant la fin de l’année. Bon nombre de régions ont par ailleurs reçu leurs packs d’engins pour la construction de routes et autres infrastructures utiles aux populations locales. Toujours en parlant d’infrastructure, il a été procédé à la mise en place d’une Base opérationnelle à Iakora pour lutter contre l’insécurité.
La Rédaction


Publié dans Politique
lundi, 12 juillet 2021

Quel langage ?

Jour J-1 de la fête nationale française. La Résidence de France accueillera demain 14 juillet des hôtes et des invités de marque dont les Français résidents au pays, pour honorer de leur présence la traditionnelle cérémonie y afférente. Un évènement de taille que les observateurs ainsi que les curieux profanes ne rateront pas de suivre notamment en ce moment particulier où des sujets délicats, Iles Eparses et vaccin, ombragent qu’on le veuille ou non la relation entre les deux pays. Du mensonge de dire que le « ciel est bleu » ou tout est « au beau fixe » entre Madagasikara et la France ! A moins qu’on se livre à des exercices d’hypocrisie où le « sourire diplomatique» est de rigueur. Justement, c’est habituellement le cas surtout en cette période de tension … latente. De toute manière, entre la Grande île et la France, la relation n’a jamais été le grand amour ! Il fallait oser le dire ainsi.
Le fait où l’Assemblée nationale française avait osé franchir le Rubicon ce 6 août 1896 en votant l’annexion de Madagasikara. Un vote écrasant aux pieds la souveraineté de Madagasikara et qui traduit toujours la volonté « impérialiste » de la France. Chose que les autres puissances de l’époque comme l’Angleterre, l’Allemagne ou les Etats-Unis n’ont jamais osé faire à l’encontre d’un pays souverain. Du moment que la France débarqua de force, que les colons exploitèrent sans vergogne les richesses du pays, que la France massacra sans pitié des milliers de patriotes sans armes en 1947, qu’elle continue à annexer une partie du pays et qu’on ose insulter sur la face de la République de Madagasikara,  les Malagasy garderont toujours au fond de leurs âmes des sentiments de contrariété vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale.
Alors, quel langage va-t-on utiliser à la Résidence de France demain ce jour du 14 juillet ? Il va y avoir certainement un échange de discours. Avec quel langage ? Evidemment, il s’agira d’un « langage diplomatique ». Toutefois, la diplomatie a une limite dans le sens où la souveraineté de la Nation est mise en jeu.
Madagasikara réclamait depuis des lustres la rétrocession des îles Eparses dans le giron du territoire de la République Malagasy. La France renie depuis 1960 l’appartenance de ces îles à Madagasikara et rejette jusqu’au bout et avec dédain et acharnement le principe de la rétrocession. Un certain temps, Madagasikara a eu droit à un geste d’insulte de la part de la France du moins de ses dirigeants. Aucun Malagasy qui se respecte ne tolérera et n’acceptera jamais la déclaration provocatrice du président français Emmanuel Macron aux îles Glorieuses « Ici, c’est la France ! ». Il sait pertinemment que Madagasikara a eu gain de cause au niveau des Nations unies.
Et vient cette histoire enquiquinante de vaccin. On dirait que l’Europe, la France en première ligne, s’acharne sur les pays pauvres dont Madagasikara. Des fois, on perd le Nord ! Madagasikara ayant pris acte de la pression indirecte par le biais de l’initiative COVAX se soumet à opter pour le vaccin et choisit le Covishield-Asrta-Zeneca. Mais voilà, l’Europe dont la France renie l’efficacité de ce vaccin.
Ainsi donc, quel langage les orateurs de demain vont-ils emprunter ? Quelle comédie !

Ndrianaivo



Publié dans Editorial

Certains bars et discothèques ont déjà ouvert leurs portes depuis quelques semaines, tandis que d’autres accueillent des clients secrètement. Outre la crise financière à laquelle ils doivent faire face, les gens qui exercent ces activités ne savent plus les mesures prises à leur encontre. D’après l’explication d’un propriétaire d’un bar sis à Ankorondrano andrefana, ils ne font que se référer aux autres discothèques de renom avant de prendre cette décision de reprendre leurs activités.

En effet, durant ces quinze derniers jours, les affiches et les spots publicitaires annonçant des cabarets remplissent envahissent les médias. « Tous les autres endroits comme les restaurants, les cabarets et les espaces accueillent régulièrement des clients ou des évènements. Et il a été stipulé que le rassemblement de plus de 400 personnes n’est plus interdit », soutient Narisoa, barman. Cette situation est due à une confusion et un manque de sensibilisation venant des responsables locaux. D’ailleurs, même les Forces de l’ordre ne savent plus les mesures à prendre sur ce sujet. Autant que tant d’autres citoyens, ces agents sont dans la confusion. C’est le cas chaque vendredi à la place de fast food située à Ankorondrano andrefana. Tous les bars sont ouverts et les clients font la queue.

