Délivrance. Scott Reid, CEO de Madagascar Oil (MOSA), en compagnie de quelques responsables de la société viennent d’annoncer, hier à Ambatonakanga que la compagnie, après de nombreuses années à ne faire que produire et stocker, procède enfin à des ventes d’huile lourde auprès de quelques clients locaux. Plus précisément, MOSA livre auprès d’une demi-douzaine d’industries œuvrant notamment dans l’agroalimentaire, le textile ou encore le BTP dans la Région de Vakinankaratra. Des contrats ont ainsi été signés avec des sociétés industrielles. Un approvisionnement en huile qui permet à ces industries de ladite Région de réduire de plus de 25 % leur budget en termes d’achat de carburant. « Le manque d’huile lourde sur le marché contraint bon nombre d’industries à se rabattre sur le gasoil qui, dans l’actuel contexte de crise énergétique mondiale, s’achète à un prix nettement plus élevé à l’importation. D’un autre côté, comme notre hydrofluoro-oléfine (HFO) est produit localement, cela implique logiquement un prix beaucoup plus abordable pour nos clients en nous permettant de grappiller petit à petit du part de marché local », s’enthousiasme Patricia Ramamonjisoa, directeur commercial de la compagnie pétrolière. Une façon pour cette responsable d’avancer que ces premiers contrats de vente seront ainsi en mesure de permettre au projet de prendre progressivement sa place sur le marché domestique de carburant.
JIRAMA ?
D’un autre côté, ce qui devait être « Le » contrat pour Madagascar Oil, en l’occurrence l’accord d’approvisionnement en huile lourde pour les machines de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, peine toujours à se conclure jusqu’à présent. La raison étant la capacité de solvabilité de la JIRAMA qui est toujours mise en doute. « Dans le contexte actuel, notre compagnie ne peut se permettre des risques de retard voire de non-paiement. Madagascar Oil n’a pas la solidité financière des fournisseurs actuels de la JIRAMA pour faire face à ces risques », explique le CEO qui rajoute que « Madagascar Oil a déjà avancé une proposition de système prépayé à la compagnie nationale d’eau et d’électricité, sur laquelle cette dernière n’a pas encore donné suite ».
Pour rappel, depuis l’exploitation de l’huile lourde en 2015, Madagascar Oil n’a pas encore vendu un baril. Les activités d’extraction sont d’ailleurs suspendues depuis l’atteinte de la capacité de stockage sur le site en 2016. Cause avancée de ce retard, le mauvais état de la RN1 bis reliant Tsiroanomandidy et Maintirano. Un paramètre de blocage qui persiste jusqu’à présent malgré le fait que la compagnie se soit doté de véhicule tout terrain gros porteur afin d’assurer provisoirement l’approvisionnement vers la Région de Vakinankaratra, notamment chez les premiers clients qui leur ont accordé la confiance pour l’instant. L’autre option avancée, toujours à court terme, est l’aménagement du port de Maintirano pour ouvrir des voies de livraison aussi bien internationales que nationales. Scott Reid d’assurer qu’il ne devrait pas être difficile pour Madagascar Oil de vendre son huile étant donné sa faible teneur en soufre, mais aussi dans le contexte actuel de tension sur les commodités due à la guerre en Ukraine. Ces mêmes arguments sont d’ailleurs avancés par la compagnie qui doit multiplier ses investisseurs afin de l’accompagner dans ses ambitions d’expansion.
Hary Rakoto 



