dimanche, 23 octobre 2022

La une du 24 octobre 2022

Publié dans La Une


Lors de l’évènement musical baptisé Jazz@Tohatohabato qui a duré quatre jours dans la Capitale, le public a vraiment pris du plaisir et il l’a montré. D’ailleurs, le beau temps était également au rendez-vous, ce qui a permis aux spectateurs de savourer le goût de la musique jazz. Lors de la clôture du festival qui s’est tenu du haut de l’escalier d’Antaninarenina, la formule Jazz@Tohatohabato a pris son summum puisque les voies de circulation aux environs d’Analakely étaient coupées. Les escaliers d’Antaninarenina et les rues se sont transformés en un grand lieu de spectacle où le public était venu en masse pour se détendre, écouter de la bonne musique en passant un après-midi de jazz avec des artistes locaux et internationaux.
Considéré comme une véritable animation phare dans la vie culturelle des habitants de la Capitale, Jazz@Tohatohabato a fait son retour au cœur du centre-ville après deux années de disette. Une occasion pour les mélomanes d’écouter des morceaux de jazz, des hits revisités dans un décor bucolique. Sous les escaliers, les paliers et l’avenue de l’Indépendance, une grande foule se rassemble sur les bancs de pierre, sur les chaises en carton ou sur le sol goudronné pour se laisser porter par le courant de la musique, animé par les membres du « Jazz Club » du CGM, Bakomanga Junior, Fanaiky, Joël Claude, Minah Bolimakoa, AF Jazz, Joro J Quartet et la musicienne Fabia Mantwill - venue directement d’Allemagne pour partager son savoir-faire.
Alléchantes
En outre, si les plus jeunes ne semblent pas montrer un grand intérêt pour le jazz, les organisateurs du Jazz@Tohatohabato ont pensé à eux en leur proposant l’événement « Jazz Kids » qui s’est tenu durant la première journée de festival au Skate Park Antanimena, avec la participation des plus jeunes initiés de la musique jazz. Comme il a été annoncé auparavant,  jusqu’à hier soir, les sons de batterie, contrebasse, saxophone, clavier, guitare… ont résonné encore dans la ville des mille. Comme à l’accoutumée, l’ambiance a été tout à fait festive et le public était entièrement comblé de bonheur. Entre musique et découverte, une chose est sûre : le festival Jazz@Tohatohabato demeure convivial.
A rappeler qu’en parallèle, d’autres concerts de jazz ont été organisés dans la Capitale. On peut mentionner le « Jazz VIP » qui s’est tenu à l’hôtel Radisson Blu, dans l’enceinte de Tanà Water Front, Ambodivona. Les Tananariviens ont également pu apprécier des animations musicales mobiles durant lesquelles quelques musiciens du « Jazz Club » se sont déplacés et ont joué sur un camion en effectuant le tour de la ville. Par ailleurs, il y a eu aussi le « Jazz Street », une soirée de jam session ouverte au public. Il s’agissait d’un ensemble de mini-cabarets où quelques-uns parmi le public ont partagé leur talent musical, accompagnés par le « Jazz Club » du Cercle germano-malagasy (CGM). A l’occasion, quatre mini-scènes ont été installées sur les paliers de l’escalier d’Antaninarenina pour satisfaire les mélomanes de la Capitale.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
dimanche, 23 octobre 2022