Face à cette situation, la Police nationale a effectué un rappel à l’ordre. En fin de semaine dernière, les Forces de l’ordre ont procédé à la fermeture des bars et discothèques dans la Capitale. « Certes, les mesures ont été allégées à Antananarivo Renivohitra, Antananarivo Atsimondrano, Antananarivo Avaradrano, Ambohidratrimo, Ambatondrazaka et Fianarantsoa I. Cependant, l’ouverture des bars et discothèques est encore interdite », informe la Police nationale.
Ainsi, le Premier ministre Ntsay Christian a renforcé cette mesure durant son intervention à la Nation, dimanche dernier. Lui d’annoncer que le contrôle sera renforcé, sachant que Madagascar est encore en pleine période de crise sanitaire. Des sanctions seront appliquées pour les irréguliers, allant jusqu’à la fermeture à une durée déterminée du local et la détention provisoire du propriétaire, si la faute est répétitive.
Anatra R.

Publié dans Société


A partir de ce jeudi, les autorités de l’île Maurice procèdent à la réouverture progressive des frontières. Les touristes internationaux peuvent ainsi entrer et y séjourner après des mois d’attente dus à la pandémie. Les Mauriciens ont, en effet, fermé de nouveau leurs frontières depuis le mois de mars dernier suite aux menaces des nouveaux variants.
Une fois l’annonce de la réouverture faite, des compagnies aériennes communiquent sur leur programme pour desservir cette île de l’océan Indien très prisée par les touristes. Au moins cinq compagnies aériennes à savoir, Air Mauritius, Turkish Airlines, Emirates Airlines, Air Austral et Saudia se positionnent pour transporter des passagers à destination de l’île Maurice. Dans le courant du mois prochain, Air France va entrer aussi dans la danse ainsi que Air Seychelles, Britsih Airways et Evelop.
Bien que le tourisme figure parmi les principales ressources financières de l’île Maurice et que les touristes soient les bienvenus, les autorités ne badinent pas sur les mesures sanitaires imposées aux visiteurs, vaccinés ou non.  Les voyageurs vaccinés devront « réserver un forfait vacances dans un hôtel certifié Covid-safe » où ils pourront profiter des activités, tandis que les non-vaccinés « devront réserver un séjour de quarantaine de 14 jours dans un hôtel de quarantaine officiel qui comprend les repas et les transferts. Ils devront rester dans leur chambre d’hôtel pendant ces 14 jours ».
A l’arrivée à Port-Louis, les vaccinés et les non-vaccinés seront dirigés vers deux couloirs sanitaires différents pour rejoindre leurs hôtels. Ils auront des cartes de couleur pour distinguer dans laquelle des deux catégories ils se trouvent. Tous seront soumis à la prise de température, un contrôle à l’immigration et au comptoir sanitaire pour un test PCR. Les cas suspects « seront isolés et pris en charge par le ministère de la Santé ». Tous les visiteurs seront soumis à des tests PCR au jour 7 et au jour 14, avant de pouvoir « intégrer la communauté pour visiter l’île » (supprimés au 1er octobre pour les vaccinés – si tout se passe bien).
La Rédaction


Publié dans Politique


Depuis hier jusqu’à ce jeudi, environ une dizaine de diocèses sur les 21 existants dans tout Madagascar accueillent l’examen de baccalauréat en vue de l’obtention du diplôme catholique. Cet examen, sanctionné par un diplôme propre à l’enseignement catholique, se diffère du baccalauréat d’Etat par les sujets proposés. Outre les matières communes à l’examen officiel, des sujets portant sur l’éducation à la vie et à l’amour (EVA) ainsi que la catéchèse sont proposés. Selon le révérend père Jules Ranaivoson, directeur national de l'enseignement et de l'éducation catholique (​DINEC), ledit examen ou encore le diplôme délivré ne concurrence en rien l’examen officiel, et il ne représente pas non plus une équivalence du bacc. « Il s’agit d’un diplôme interne. La tenue de cet examen consiste à évaluer le niveau des élèves et à valoriser l’enseignement catholique », a-t-il souligné. Et de poursuivre que les bacheliers catholiques peuvent intégrer les écoles supérieures catholiques. Cependant, pour une validation de leur diplôme de licence, ils doivent passer l’examen officiel au cours de leurs trois premières années universitaires.
Il faut préciser que l’article 58 de la loi n° 2008-011 modifiant certaines dispositions de la loi n° 2004-6004 du 26 juillet 2004, portant sur l’orientation générale du Système d'éducation, d'enseignement et de formation à Madagascar, stipule que les établissements d’enseignement privés sont tenus d’appliquer les programmes officiels en vigueur dans les établissements scolaires d’enseignement public. Par contre, des établissements privés appliquant des programmes et des régimes d’étude particuliers peuvent être créés, et cela après avoir reçu l’autorisation du ministère chargé de l’Education.
Rappelons qu’en 2019, le Conseil national de l’enseignement catholique a décidé la tenue d’un examen national à chaque fin de niveau d’étude, durant lequel les candidats répartis dans tout Madagascar traitent un seul sujet. Outre le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) et le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) catholiques, la DINEC va aussi délivrer un diplôme de baccalauréat « catholique ». Cette année, les écoles catholiques entrent dans la troisième session ayant débuté hier. Les résultats vont être affichés dans environ deux semaines.
K.R.