Publié dans Economie
vendredi, 07 octobre 2022

La une du 8 octobre 2022

Publié dans La Une


L’affaire a éclaté, le 2 octobre dernier à Foulpointe, lorsque les éléments de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie à Toamasina ont arrêté un commerçant qui prétendait être homme d’affaires. En cause, son implication présumée dans cette affaire de commercialisation de carburant frelaté dans l’Est du pays. Trois jours après, l’affaire a rebondi. Le suspect a été déféré avant qu’il ne soit finalement placé sous mandat de dépôt, précisément à la date du 5 octobre dernier.
Toutefois, au début, les observateurs étaient amenés à croire que le commerçant en cause aurait simplement stocké une assez importante quantité de gazole afin de prévenir une éventuelle pénurie, toujours liée à la même affaire. Mais le cours de l’enquête a cependant confirmé l’implication de l’homme d’affaires dans cette sale histoire. Une source auprès du dossier a alors révélé que la raison ayant poussé le suspect à stocker ainsi du carburant frelaté à Foulpointe aurait été motivée par sa crainte de tomber entre les mains de la Gendarmerie à un moment où cette dernière a mené une campagne de perquisition à Toamasina. Par précaution donc, le commerçant en cause, a alors préféré déplacer son stock à Foulpointe.
Effectivement, c’était lors de l’une de ces perquisitions dans cette dernière localité que les gendarmes ont finalement décelé la marchandise chez le commerçant suspect. D’ailleurs, ce ne sont pas les preuves qui manquent : 8 bonbonnes et un fût rempli d’essence, quatre autres bonbonnes contenant du pétrole, 60 bonbonnes pleines de gazole, 45 autres récipients du même type, mais plutôt vides, 11 fûts d’huile moteur, enfin de l’acide sulfurique. Mais en marge de ces découvertes par trop compromettantes pour le suspect, les Forces de l’ordre lui ont également trouvé un revolver de marque Salier avec 6 munitions. Mais il y avait aussi 26 motos Jog, 3 autres de marque Bws, deux autres de marque Vino, deux mini-cross, enfin un quad.
L’enquête a notamment révélé que le suspect a bel et bien un lien, sinon collaboré avec le réseau, c’est-à-dire ceux qui commanditent la distribution de ce carburant frelaté. Pendant que le suspect fut ainsi incarcéré provisoirement, toute la marchandise fut confisquée par les autorités. La balle est donc dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort de l’accusé dont l’acte aurait porté de lourds préjudices sur les biens de ses concitoyens.
Franck R.
 

Publié dans Société

 
Deux pièces maîtresses de L’Elgeco Plus sont déclarées forfaits contre le club sud-africain Marumo Gallants FC pour le match Aller comptant pour le second tour de la Coupe de la Confédération africaine de football, au stade Barea Mahamasina.
Les deux joueurs blessés, s’agissant de l’attaquant Safidy Rafenoarimanana et de Lucien Kassimo alias « Foroche ». Ce dernier s'est blessé à l’entraînement tandis que Safidy l’était déjà lors du match retour contre le PWD Bamenda. Mais rétabli, il s’est blessé de nouveau à l’entraînement ce jeudi.
Cependant, l’équipe semble bien prête pour son avantage de jouer à domicile ce dimanche. « Tant physiquement que moralement, nos effectifs sont prêts pour recevoir le club sud-africain. Nos adversaires sont plus physiques que nos joueurs mais on s’est déjà préparé à toute éventualité. On a insisté surtout le travail de finition devant le but », annonce le coach Raux Auguste lors d’une conférence de presse, hier au stade Barea.
Le président du club a fait appel aux supporters pour soutenir l’équipe et d’ajouter « Le niveau de notre football a monté d’un cran grâce à notre nouvelle formule de compétition, la solidarité de tous, la FMF et l’Etat malagasy par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports.»
Le défi sera de taille pour Elgeco Plus face à un tel adversaire comme le Marumo Gallants FC.  Ce dernier a battu le TS Galaxy (1-0) lors de la 9ème journée de la « Premiership », Afrique du Sud. Le TS Galaxy, rappelons-le a déjà écarté la CNaPS Sport à la Coupe de la CAF. Pour le moment, le Marumo Gallants FC flirte la zone rouge du championnat sud-africain en se positionnant à la 14e place sur 16 équipes participantes.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport
vendredi, 07 octobre 2022

Dernier trimestre !