Climat politique serein 

Succès triomphal de la délégation malagasy conduite par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et son épouse au Maroc (Casablanca) pour le compte du « Choiseul Africa Business Forum ». L’objectif de vouloir dérouler le tapis rouge aux investisseurs fut atteint. A la conquête des investisseurs, Rajoelina en sa qualité d’invité d’honneur, entouré de ses proches collaborateurs ainsi qu’une brochette d’opérateurs nationaux, a réussi à capter les intérêts des opérateurs potentiels internationaux sur les multiples opportunités que la Grande îleest capable d’offrir. Il a fallu exposerintelligemmentdes arguments en béton pourattirer les attentions. Il a fallu également les rassurer. Selon des sources officielles venant de Casablanca durant le forum, l’objectif est atteint ! Les investisseurs de grosse pointure n’ont pas caché leurs intérêts. Ce fut incontestable une prouesse politique et technique ! Mais le plus dur reste à faire.
Deux paramètres essentiels entrent en jeu pour transformer en but marqué « l’essai » réussi. D’abord, un climat des affaires propice aux activités d’investissement. Entre autres, l’existence d’un code des investissements de nature à rassurer les investisseurs est primordiale. Un cadre juridique de travailcontribuant à l’épanouissement des activités s’avère un atout de taille. Une source énergétique suffisante, au quotidien, constitue un paramètre vital à toute activité bureautique et industrielle. Les délestages et les coupures d’eau intempestifs de la JIRAMA ne rassurent guère.
Un climat des affaires propre aux activités économiques ne suffit pas, il va falloir mettre en évidence un climat politique serein. En effet, il s’agit là d’un paramètre incontournable. Entre autres, la stabilité politique ! Les opérateurs aux grands capitaux ne peuvent pas évoluer dans un climat politique trouble ni même dans un contexte de menace permanente d’instabilité.
Selon le rapport du gouverneur de la Banque centrale, Henri Rabarijohn, le pays prévoit cette année une croissance de 3,6 %. En effet, à partir des analyses minutieuses et élaboréesdes éléments constitutifs de l’économie nationale, l’espoir de voir la relance du pays prend forme. Une condition favorable aux injections de devises fraiches pour booster la relance de l’économie. C’est le moment idéal pour redécoller ! Les investisseurs, convaincus des intérêts que suscitent Madagasikara, seront les bienvenus.
La crise sanitaire de deux longues années consécutives  et les impacts négatifs de la guerre en Ukraine mettent à plattous les espoirs de redresser le pays dans l’immédiat. Le secteur du tourisme, la principale victime, ainsi que les activités industrielles déclinent vers le bas.
En cette période de la remontée en surface de la vie nationale, toutes les précautions prévalent contre toute tentative de créer des situations de trouble. Les dirigeants se doivent de ne pas permettre toutes initiatives subversives de nature à déstabiliser le pays. Les investisseurs potentiels veillent au grain sur ce point.
En vingt ans, le Rwanda a réussi à relancer l’économie. Il a fallu à Paul Kagamé d’instaurer un régime fort mais non de dictature et mettre au pas la population entière et faire régner un climat de paix. Ainsi, en deux décennies les Rwandais parviennent à hisser leur pays au rang des Nations émergentesafricainesau même grade que les Sud-africains, les Nigérians ou les Egyptiens, etc.
Tous les acteurs politiques du pays, dirigeants et Opposition, ont ensemble la même responsabilité d’instaurer le climat politique serein.
Ndrianaivo

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Le second rendez – vous des membres de la Commission mixte sur les îles Eparses approche à grands pas. Sauf changement, l’épisode 2 de cette série de négociations entre la partie malagasy et celle française devrait se tenir au début du mois de novembre prochain, à Paris. Pour le moment, aucune date précise n’a été officialisée. Le mystère reste également entier quant à l’identité des membres de la délégation malagasy qui vont rallier la capitale française à cette occasion.
En tout cas, l’approche de cette nouvelle échéance implique l’urgence de la nomination d’un nouveau titulaire au ministère des Affaires étrangères dont l’intérim est jusqu’ici assuré par le ministre de la Défense nationale, Léon Rakotonirina depuis le limogeage de l’ex – ministre, Richard Randriamandrato le 18 octobre dernier. L’ex – numéro un de la diplomatie malagasy qui a été remercié du Gouvernement après sa décision de voter – sans l’aval du Président de la République – en faveur de la résolution des Nations unies qui condamne l’annexion illégale de régions ukrainiennes par la Russie.
Enjeux diplomatiques
En tout cas, les enjeux diplomatiques sont énormes pour que les négociations autour des îles Eparses soient négligées. D’autant plus que du côté français, les déclarations sont loin d’aller dans le sens d’une restitution où même d’une cogestion. Jean François Carenco, ministre délégué en charge des Outre – mer a martelé devant le Sénat français, au début du mois d’octobre, la volonté du Président de la République, Emmanuel Macron de ne pas céder les îles Eparses selon les informations relayées par plusieurs médias français. Les pourparlers s’annoncent ainsi laborieux car la France campe sur sa position et ne semble concéder que la simple perspective d’une « coopération scientifique ».
Pour rappel, l’épisode 1 des négociations s’est tenu en novembre 2019 au Palais d’Andafiavaratra. La délégation malagasy était alors dirigée par le Premier ministre, Christian Ntsay qui avait assuré l’intérim du ministre des Affaires étrangères suite à la démission du ministre de l’époque, Naina Andriantsitohaina qui avait brigué le poste de maire de la ville d’Antananarivo. Du côté français, la délégation était dirigée par l’ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’océan Indien, Marcel Escure.
S.R.