Publié dans Société


Madagascar a remporté deux victoires sur deux matchs dans Rugby Africa Women's Cup en battant ses hôtes Kenya Lionnes 10-0, lors d'un match disputé au Nyayo National Stadium le dimanche 11 juillet dernier.
 Les Makis dames ont rapidement quitté les blocs alors qu'elles cherchaient à faire un doublé contre les Lionnes du Kenya. La capitaine Rasoanekena Véronique Eluriche a marqué un essai dès la 5e minute. Cependant, le demi d'ouverture Rahariravaka Andoniaina Marie Vacilly a raté la transformation.
Madagascar conservait ensuite la mince avance pendant 65 minutes avant que Véronique ne sécurise le match avec son deuxième essai du match à la 70e minute mais Ravololoharijaona
Tsiriniaina Bodonirina rate aussi la transformation.
Malgré tous leurs efforts, les Lionnes ont échoué alors que Madagascar a défendu  bec et ongles ses avantages pour remporter sa deuxième victoire en test de rugby.
Chez les hommes, les Makis sortent par la grande porte à Abidjan mais risquent de perdre gros sur le classement africain. Le Top 4 dans le Rugby Afrique a vaincu la Côte d’Ivoire 24-19. Une Côte d’Ivoire qui a battu la Namibie 24-15 avant sa victoire 50-10 contre les Malagasy. Mais Madagascar est sorti de la compétition malgré cette victoire. Ce sont les ogres du groupe A, à savoir la Namibie et la Côte d’Ivoire, qui passent en quarts de finale. Les trois équipes ont concédé une victoire et une défaite respectivement, mais les Elephants et les Welwitschias ont devancé les Makis malagasy par le nombre de points concédés et ceux marqués dans chaque match.
Dans l’autre poule B, c’est le Sénégal et le Kenya qui se qualifient pour les quarts de finale. La poule C vient de commencer dimanche avec la victoire de l’Ouganda face au Ghana. Demain, le Ghana affrontera l’Algérie. Pour la poule D, comprenant la Tunisie, Zambie, Burkina Faso la date du match reste inconnue. Prévu à Tunisie mais reporté à cause de la pandémie de Covid-19.
 Pour rappel, le vainqueur de ce tournoi, regroupant 12 équipes, se qualifiera pour la prochaine Coupe du Monde en France. Le finaliste déchu ne sera pas totalement éliminé puisqu'il va participer à un tournoi de repêchage et ce face à des Nations d'autres continents.
E.F.

Publié dans Sport



Pour développer les activités liées à l’océan tout en le préservant. C’est l’objectif que se fixent les organisateurs de la Journée de l’économie bleue dans l’océan Indien qui se déroulera le 17 juillet prochain. Cet évènement concerne l’ensemble des pays du sud-ouest de l’océan Indien. A cette occasion, l’Afrique du Sud, les Comores, la France, le Kenya, Madagascar, Maurice, le Mozambique, la Tanzanie et les Seychelles se mobiliseront autour d’animations, d’expositions et de discussions sur les activités économiques côtières et océaniques de la région. L’objectif étant sensibiliser les populations au rôle et à l’importance de l’économie bleue dans leur quotidien et promouvoir une gestion durable des ressources halieutiques, tout en assurant la protection de la biodiversité ainsi que des espaces marins et littoraux.
L’économie bleue est l’ensemble des activités économiques liées aux océans, aux mers et aux littoraux et qui respectent les droits humains et l’environnement. Elle concilie rentabilité économique et protection de l’environnement marin et côtier pour s’inscrire dans la durée et bénéficier au plus grand nombre. Les pays du sud-ouest de l’océan Indien partagent tous le même océan et dépendent des ressources qui génèrent d’importantes retombées économiques, notamment par la pêche, le tourisme ou encore l’activité portuaire. La coopération régionale en matière d’économie bleue est ainsi essentielle afin de garantir un développement harmonieux de la région.
Cependant, malgré les ambitions louables de l’évènement, pour le cas de la Grande île, l’exploitation des ressources halieutiques restent, malgré tout, assez ambigüe du point de vue de la pêche à grande échelle, et cela à l’image de l’accord de pêche qui peine à aboutir entre Madagascar et l’Union européenne. Récemment remis au goût du jour après une longue période passée sous silence, les accords de pêche entre l’Etat malagasy et l’UE ont repris durant quelques jours pour rester à la même situation de stagnation.
« Les négociations sont, pour le moment, en situation de stand-by. La décision pour une éventuelle reprise se fait à présent au niveau même du Gouvernement. Ce dernier définira alors les points à améliorer sur l’accord de pêche global par rapport aux anciens accords de manière à ce que les avantages des accords impactent positivement les intérêts de l’Etat. Une fois la décision prise en haut lieu, le ministère de la Pêche se chargera des points techniques dans la réalisation de ces mêmes accords », expliquait un technicien spécialisé dans la pêche et l’aquaculture. A rappeler que la valeur économique des activités océaniques dans l’océan Indien occidental est estimée à environ 20,8 milliards de dollars, tout en contribuant à la création d’un peu moins de 4 millions d’emplois.


Hary Rakoto

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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