Déjà, deux mille vingt-deux entame sa dernière étape. En effet, l’année tire lentement et sûrement à sa fin. Déjà, on scrute les enjeux de fin d’année. Discours présidentiel. Fêtes de fin d’année. Autant de préoccupations qui ne manquent pas de plomber les attentions ! Déjà, les esprits se focalisent à l’idée « comment va-t-on terminer l’année ! » Et déjà, la fièvre de cette « Fin » tant attendue surchauffe.
Mais en attendant, la vie suit son cours normal ou … anormal ! Certainement, la dernière étape ne sera pas de tout repos que ce soit pour les tenants du régime, pour le commun des mortels ainsi que pour les opérateurs de tous les secteurs confondus. Gouvernants et administrés aspirent tous à une fin d’années en rose ! Cela se prépare activement dès maintenant !
La première chose à laquelle les responsables étatiques se doivent de veiller dès maintenant consiste à contrôler la fluctuation des prix. A chaque coup, l’inflation vient gâcher les préparatifs. Que les prix des produits de première nécessité (PPN) se stabilisent à un niveau abordable à toutes les bourses surtout à ce moment précis, les fêtes de fin d’année, occasion où chaque famille choisit souvent de se retrouver ensemble. Une tradition bien ancrée dans les mœurs que personne ne voudra, en aucun cas, lâcher. Cependant, il n’y a pas que les prix des PPN qu’il faille contrôler. Il importe également de surveiller les prix d’autres articles d’épicerie ou de magasin que tout le monde même les familles modestes n’en peuvent pas se priver. Mais, les moyens limités ne permettent pas à chacun d’aller au gré de son bon vouloir. En tout état de cause, la maîtrise de l’inflation en cette période proche de la fin d’année constitue un atout de taille pour améliorer les conditions d’existence du peuple surtout du bas peuple.
Il est plus qu’utile que la JIRAMA mette fin à cette galère qu’elle fasse subir aux usagers. A trois mois de la fin d’année, tout le monde aspire à une atmosphère de vie agréable. Les coupures sans fin voire éternelles d’eau et d’électricité n’ont que trop duré. Que des promesses non honorées ! Des engagements non tenus ! Et la galère continue. En effet, au début de l’année en cours, la Compagnie nationale a fermement promis que les délestages ou les coupures vont incessamment disparaitre. Voilà, on s’achemine vers la fin de l’année, il semble que demain n’est pas la veille de la fin de ces cauchemars. Et la galère sinon le calvaire perdure !
L’insécurité terrorise et durcit même sa force de frappe. A quelques encablures de la fin de l’année 2022, la population pourra-t-elle enfin espérer se débarrasser de cette étreinte. Viols et meurtres d’une barbarie extrême ont le lot quotidien de tous les jours que le Bon Dieu fasse ! S.O.S.!
La concrétisation des engagements du Président à travers le Velirano a intérêt à ce que les grands chantiers avancent de telle manière qu’au bout de cette année qui s’achève prochainement, on constatera des réalisations considérables et palpables respectant les normes requises.
Si les dirigeants comptent commencer l’année nouvelle dans la sérénité, il faudra bien réaliser de gros progrès sinon notables à la fin de l’année.