Publié dans Politique


Après l’obtention du « Label Polio Free » en 2018, marquant la rupture de la chaîne de transmission de la poliomyélite, voici que cette maladie menace de nouveau les enfants de la Grande île. Fin 2020, plusieurs cas ont été recensés et depuis décembre 2021 jusqu’à ce jour, le pays a enregistré plus de 250 cas de polio. Cette année, 8 cas ont été recensés dans la Région d’Analamanga.
La date de début de la paralysie du dernier cas remonte au mois de mars 2022 dans le District de Mahabo, Région de Menabe, et celle du prélèvement du dernier échantillon des eaux usées remonte au mois de mai 2022 à Antsohihy. Il a donc été urgent d’organiser une campagne de riposte en deux passages. Le premier passage a été organisé du 7 au 9 juillet 2022 dans toutes les 23 Régions.
Dans la Capitale, la campagne de vaccination contre la polio a aussi repris pour les enfants de moins de 5 ans. Cela a commencé le 22 octobre au Centre de santé de base d’Anosizato-ouest. Ladite campagne s’est poursuivie le 23 octobre dans la Commune d’Anosizato-ouest, intégrant le rattrapage de la vaccination de routine des enfants ayant reçu « zéro dose » et sous-vaccinés ainsi que le rattrapage de la vaccination contre la Covid-19.
Selon le Dr Rivo Rakotonavalona, directeur du programme élargi de vaccination (DPEV) et représentant le secrétariat général du ministère de la Santé publique, « seule la vaccination des enfants de moins de 5 ans pourrait éradiquer la polio. Il faudra rompre de nouveau la chaîne de transmission de cette maladie. Cette pratique est toujours faisable car elle a été déjà réalisée auparavant. J’incite donc tous les parents à faire vacciner leurs enfants et rejoindre les centres de santé de base, mais aussi à accueillir les équipes de vaccination qui vont parcourir les quartiers pour vacciner nos enfants ».
Il est à rappeler qu’avant le label « Polio Free », plusieurs campagnes de vaccinations ont été menées à Madagascar. Cela a abouti à l’éradication de cette maladie. Cependant, la période Covid-19 a anéanti tous les efforts vu que la polio a refait surface.
La cause de cette réapparition de la poliomyélite découle de la pandémie mondiale de la Covid-19. En effet, les attentions ont été entièrement portées sur le coronavirus alors que d’autres maladies comme la polio continuent de se propager progressivement. Dans le monde, des pays considérés comme ayant éradiqué la polio depuis plusieurs dizaines d’années comme les Etats-Unis, le Malawi, l’Israël et le Mozambique ont connu une recrudescence de cette maladie.
De son côté, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a lancé un plaidoyer pour relancer la vaccination contre la polio au niveau international. Ce 24 octobre, on célèbre la Journée mondiale contre la poliomyélite qui a pour thème « Ensemble, nous pouvons mettre fin à la poliomyélite ».
Dans sa lutte contre la polio, l’UNICEF a pour objectif d’assurer que tous les moyens nécessaires sont pris pour la production de vaccins, d’atteindre et de maintenir un monde sans poliomyélite et qu'aucune famille n'aurait plus jamais à supporter le fardeau émotionnel et financier de la poliomyélite, qu'aucun enfant ne devrait être paralysé par une maladie que nous savons comment la prévenir.
L’éradication de la poliomyélite sera l’une des plus grandes victoires en matière de santé publique. Ce sera la deuxième maladie de l’histoire de l’humanité à être éliminée de la planète après la variole.
Nikki Razaf

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Au terme des rencontres qualificatives à la Rugby Africa Women’s Cup et aux éliminatoires de la coupe du monde féminine, en Tunisie, les Makis de l’ovalie ont remporté deux victoires contre la Tunisie (25-7) et le Sénégal  (34-25). A en croire le sélectionneur,  l’équipe nationale féminine de rugby a nettement progressé.

Madagascar termine premier du groupe C après ses deux victoires face au Sénégal et à la Tunisie.
 Les Ladies Makis  de Madagascar ont validé leur ticket pour le dernier carré  de  la Rugby Africa Women's Cup, qui a eu lieu à El Menzah rugby stadium en Tunisie du 18 au 22 octobre dernier.
 Une qualification pour la Coupe du monde de rugby à XV dames en Afrique du Sud. Les demi-finales se joueront à Cape Town, en Afrique du Sud.
Rasoanekena et ses camarades ont encore fait parler d'elles en s'imposant face à l'équipe hôte (Tunisie) sur le score de 27-5.