Publié dans Editorial


Déception. Mauvaise nouvelle pour les fans du chanteur Gims. Alors que depuis quelques semaines, les annonces et publicités affluent sur la toile à propos de la venue du chanteur congolais Gims dans la Capitale pour ce 12 novembre, l’interprète du « Sapé comme jamais »  a décidé de reporter son unique concert à Madagascar, en invoquant des problèmes liés à des raisons personnelles. Dans une déclaration partagée sur les réseaux sociaux, le chanteur a publié : « Salut, c’est Gims ! Toutes mes excuses, je tenais à vous annoncer que la date de mon concert à Madagascar va devoir être décalée. Le spectacle n’est pas annulé mais reporté pour des raisons personnelles. Mais ce n’est que partie remise. On se voit très bientôt, c’est promis. Encore désolé. A très bientôt Antananarivo ! ». En effet, celui tant attendu, qui a rempli le stade de France, interprète  du tube  « Sapé comme jamais », ne sera pas comme annoncé au stade Barea de Mahamasina pour le samedi 12 novembre. Certes, cela reste une annonce décevante pour le grand public tananarivien qui devra encore attendre quelques jours voire des semaines de plus afin de pouvoir communier dans la ferveur avec son idole. Puisque Gims a confirmé qu’il sera bel et bien dans la Capitale, une autre date devrait être publiée ultérieurement.
Amertume
Mises à part les raisons personnelles que tout le monde ignore, le public malagasy se demande si toutes les dates de sa tournée ont été aussi reprogrammées ou c’est seulement son passage au pays qui soit ajourné. Car rappelons que le chanteur est en pleine tournée durant tout le mois de novembre. Pour ceux qui ont déjà acheté leur sésame d’entrée, il n’y rien à craindre,  les billets existants seront toujours valables pour la nouvelle date qui devra publiée bientôt. En attendant, le public pourra toujours se consoler à travers le concert de Dadju qui se tiendra le 14 octobre au même stade Barea à Mahamasina. Ainsi, les nombreux fans visiblement très impatients de voir leur idole en prestation, devront encore attendre. Et pour rassurer tous ses admirateurs, Gims a martelé qu’il sera dans nos murs prochainement et que les organisateurs et le chanteur ne manqueront pas d’aviser le public dès qu’ils ont une date précise de l’arrivée de ce dernier à Madagascar. Malgré cela, la fin de l’année 2022 approche à grand pas. Et tout ce que le public espère, c’est que le concert aura lieu cette année.   
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Une fois de plus, Madagascar a brillé lors de la finale internationale du concours « Ma thèse en 180 secondes ». En effet, Mamy Henintsoa Randrianjatovonarivo a ravi la troisième place lors de la soirée de présentation à Montréal (Canada) ce jeudi. Après Tianarilalaina Tantely Andriamampianina en 2019, le jury lui a décerné le 3ème prix et la somme de 1.250 dollars en prime de la part de TV5 Monde. C’est Marie-Claude Wolfe, directrice principale des stratégies et marque de la chaîne francophone qui lui a remis son trophée.
Avec son thème l’« Analyse socio-linguistique et interculturelle du processus de création d’une variation linguistique dans le contexte plurilingue malgache » ou simplement « La naissance du français beta », notre universitaire a réussi à conquérir le jury.
« Ma tête est fatiguée. Je suis enfin arrivée dans mon lit (à l’instant 2h 27 du matin) mais suis très heureuse d'avoir pu vivre une telle expérience, de telles émotions et d'avoir pu partager avec le cœur (et le stress) mon sujet de recherche (en sciences humaines qui plus est) auprès d'autres candidats aussi brillants et ambitieux qui viennent d'un peu partout dans le monde. Mais c'est tellement une expérience magique », s’est exprimée Mamy Henintsoa sur sa page Facebook après la soirée. Elle n’a pas aussi manqué de remercier le public et tous ceux qui l’a soutenue tout au long de cette aventure « Oui, la 3ème place. Mais je suis tellement contente d'avoir une communauté aussi bienveillante, des compatriotes qui ont veillé tard juste pour suivre le "live" (…) Vraiment merci du fond du cœur à tout le monde et j'encourage fortement les doctorants à tenter ce genre d'expérience ». Pour ceux qui se disent : les longues études ne valent pas grand-chose. Et bien non, il faut être curieux et accroître son savoir. Et puis, cela ne peut être qu'enrichissant. Ne jamais abandonnez dans un monde où l'ignorance serait le plus grand des fléaux.
Il est à rappeler que Tianarilalaina Tantely Andriamampianina a aussi remporté le deuxième prix de la finale du concours « Ma thèse en 180 secondes », qui s’était déroulée à Dakar (Sénégal) en 2019. Elle a su convaincre les membres du jury, en mettant en avant le potentiel anti-inflammatoire du « Cladogeloniummadagascariense », une plante endémique de Madagascar.
« Ma thèse en 180 secondes » est un concours qui permet à des doctorants issus d’universités francophones de présenter ainsi en 3 minutes leur sujet de recherche avec des termes simples afin de convaincre les membres du jury et le public. Le premier prix a été attribué à Mané Seck (Sénégal), le deuxième à Sophie Ravara (Suisse). Le prix du public a été remporté par Jihane Kenfaoui (Maroc).
L.M.