A propos des chances de Madagascar  pour la qualification à la prochaine Coupe du monde, le sélectionneur a affirmé que le moment de s’exprimer n’est pas encore venu. «Il faut attendre. II y aura un tournoi de repêchage de Rugby Afrique. L’équipe va rentrer et se reposer tandis que le staff va se concentrer sur l’organisation de la prochaine étape», explique le sélectionneur national du rugby féminin malagasy.
E.F.

Publié dans Sport



Activité à redynamiser. C’est en ce sens qu’a été célébrée samedi à Toamasina la Journée nationale de l’aquacutlure JNA). Evénement ayant pour objectif de mettre en lumière les potentiels socio-économiques méconnus de la filère aquaculture. En effet, en comparaison avec la pêche indutrielle ou encore la pêche traditionnelle et même la production d’eau douce, l’aquamarine est loin de faire bonne mine en termes de production et de contribution au secteur halieutique. Pourtant, en d’autres circonstances, les pontentiels de cette filière pourraient être des plus bénéfiques pour le pays et la population. Notamment pour satisfaire les besoins en protéine animale de la population et assurer la sécurité alimentaire, participer à la création d’emplois au secteur primaire, contribuer à la rentrée de devises et à l’amélioration de la croissance économique ou encore contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des petits aquaculteurs. A rappeler que le secteur de la pêche joue un rôle primordial dans l’économie avec une production annuelle de 750 millions de dollars, soit 7 % du PIB national et une contribution de 6,6 % aux exportations de la Grande île. Il est aussi important pour la santé nutritionnelle et la sécurité alimentaire des Malagasy, car il contribue à environ 20 % de la consommation de protéine animale. La pêche et l’aquaculture font également vivre près de 1,5 million d’habitants vivant le long du littoral. Ils font partie des communautés les plus vulnérables et les plus marginalisées du pays, la majorité d’entre eux ne possédant aucune autre source de revenu, même pas un lopin de terre pour cultiver.
Contrainte
Bien que la pêche soit indispensable pour l’économie malagasy, ainsi que pour la subsistance de plusieurs milliers d’individus, ce secteur fait face à des défis aussi complexes que nombreux. L’équilibre fondamental entre la conservation et l’exploitation des ressources halieutiques en fait partie. Pour ce qui est de l’aquaculture en particulier, différentes contraintes persistent encore pour que le secteur puisse s’épanouir. Notamment l’inexistence de liste de tous les exploitants en aquaculture, le manque de données sanitaires sur les animaux aquatiques, l’absence de spécialistes en photologie, l’accéssibilité assez limitée aux institutions de formation ou encore l’insuffisance de financement pour la mise en place de protocole de surveillance et plan d’intervention d’urgence si nécessaire. « L'insuffisance de la gestion et de la qualité de l'eau dans les zones irriguées constitue un obstacle majeur à l'alevinage et à la production piscicole à Madagascar. Dans un contexte de variations des précipitations et d'augmentation de la pression sur les ressources en terre et en eau, l'approvisionnement et la gestion de l'eau sont des préoccupations majeures pour la production piscicole. La prolongation de la période de reproduction de la carpe constitue également un enjeu qui permettrait aux agriculteurs de pallier les risques de crue, ainsi que d'améliorer la disponibilité en alevins pour empoissonner les rizières. Enfin, l'efficacité et la durabilité de la fertilisation et de l'alimentation pour accroître la productivité rizipiscicole doivent être caractérisées, afin d’assurer des systèmes de production adaptés et performants », détaille un des exposants de la JNA.