Publié dans Société


La précieuse biodiversité de Madagascar, tant convoitée par le monde entier, souffre. La faune et la flore de cette belle île unique sur la planète sont en déperdition. Outre les dégâts délibérément causés par les humains, les feux consument dangereusement les parcs avec des animaux et plantes endémiques dedans. Mais ces éléments de la nature ne sont pas non plus en sécurité même à des endroits où ils sont considérés à l’abri des menaces.
Une mauvaise nouvelle de plus émerge dans ce contexte morose. Des lémuriens au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza ont contracté la tuberculose. Cette pathologie contagieuse a causé la mort à huit spécimens des propithèques, communément appelés sifaka en langue vernaculaire. L’analyse médicale de l’Institut Pasteur de Madagascar l’a confirmé, rapporte des média étrangers. Un fosa aussi est mort. Mais la cause de son décès n’est pas encore déterminée.
Les réactions des départements concernés ont été immédiates. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), auquel est rattaché le parc, a ordonné des analyses supplémentaires. Les membres du personnel et les animaux y sont soumis. Les résultats ont montré qu’aucun employé n’est positif. Par contre, 12 des 56 animaux soumis au test ont la tuberculose. Ceci signifie qu’ils auraient pu contracter le bacille depuis des mois déjà.
Des mesures urgentes s’imposent dans ce cas. Elles comprennent l’isolement des animaux malades. A part les vétérinaires et autres agents mandatés, personne n’est autorisé à entrer en contact avec eux. Ils sont de fait mis sous traitement qui dure au minimum six mois.
Selon la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Elia Béatrice Assoumacou, le protocole de traitement du ministère de la Santé publique ne tient pas compte de la santé animale. En revanche, le texte auprès de la Direction des services vétérinaires (DSV) au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage préconise l’abattage systématique des « bovidés tuberculeux ». Une recommandation non convaincante aux yeux du membre du Gouvernement car il s’agit d’espèces protégées.
« En pareille circonstance, les normes et l’éthique exigent l’abattage systématique des animaux. C’est ce que font les zoos à l’étranger », affirme Pr Jonah Ratsimbazafy, président du Groupe d’étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP) et président en exercice de la Société internationale de primatologie. En parfaite connaissance de cause, l’éminent primatologue suggère la fermeture temporaire du parc pour mieux mettre la situation sous contrôle.
Les circonstances de contamination restent encore à déterminer. « La maladie provient probablement des visiteurs tuberculeux qui auraient toussé à proximité des animaux au parc. Ils auraient le bacille par les gouttelettes de salives dans l’air », suppose Ratsimbazafy.
De fait, en dépit de mesures-barrières en vigueur à l’intérieur du parc, des visiteurs tendent à se rapprocher davantage des animaux par curiosité ou par inadvertance. En outre, la surveillance sur le site est moins stricte pour ne pas dire laxiste. Davantage d’investigations scientifiques mettront la lumière sur les causes déterminantes de la contamination animalière à Tsimbazaza.
Pour ce faire, un comité mixte One Health est mis en place. Outre le suivi du traitement, ils pensent déjà à la publication des articles scientifiques qui aideront à mieux cerner des incidents similaires à l’avenir. Chercheurs du MESUPRES et techniciens de la DSV sont parmi les membres de la structure ad hoc. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable y sera aussi associé.
Les lémuriens sont des primates vivant exclusivement à Madagascar. Ces mammifères sont l’espèce emblématique de l’île. Jusqu’ici, 112 espèces sont connues. Elles constituent 20% des primates non humains au monde bien que la surface de l’île représente seulement 0,4% des terres émergées. Malheureusement, 95% des lémuriens sont menacés.
Outre les aires protégées – la forêt étant leur habitat naturel, les zoos sont des milieux de conservation par excellence pour les espèces en danger. Mais elles sont loin d’être à l’abri des dangers dont la majeure partie ne peut provenir que des humains eux-mêmes. Ils ignorent qu’en provoquant la disparition des espèces qui les entourent, ils déclenchent aussi leur propre autodisparition.
M.R.

Publié dans Politique



L’entreprise adjudicataire exploitera la route pour rembourser ses fonds. La précision a été faite hier par la porte parole du gouvernement. Et ce face aux questions des observateurs suite a l’approbation par le Conseil des ministres du lancement de la procédure de passation de marchés publics pour les travaux de construction.
80% du financement de la construction de l’ensemble des ouvrages seront assuré par l’entreprise adjudicataire et 20% seront garantis par l’Etat Malagasy. Et ce,  dans l’approche Enginering – Procurement – Construction and Financing contract qui se traduit en français par Ingénierie, Approvisionnement,  Construction et financement, pour ledit projet afin de mettre à profit l’expertise du secteur privé selon le compte rendu du conseil des ministres. Nombre de personnes se sont ainsi demandés quelle sera la contrepartie pour l’entreprise adjudicataire.
Cette dernière a en charge de réaliser l’ensemble des tâches (conception, approvisionnement, mise en opération…) pour livrer le projet dans un état opérationnel. Il s’occupe de l’ensemble du projet, de l’installation, des matériaux nécessaires puis de la réalisation. Il porte la responsabilité du projet. L’État fournit au contractant une conception détaillée comprenant des spécifications techniques et fonctionnelles lui permettant de construire et de livrer le projet, dans un délai spécifié.
L’entreprise adjudicataire exploitera ensuite la route pour rembourser les fonds injectés, précise la porte-parole du gouvernement. Cela devrait se traduire concrètement par la mise en place d’un système de péage. Ce système est recommandé par les techniciens du Ministère des Travaux Publics car il permettra d’assurer l’entretien périodique des infrastructures mais aussi de responsabiliser les usagers. Cette pratique est habituelle dans les autres pays du monde et notamment dans de nombreux pays africains tels le Rwanda.
La mise en œuvre du projet << Voie Rapide Ouest Tana >> (VROT), est inclus dans la mise en œuvre du « PEM » ou du «< Plan Émergence Madagascar ». Cette voie rapide reliant Andohatapenaka à Imerintsiatosika constituera la réponse privilégiée à la problématique d’assurer la fonctionnalité du transit, la desserte et la liaison entre les deux pôles économiques Antananarivo et Tana-Masoandro Imerintsiatosika.
Il s’agit d’une voie rapide à 4 voies de circulation comportant des voies parallèles destinées pour un train urbain et des pistes cyclables. Le projet, d’une longueur de 25 km environ, consiste au prolongement de la route au niveau de la gare routière Maki, à proximité de la station Total. Le tracé traverse la RN 58b (Route digue) enjambe la rivière Ikopa par un pont en béton précontraint avant de continuer dans la plaine, jusqu’à Imerintsiatosika en passant par les Communes rurales de Fiadanana, Ambohidrapeto, Fenoarivo, Alakamisy- Fenoarivo et Ambatomirahavavy, rappelions nous dans notre édition d’hier.
 Il y a deux grands ponts à construire. Pont sur la rivière Ikopa de 160 m environ et pont sur la rivière Sisaony de 160 m environ. Le projet comporte des ouvrages majeurs tels que échangeurs, des dalots de grandes dimensions et ponts pour le franchissement des canaux d’irrigation et pour des passages supérieurs.





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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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