Hary Rakoto
 

Publié dans Economie


« Lorsque nous nous écartons du pouvoir, il tombe ». La déclaration est du président national du parti Asa vita no ifampitsarana ou AVI, Norbert Lala Ratsirahonana. Et ce, lors d’une réunion politique de son parti, à Vangaindrano dans la Région d’Atsimo- Atsinanana en fin de semaine dernière. Devant une assistance composée notamment de militants et de partisans de son parti, au cours d’une tournée de redynamisation de son parti, il explique en effet que généralement « un retrait de l’AVI n’est jamais anodin et toujours motivé ». L’ancien Chef d’Etat explique notamment que ces divorces peuvent être liés à des désaccords ou un non-respect des principes du parti tels que la bonne gouvernance et la transparence, l’état de droit, le respect des droits de l’homme et la démocratie.
 « Etre ensemble nécessite un respect mutuel (…) Toutefois, il y a certaines fois des abus intolérables qui obligent finalement à un divorce pour ne pas finir par être détruit avec l’autre », poursuit le patron des jaunes et bleus dans sa déclaration. Une manière pour lui de souligner que l’AVI a dans le passé déjà quitté les rangs du pouvoir refusant toutefois de livrer des noms. Au cours de la réunion, il a en tout cas réaffirmé le soutien de l’AVI à la coalition au pouvoir actuel. Un soutien inchangé, selon les explications. Notons d’ailleurs que le parti AVI a deux représentants au sein de l’actuel Gouvernement.
Au cours de cette réunion politique, l’AVI a également donné son avis sur certains sujets d’actualité. Sur la concertation nationale, réclamée par l’Opposition, l’AVI dénonce une démarche floue qui nécessite donc une certaine vigilance. Parlant d’élections, le parti soutient que l’objectif doit être l’inexistence de revendications ou de rejet des résultats après le scrutin. Il conseille à la Commission électorale nationale indépendante de fournir toutes les garanties sur la légalité du logiciel utilisé dans le cadre de la refonte de la liste électorale en particulier et sur cette refonte en général. L’AVI qui dit ainsi être favorable à un audit si besoin est.
Par ailleurs, l’AVI met en doute l’opportunité d’un changement de Gouvernement  vu la proximité avec les prochaines échéances électorales. L’AVI soutient néanmoins que des retouches peuvent être apportées si besoin pour faire tourner les affaires. La présence de l’AVI dans l’Atsimo- Atsinanana est également une réponse à l’invitation lancée par le président de l’association « Jamais Mort », Mahavitara Sylvestre, qui a effectué des actions sociales dans cette localité.
La rédaction


Publié dans Politique


« Plus besoin de faire bouillir l’eau avant sa consommation. Cette action réduit ses vertus… Notre solution technologique garantit de l’eau saine, pouvant être bue directement au robinet ». Valéria Ralimalala, directrice commerciale de la société IEM, l’a avancé vendredi dernier au Kudeta Anosy. C’était lors du lancement d’Opure, une nouvelle marque de ladite société focalisée sur le traitement de l’eau. Avec l’accroissement de la population, les effets du changement climatique et la pollution, l’accès à l’eau potable est aujourd’hui une préoccupation majeure au niveau mondial. Une situation à laquelle Madagascar n’échappe pas aussi bien dans les grandes villes que les zones éloignées. Ayant pris conscience des problèmes liés à l’eau, que ce soit la source, la qualité, etc., cette solution à la fois technologique et écologique est désormais disponible. Elle permet d’avoir une eau débarrassée des impuretés, microbes et autres bactéries.
« Il s’agit d’une solution inspirée par la nature. En effet, le soleil est reconnu depuis toujours pour son effet assainissant sur l’eau grâce aux rayons ultra-violets (UV). Ceux-ci ont la capacité d’inactiver instantanément les micro-organismes contenus dans l’eau, les empêchant de survivre. C’est cette propriété des UV, associée à un système de filtration, qu’Opure utilise pour désinfecter l’eau. Une approche qui doit séduire les hôteliers et restaurateurs souhaitant réduire leurs impacts sur l’environnement », a exposé un technicien de la société présentant la nouvelle marque. Ceci face aux membres de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM). « Facile à installer, la solution recense très peu de consommables, dont les lampes à changer toutes les 9.000 heures. Le dispositif n’a pas besoin d’entretien permanent », précise la directrice commerciale.
Outre l’eau de consommation, Opure peut également être utilisée dans les piscines. Elle réduit les besoins en utilisation de produits chimiques, par rapport à l’entretien en soi. Cela réduit la corrosion et les rouilles, impactant sur la pérennité des infrastructures. Les hôteliers et restaurateurs d’Ampefy pourront profiter de la promotion de la solution, grâce au partenariat avec la FHORM. D’ailleurs, des clients en ont déjà installés, dont un établissement hôtelier de renom dans cette localité. Toutefois, l’entreprise IEM envisage de rendre cette technologie accessible au plus grand nombre de ménages. En attendant, ceux qui ont besoin d’une telle solution de traitement de l’eau peuvent s’en acquérir au siège de ladite société, sis à Alarobia.
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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